Dépendance sexuelle

Version complète : Le parcours et le sevrage de libredesoimeme
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nous avons une satanée maladie ... ce n'est pas facile de resister à l'appel de notre cerveau qui nous réclame sa dose. les pensées érotiques nous trotte dans la tete et il faut beaucoup de volonté pour les laisser passer.je me rends compte en lisant les témoignages qu'il me faut rester vigilant car je suis fragile devant la luxure qui est plus forte que moi.courage à toi libredesoimeme. ton compteur va remonter à nouveau.quant à moi ,j'espère tenir le plus longtemps possible sans masturbation et porno. je sais que ce ne sera pas toujours facile..........ce forum est important ...
L'être humain est le seul animal qui sait qu'il va mourir.D'où l'angoisse.Si en plus il se dit qu'il risque de mourir en n'ayant rien branlé d'autre que lui-même, ça en rajoute une couche.Dans mon quartier, y'avait 2 prostituées noires qui faisaient le trottoir devant le magasin de pompes funèbres, je les appelais Eros et Thanatos, ça me faisait marrer. Les 2 sont toujours liés.Tu as le droit d'avoir peur, il faut juste que tu ne laisses pas ta peur te faire faire n'importe quoi, surtout si ça la renforce.
Encore une rechute ce matin. Le cadre s'y prêtait: je me savais entourer de matériel pornogaphique, comme annoncé dans mon poste d'avant.Ni mes craintes d'avant, ni mes injonctions personnelles,ni la connaissance de ce qui m'attendait après, ne m'ont empêchée de rechuter. Là, je me sens de plus en plus perdu...Plus je me dis "Il faut que je guérisse", plus j'ai d'angoisses et plus j'y pense, et plus il est difficile d'affronter de face...En résumé, je suis enfermé dans un cercle de pensées sans fin, si je ne change pas quelques choses...quoi ? à chercher...je sens que je ne vais pas m'en sortir. Plutôt qu'essayer d'affronter de face, je vais essayer d'esquiver...J'essaie de me mettre dans de meilleures dispositions d'espris pour la fin de la semaine. Merci John pour ces bons mots, Il me reste à trouver ma voie...

 

Une autre réflexion...J'ai un dégout de plus en plus profond du porno, et j'internalise le paradoxe de l'attirance malgré ce dégout...mais attirance que j'ai l'impression de trouver de plus en plus repoussante!

Est-ce un point positif ? J'ose le penser.

1 post par jour de sevrage !!! Voilà ma résolution de ce redémarrage.Aujourd'hui, je me sens plutôt bien. J'ai l'impression d'être libéré d'un poids...que je n'ai pas réussi à identifier.Optimiste par rapport à ma journée, mon seul objectif par rapport à ma dépendance est de "lacher prise" ou d'"esquiver" pour les prochaines 24h, mais surtout d'arrêter d'affronter en face, ce qui ne provoque que plus de troubles inutiles. Cela devrait pouvoir se faire sans trop de douleur.

Bon courage à tous.

Jour 2:

Ce matin, j'ai écrit une réponse sur le forum. Ecrire et formaliser pas mal de truc, qui trottaient dans ma tête, est vraiment positif. De toute façon, aujourd'hui, je suis d'humeur positive malgré une tension interne, lié au fait que je n'arrive toujours pas à faire des choses que je considère nécessaire. Maintenant, le sont-elles autant si je n'y arrive pas ? Pas sûr.Objectif : apprivoiser la contrainte et l'urgence.

Un vent d'optimisme : je savais très bien faire, donc je vais y arriver à nouveau

jour 3La journée s'est déroulé tranquilou, occupé correctement et au milieu de plein de rencontres. Jusque là pas de tension interne, mais bizarrement, j'ai une certaine inquiétude pour la suite. Il va donc falloir essayer de comprendre ce qui se passe en moi, sinon la rechute ne sera pas loin.  
Jour 0Rechute N° 4, je crois. Soit une rechute tout les 5 jours en moyenne depuis mon inscription au site. Pas glorieux. Voilà dans une réponse à Bob, je parlais d'un état d'esprit à conserver, et là, pas de surprise, cet état d'esprit particulier de la recherche d'un équilibre avait pris la porte, pendant la nuit.Tous les critères de la rechute étaient réunis : -Une contrariété, d'importance relative sur une échelle objective, qui est arrivé tard hier. Mais, vous savez, la sorte de contrariété concernant un trait de caractère ou une manie désagréable que vous reproduisez en vous disant à chaque fois : "mais qu'est ce que je suis con ? pourquoi je fais toujours cela."  - Retour au milieu d'un environnement plein de matériel pornographique, retour inévitable et anticipé pour X raisons.- Une nuit difficile. Cela faisait longtemps que je n'en avait pas vécu une comme ça. En conclusion, fatigue profonde de l'esprit, esprit qui n'avait donc plus aucune d'énergie pour faire des efforts...J'en tire l'importance des reconditionnements pour arriver à des habitudes. Les habitudes ne demandent pas d'efforts. - Une engueulade de mes parents dans mon entourage dés le matin: les mêmes reproches de ma mère vis à vis de mon père...Je n'aurais pas du descendre au petit déjeuner. Difficile de faire avec si tôt. J'ai lu quelques parts sur ce forum, que les critiques d'une mère vis à vis d'un père pendant toute l'enfance (ce que j'ai vécu) pouvait conduire à une dévalorisation personnelle des hommes et provoquer, pour ceux qui l'ont subis, des relations difficiles entre les sexes. A y réfléchir, cela s'applique à merveilles à mon cas.- 3 derniers jours trop parfait en terme de qualité de travail et de réussite. Le contre-coup guettait, je le savais et n'est pu l'éviter ou trouver une manière de le surmonter.- L'ennui prégnant du jour, une incapacité à faire les choses, je dirais même à les voir telles qu'elles sont. La rechute ne règle rien, je l'ai ressenti par le passé et je l'ai encore ressenti cette fois. Il reste beaucoup de chemin jusqu'à la guérison. Mais les enseignements sont de plus en plus intériorisés à chaque fois. C'est le seul point positif de la journée. Je vais essayer de trouver une solution pour éviter de revenir chez mes parents dans une situation ou je suis isolé. Pour l'instant, je ne suis pas en mesure de dire les 4 vérités à mon père sur sa dépendance et aussi sur la mienne. De toute façon,je ne sais pas si cela aurait le moindre intérêt, à part de nous brouiller encore plus. Ce que nous sommes déjà sur beaucoup de sujets élémentaires de la relation à la vie. Ma compagne arrive ce soir, cela ira mieux et je pourrais en discuter avec elle.  En attendant, je suis las, et je n'arriverais pas à écrire une lettre qui m'apparait comme une contrainte. Cela fait deux heures que je tourne autour sans y arriver. Je vais aller faire un peu de sport...ça, c'est un habitude que j'ai depuis toujours et qui remplace presque toujours la lassitude mentale par une lassitude physique.  Je reprend mon chemin, mais pas du début. La guérison est un processus dynamique.Pour finir, je viens de penser que le terme de "Rechute" me pèse. Il y a une connotation négative, de retour à zéro, qui me dérange. Car dans mon cas, chaque rechute est un enseignement, ou tout du moins depuis que j'ai rejoints ce forum. Une rechute n'est donc pas une table rase. Cependant il ne faut pas se cacher que c'est négatif, et se mentir à soi même, en se réfugiant derrière ses enseignements pour justifier la "Rechute". Finalement, la rechute n'est que la pointe de l'Iceberg, le symptôme visible et facilement identifiable de notre maladie.
Jour 2 :Pas grand chose à dire. Ce fut quasiment deux jours sans aucune pensée pornographique ou érotique : a part ce matin, les T-shirts mouillés après la pluie m'ont légèrement émoustillé mais pas plus, et ce soir, penser à venir témoigner, à forcément raviver quelques  pensées.Continuer à ne pas se battre mais "Mais suivre le flux du sevrage" pour parodier Murakami.

Demain sera un autre jour !

Citation :- Une engueulade de mes parents dans mon entourage dés le matin: les mêmes reproches de ma mère vis à vis de mon père...Je n'aurais pas du descendre au petit déjeuner. Difficile de faire avec si tôt. J'ai lu quelques parts sur ce forum, que les critiques d'une mère vis à vis d'un père pendant toute l'enfance (ce que j'ai vécu) pouvait conduire à une dévalorisation personnelle des hommes et provoquer, pour ceux qui l'ont subis, des relations difficiles entre les sexes. A y réfléchir, cela s'applique à merveilles à mon cas.
Yop je me reconnais là-dedans... Et en général ça commence comme ça : _Ma mère reproche à mon père un truc qu'elle a remarqué._Mon père n'a pas prévu ma mère pour ce truc et il pense bien faire. Donc, il ne voit pas ce qu'il a fait de mal._Ma mère s'énerve et lui reproche tout. Mon père répond... Ainsi de suite et embrouille._Moi, solution : Papa t'en parles à maman, vous voyez quelqu'un et en parlé sérieusement, sinon vous divorcez. En ce moment ça se calme, mais en voyant ton cas, j'anticipe sur les raisons de mes possibles rechutes.

 Merci pour ton témoignage fort intéressant !

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