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Période difficile avec rechute quasi quotidienne jusqu'à jeudi dernier. Il faut dire que je suis seul en ce moment, plutôt isolé, que K9 est maintenant largement contourné (j'attends le retour de ma compagne avec le mot de passe pour bloquer toute une série de sites). En simple, craquage assez grave. Lire le forum ne m'apportait plus grand chose dans ma volonté et ma capacité à m'en sortir, mais il m'apportait du réconfort et des pistes de réflexions.
Mais par défaut, et comme quoi la maladie est imprégnée profondement en moi, j'ai retrouvé en quelque sorte "un équilibre" grâce à ce craquage, puisque la semaine dernière, j'ai nettement moins procrastiné, j'ai donc avancé à un rythme tout relatif, mais avancé tout de même, sur mes sujets de travail et mes préoccupations.
Tout de même, toute une série d'enseignements. (re) Matter du porno quotidiennement à dose assez forte a fait que les flashs de la nuit sont de nouveau apparus et me réveillaient. Il y a avait longtemps que cela m'était arrivé. Mais sous une forme assez étrange, je ne me sentais pas exciter physiquement, je me sentais comme un observateur lointain, non impliqué, sans rejet mais sans attirance, dans un état neutre.
En parallèle, bien que je compulsais dans la journée, physiquement mon corps ne voulais pas répondre de la même manière qu'avant, mon cerveau s'obstinait, mais la masturbation était difficile, comme si le mécanisme était cassé et qu'elle ne faisait plus effet. J'ai l'impression qu'un lien est entrain de disparaître, c'est très faible, juste un indice, mais c'est ce que j'en déduis, je ressens. Cependant, il faut relativiser, les flashs ne sont apparus qu'après deux ou trois jours de compulsions quotidiennes et la non réaction physique au bout de ces 2 ou 3 jours. J'avais donc eu ma dose.
A l'inverse, ces deux derniers jours, je n'ai pas eu de flashs mais je me suis tout de même réveillé en pleine nuit, dans un état d'excitation sexuelle...Pleinement conscient d'un coup...mais sans aucun souvenir des songes de l'instant d'avant.
Il n'en reste pas moins que ces flashs me font peur. Ils sont la preuve de l'imprégnation dans mon cerveau de cette foutue maladie et que je suis emprisonné dans cette addiction et dans un schéma malsain de réponse à mes émotions.
En parallèle, j'ai repris la lecture de "Guérir son enfant intérieur". Je pense que je n'avais pas dépassé le 1er chapitre, pourtant riche d'apprentissages, par une peur inconsciente de ce que j'allais y trouver de l'effort qu'il allait falloir que je fournisse, de la souffrance qui allait ressortir. J'y ai appris plein de choses, et reconstruit une part de ma petite enfance et de mon histoire transgénérationnel. Il y a des "paterns" très intéressants et très forts. Le diagnostic de dépendance affective est confirmé. J'ai aussi très probablement vécu une dépression infantile précoce. Je suis entrain de comprendre plein de trucs. Maintenant il faut les intégrer.
Au final, ma dernière compulsion date de Jeudi dernier. En plus, les évènements ont plutôt tourné dans mon sens. Ces 3 derniers jours, aucun effort ne m'a été nécessaire pour ne pas compulser.
Donc aujourd'hui, j'ai eu la surprise de ne plus voir mon nom en haut des "membres" en sevrage. Cela m'a fait plaisir. Ce n'est qu'un début, 4 jours ce n'est rien, mais un encouragement. Enfin, je recommence à progresser après la période "post-inscription", période où dans les faits, j'étais en résistance. J'avais tenu plus d'un semaine, mais dans une logique de combat. Les deux derniers mois m'ont permis tout d'abord de comprendre intellectuellement que combattre n'apportait rien, c'est venu assez rapidement comme l'historique de ce thread l'atteste, mais je ne l'avais pas réellement intégré. Là, j'ai l'impression d'avoir légèrement progressé dans cette intégration. MAIS Je sais aussi que rien n'est encore joué. J'ai juste repris le chemin que j'avais perdu ces deux dernières semaines. Relire l'historique affiche clairement une périodicité.
Pour finir, si je suis là, c'est aussi parce que aujourd'hui je procrastine depuis ce matin et donc que je rentre de nouveau en résistance. Je ne sais pas trop où j'en suis de mes sentiments dans l'instant, et plus précisément du rapport à mon addiction. Envie de matter, pas envie, mollesse, paresse, complaisance,... Je n'en sais rien....Je souhaite ne pas replonger mais c'est confus. Ce qui est sûr, c'est que je ne compulse pas..disons pas encore... et je souhaite ne pas compulser. Je ne ressens pas réellement d'angoisses mais une tension, une incapacité à faire en toile de fond...Je ne sais pas pourquoi ? Qu'est-ce que j'essaie de me prouver ? Y-a t'il de la culpabilité ? Objectivement, je n'ai rien de déplaisant à faire, mais je ne le fait pas.
Voilà pour l'instant, je vais essayer de m'y remettre.
Bon courage à tous
Je n'y arrive décidement pas...Les deux dernières fois que j'ai écrit le matin, la même chose s'est reproduite...GROSSE CONTRARIETE ==> COMPULSION ==> HONTE et DEGOUT DE MOI-MEMEMon travail avec un psy n'a pas encore commencé...Il me hâte d'avoir le premier RDV, c'est dans une semaine!!!A l'instant, je ne suis vraiment pas bien...pourtant il faut que je me reprenne !!!
Retour du CMP où régulièrement l'infirmière conseil me reçoit en attendant le vrai travail de fond avec un psy. Aujourd'hui, ça a tapé juste à l'endroit où ça fait mal... 1h30 et une sieste plus tard, je me sens libéré d'un poids mais je procrastine toujours...Sinon, suite au RDV d'évaluation, le CPCT va m'accompagner. Je le prends comme une bonne nouvelle car j'en ai vraiment besoin. La mauvaise nouvelle, c'est que ça ne commencera vraisemblablement que dans 2 mois quand une place se libérera....L'attente sera longue.Heureusement, l'infirmière maitrise son sujet, elle a pas le diplôme de psy mais pour moi c'est tout comme dans l'aide qu'elle m'apporte. Ce soir, je reprends espoir de m'en sortir.Cela fait 6 jours que je ne me suis pas masturbé, malgré des comportements déviants évidents, cela reste une certaine fierté. Ca faisait deux mois que ce n'était plus arrivé. Pour garder le moral, je ne remets pas mon compteur à zéro. Mais je note ici la date du dernier visionnage d'image porno, c'était hier le 17 octobre 2011.Pour résumer : 6 jours sans MB, 1 jour sans visonnage. C'est déjà ça. On reprend le chemin au jour le jour...En sachant pertinemment que j'en dévierais mais aussi que je le reprendrais encore et encore jusqu'à la guérison...ou ma mort.
10 jours, simplement 10 jours... Je me sens désespéré, je n'arrive à rien depuis déjà trop longtemps... Nouvelle compulsion qui pointait son nez depuis longtemps...la tension s'amoncelait depuis déjà quelques jours. J'ai de nouveau pété les plombs...Mais cette semaine, j'ai tellement été incapable de me mettre un coup de pied au cul !!! J'en ai les larmes aux yeux après cette rechute, un sentiment d'incapacité à m'en sortir qui me tiraille au plus profond de moi.
J'ai peur!!!
Hello Libredesoimême, Si tu rechutes sans cesse malgré une motivation évidente, c'est peut-être que tu as besoin de changer quelque chose au système dans lequel tu vis. L'ensemble des paramètres te rend incapable de mener ton sevrage actuellement. . Quel paramètre ? Pour toi, je ne saurai te dire. Je suis dans une sacrée panade et je ne me prends absolument pas comme exemple, mais tout ce que je peux faire c'est simplement te parler de mon parcours. Et ainsi te dire que les sites parlant de l'addiction sexuelle mais aussi mon traitement m'a permis de faire des progrès par rapport à la durée de l'abstinence aux comportements toxiques -que je souhaite maintenant définitif, mais bon. Ce fut en changeant ces paramètres -consultation des sites et traitement- que je fis des progrès après deux décennies de stagnation. Non pas de stagnation, d'aggravation progressive. Avant de consulter ces sites, avant le traitement je ne tenais pas une semaine. D'ailleurs, je ne croyais même plus possible d'arrêter. Je n'y pensais plus sérieusement. Pourtant j'essayais de "tenir". Efforts gâchés, inutiles, générateurs de souffrances et d'une image de moi dégradée car aboutissant invariablement à l'échec. Après la consultation de ces sites, donc la confirmation de vivre une addiction et le bénéfice d'une éducation à cette maladie, après mon traitement qui m'a donné davantage de force et de lucidité, j'ai fait des progrès immédiat. Je ne dis pas que j'ai immédiatement réussi à m'affranchir de mes addictions. Toutefois les progrès furent si évidents qu'ils générèrent un espoir nouveau, qu'ils me laissèrent entrevoir la possibilité d'une libération. Toute cette tartine un peu indigeste sur moi, pour t'encourager à chercher et à modifier un ou deux paramètres dans ce que tu vis. Lesquels ? Ton travail ? Ce que tu manges ? La prise d'un médicament ? Faire plus ou moins de sport ? Dormir plus ? Trouver un bon psy ? Qui sait ? A force de chercher, tu trouveras. En touchant à ces paramètres immédiatement modifiables, tu auras accès à certains qui te paraissent actuellement inatteignables. Courage. P.S. : Personnellement le magnésium m'aide : j'en prends 800mg par jour (ce qui est une dose élevée). Je ne sais pas si ça peut aider les autres, mais bon, je transmets l'info.