Dépendance sexuelle

Version complète : C'est parti pour le sevrage
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Bon la journée à mal commencer... J'ai eu un cours chiant et j'ai pensé à des idées qui m'ont fait broyé du noir... Puis j'ignore pourquoi et j'ai compulsé. C'est reparti pour un tour...
Bon, je n'ai pas l'impression d'avoir pensé au porno aujourd'hui, même si j'ai vu des jolies filles Smile dans la journée.En ce moment, je sens un desespoir... J'ai l'impression que l'avenir n'annonce pas que des bonnes choses. C'est peut-être du au fait que j'ai regardé des reportages sur l'économie et l'écologie qui me font penser ça, enfin bref passons. Pour mes choix d'orientation, j'hésite entre plusieurs choses... Soit continuer pour terminer ma licence générale, ou au contraire faire une licence pro et bosser (solution qui me tente, mais le boulot vaut-il réellement le coup ?). J'en ai parlé avec un camarade de classe qui pense qu'une licence pro c'est de la merde... Mais je ne me suis pas laissé dérouté, en lui disant que même s'il fait une prépa, il ne fera pas forcément un meilleur boulot que les autres. Il s'est mis sur la défensive en vantant que ce qu'il fera au moins lui plaira... Il a peut-être raison ou tord, seul l'avenir le dira.Pour ma part, je continue mon sevrage, j'ai eu une petite période compulsive ces derniers temps, mais j'ai l'impression qu'elle est passée. Je procrastine et j'arrive à me mettre plus facilement au boulot, même si je sens toujours un petit vide dans ma vie. Je pense qu'un de ces 4 j'irai voir un psy... Pas parce que je n'ai pas d'amis, mais surtout pour mieux me comprendre. Parfois je broie du noir et autres et j'aimerais bien comprendre... C'est vrai que ça rime sûrement avec ma personnalité. Je m'affirme peu et j'ai bien l'impression qu'on me manipule facilement parfois... C'est comme si quand je prenais une décision, il y a toujours quelqu'un pour dire que ce n'est pas la bonne où qu'elle ne vient pas de moi... Je pense surtout à mes parents... J'ai en même temps cette impression d'être adulte et de ne pas l'être. J'ai beau me voir grand, mais j'ai toujours l'impression d'être un ado qui ne sait pas vraiment ce qu'il veut...J'ai envie de prendre une activité à côté, ça me manque vraiment ça... Genre un instrument de musique ou un sport, histoire de m'occuper l'esprit. J'ai quand même un projet en tête par rapport à une personne fortement appréciée et ça me met de bonne humeur rien que d'y penser.
Ce dernier message me fait beaucoup penser à moi. Mes parents ont très souvent décidé à ma place dans la vie, ils ont souvent été omniprésents pour m'éviter le danger (une bonne intention) mais très étouffants! Au final j'ai l'impression que peu des grandes décisions de ma vie m'appartiennent vraiment: mon orientation au lycée, mes études, mon travail actuel. C'est peut-être cette impression d'étouffement et d'impuissance à décider de ce que je voulais faire de ma vie qui m'a conduit à trouver des échappatoires comme l'alcool, le porno et le sexe à outrance...
Ouais je vois et j'ai l'impression de comprendre... Je déteste dans le fond qu'on décide à ma place... Et ça dure depuis ma naissance. J'en ai assez, même si l'intention est bonne.
J'ai repensé à ça et je pense que c'est une des clés.Comment faire pour trouver son autonomie quand quelqu'un décide notre place? On se met en danger! Tes parents te disent ce que tu dois faire ou ne pas faire, ils ont la plupart du temps raison, et tu es assez intelligent pour savoir qu'ils ont raison. Pour autant, est-ce que tu peux leur obéir tout le temps? Non bien sûr, car tu dois décider par toi-même. Donc tu transgresses et tu fais ce qu'il ne faut pas faire.

Mes parents ont veillé à ce que je reçoive une éducation sexuelle saine lorsque j'étais tout gosse, en m'offrant un livre sur la sexualité (j'avais 6 ou 7 ans, trop tôt à mon avis). Ça disait qu'on pouvait se masturber, mais que le plaisir à deux était deux fois plus puissant, grâce à l'amour. Et plus tard, qu'est-ce que j'ai fait? Le contraire évidemment! Me pignoler dix heures par jour devant un PC, et coucher sans aimer. Bon c'est un exemple, mais ça illustre bien que lorsque les parents sont trop prévenants ça peut avoir l'effet inverse.

C'est possible qu'ils aient souvent raison... Mais nous et nos parents vivons différemment. Enfin, je veux dire, même s'ils nous ont conçu, ils ne peuvent forcément comprendre ce dont on a besoin maintenant, les relations en compagnie des autres etc. Tu vois, quand je vois mes parents qui se disputent pour un oui ou pour un non... C'est comme si mon avis était inutile. J'aurais beau dire quelque chose, ça ne changera pas, ils continueront leur comportement même s'ils provoquent la souffrance des autres. Pourtant, quand je veux faire quelque chose que je pense être bien, pour eux quand ils disent quelque chose, ils sont prioritaires... Est-ce bien pour autant ? Je ne crois pas.Je veux dire, on devient adulte aussi. Mais le plus important reste qu'on réfléchie un moment par nous même et qu'il existe la possibilité du choix... Qui souvent, n'est pas si mise en valeur que ça. Est-on si libre qu'on le prétend ? J'en doute. La démocratie permet-elle la liberté ? J'en doute également. Car pour moi, la liberté est tout d'abord un choix. La liberté a beau être donné sur un plateau, elle ne servira à rien tant qu'elle n'est pas choisie. Il faut avouer aussi que cette position de laisser parfois mon entourage m'arrange, faut être honnête, sinon je ne m'y serais pas laissé emporter aussi longtemps. Pourtant, j'ai l'impression d'en souffrir par moment. Quand on regarde bien, c'est l'entourage qui forme des barrières. Par exemple, si l'envie de réaliser un sport/métier n'est pas partagé par l'entourage... Le fait de dire à un enfant : "Non ce n'est pas fait pour toi." Ca marque je trouve. Mais si le gamin, on lui laisse justement le choix, de voir lui-même etc. Il pourra faire quelque chose d'intéressant car il connaitra mieux ses limites et ses possibilités... Ca me rappelle un livre que j'ai beaucoup aimé quand j'étais plus petit, et qui possède une thèse intéressante : "Charlie et la chocolaterie" .(Je me suis aperçu qu'en écrivant tout à l'heure, j'ai mal interprété le livre, pour les curieux lisez le, c'est un livre plus profond qu'on ne le croit mine de rien). Selon ce livre, à partir d'un moment, l'enfant doit parvenir à son propre développement à sa façon, en allant contre l'avis d'un parent pour se fonder le sien... Pourtant, un des protagonistes soufrent du fait d'avoir coupé les ponts avec son père pour développer la plus grande chocolaterie du monde. Il décide un jour de prendre un successeur nommé Charlie. Mais Charlie aura une autre opinion, car il va rester avec sa famille et renoncer à l'ambition de devenir le successeur pour s'occuper d'elle. Toutefois, vers la fin du livre, l'auteur rassemble les deux idées car les personnages finissent par tous vivre ensemble tout en accomplissant leurs ambitions.La fin est idyllique, mais je trouve qu'elle est intéressante. Puisqu'elle montre qu'un moment, il est nécessaire pour quelqu'un de s'investir dans ce qu'il aime pour justement développer sa personnalité et accomplir ce qu'il souhaite... Toutefois, cette ascension se déroule quand même avec l'épreuve qui met en conflit les personnes avec leur famille... J'aimerais aujourd'hui, trouver ce qui me chante, prendre le temps de savoir réellement qui je suis pour m'épanouir quitte à passer par des épreuves et plus tard être mieux dans ma peau...  En réfléchissant par moi même, je m'aperçois que les parents sont certes un vecteur pour s'adapter dans la vie... Mais un vecteur qui peut comporter deux sens : l'un qui vise au développement de soi à la manière des parents, et l'autre au contraire qui freine la recherche de son propre développement. J'espère que je me fais comprendre. Plus tard, quand j'aurais des gamins (si jamais ça arrive... Parce que vu comment les problèmes du monde évoluent, c'est triste à dire mais je me demande si ça vaut le coup d'en avoir...), j'aimerais bien leur laisser une grande liberté de choix pour justement les pousser à réfléchir et à savoir qui ils sont... Je sais, c'est naïf et ce n'est pas facile à faire, mais j'aimerais bien essayer. Je m'aperçois qu'en disant cela... Je m'en fais sûrement trop pour des choses sur lesquels je ne peux pas faire grand chose. Je pense à l'évolution des problèmes économiques et écologiques... Et j'ignore pourquoi, mais j'ai l'impression que ça m'affecte énormément... Je crois que je serais plus heureux si jamais je ne regardais plus les infos sur le net. Mais bon, vu les études que je fais, ce n'est pas réellement possible pour l'instant. Je veux donc de plus en plus, agir sur le cercle qui me concerne, c'est-à-dire moi même et mes proches pour parvenir à être plus heureux...  Ecrire ce pavé m'a fait du bien, même si je me suis écarté du sujet... Je retrouve une petite pointe d'optimisme et ça me fait plaisir là.
Je viens ici tôt le matin, mais c'est juste pour dire que je vais très bien. Je ressens toujours des pulsions, mais c'est comme si je n'avais pas du tout besoin de me masturber. La pornographie ne me manque pas du tout. Aujourd'hui va être une super journée car je vais voir pas mal de gens que j'apprécie vraiment. 

Je remarque également qu'écrire me fait énormément de bien.

Je crains car j'ai à nouveau succombé... Je pensais au sexe alors j'ai maté une vidéo sur un site... Ce qui me lourde c'est que je n'arrive pas à tenir mon engagement. Je ressentais une sorte de vide et une grosse envie de sexe avant de passer à l'action. Bon je suis reparti.  Edit : Je remarque également qu'une relation avec une femme me manque vraiment là...
Yop je donne quelque nouvelles. Le sevrage redémarre bien avec des bases beaucoup plus saines. Je vais bien, plutôt je vais beaucoup mieux. Le fait d'être sorti de mon quotidien récemment m'a permis d'ouvrir les yeux sur un tas de choses ! Sur les femmes notamment et mon opinion sur elle. Je me rends compte que mes pulsions sexuelles font partis de moi, mais que j'ai le pouvoir de prendre le dessus quand c'est nécessaire. J'ai l'impression d'avoir une meilleur maitrise de moi. En parlant avec diverses personnes. Je me rends compte que certaines d'entre elles sont sex addict... J'ai notamment un pote qui a fait appel à la prostitution pour assouvir ses désirs. Il était apparemment en manque, mais à mon avis vu son âge et sa santé, c'est un acte assez moyen... Je me rends compte que plein de personnes même en couple autour de moi, mate des pornos. Je connais quelqu'un par exemple qui dit qu'il en regarde car il s'empêche ainsi de voir d'autres femmes. La manière qu'il a de mater les femmes est fortement lié à l'acte sexuel... Je remarque que pour ma part, ces derniers temps j'aime regarder une jolie fille, mais mon désir sexuel n'est pas pour autant directement mis en alerte...

Je me rends également compte, mais sans offenser le forum. Mais ironiquement, le forum qui est un rempart contre le porno, peut également être un accès à une plus grande tentation. Par exemple dans le cas où on apprend que des personnes qu'on suit on cédé, ou que d'autres parles de porno etc. Je ne vise personne. Je vais juste prendre sur moi, pour moins aller sur le forum et ne plus fréquenter des sites pornographiques.

Nev, simplement "prendre sur soi" ne fonctionne pas. Ce n'est pas suffisant pour se débarrasser de l'addiction sexuelle. 
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