Dépendance sexuelle

Version complète : À propos des fantasmes
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Ce midi, en allant à ma banque, je suis repassé par une rue que je fréquentais souvent du temps de ma pratique et quand j'allais voir les prostituées. Forcément, comme l'alcoolique qui se mettrait un verre de pinard sous le pif, croiser une des filles qui m'interpelle relance la machine à fantasmes. J'ai fui, bien sûr, car je ne veux pas retomber là-dedans. N'empêche que jouer avec le feu (car je n'étais pas obligé de prendre ce chemin), c'est toujours risqué, et j'ai bien capté que le foyer reprenait dans le cerveau. Heureusement que j'ai mis de coté de la nourriture saine ici, chez Orroz, mais aussi les AA, pour ne pas retomber dans la boulimie de fantasmes.
Je voulais partager cela, notamment pour rappeler que l'un des b-a ba de l'abstinence est de changer certaines habitudes, comme les parcours que l'on emprunte. Mais aussi d'essayer de ne pas faire semblant, après un certain temps de liberté, qu'on a oublié qu'on avait changé de parcours. :lol: ;-)

Bon courage tout le monde !
Pfff ! C'est vraiment pas de la tarte tout cela, et il serait temps que je m'attaque beaucoup plus sérieusement à ma capacité à m'accrocher mentalement à ce qui m'a fait plonger. Voilà quelques jours que j'ai l'esprit obsédé par des envies de retourner vers les rencontres, les prostituées, que je "gère" le stress consécutif aux fêtes et à quelques prob familiaux (pas graves pourtant) en donnant à mon esprit de quoi fuir ailleurs. Je sais que ça arrive d'être à nouveau "tenté", mais moi, par périodes, je m'accroche, et je commence à nouveau à me masturber (tout en arrêtant, mais suffisamment longtemps pour me polluer l'esprit). J'ai même faili retourner sur un chat de doctissimo. je me rends compte à quel point ma dépendance sexuelle, qui remonte sans doute à 25 ans pour moi, est ancrée et à structuré des comportements.

Noël étant censé être une période renaissance, je redémarre mon sevrage car il est temps que je m'y mette.
J'ai fait une rechute au chat et à la masturbation. Fait chier. Je ne vais pas bien. Merci d'être là.
A partir du moment où tu lis mon message : No chat no women no cry jusqu'à minuit tonight ça doit être faisable ? Disons jusqu'à 4 heures du mat. Tope là ? Yé souis là ! T'inquiète pas, ça ira !
Bruno deconnes pas.......
Tu vas tellement regretter que merde çà fait trop chier.Tu lâches pas tu restes connecté tu ne peux pas savoir comment on compte sur toi.
Je tembrasse bien fort . :love2:
Coucou les filles. Vos messages me font chaud au coeur. Je n'ai pas répondu de suite, car j'ai fuit l'ordi pour des terres plus spirituelles, en autres deux réus AA et des bouquins. Je vais mieux, et je dirais même que je vais bien ce matin.
J'en dirai plus, plus tard, quand j'aurai le temps. ;-)
Bruno59, tu as rechuté après combien de mois de sevrage ?


SuperGuerrier
D'après mon psy, que je viens de rencontrer, il y a encore et toujours la présence de cet enfant en moi qui s'interroge sur la sexualité. Et cet enfant cherche à voir, a développé une forme de voyeurisme qui l'incite à vouloir aller chercher dans le porno les questions qu'il se pose, et qui peuvent l'angoisser. Je retrouve toujours ce tout jeune ado qui, en cachette, allait regarder les revues porno de son père, se masturbait en cachette ; cet ado qui a ouvert la porte aux visites dans les sex shops, à la compulsion sexuelle à tout va, du milieu gay aux prostituées. Il y a toujours cette notion de visuel. Aller voir, ailleurs. Je note en effet que le passage à l'acte est toujours décevant, rompt cette espèce de béatitude dans laquelle je peux être quand je "mate". Sans doute, me dit toujours mon psy, y'a-t-il un cap que je n'ai pas passé, c'est celui de la sublimation. C'est à dire cette capacité à poursuivre cette curiosité dans une autre voie, qui peut être complétement dépouillée de toute sexualité, mais demeure dans le visuel (photo, peinture, mais aussi lecture...). Je vais y réfléchir.
Sinon, depuis une semaine, je vais bien. Bon courage tout le monde ! 8-)
Salut Bruno59,

Ce que tu dis me fait penser à un livre de Gérard Bonnet "La violence du voir" dans lequel l'auteur tente de démontrer l'existence du pulsion scopique inconsciente.

Dans tous les cas, tes remarques sont justes.
Bon courage.
Dure journée aujourd'hui. Hier soir, j'ai eu un violent accès de colère, qui m'a fait être insupportable avec mes proches, m'a épuisé, et m'a mis complétement par terre, avec aujourd'hui, un sentiment d'épuisement. Bref, une journée de déprime. Et c'est fou, dans ces moments, comme l'envie de sexualiser l'angoisse est là. Qui plus est, la fatigue me rend vulnérable. Pas de porno aujourd'hui, mais j'ai compulsé pas mal sur d'autres aspects du net, dont des forums de discussion (alors que j'avais progressé là-dessus). Je culpabilise, je peine à sortir de ma journée d'hier. Je sais que mes émotions et ma sensibilité sont vraiment mon talon d'achille.
Allez, un jour à la fois. Je ne peux plus intervenir sur hier, et seul compte maintenant.
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