27-10-2011, 10:49
27-10-2011, 12:36
Je pratique le chindaï. A vrai dire j'ai commencé à voir un monsieur qui s'appelle Patrick PEYTAVI l'un des deux "fondateurs" du chindaï. Je le voyais, au début pour apprendre à vivre pleinement un match de tennis, avoir mon esprit serein, ne plus ressentir la pression. Puis en terminale j'ai pété un câble (l'adolescence ?) et mes parents m'ont forcé au sens propre du terme à retourner le voir. Pour moi ce monsieur n'était qu'un homme à se faire du fric facilement (55€ la séance) en te donnant un avis extérieur. Il se trouve qu'à partir de cette véritable rencontre-discussion je l'ai écouté et j'ai essayé ce qu'il m'a dit (je n'avais rien à perdre) : apprendre à visualiser des éléments comme une flamme, un océan devant soi ... tout en ayant une respiration réglée à force d'habitude. J'ai eu quelques fois des frissons et surtout j'étais étonné de voir les effets sur mon corps : plus détendu, l'esprit serein mais cela ne durait pas bien longtemps et surtout j'étais convaincu que c'était lié aux hormones du sommeil. Je ne pensais pas moins qu'il n'avait rien "inventé". Ceci étant j'ai poursuivi dans cette logique de m'investir à fond en intégrant le seul club de formation pour les futurs moniteurs de chindaï (à Perpignan ma ville d'origine) . Je suis actuellement le plus jeune à être dans cette voie et à vrai dire j'étais déçu la plupart du temps. Je sortais du club en ayant eu l'impression d'avoir reposé mon corps mais rien de plus . En fait j'ai effectué un long travail de forgeron durant ce temps. J'ai forgé mon esprit à visualiser des éléments, j'ai forcé mon corps à respirer de certaines manières, j'ai appris à virer toute pensée négative mais il m'a fallu du temps et encore tout ça je ne peux le faire qu'un certain temps car cela demande beaucoup de concentration. A vrai dire j'ai jamais été régulier dans mes séances depuis mon entrée à la fac. C'est vraiment depuis ces dernières semaines que je retrouve des sensations comme avoir aucune pensée obscène quand je travaille ou encore me sentir totalement serein. En résumé plus tu avances dans cette "quête" et plus tu as envie d'essayer de nouvelles choses. Car dans un premier temps tu passes plus de temps à te concentrer à virer les pensées qu'à faire des enchainements ( imaginez un karatéka faire des prises mais au ralenti et vous aurez une idée de ce qu'on fait ). Plus les années passent en club et plus les enchainements peuvent aller vite et plus les projections ( ce que vous émanez par tout votre corps ) devient puissant. J'ai été étonné une fois de voir un moniteur âgé (70 ans voire un peu plus) passer à côté de moi et me donner une sensation de chaleur, comme si mon bras était en feu ou du moins ressentait la chaleur du feu, je sais c'est farfelu mais pourtant je l'ai vécu.
Cela demande une très grande patience et beaucoup de volonté. Disons que c'est ma façon à moi de décompresser vis à vis de ma première année de médecine mais également d'oublier ces pulsions qui essaient de revenir de temps à autre. J'espère ne pas être passé pour un fou car je suis loin d'être irrationnel (en plus avec les études que je fais c'est assez dur de l'être) mais je ne peux nier ce que j'ai vécu. Passez une agréable journée !
27-10-2011, 14:57
Aujourd'hui, c'est les montagnes russes émotionnelles du fait des réponses de mon environnement...Ce matin, tout allait à peu près bien, ...ça s'est dégradé dans la matinée du fait de ma procrastination...La situation de ma compagne m'a donné un premier gros coup au moral...suivi d'un coup de boost...puis ça été à mon tour d'avoir une déconvenue importante...L'impression d'être rejeté est au plus haut!!!Le sentiment de ne pas savoir comment je vais m'en sortir m'habite profondément...Le peur de la déchéance me pétrifie...
15h, cela va vraiment pas fort...
27-10-2011, 18:35
Lorsque tu sens que tout va mal, que tu pètes un câble, que la peur, la crainte, le stress ou ce que tu veux commence à monter il faut briser ce cercle vicieux car si tu restes dedans tu vas rechuter : la volonté n'étant pas suffisante dans ces moments là. Trouve quelque chose qui t'aère, t'apporte dans tous les sens du terme une bouffée d'oxygène ! Sport, musique, méditation, appeler quelqu'un de ta famille, ami(e)... Surtout et avant tout pense à l'essentiel ! Repense à cet état post-rechute, tout ce qu'elle engendre ! Se sevrer à ce moment sera dur, parfois très dur mais cela en vaut la peine. On connait tous le proverbe suivant : "On récolte ce que l'on sème". Sème chaque jour une victoire en toi, la victoire d'avoir su maitriser des pulsions, des désirs, des envies. Ces victoires plus ou moins grandes selon les jours (puisque des jours tu verras qu'il est très difficile de rester dans ses rangs) t'apporteront une satisfaction et un bien être intérieur au fur et à mesure que tu avanceras. Par contre attention de ne pas tomber dans le piège que tu es intouchable, tu le demeures et le demeureras pour ainsi dire très longtemps si tu n'y fais pas attention.
En conclusion trouve ton équilibre !
02-11-2011, 10:00
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07-11-2011, 13:00
Le seuil des 10 jours est de nouveau atteint. 2ième fois sur les 25 derniers jours. Bon, cela reste un sevrage partiel, pas de masturbation mais perte de temps inutile à essayer de contourner K9...je grappille donc toujours plus ou moins ma dose d'images porno ou érotiques régulièrement, bien que ces derniers jours, j'y ai passé de moins en moins de temps, pour mettre une durée, je n'y ai pas passé des heures. C'est pas l'idéal mais c'est aussi pas si mal que ça tout de même, puisque je n'ai pas mémoire d'avoir réussi à tenir 2 fois 10 jours, si rapprochés depuis longtemp.Aujourd'hui, la peur m'a assailli dés mon réveil en pleine conscience des 5h du mat. Je me suis levé, je me suis calmé et suis allé me recoucher...Ma peur touche directement à ma procrastination, au fait que je n'ai pas fait tout ce que j'avais à faire...Je me suis mis tout seul en porte-faux vis à vis de personnes qui m'ont fait confiance. Je me sens donc mal, très mal, et cela rabaisse mon estime de moi, déjà pas bien élevé. Pourtant je vois le bout du tunnel au niveau job, mais j'ai aussi peur d'en reprendre un, de devoir y faire fasse, ... je me demande si je vais être à la hauteur...
Bonne continuation et merci de m'avoir lu
09-11-2011, 22:07
J'aurais tenu 12 jours. Pas si mal.J'avais identifié que la journée serait à risque de par sa configuration. Cela s'est confirmé, je n'ai pas su y faire face...amoindrir mes craintes et retrouver une sérennité.J'ai replongé en toute conscience en quelques sortes, car la tension était trop forte...Et malgré la dégout passager après cette rechute, j'ai pu me concentrer sur mon RDV qui s'est très bien déroulé...
Alors oui, une rechute...mais une rechute après un record de durée depuis l'inscription sur le forum...et surtout une rechute avec une utilité, utilité car je n'arrivais pas à gérer mes émotions et cela aurait pu me porter préjudice...mais utilité malsaine
11-11-2011, 14:48
Aujourd'hui, tension extrême...Mon esprit est bloqué par cette tension, et biensûr, la rechute est pas loin... J'ai déjà essayé plein d'activités pour faire descendre cette tension, à l'instant je suis en résistance, je n'arrive pas à lâcher prise... En fait, je n'arrive pas à l'analyser, pourquoi là et maintenant, à part l'effet de manque, je ne vois pas d'explications, de raisons...il y a effectivement l'ennui qui me conduit naturellement à reproduire mes comportements compulsifs...mais à part ça, on a multiplié les moments de complicité avec ma compagne ces derniers jours et le ciel est plutôt entrain de s'éclaircir sur mes problèmes. Je suis un peu comme dans un trou noir...le sentiment d'être perdu dans mon addiction !!! Là, je vais éteindre le PC...et faire un peu d'exercices...mais cela ne règle rien car je n'ai rien appris de ce passage...à la rigueur je préférais ma dernière rechute qui était plus limpide.
Vivement le psy !!!
12-11-2011, 01:31
Bonjour libredesoimeme,Je comprends ce que tu veux dire par cette tension, ces pensées qui convergent vers le désir du même acte : la masturbation. Au début je demandais à mon esprit de repousser cette tentation. Je serrais mes mains de toutes mes forces pour qu'elles s'en aillent. Parfois ça marchait et parfois non. Il s'agissait d'un COMBAT et non d'une réfléxion.Par la suite, c'est à dire plus récemment, y a quelques semaines j'ai compris que la RESISTANCE ne menait à rien sauf à la rechute prochaine : dans quelques jours, quelques heures, quelques mois ... Un moment donné la force de dire non te manquera et la rechute sera la finalité.Alors pourquoi pas essayer de l'écouter, comprendre ce que cette tension veut me dire. Suis-je contrarier ? Inquiet ? Mais plus précisément pourquoi je suis inquiet, pourquoi j'ai peur ? Je creuse encore et encore toujours plus loin pour essayer de remonter à la source de cette tension et lui dire : je t'ai comprise. En fonction de l'origine de la tension j'arrête mon activité pour recentrer mon esprit. Cela passe par le sport (courir) le plus souvent la méditation où je reste debout et j'effectue des enchainements dictés par mon esprit. La plupart des enchainements ayant été imaginés comme si j'affrontais un autre, une sorte d'adversaire fictif que je repousserais à chaque tentative d'attaque. L'objectif est de le repousser, pas de lui faire mal. C'est le but premier des arts martiaux : avoir suffisamment de sagesse pour ne pas user de tes connaissances pour faire mal à ton prochain mais au contraire lui renvoyer ce qu'il envoie sur les autres. (J'espère que ce point est clair car je passerais pour un fou dans le cas contraire, enfin je crois !). En écrivant ces lignes je me rends compte que mes exercices de méditation mettent en mouvement ce que je vis. Quand je suis honnête avec moi même, quand j'avoue avoir ressenti un besoin de rechuter j'arrive à faire le vide en moi et mener ces enchainements de "combat fictif". L'honnêteté, la franchise, s'accepter tel que l'on est je crois que c'est le secret. Le but étant de devenir meilleur non ? Car si le but est de rester (excusez moi du propos) dans sa merde je pense que ce n'est pas bien intéressant. J'apprends à devenir meilleur chaque jour et cela passe par ce sevrage qui se révèle devenir une force. Plus j'avance et plus j'ai envie de donner dans les actes : sport, travail, famille, amis ...Mon post n'a probablement rien à voir avec ce que tu as écrit précédemment mais j'espère qu'il aura pu t'apporter un peu de gaieté !
Bon courage à toi !
12-11-2011, 14:05
Ce sont les effets du sevrage! Celui-ci sert à pouvoir se confronter aux vrais problèmes qui nous ont conduit à tomber dans la dépendance, donc il est normal de souffrir. Je le dis et je le répète, c'est au moment où on se sent près à rechuter que paradoxalement on approche le plus de la solution. Si on ne cède pas et qu'on se confronte aux problèmes, à ses angoisses, on peut y voir plus clair et devenir plus libre. Courage, surtout ne lâche pas et tu verras que ce n'est pas insurmontable.
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