Dépendance sexuelle

Version complète : C'est parti pour le sevrage
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Salut, je voulais juste parler de plusieurs expériences ici. Il y a peu j'avoue m'être masturbé et jouit, même si à la base je voulais effectuer un sevrage totale. Toutefois, même si dans la journée, j'ai senti une envie de sexe, j'ai résisté et n'est pas non plus eu l'envie de regarder des porno. Je sens un progrès dans le sens où j'ai l'impression de mieux réguler mon flux sexuel. C'est-à-dire que je peux sentir l'envie de me masturber, sans pour autant sentir que ça vaut la peine de continuer et de jouir ensuite... Je vais quand même rester vigilant.  Une autre expérience. Il y a quelque jours, j'ai préféré d'abord l'écrire sur mon journal intime plutôt que le poster ici, j'ai ressenti une grande haine pour le porno. J'ai pensé tout de suite : "Je n'aime pas ça, je trouve ça dégueulasse.". J'ai réellement senti un dégoût pour la pornographie. D'ailleurs, je ne suis même pas tenté pour en regarder. Êtes-vous déjà passé par une telle phase durant votre sevrage ? J'ai quelques idées sur le pourquoi j'ai eu un tel sentiment, mais j'aimerais avoir votre avis d'abord. "retourner dans la compulsion devient de plus en plus impossible, tu t'en rendras compte, mais en attendant que cela devienne une façon naturelle de vivre, il faut se l'interdire volontairement. mais surtout remplacer ce manque par autre chose, travail énergétique, sport, prière, méditation, projet professionnel, ce que tu voudras, pour canaliser l'énergie différemment. car sinon cela équivaudrait à mettre un couvercle sur une cocotte minute en bloquant la soupape, ça ne marche pas, il faut ouvrir un nouveau chemin à l'énergie..." Je cite ce paragraphe de Friedzcats car je le trouve réel. Ces derniers temps, je dessine plus, médite d'avantage, pratique à nouveau de la musculation. J'ai l'impression que l'ensemble de ces activités aident à réguler mon énergie sexuelle. Retenir son envie sans canaliser son énergie ailleurs donné toujours envie de compulser un jour ou un autre... J'aime bien ta vision de l'énergie sexuelle Friezcats. Cette vision m'aide à progresser dans mon sevrage. Je suis apparemment à la moitié du chemin avant de fêter mon premier moisiversaire. Je pense que j'y arriverai, je me sens très confiant pour arrêter la pornographie de ma propre volonté à tout jamais. Néanmoins pour la masturbation, il me faudra plus de temps. La dernière fois, j'ai dit que j'allais à une réunion alcoolique anonyme. Malheureusement je n'ai pas pu car des amis m'ont proposé une soirée. C'était un moment paisible. Je compte bien me rattraper ce mois-ci et voir de quoi retourne ces réunions. Je le note ici d'ailleurs :  Réunion AA le 26 Mars ! Je vais également faire un résumé de mes progrès : _En deux ans :-J'ai pu diminuer ma dose de masturbation. Je ne ressens plus le besoin d'effectuer cette pratique tous les jours. En ce moment, je peux tenir en moyenne une quinzaine de jour sans me masturber. Contrairement à un temps où je me masturbais tous les jours.-Je suis plus ouvert, arrive à parler à des gens, à aborder des incconu(e)s, mon jeu de drague s'améliore. J'ose d'avantage.-Je créé une relation avec une femme qui semble superbe. Je peux sans me sentir mal inviter une femme chez moi. -Je ressens la joie de vivre, et me prend moins la tête. -L'écoute des autres ne me gênent pas, au contraire, elle m'apporte énormément !-Je me sens plus fort mentalement. -J'ai moins de problèmes avec mon entourage et mes parents. Rien de tel que marquer ces progrès pour se sentir plus motivé.  Merci à vous tous !
C'est un peu dur pour moi aujourd'hui. Je suis malade. Toutefois, j'en profite pour me reposer et réfléchir. J'ai été au bord de succomber à la pornographie, mais rien de compulsif. C'est vite parti. D'ailleurs, je suis plus en plus dégoûté par la pornographie en général... C'est peut-être un effet secondaire du sevrage...  Je compte me mâter un petit film. Ca fait un petit moment que je n'ai plus pris le temps de le faire Big Grin.

 D'ailleurs, je viens de me rendre compte que j'ai dépassé le temps d'une de mes premières tentatives Big Grin. Je continue.

Chaud j'avoue, mais j'ai craqué Big Grin. J'étais content d'avoir dépassé la date et j'ai regardé des images et des vidéos... Je ne culpabilise pas, mais c'est plutôt par rapport à moi. Je me suis donné un challenge et j'ai fail. Après j'ai des pulsions, cela est normale, mais mater du porno, ça me lasse et c'est plus trop mon truc... Ce qui est cool, c'est que je n'ai pas passé de trop de temps. J'ai pris le temps pour me faire plaisir et terminé.Je reprends à zéro. Je veux réellement avoir un contrôle sur ma vie et avoir une maitrise de moi. Donc je dois passer par le sevrage.  Bon je ne compterai pas les jours, c'est ça qui m'a piégé.  

Edit  : Je me suis cru invulnérable et j'ai eu une envie. Néanmoins je ne culpabilise pas. Bon, je suis reparti Smile.

Salut à tous à nouveau. Il ne faut pas se voiler la face, j'avoue que concrètement j'ai maté des films pornographiques aujourd'hui. J'y ai passé environ 1h30... C'est beaucoup pour un étudiant. Je ne ressens pas de la culpabilité mais un petit dégoût de moi-même. Je sens que je tiens de plus en plus longtemps, que je fais quelque chose que je déteste, pourtant je le refais. Je ne vais pas me trouver d'excuses. La vie à ses épreuves, ses défits et ce n'est point une raison pour compulser... Au départ, avant de me relancer dans le sevrage, je m'étais dit : "Bon, je me rematte encore les films que je préfère et je reprends...". Toutefois là j'ai pris une toute autre décision. J'ai décidé d'agir ce jour-même à 18h30 et j'en suis fière. Repousser le sevrage à demain, ou à 1 heure ne me changera pas. C'est l'instant présent qui changera tout.J'ai des examens dans environ 1 mois. Je travaille plus ces derniers temps et d'une manière plus soutenue. J'ai repris un sport, je fais de la lutte avec un pote. C'est un sport vu comme "gay" par de nombreuses personnes. Toutefois l'épuisement physique qui en découle m'apporte énormément. Je me sens mieux dans mon corps et apprend à mieux m'entretenir. C'est décidé, je reprends le sevrage aujourd'hui à 18h35. Peu importe le nombre de jours où je n'ai pas compulsé, aujourd'hui ce n'est pas le plus important, ce qui est important c'est ma volonté de CHANGER MAINTENANT. J'ai installé un petit logiciel pour jouer le jeu et voir combien de temps je tiens, même si le temps n'est pas important, c'est la démarche du jeu qui m'intéresse. Je déteste perdre et là, j'ai vraiment envie de gagner du coup je compte tenir ce sevrage. 

Tout d'abord je compte arrêter le visionnage d'images pornographiques, puis arrêter la masturbation compulsive (c'est là où je pêche ces derniers temps). J'ai vu les progrès et il serait bête de m'arrêter en si bon chemin. A une prochaine !

Salut, je reviens juste pour dire que tout va bien. Je me suis masturbé ce matin, mais n'ai pas succombé au porno même si la tentation était bien là. Contrairement à la dernière fois, je ne reproduirai point la même erreur : Celle de me croire invulnérable. Comme d'hab aux alentours des 15 jours, j'ai une actrice qui commence à me revenir en tête. Cette fois là contrairement aux autres, elle est vite partie et je me suis vite relancé dans d'autres choses. Je suis fière de dire que je vais bien. D'ailleurs je tiens à remercier John Warsen pour les livres qu'il a publié, dont celui D'Orroz que j'ai pris plaisir à lire en un week-end. C'est un livre avec des témoignages très poignants qui sont ancrés par l'expérience. Je sens que ce livre va beaucoup m'aider à avancer. D'ailleurs ma lecture va se poursuivre sur le livre des phantasmes érotiques, puis je compte me lancer dans le programme RIP. Je préfère rester sur mes gardes même si en ce moment ça va très bien.Hier, je suis parti en soirée avec des amis. A la première soirée, il y avait des potes, mais les nanas étaient toutes en couples. Je me suis quand même amusé, même si les gens devenaient graves bourrés Big Grin. Plus tard, je suis parti rejoindre d'autres amis au bar. Je conduisais, j'ai donc décidé de ne pas boire. Par la suite, mes potes étaient complètement déchirés, la fête, la boisson et les pétards ont sûrement contribué à cet effet. Ce sont des amis auxquels je tiens, j'ai donc décidé de les raccompagner en voiture, car la nuit peut parfois s'avérer dangereuse. En parlant ensuite à un de mes amis, je lui ai parlé de mon projet d'aller dans des bars seuls pour rencontrer des inconnus/es. Cet ami m'a encouragé. Après les avoir raccompagné, j'ai vite garé ma voiture et me suis empressé d'aller dans des bars. J'ai parlé vite fait à des personnes, mais sans plus au départ. Toutefois, je suis plus tard allé dans un bar que je ne connaissais pas du tout. Là je me suis mis à parler avec le maître des lieux qui est un mec très humain et sympathique. Il m'a offert à boire car je n'avais que ma carte de crédit pour payer. Dans ce bar résidait une ambiance particulière bercée par la musique et la chaleur humaine. Il y avait un concert au sous-sol, j'y suis allé et par hasard je suis tombé sur une amie. On a pas mal causé et profité de l'ambiance. Une fois le concert terminé, j'ai eu une bonne discussion avec d'autres inconnues et le maitre des lieux. C'était très enrichissant. Je n'ai pas pu draguer de femmes, mais honnêtement ce n'est même pas grave car cette soirée inédite m'encourage à retenter ces expériences. J'apprends à mes dépends que je plaire à certains hommes Big Grin, toutefois je ne suis pas homo Tongue

Enfin, je ressens d'autres types de changements. J'espère que j'arriverai définitivement à passer ce cap des 3 semaines qui parait-il est significatif. J'ai beaucoup rechuté et j'aimerais éviter à nouveau ses situations, progressé et mieux me connaitre. A plus chères amis.

Nev tu sembles sur la bonne voie ! Ton parcours se construit jour après jour et on sent que tu prends du plaisir à "prendre des risques". Continue ! Je crois que c'est comme cela que tu pourras t'en sortir, la preuve tu t'éloignes de plus en plus de ta dépendance au porno. Un jour à la fois, un objectif à la fois, un pas après l'autre. Je suis tes traces !
Ouais sur la bonne voie, mais j'ai encore des progrès à faire apparemment. J'ai compulsé il y a peu, mais sans vraiment culpabilisé. Par contre je suis vraiment déçu d'osciller autour des 15 - 20 jours pour ensuite rechuter... Là, ça va bien, je continue mes révisions tout en poursuivant les lectures recommandées. D'ailleurs hier j'étais à un concert qui s'est très bien déroulé. J'ai encore parlé à des inconnues et rencontrés plein de personnes que je connaissais. C'était géant. J'en apprends sur la frustration sexuelle, si j'arrive à conserver le cycle d'énergie en moi, j'arriverai à être plus productif ! J'ai parlé à un ami compulsif qui oscille plus autour des deux jours, pour lui tenir 15 jours ou plus régulièrement c'est très bien. Pour moi, c'est bien mais je me dois de mieux faire pour tendre vers le porno ZERO. Ce n'est pas qu'une question de jour. C'est plus que ça, c'est une exigence avec moi-même, une envie de changer profonde, une envie d'aller vers l'autre aussi. Ca me fait penser que j'avais parlé par MP avec une membre du forum. Je lui avait répondu que le porno est une activité mettant en scène plusieurs personnes, pourtant elle se vit seule (sans vraiment entraider les autres aussi), alors que la dépendance pornographique au contraire est un combat à vivre seul, pourtant il nécessite l'aide des autres pour s'en sortir. Au fond de moi, je sais que je vais m'en sortir, mais comme disait Orroz faut souffrir à certains moments. Son expérience, la votre et celle des autres me montrent qu'il y a toujours une phase de "souffrance" dans le sevrage. J'ai du mal à passer ce cap, mais je vais m'efforcer d'y arriver.Pour mieux lutter contre le sevrage j'ai envie de : _Faire du sport plus régulièrement._Mieux gérer ma colère, je suis parfois trop gentil sans pour autant m'exprimer ma colère alors que j'ai le droit. _Continuer à sortir, rencontrer d'autres personnes, me découvrir, être créatif. En un mot se rapprocher du vrai moi-même. Le compteur va être remis à zero, certes. Toutefois, je sens quand même des progrès et c'est le principal pour moi ! A une prochaine !

 Edit : Je découvre aussi que trouver l'amour est bien plus dur que d'obtenir un coup du soir hélas... J'ai fait une soirée et une femme voulait tirer son coup avec moi. Je n'ai pas voulu... Quelque part j'ai une petite de remord. Toutefois, j'aimerais quand même vivre une activité sexuelle avec une personne que j'apprécie pleinement.

Je viens me confier ici, car je sens que j'en ai besoin. La semaine m'a pas mal chamboulée, entre les examens, les disputes de mon groupe d'exposer à gérer. D'ailleurs, ce dernier point me donne l'impression d'en apprendre d'avantage sur moi-même. A cet instant, tout va bien, la colère a surgit et est partie. Ce sentiment ambivalent rime parfois avec l'injustice, l'égocentrisme voir au contraire, à la justice et au dévouement pour les autres. J'ai progressé pour mieux la gérer. Beaucoup d'aspects mon agacés par rapport à mon groupe : _Le manque de dialogue entre les membres_Les disputes sans cesse sur internet_Le manque d'organisationToutefois, cela s'est arrangée à la fin. Les membres ont pu discuter les uns avec les autres et ont pu trouver un consensus. J'ai tout de même cette impression d'avoir emmagasiné beaucoup de sentiments/émotions en peu de temps. Ce n'est pas facile à gérer. Cette colère me donne aujourd'hui d'avantage d'énergie pour me renforcer dans mes convictions et dans se sevrage. Des paroles disaient : "Si vous n'écoutez plus la voie de votre cœur, un jour vous ne l'entendrez plus.". J'ai comme cette impression que j'ai négligé cette voie du cœur un petit moment. La masturbation compulsive ne m'a peut-être pas aidé pour écouter cette voie, ou peut-être m'a-t-elle aidé à ne pas écouter ce que je n'étais pas prêt à entendre... J'opterai plutôt pour cette voie là, car l'addiction est là un moment pour nous protéger. Cependant, je sens que je suis prêt à écouter mon cœur attentivement. Quitte à souffrir, cette souffrance pourra être accueilli et comprise. Je m'aperçois avec tristesse, difficulté qu'il est compliqué de comprendre les autres et d'exprimer avec honnêteté ses sentiments. Ce qu'on croit exprimé n'est parfois pas ce qu'on pense vraiment. Il m'est nécessaire d'apprendre à mieux exprimer mes sentiments aux moments où il le faut. Ca me rappelle ce que j'ai vécu avec mon ex... Je me rends compte aujourd'hui que j'ai trop fait attention à mon focus interne, mais pas à ce qu'elle pouvait ressentir. Je comprends désormais mieux pourquoi elle n'a pas voulu aller plus loin dans ce début de relation. Elle s'est sûrement dit que je serai celui sur qui compté en tant qu'ami et non en tant qu'amant. Mes sentiments ne sont pas mon ennemi, mais c'est vraiment difficile de les comprendre et les exprimer par orale. Pourquoi est-il si difficile de dire aux gens proches de nous qu'on les aime et plus facile de dire qu'on les hait ?  C'est un truc de fou. Pourtant j'ai toujours été plus émotionnelle que logique, plus petit j'étais décrit comme un enfant sensible. Le fait de me détourner de cette voie a refermé une partie de mon cœur qui est pourtant très utile aujourd'hui.Je sens ce besoin d'effectuer à nouveau un travail sur moi-même. En ce moment, j'écoute et tente de faire de la musique. Le piano avec le plaisir qu'il m'accorde pourra sûrement m'aider à décrypter  le brouillard des sentiments. Le fait simplement de "bricoler" le piano, de trouver des liens entre chaque note m'aide déjà. Pourtant je ne cherche pas à faire une musique, mais plutôt à m'amuser tel un gamin pour mieux cerner l'instrument. Je compte continuer plus activement après mes partiels pour m'améliorer dans cette voie.Au niveau des femmes, j'en fréquente une actuellement mais surtout dans le cadre professionnel. Toutefois, même si elle me fait des avances. Je ne veux point y aller. Avant elle m'intéressait d'avantage. Cependant j'ai du mal à supporter son côté trop autoritaire à mon goût. Est-ce elle ou moi qui cherchons à avoir à tout prix raison ? Cette relation me donne l'impression que ça ne marcherait jamais. Il y a beaucoup trop d'émotions, de fouillis. Je ne sens pas que je pourrais aller loin avec cette femme. Cependant, une partie de moi veut quand même essayer. Mais je ne veux point d'une relation sérieuse avec elle. Après les partiels, je l'inviterai en dehors pour voir ce qui peut éventuellement se passé, mais j'en espère rien.  Quand à mon sevrage, il se déroule bien. Je ne parlerai pas de la durée car je ne pense pas qu'elle est nécessaire. Cependant, même si des pulsions arrivent, je les laisse passer. Je n'ai ni envie de mater des pornos, ni de me masturber. Je vais poursuivre dans la voie du sevrage. J'en souffrirai à certains moments, mais il faut à tout prix que sur le long-terme je me passe de la masturbation. Cet acte m'a aidé un moment, mais je n'ai point l'impression qu'il contribue à mieux comprendre ce qui se déroule au niveau de mes émotions.Je vous remercie de m'avoir lu, à une prochaine.

Edit : Je vais tout de même remettre mon compteur à zero... J'ai succombé plus loin dans la nuit. J'ai mes idées sur le pourquoi. A une prochaine.

Salut, ça ne va ni réellement ni bien ni mal. Enfin ça va mieux là. Toutefois, j'ai un peu déprimé ce matin, ce n'était pas violent comme l'an dernier mais quand même. Je ressentais une forme de lassitude. Je crois que cela rime avec les reponsabilités, la peur d'être seule et surtout la colère contre moi-même de ne pas aller au bout de mes projets (sevrage, études, sports et autre...). Maintenant je dois progresser, comprendre, mettre en place un plan d'attaque efficace. Je sens mon détachement par rapport au porno. Même si je rechute, je regarde moins de vidéos, les vidéos m'excitent moins, j'y passe moins de temps... Certes c'est une progression. Toutefois le but ici est le porno zero. Pour l'instant je stagné à un certains stades. Cependant, je me dis à l'aide du programme RIP que je ne suis pas DEPENDANT, c'est ce que je fais à l'instant présent qui compte, pas ce qui était hier, ou ce que je ferai demain, mais ce que je fais MAINTENANT. Je suis le seul à être fautif si je regarde des vidéos ou autre. C'est à moi de régler le problème désormais. J'ai une meilleure idée de la source du problème, ce fouillis où traine mes sentiments, ce dérèglement hormonal (hey oui la compulsion ça ne fait pas que du bien)...Je vais faire en sorte d'aller mieux, de trouver la clef, plutôt de construire/créer la clef qui m e guidera vers la liberté. Il m'arrive de penser à mon avenir. J'ai peur qu'un jour un proche moins âgé que moi tombe sur un contenu peu licite. J'ai peur des conséquences que cela peut engendrer. En regardant mon passé, j'ai découvert la sexualité par le biais des adultes, mais pas de la bonne manière. Je me souviens de la "mallette érotique" de mon père, de la fois où j'ai vu deux adultes effectués des préliminaires chez un ami... Tout cela, j'aurais préféré qu'on m'en parle. Là j'ai vu ces choses brutalement. Cela à mon avis explique mes comportement compulsifs, la peur que j'avais du sexe opposé. Néanmoins il est dans mon devoir de dépasser cette peur, de me frayer un chemin vers la liberté. J'ignore si cela est un traumatisme ou non, mais c'est sûr, certains événements de mon passé mon marqué, tout comme d'autres membres ont été marqué par leur passé. C'est là que je ressens l'envie de consulter un psychiatre. J'aimerais être plus au clair par rapport à certains événements me concernant. 

Je vous laisse chères amis !  

Bonjour à tous. Mes examens sont enfin terminés. J'espère pouvoir valider mon année. Cette période a été très difficile car j'ai du gérer mes examens tout en faisant en sorte de diminuer les conflits présents dans mon groupe d'exposé. Cela n'a pas été facile pour moi et j'avais compulsé durant cette semaine tendue après 5 jours de sevrage pur (sans masturbation ni porno).Aujourd'hui, j'enchaine avec des vacances qui quelque part sont bien mérités. Toutefois, j'ai l'intuition que je vais devoir aller au rattrapage. C'est pourquoi j'ai commencé à mettre en place un plan d'attaque pour réussir mon année. J'ai fait appel à quelque camarades, organisé un emploi du temps pour me mettre au travail. Il me semble que travailler à plusieurs est quelque chose de motivant. Je l'ai remarqué aujourd'hui en cherchant du travail pour l'été avec un ami. Les légères courbes de démotivation sombraient vite dans l'oublie quand nous déposions des CVs de lieux en lieux. On s'est également bien marré lorsque nous avons déposé des candidatures dans un magasin de lingerie féminine. Je m'en souviendrai toute ma vie. Cet ami est aussi dépendant au porno, néanmoins il est en galère pour s'en passer et ne peut pas tenir un sevrage au-delà de deux jours (tout comme moi, il a déjà tenu une fois plus d'un mois). Cependant il a du mal à tenir plus. Je lui ai passé le lien du forum, j'espère qu'un jour il s'inscrira. Pour l'instant, on se serre les coudes, on se motive pour réaliser ce qu'on veut et c'est le plus important. Je dirai qu'aujourd'hui ce mec, c'est mon meilleur pote. Il est plus apte à comprendre cette dépendance et ce par quoi moi aussi je passe et suis parfois en train de passer encore. De plus, c'est quelqu'un de très à l'écoute et d'agréable. Je pense qu'il mérite d'être heureux et j'espère qu'il s'en donnera à tout prix les moyens.Pour ma part au niveau du sevrage en tant que tel ça va bien. Je constate que ça fait presque 1 semaine que je tiens. Des pulsions sont arrivées, mais sont également vite partis. Je me passe aisément de la masturbation pour l'instant. Ces derniers temps, je lis La Gestion Hédonique (merci John Warsen). C'est un livre très bien structuré qui explique avec brio les addictions, aussi bien le pourquoi de leur existence, leur gestion et comment relativiser leur présence. Je le lis en combinant aussi le programme RIP. Dans un sens, je remarque d'ailleurs qu'il y a des similitudes entres les deux approches de l'addiction. Le programme RIP explique les choses beaucoup plus simplement par contre. Je vais continuer à lire ce livre et mener ma vie comme je l'entends. D'ailleurs je vais laisser une trace ici d'une promesse que je me suis faite. Je remarque ces derniers temps que je hais ma mère tout en l'aimant énormément. Je déteste son côté trop autoritaire à me dire ce que je dois faire. Toutefois, quelque part je la comprends. J'ai beaucoup galéré pour mes études et je ne suis sûrement pas le fils idéal qu'elle aurait aimé avoir. Je sens la perte de confiance que mes parents ont vis à vis de ma réussite scolaire. Quelque part, cela me blesse mais me réjouit en même temps car je gagne en assurance, en autonomie et en indépendance. J'ai tout de même 24 ans, je me dois aujourd'hui d'être plus responsable, de gagner ma vie comme je le peux, de me faire confiance et de me sentir capable de séduire une femme. Je sens un vide dans ma prise de confiance, mais je crois savoir de plus en plus où il se situe. J'ai des angoisses car j'ai une peur bleue des responsabilités, de faire mes preuves oralement, de montrer de quoi je suis capable. Maintenant, je me dois de dépasser cette peur, cela devient vitale. J'observe également que mon ancien moi revient. Je me remets plus régulièrement au dessin, à l'écoute de la musique et à d'autres activités que je pratiquais plus petit. Je deviens plus créatif comme je l'étais plus petit, en me posant moins de questions sur ce que je dois faire, mais en appliquant pour voir ce qui peut m'arriver. Je regagne mon envie d'avoir de l'ambition, de me lancer dans des projets. D'ailleurs j'aimerais me faire un tour du monde. Cela n'est pas facile, mais je me suis beaucoup renseigné auprès d'autres blogs, d'autres voyageurs qui l'ont déjà fait, du budget à mettre en place (hey oui sans argent c'est hard), du temps que ça peut prendre etc. Je penche encore sur l'équipement qu'il me faut, mais cela va s'arranger, car j'ai réellement envie d'entreprendre. Toutefois, avant d'arriver à faire ce tour du monde, je dois réaliser quelque projets personnels et par étape. Tout d'abord, je dois savoir mieux maitriser l'anglais et continuer l'anglais sans peine, apprendre mieux l'espagnol. Puis mon corps est mon allié, je dois donc le fortifier. Je remarque que la marche me fait le plus grand bien et me permet de réfléchir énormément sur un tas de choses. D'ailleurs j'ai marché à nouveau en parcourant 8 km à pied. Cela m'a pris environ 1h30 pour les parcourir. J'ai à nouveau envie de marcher loin, mais encore plus loin. Un autre ami veut réaliser environ 400 km à pieds. Je vais lui demander des conseils sur la préparation de son voyage, l'équipement qu'il a acheté etc. Je compte les grandes vacances, réaliser une grande distance à pied pour mieux me trouver. J'en sens le besoin. J'ai envie de tracer un parcours, tout en laissant beaucoup de place à l'improvisation. J'aimerais réaliser ce parcours en marchant pour revenir chez moi dans environ 2 semaines... Ce voyage, j'en ressens le besoin, déjà pour valider d'autres projets futurs, puis surtout pour mieux me trouver et saisir mieux qui je suis réellement. J'avais lu il y a longtemps que quand on commence à réellement entreprendre un sevrage, nous changeons réellement. Je ne sais pas si c'est la preuve ici de mon changement, mais je ressens une grosse envie de prendre des risques, de croquer la vie à pleine dent. J'espère que je reviendrai vivant de ce voyage en solitaire. Je dois aussi faire quelque chose d'important le Mardi 28, j'en laisse un trace ici.
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