Dépendance sexuelle

Version complète : C'est parti pour le sevrage
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Oh cool, ça fait 11 jours en tant que sevrage sans compulsion masturbatoire ni pornographie. Je m'étais masturbé à la méthode d'Orroz il y a environ 1 semaine. Cela m'a fait beaucoup de bien, je n'avais pas d'images sexuelles en tête, je prenais juste le temps. C'est étrange, car avec cette méthode j'ai quand même ressentit un manque, pas comme avec la compulsion. En prenant mon temps, j'ai vraiment senti que je ne pourrai jamais me contenter de la masturbation... Il me faudrait une vraie relation et une interaction avec quelqu'un d'autre.J'écris aujourd'hui pour dire que tout va bien. J'ai fait un rêve érotique suivit d'une éjaculation nocturne... C'est étrange aussi dans ce cas. J'ai l'impression d'être un peu "vidé", sans pour autant l'avoir voulu. C'est comme un laissé aller, mon inconscient à fait le boulot sans pour autant que j'intervienne. Je crois que dans le sevrage, il est réellement nécessaire d'accepter la perte de contrôle. Cela doit faire parti du processus de changement et de modification de mon cerveau...Par contre, j'ai étrangement mal au testicule droit et j'ignore pour quelle raison. Je suppose que cela doit être liée au fait que je ne me masturbe très peu ces derniers temps. Mon corps ne doit pas être encore habitué, je vais lui laisser le temps de s'adapter pour que mon conscient et mon inconscient se respectent d'avantage.Je compte poursuivre le sevrage en incluant cette fois un sevrage masturbation compulsive aussi. J'ai effectué quelque rituels qui me sont propres pour montrer ma volonté de changement. Avant j'avais un "mouchoir" au cas où je me masturbais. J'ai décidé de m'en débarrasser. J'ai réellement envie de changer, d'aller sur des bases nouvelles, de respecter mes engagements. Mon entourage le ressent je pense et j'espère qu'ils s'inquièteront moins pour moi.Des lectures et d'autres préoccupations m'attendent. A une prochaine et sans rechute je l'espère !
Hey je vous rappelle pour parler de mon parcours. Je me suis embrouillé avec mon père par rapport à mon projet plus tard. Il veut que je fasse un master pour documentaliste, alors que ça ne m'intéresse pas. Il existe un moyen de travailler en bibliothèque en ayant une licence générale. J'en ai assez du système fac, il a des avantages, mais je n'aime pas trop la manière d'apprendre. Du coup mon but est d'arrêter à la licence 3. Mon paternel veut que je fasse plus, mais rien à foutre. J'ai envie de faire ce que j'veux et chic & bra. Enfin plus sérieusement, je comprends un peu son inquiétude, mais là j'ai réfléchi, j'ai un projet, je suis motivé et je vais m'y accrocher. Mise à part cela, en se disputant on revient toujours sur le fait qu'à ses yeux j'aurais mieux fait de faire une seconde année de médecine. Pour ma part, je me suis fait une raison, je ne pouvais pas y arriver même en redoublant. Je ne supportais pas la compétition qui existait dans ce milieu, je manquais de maturité pour m'organiser, je n'étais pas tant que cela motivé et j'avais une dépendance qui me bouffait (mais je n'ai pas envie d'aborder le sujet avec lui, même s'il est aussi dépendant). Je me suis fait une raison et pas lui, du coup il pense toujours que j'aurais pu arriver en ressassant que je dois l'écouter et patati et patata. Cependant, en regardant mon histoire et en voyant celle de mon confrère Sonic. J'ai bien vu qu'avec toute cette tension et la remise en question que je devais faire. Ce n'était tout simplement pas possible pour moi d'avoir eu mon année. J'en suis persuadé et je n'ai aucun regret. J'ai fait mes erreurs certes, j'ai déçu des gens, mais ce n'est plus mon problème maintenant. C'est ma vie, ma liberté, mes erreurs, mes échecs, mes réussites. Je ne dois point m'occuper du regard des autres et faire en sorte de travailler pour arriver à mes fins. Le passé n'est pas changeable, il faut bosser avec le présent pour se préparer un présent solide puis un futur merveilleux.Il y a également une autre bonne nouvelle. Mon meilleur ami dont je vous ai parlé est motivé pour se sevrer. Il m'a envoyé un message pour me dire qu'il se lançait et qu'il voulait me battre Smile. Je vous jure, ça m'a trop motivé et fait trop plaisir. Il veut stopper les pornos tout comme je le fais aujourd'hui. Malgré ma douleur testiculaire dû à mon abstinence tout va pour le mieux. Je me suis quand même masturbé à la méthode d'Orroz et la douleur c'est réduite. Je suis trop content, en 13 jours je me suis masturbé que deux fois à la méthode d'Orroz. De plus en lisant la gestion hédonique, je me rends compte que je suis sur la bonne voie pour me débarrasser de cette addiction. Ca ne sera peut-être pas la dernière rechute mais je sens au fond de moi qu'à force de faire des essaies je m'en rapproche. Je l'annonce fièrement, nous sommes deux potes à effectuer un sevrage et à travers lui je sens la présence de vous tous qui vous lancez dans cette démarche. Je vous remercie, je remercie tout le monde, un grand merci à Orroz aussi. Je vous dois tous tellement, des changements s'opèrent dans ma vie et je sens que c'est en parti grâce à vous. A une prochaine et sans rechute je l'espère !
C'est dur, mais je poursuis le combat. Une grosse tentation ce matin, je me suis quand même masturbé... Je réalise tout de même que le combat est dur et qu'il dépend vraiment de mon humeur. Ce n'est pas facile, je vais douiller, mais continuer à me battre pour faire en sorte d'accomplir mon sevrage le mieux possible.Je voulais faire un sevrage totalement pur, mais j'estime que je me débrouille plutôt bien, même si je me suis masturbé une fois de trop. Je suis encore plus motivé que jamais. Du coup je considère que mon sevrage poursuit une seconde étape. Je n'ai pas l'impression d'avoir rechuté, mais c'est tout de même limite...

Bon courage à tous !

Je suis parti en week-end 3 jours voir des potes loin de chez moi. Cela m'a permis de m'évader, de sortir du contexte des disputes avec papa. Je me suis bien amusé et on a passé de bons moments là-bas. C'est un réel plaisir de revoir des amis même si à partir d'un moment la maison familiale manque un petit peu.Aujourd'hui c'était difficile. J'ai failli compulsé. En effet, j'ai eu une dose supplémentaire de stress car j'attends en plus mes résultats d'examens... Comme je sentais que j'aillais craqué, avant le moment fatidique, j'ai décidé d'aller me promener. Cette promenade a eu des effets curatifs, car je me suis senti beaucoup mieux et la tension est partie. Je comprends mieux pourquoi j'ai failli compulsé : _Le stress vis à vis des résultats._Le stress par rapport au climat un peu plus tendu avec les parents et leurs attentes._Une petite frustration par rapport à ce week-end, je voulais atteindre un objectif que je n'ai malheureusement pas pu concrétiser. _Une culpabilité par rapport à des choses pour lesquelles je ne devrais pas me sentir coupable.Ce matin, j'ai à nouveau pensé à une de mes exs (plutôt une aventure) qui me manque un peu physiquement. Toutefois c'est vite passé, même si je la trouve physiquement très attirante. Je vais continuer à travailler sur moi-même pour enfin fêter jour après jour la réussite de mon sevrage. Je compte réussir mes rattrapages (car ça aura sûrement lieu), du coup je révise des moyens de mieux utiliser ma mémoire. 

 D'ailleurs si certains d'entre vous sont bons en comptabilité ou en gestion. Je suis preneur pour recevoir un peu d'aide Smile. Je vous remercie !

Chose promise, chose due. Je suis pour la première fois allé à une réunion ouverte AA... Cela m'a appris énormément de choses sur moi-même qui a un problème avec la pornographie. Je m'aperçois qu'il est absurde de comparer les dépendances. A mon avis, il n'y en pas une de moins pire ou plus pire. Toutes ont leurs lots de souffrances, de remises en questions et de tensions. Il ne faut pas oublier, tous les combats à mener sont difficiles.Avant d'y aller, j'avais peur d'ouvrir la porte. Je fus surpris de voir que ma timidité est vite partie. Tout de suite, j'ai parlé avec les personnes présentes. Puis, elles ont fini chacune de leur côté par raconter leurs histoires. Des histoires tristes dans lesquelles je me suis parfois reconnu. C'est fou de voir qu'en tant que dépendant, nous sommes tous émotionnelles, sensibles et que nous cherchons à être aimés... Je me suis surpris car au départ, je voulais seulement écouter. Toutefois j'ai vidé une partie de mon sac, de ce qui me tracassait, des inquiétudes que j'avais par rapport à une amie qui sombre peu à peu dans l'alcool. Ce sevrage, je ne le poursuis pas que pour moi, mais aussi pour mon entourage, pour être mieux pour eux et moins les inquiéter. J'ai également mieux compris ce qu'était l'orgueil, la vanité et le manque d'humilité. Chaque histoire à son lot de souffrance et je m'aperçois que j'ai une chance réelle de m'être rendue compte de ma dépendance à 23 ans. C'est vraiment une chance.Franchement ce fut une excellente découverte, pleine d'émotions. Je sens qu'un poids sur mon cœur est partie. Je sentais les effets de la rechute revenir, mais là ils sont partis depuis que je me suis confié. Ces réunions permettent de mieux comprendre, de prévenir au lieu de guérir. J'ai l'impression d'avoir beaucoup grandit et ça m'a rassuré d'être le plus jeune là-bas. J'ai désormais d'autres idées de projets, mais pour cela je dois valider ma guérison par le sevrage. C'est une condition obligatoire pour valider ce projet... C'est-à-dire celui peut-être un jour d'ouvrir des réunions de Sexoliques anonymes... 

Merci de m'avoir lu.

J'ai appris pas mal de choses ces derniers temps, même si hélas j'ai fait un pas en arrière. Je reprends le combat et plus motivé encore. D'après les lectures il y a encore matière à réfléchir, mais ça avance lentement mais sûrement. Bon courage à tout le monde.
Quelque semaines tumultueuses, j'ai un peu vagabondé avec moi-même. Néanmoins, je tiens à dire que je poursuis ma quête pour mieux me connaitre, plus assumer et prendre d'avantage de courage.J'ai décidé de me détacher du forum un petit moment, car je m'apercevais que voir certains membres rechuter me démoralisait un peu. Je ne viens point pour compter mes jours de sevrage. De toute manière je pense qu'il ne faut pas trop les prendre en compte, mais avoir un laissé allé, un nouvel état d'esprit comme disait John Warsen. J'ai l'impression de mieux saisir la chose...Je poursuis mes lectures sur la dépendance, sur plein d'autres choses. L'instruction m'aide à aller mieux. En ce moment je pratique également des exercices de souplesse à l'aide de la Méthode Laffay. J'avais déjà fait de la musculation. Néanmoins je m'étais stoppé, mais là je reprends surtout la souplesse. J'ai remarqué que certains exercices sont difficiles, mais en m'assouplissant, je gagne une sorte de bien être comme au Yoga. Étrangement j'ai cette impression qu'une fois mon bassin assouplit, mon énergie circule mieux. J'ai l'intuition que faire ses exercices régulièrement m'aideront à avoir un état d'esprit plus serein et à mieux réguler le flux énergétique de mon corps. Bon courage à vous !
Ma dernière visite est loin d'être récente je vous l'accorde, mais je suis toujours en quête pour me détacher du forum et surtout du porno...L'été comme l'a dit Asmyr dans un de ces topics est loin d'être une période facile. En effet, il renforce le remplit sur soi et laisse une grande place à l'ennui... L'ennui, un sujet tellement intéressant mais dont personne ne parle. Quand j'avais lu le livre sur la gestion hédonique, ce dernier décrivait l'ennuie comme un vide auquel on ne peut jamais échapper mais qui se doit d'être compensé. Il est quasiment impossible de vivre avec, même Boudha n'a tenu que 3 ans en le cotoyant (franchement c'est un beau record). Du coup, mes débuts de vacances se sont déroulés ainsi. Tout d'abord une vague d'ennui m'a touché de plein fouet. J'ai donc commencé à compenser en rejouant pas mal à certains jeux vidéo... Mais j'ai vite arrêté car je me suis aperçu que je replongeais dans mes anciens comportements. Toutefois, j'ai dessiné beaucoup plus, je me suis promené en ville, j'ai dragué des nanas. Je sens un  changement en moi même s'il reste infime, mais ma petite voix intérieure me dit que j'arrive enfin à respecter mes promesses. L'envie de combattre l'ennui m'a aidé à trouver un travail. Dans ma quête de trouver un job, j'ai accouru aux boites d'intérim lorsque l'aube se levait... Puis plus tard, ces dernières m'ont appelé et m'ont trouvé une mission que je réalise en ce moment même. Les horaires ne sont pas faciles, mais cela fait un bien fou de travailler et de se sentir utile.Quand à ma vie personnelle, j'ai malheureusement loupé mon année de très peu... J'y réfléchie mais je pense que je vais recommencer. En même temps, avec 6 heures par semaine pour le premier semestre, j'aurais largement de quoi trouver un travail à côté. Du coup je mettrait de l'argent de côté pour divers projets. J'entame toujours une réflexion sur moi-même... J'ai l'envie de m'améliorer et  d'apprendre de mes erreurs. C'est pourquoi je vais déjà désormais prendre l'habitude d'être ponctuel à mes rendez-vous, d'arriver à l'heure, ça sera déjà un bon point. Puis de mettre à des activités importantes dès le matin. Je déteste me lever à 11h ou plus tard... Cela mettra du temps, mais mon cerveau et mon corps se reprogrammeront à force.Au sujet d'autres détails... Je suis hélas de plus en plus déçu par les femmes. J'ai cru avoir effectué une bonne rencontre dans un bar. Tout se passait bien, on parlait bien, on s'entendait bien, je ressentais même une forme de feeling... Cependant, comme dit le proverbe "il faut se méfier de l'eau qui dort". J'apprends que cette femme avait un copain, dont elle semblait fou. Elle s'est laissée draguée et m'a laissé dans un étant ambigu. Je ne savais point si elle était toujours intéressée ou pas. Elle arrivait à être très tactile, tout en me parlant de son ex ou copain, dont lui ne semble plus vouloir... On a discuté, mais j'ai vite eu l'impression qu'elle me prenait pour un jouet. J'ai donc décidé d'arrêter de la vouloir, elle ne m'attire plus, je ressens même un dégout vis à vis d'elle. Et cela me fait le plus grand bien. Je déteste être pris pour un idiot dans ce type de cas de figure... Peut-être qu'elle était intéressée, mais peu m'importe maintenant... Décidément, je comprends de plus en plus les "profiteurs", à force de tomber sur ce genre de nana, on finit par ne plus croire en l'amour... Parfois j'ai l'impression que je tombe que sur celles que je mérite... _Soit, c'est une nana bien, mais un moment elle ne veut plus de moi. _Soit, c'est une nana qui est grave intéressée, mais je n'y vais pas >_< (trop bon, trop lent >_<)_Soit, c'est une nana qui semble bien, mais dans le fond c'est une salope.

Je commence à en avoir marre à ce niveau là du coup. Je sais comment je peux m'arranger pour être plus attirant, ça va demander du travail, mais j'y arriverai. Bon courage les gars.

Salut Nev,  intéressant ton passage sur l'ennui. Je vais essayer de ne pas prendre mon cas pr une généralité, mais comme bcp, et du moins en ce qui me concerne, le vide, l'ennui me file une angoisse terrible. Tu sais le fait de te retrouver seul face à toi même, et à te dire : "putain j'ai même pas de pote à voir/d'activité à faire/de projet à faire avancer/d'activité à pratiquer" et de réaliser qu'au final t'es qu'un petit branleur, qui n'es que bon à surfer sur des sites de cul ou à chater pr parler cul assi une main sur le clavier une main sur la bite. (Je dis "tu, mais c'est c'est un "tu" que je m'adresse).Oui cet ennui je pense qu'il nous met face à nous même, et qu'il nous met à nu au final, car il nous jauge, nous toise, et nous fait prendre conscience de ce que l'on est vrmt. Cet ennui que l'on doit tenter d'esquiver en allant sur des sites XXX encore une fois, pr nous faire oublier le vide qui est nous et qu'il met au grand jour, ce vide et cette vacuité qui nous est balancée à la gueule au final.En fait cet ennui est un juge sévère sur nous même et c'est pr ça qu'on ne l'aime pas, et qu'il nous fait bcp gamberger. A ennui je lierai aussi le mot "procrastination", car c'est fou comme les deux sont liés, quand on a du temps on dit que l'on s'ennuie que l'on ne sait pas que faire, comment s'occuper ? Et quand on voit que nos projets (simples ou plus évolués) faire du super place on se dit "au si seulement j'avais un peu de temps"... [size= 13]C'est super, que tu te sois bougé, et qu'au final t'aies pu trouver une mission d'interim, tu vas te faire un peu de sous, tu vas t'occuper cet été, et ouais c'est classe de se sentir utile, quelque que soit l'échelle de cette utilité. Et puis en travaillant ça te tient éloigner du porno aussi.[/size]Dommage que tu n'aies pas une ton année, mais ce n'est pas grave, ça fait partie du parcours scolaire aussi les échecs, et tu peux aussi en sortir grandi. Ne baisse pas les bras, surtout si tu sais que c'est ta voie.Pour les femmes, écoute te monte pas le bourrichon, y'a une femme qui te convient, c'est sûr, tu ne l'as pas encore trouvée, c'est tout. J'ai eu pas mal de galères de meufs au début de mon adolescence et après, ces mésaventures te permettront de mieux savoir ce que tu veux. On en sort grandi d'une manière ou d'une autre. Asmyr.   
Je te remercie Asmyr pour ce message fort intéressant et constructif. J'espère pouvoir en apprendre encore beaucoup. Je sens que mes coups de blues sont moins violents... C'est déjà un grand progrès pour moi.

 J'ai également pensé à parler à un psychologue de mon p'tit problème. Je pense que je vais consulter, ça pourra m'aider à mieux comprendre ce qui m'arrive.

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