Je continue mon chemin sans difficultés particulières à tel point que je commence à croire que ce sevrage pourrait être le bon.
Je souhaite d'ailleurs faire progresser ma reconstruction en appliquant ma méthode à d'autres aspects de ma vie.
J'ai depuis toujours tendance à vouloir contrôler ma vie en vérifiant tout.
Ces contrôles étant ni plus ni moins des TOC (troubles obsessionnels compulsifs).
Mon recours à la masturbation et surtout à la recherche d'excitation sur le net où ailleurs était (est) directement lié à ce mode de fonctionnement.
Maintenant que mon sevrage me laisse un peu plus de recul je vais m'attacher à repérer ces situations où je cherche à me rassurer en contrôlant tout et n'importe quoi.
Une fois que j'aurai conscience d'être dans un schéma de pensée de type obsessionnel je chercherai à repérer l'angoisse originelle et plutôt que de la chasser avec rage je « l'observerai » et accepterai la souffrance que ne manquera pas d'entrainer mon refus de contrôler.
Comme pour le sevrage à la masturbation je compte agir avec calme et douceur.
J'espère que tout ceci me fera progresser.
Raoult
Tout comme nous avons recours à la MB à la suite d'un schéma mental que nous enclenchons de façon automatique tu as recours à tes rêveries de façon automatique.
La méthode pour se libérer de ces rêveries est donc la même, prendre conscience du début de la rêverie la repousser immédiatement avec calme et douceur, comprendre la peur qui t'angoisse et l'accepter en souffrant sans te braquer sur tes rêves.
C'est exactement le même schéma de fonctionnement que la dépendance sexuelle.
C'est bien une reconstruction totale de notre psychisme auquel nous devons nous atteler.
Notre liberté est à ce prix, le visionnement de site X, la masturbation, les rechutes, les jours de « résistance », le compteur et que sais-je encore ne sont que la face visible de l'iceberg.
Je n'ai commencer à progresser qu'en suivant cette piste mais il en existe surement d'autres.
Je dois réaliser un travail devenu urgent à force de procrastination. Mon inconscient me dit : "ne le fais pas car il va te faire souffrir (honte du travail mal fait, peur de pas y arriver ....) " et m'offre un fantasme de routine à la place. Pour le calmer, MB, et j'arrive ensuite à m'y mettre (en souffrant quand même).Ou comme celle-ci :Insomnie : marre d'être éveillé sachant en plus que je serai crevé demain. Mon inconscient m'accordera (peut-être) un peu de répit si MB.
Dans ces situations de stress, j'ai l'impression de ne pas avoir la force ou le temps d'appliquer ta méthode sur le moment. Peut-être pourrais-je revenir dessus après-coup mais pas facile de se remettre dans le contexte ...Bonne soirée,Sept
A te lire j'ai l'impression que tu considère ton inconscient comme ton ennemi ou encore un tyran qui te veux du mal.
Alors que ton inconscient c'est avant tout une partie de toi.
Notre cerveau primaire qui agit de façon inconsciente nous sert à faire face aux situations d'urgence ou notre intégrité physique est notamment menacé
C'est le chasseur des premiers temps qui fuit à l'approche d'un ours ou encore nous qui bondissons en arrière pour ne pas être heurté par un bus.
Ce fonctionnement formidable nous sert à affronter un danger, une peur immédiate il mobilise de façon inconsciente notre corps pour faire face immédiatement ou fuir.
Dans ce cas nous mobilisons l'ensemble de nos muscles et de notre volonté, notre champ de conscience se rétrécissant également pour se focaliser sur l'attaque et elle seule.
Lorsque, enfant nous avons pris l'habitude d'affronter nos peurs en construisant un schéma mental nous incitant à pratiquer la MB notre inconscient à pris l'habitude de nous proposer cette solution pour faire face à l'ours.
Ainsi lorsque une pulsion se présente, notre inconscient dans le but d'éviter l'ours, mobilise toute notre énergie contractant tous nos muscles pour faire fasse à l'assaut.
Nous voulons dans le même temps lutter, nous battre, détruire la Bête, et notre cerveau primaire, lui sent notre tension et bien sur nous propose de nous préparer à la lutte en rétrécissant de nouveau notre champ de conscience.
Comment cette lutte contre nous même va-t-elle finir ? Eh bien comme d'habitude en nous masturbant, notre volonté ne peut pas nous aider.
Le salut passe par la reconnaissance de l'utilité, dans certain cas de la solution proposée par notre inconscient et par « la relation » que nous devons essayer d'établir avec notre inconscient en ne le traitant plus de Bête mais en l'informant que nous avons compris sa façon de voir les choses mais que nous décidons dorénavant de ne plus accepter ce schéma de fonctionnement.
Mais, au grand mais le message que nous devons faire passer doit se faire dans le calme et la douceur corporelle afin que notre inconscient soit persuadé que nous ne sommes pas en danger.
En effet qu'elles que soit l'origine de nos peurs il est peu probable qu'elles soient à traiter comme un ours se précipitant sur nous.
Tu me demanderas Sept comment commencer eh bien je te propose de relire le N°34 de mon sevrage l'utilisation du labyrinthe qui m'a bien aider.
En espérant que tout ceci n'est pas été trop confus, je te souhaite bon courage.
Bonjour à tous,
Voilà cela fait maintenant cinq mois que je suis clean.
Pas une seule masturbation, pas un seul dérapage sur le Web
Ce n'est pas tous les jours facile, facile, mais mon sevrage semble cependant être fiable et solide.
La nuit dernière j'ai révé que j'avais cédé, le rêve était très précis puisque je me voyais déjà entrain de relancer un nouveau compteur.
A mon réveil il ma fallut plusieurs minutes pour réaliser que ce n'était qu'un cauchemard.
Rien de tel pour relancer ma motivation.
J'attends cependant mon « second souffle » afin de faire avancer ma reconstruction psychique.
Ma dépression soignée depuis le début de l'année m'handicape un peu, mais globalement ma vie s'est bien améliorée.
J'ai cependant remarqué avoir tendance depuis quelques temps à forcer un peu sur l'alcool, il ne sagirait pas de faire un transfert de dépendance.
Je vais en parler à mon psy que je vois mercredi.
La conclusion (provisoire) que je tire de ces cinq derniers mois et bel et bien que la réussite d'un sevrage ne passe pas par la volonté mais part une attitude privilégiant le « lacher prise » par l'acceptation de nos angoisses.
Bon courage à tous.