Dépendance sexuelle

Version complète : Le parcours et le sevrage de libredesoimeme
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Après un bon footing, ce soir cela va mieux, je me remets de ma rechute de la nuit et j'essaie d'en régurgiter une pelote de réjection de sentiments analysés.

Premièrement, une des raisons de ma rechute est qu'il y avait un moyen qui permettait la rechute. Ce vieux PC, je vais m'en débarrasser. Nos deux portables sont équipés de K9, avec coupure du web pendant la nuit.

Deuxièmement, l'absence de ma compagne, actuellement occupé loin de chez nous jusqu'à fin Octobre, a joué en m'isolant au milieu de la nuit.

Troisièmement, hier soir apparaissait une conjonction particulière de situation propre à la rechute :

- Le circuit de la récompense, qui m'a déjà fait rechuté par avant, devait joué à fond du fait que je venais de réussir: J'avais obtenu l'offre que je désirais, après des démarches que j'avais entreprises.

- Par cette offre même, je viens d'entrer dans une phase de transition de situation à la fois personnel et professionnel. Et il est clair qu'une certaine angoisse a du apparaître lié à toutes les craintes liées à ce changement de situation.

- Culminance au milieu de la nuit, après avoir dormi quelques heures sur le trajet du retour. En résumé, si j'avais fait une nuit pleine, j'aurais été en plein dans cette phase ou le subconscient est à son maximum d'activité. Il est probable que bien que réveillé, je n'étais pas pleinement conscient. On en revient au besoin d'avoir bien intégrer son sevrage, les conséquences de celui-ci, et les côtés néfastes du porno (pour citer Roul, "prendre possession"). Les habitudes s'ancrent au niveau du subconscient pas de la conscience.

 

En résumé, je suis très fragile et mon sevrage ne fait que débuter.

 

Voilà pour ma réflexion du soir,

Bonne nuit à tous

 

Depuis cette nuit maudite, les rechutes avec ou sans masturbation se succèdent. Ma compagne est revenue ce WE, mais cela ne s'est pas très bien passé. Quelques crises, quelques retrouvailles. L'équilibre n'est pas là. Il faut que j'arrive à me remettre sur la voie de la guérison. J'ai eu mon premier RDV au CMP, je revois l'infirmière conseil la semaine prochaine. Pour l'instant, je suis incapable de me faire un avis, c'est eux qui doivent s'en faire un. J'ai raconté mon histoire, elle l'a couchée sur un papier. Acte 1, scène 1,  d'une démarche auprès du CMP. Je ne sais pas trop comment je vais gérer la période qui s'annonce. J'avais envie de prendre un peu de recul avec le forum, puisque je ne faisais plus de progrès voire je regressais. Mais ecrire ces quelques lignes me fait du bien alors, je ne sais plus.De toute façon, j'ai besoin de lire les témoignages des anciens de ceux qui ont réussis, c'est aussi cela qui me remet sur le bon chemin. Actuellement, je suis un randonneur égaré sur les sentiers tortueux de mon âme, alors qu'il y a encore quelques jours, je croyais être sur la voie de ma propre découverte, et lors de mon dernier post malgré l'égarement avéré, je ne croyais qu'avoir fait un détour par le bas côté.

Bon courage!

Merci Roul pour cette bonne idée.Malheureusement, je ne peux absolument pas me le permettre actuellement au regard de ma situation professionnelle. Même pas moyen de réduire les horaires d'accés de K9, c'est ma compagne qui a le code et elle n'est pas là actuellement.Sinon, aujourd'hui s'est plutôt bien passé. J'ai fait grosso modo ce que je voulais faire en gardant un niveau de concentration satisfaisant. Quelques pensées pornographique et besoin de mon shoot, mais sans plus et j'ai pu en détourner mon esprit. Demain devrait aussi aller correctement. Je me relance dans mon sevrage, avec une certaine angoisse vis à vis de la prochaine rechute. 

A y réfléchir le scénario est proche du précédent. Un mois à tenir avec quelques rechutes light  mais en gagnant en sérénité. Puis Gros craquage. Sauf que celui-là aura été de durée plus courte je l'espère...A voir... Au moins penser comme ça me donne le sentiment d'avoir un peu progressé.

Surtout ne te décourage pas. Souviens toi de l'instant dans lequel tu as cédé ? Qu'est ce qui s'est passé à ce moment là ? Dans quelles circonstances ? Puis pose toi des petits pourquoi... A force, ton cerveau mettra en place des moyens pour contrer cette addiction. En y réfléchissant, comme je veux vraiment arrêter la pornographie. J'ai passé une bonne partie de la journée à chercher des informations sur la pornographie, la dépendance etc. Petit à petit je suis tombé sur des documents qui m'intéressaient qui ont renforcé mes convictions pour ne pas céder. En passant cet instant à chercher, j'ai commencé à me souvenir quand je cédais... Par exemple quand mon PC portable était bien dissimulé etc. Là, j'ai décidé de le mettre dans un lieu où je sais que n'importe qui en ouvrant la porte de ma chambre, peut voir ce que je fais. Ca donne déjà moins envie de mâter des cochonneries. Puis petit à petit, je me fais mes petites épreuves et je trouve les moyens de résister. Plusieurs fois, j'ai été seul à la maison, du coup ça m'a donné des petites défis qui ont forgé de plus en plus ma volonté... Et je me sens plus fort étrangement, même s'il m'arrive parfois d'avoir des pensées pornographiques. 

Surtout croit en toi. Tu ne peux pas tout contrôler, après tu as tes propres expériences, ta propre libido. Faut que tu t'adaptes à ta façon. Allez courage !

Voilà une nouvelle fois, j'ai passé le 2ième jour sans dégat. Mais je considère maintenant qu'il n'y a rien de surprenant à cela. Mon analyse de mes démarrages de sevrage me laisse à penser que les cycles de rechutes seraient du type Tongueériode 1 : 7 à 10 jours avant une rechute "soft" (que ce soit images porno sans MB ou inversement MB sans image sur l'écran mais dans la tête)Période 2 : Rechute plus ou moins régulière tous les 3 à 5 jours, disons 3 ou 4 fois, avec un raccourcissement sur la fin. Période 3 : Craquage complet et violent avec fort sentiment d'emprisonnement, honte, et éventuellement déprime. Ce craquage s'étalait sur une période longue avant mes prises de renseignement sur internet fin mai dernier. Le sevrage de Juin dernier avec "MB et matage "controlés"" (contrôlé dans le sens planifiés, mais en fait pas tant que ça) m'avait mené à un craquage d'un mois 1/2 puis à l'inscription au forum mi-aout.Si on se base sur une analyse de ce type (je me fais peut être un film mais cela m'aide ;o) ), le craquage de la fin de semaine dernière pourrait présenté un progrès : durée assez brève et surtout je travaille sur moi depuis mon post de lundi. En résumé, je sais ce qui m'attend...Le prochain passage vraiment dur où j'aurais du mal à me contrôler sera en fin de cette semaine et début de semaine prochaine. En attendant, se sevrer au jour le jour. Pour revenir à la journée d'hier, plusieurs fois des pensées sexuelles assez fortes m'ont assailli en croisant des femmes dans la rue, souvent avec la même caractéristique. Et j'ai ressenti une excitation à son comble en revenant au milieu de la nuit d'une soirée. Au lieu de rechuter, j'ai pris la chose calmement, en lisant un peu, puis 15 min de jeu vidéo et au lit. La nuit s'est bien déroulé. Seul hic, ce matin, l'excitation est à son comble et je procrastine : j'ai repoussé mon levée plusieurs fois et je traine sur internet depuis. Bon cela ne fait que 30min, mais j'ai plein de truc à faire, et je m'aperçois qu'en fait j'ai commencé à tout faire pour ne pas les faire. Ce long post y participe surement. 

Bon courage à tous

Hier j'ai pas fait grand chose de ce que j'avais à faire...Pour le dire réellement j'ai rien foutu...Pourtant la charge que je me définis serait faible pour toute personne normale, pour moi elle me parait insupportable. J'ai l'impression que la seule limite que je tiendrais est ne rien m'imposer...Cela revient à mourir. Entre ma solitude actuelle et ma colère contre moi car je ne fait pas ce que je voudrais... Je souffre enormément...Je suis clairement dans un cycle ou rien ne va. J'ai compulsé ce matin...En fait, ce coup-ci, j'ai réussi à contourner K9...Le temps où je considérais que ce que K9 laissait accessible  était insatisfaisant est révolu....J'attends le retour de ma compagne avec le code...Il va falloir que je bloque toute une nouvelle série de site...La question est comment bloquer une chaine de sites sur K9? Je vais aussi réduire drastiquement mes horaires d'accés à internet, même si j'en ai un besoin impérieux. Comme je ne l'utilise pas pour ce que je dois, il ne sert à rien. En réduisant le temps d'exposition, je regagnerais une forme de liberté surveillée...puisque je serais contraints d'utiliser ce maudit outil à bon escient. A part ça, 2ième RDV CMP...interrompu en catastrophe...Quand rien ne va, rien ne va !!! Le message principal : Arrêtez de vous autoflageller et acceptez les rechutes, elles font partis des étapes de sevrage d'un drogué. Le cycle que je décris plus bas apparaît tout à fait normal à l'infirmière.  En gros, il faut que j'apprenne à m'accepter, et comme déjà évoqué le chemin sera long, très long, très très long...J'ai d'autant plus peur que j'ai le sentiment que mon esprit à déjà parcouru par la pensée une part du trajet, mais que mon corps et mon moi subconscient ne font que le débuter....Combien de fois va-t'il falloir que je refasse le cheminement intellectuel pour l'intérioriser? J'espère au moins qu'à chaque fois que je referais le chemin, je découvrirais un détail du paysage de mon âme et de mon histoire qui m'étais inconnu.Sinon, la suite de ma thérapie ne sera pas au CMP, les psychologues sont blindés et je ne rentre pas dans les cases...En résumé, l'infirmière peut être une écoute active, mais elle n'a pas la formation pour mener une psychothérapie. Au moins, il n'y a pas négation de mon problème mais mon histoire n'est pas assez difficile et traumatisante. Elle me renvoie ailleurs...Encore un mois qui disparaît sans thérapie. Dommage pour moi, mais je comprends les contraintes.Sinon pour aujourd'hui, Idem qu'hier, pas fait grand chose de ce que je voudrais ou devrais faire. J'ai tout fait pour ne pas le faire. C'est à dire plein d'autres trucs mais pas l'important. Il y a bien un moment ou ça va me retomber au coin du nez.  
Citation : libredesoimeme a écrit: Sinon pour aujourd'hui, Idem qu'hier, pas fait grand chose de ce que je voudrais ou devrais faire. J'ai tout fait pour ne pas le faire. C'est à dire plein d'autres trucs mais pas l'important. Il y a bien un moment ou ça va me retomber au coin du nez.
On a tous commencé par procrastiner dur. (c'est un verbe poilant qui se dit procrastinate en anglais, et qui signifie remettre au lendemain)Ca ne s'en va pas tout seul, mais tu peux aussi accepter d'avoir cette tendance et voir si tu peux pas faire à côté, en te rappelant chaque matin que pour le jour qui vient, tu sollicites un répit.Auprès de qui ? je te laisse juge...En tout ças n'en fais pas une croyance néfaste en te disant "ça va me retomber sur le nez" : c'est déjà le cas en fait puisque tu t'en veux.La complaisance contient son propre châtiment, mais tu as le droit de désirer autre chose puisque tu es assez motivé pour en parler. Faut le mettre en actes, mais c'est moins douloureux que se regarder ne pas le faire en pâlissant de rage ou de dégoût, qui nous ramènent on sait bien où.
Encore une fois, merci John pour ces bons mots.  Ils sont réconfortants. Le répit, il n'y a qu'à moi-même que je peux le demander (évidemment, en redisant cette vérité, je ne t'apprends rien), mais je me demande si je suis en mesure de m'accepter ce répit. Je n'arrive pas à ne pas culpabiliser sur cette tendance actuelle. Sinon, ce matin tôt, j'ai commencé la lecture de "Guérir son enfant intérieur" sur les conseils de l'étudiant. Merci à lui. Après à peine 10 pages que j'ai déjà lus et relus. En recroisant avec ce que j'avais déjà identifié, je pense commencer à comprendre quelles sont les vrais causes de ma procrastination et ma dépendance. Un mixte entre ce que j'ai vécu pendant mon enfance et de ce que je vis actuellement. Là aussi rien d'original.LE choix qui s'est révélé à moi ce matin me fait peur, très peur. Mon "moi adulte" le refuse absolument, le rejette depuis déjà plusieurs années, ne veut pas en entendre parler,même si il l'a formalisé depuis longtemps. Actuellement, ce choix est d'autant plus prégnant, car je suis à la croisée des chemins. Derrière ce tiraillement entre l'adulte et l'enfant, se cache une vraie direction de vie. Maintenant, je suis un homme de compromis, quelqu'un qui trouve des solutions originales pour régler les problèmes,....Est-ce que, sur un domaine personnel, je serais capable de tracer une voie intermédiaire qui satisfera à la fois mon "moi Enfant" et mon "moi Adulte" ? La lecture de la suite du livre m'aidera probablement.  Identifier cela, l'écrire dans un journal, me terrorise, m'angoisse dés le petit matin, mais aussi me libère. Je me dis que la journée ne pourra qu'être meilleure que celle d'hier.
Voilà, 1heure que je traine sur le forum. 2h30 sur les 3 heures depuis mon réveil que j'ai passé à réfléchir sur moi. A me guérir. La suite de la journée s'annonce un peu plus rose. Maintenant, elle peut débuter avec des angoisses, des peurs, des craintes, toujours présentes, mais tout de même moins prégnantes à défaut d'être totalement apaisées. 
C'est chiant ces angoisses. Mais faut passer par là, sinon, c'est retour à la case départ. Moi, ce que je m'amuse à voir, c'est la progression des angoisses. Une angoisse en cache une autre ... T'as pas fini de résoudre une de tes angoisses et de la surmonter qu'il y en une autre qui surgit et qui arrive!C'est difficile notre job. Mais si on prend les choses les unes après les autres, on peut y arriver.
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