Dépendance sexuelle

Version complète : Sevrage de Milou
Vous consultez actuellement la version basse qualité d'un document. Voir la version complète avec le bon formatage.
Pages : 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
Mon message a été viré en postant, alors je résume : bravo Milou, continue et bonne route à toi.

Polo

Et bien voilà deux ans !Je pense pouvoir dire que je suis guéri, du moins en relative sécurité.
Respect à toi Milou.Je suis admiratif, et envieux, mais admiratif quand même.Ne t'arrête pas en si bon chemin.

Asmyr.

Je viens de lire tout ton parcours Milou et me dis que le mien de sevrage va pas être facile. Je te remercie d'avoir réussit. ça donne du courage. Peux tu dire comment tu te sens aujourd'hui que tu es libre (en dehors du temps libéré pour ton travail). Tu dis qu'en deux ans tu n'as jamais eu de MB compulsive. N'as tu pas pour autant pas eu de sexualité ? (je ne t'en voudrait pas si tu ne répond pas; Cette question étant de l'ordre de l'intime. Fred (à son petit 8ème jour !!)
Un petit mot rapide Pour moi cela tient toujours.Je suis guéri, c'est possible, même dans la  durée.Ne désespérez jamais. 
Milou merci de ce partage, cela me donne beaucoup d'espoir et le sentiment d'être sur la bonne voie. Je me retrouve beaucoup dans tes interrogations au début de ton carnet et aussi dans l'évolution des schèma de pensée.  Je te cite : La conclusion (provisoire) que je tire de ces cinq derniers mois et bel et bien que la réussite d'un sevrage ne passe pas par la volonté mais part une attitude privilégiant le « lacher prise » par l'acceptation de nos angoisses. Depuis quelques semaines je crois avoir enfin compris le sens de ce lacher prise. Il m'est arriver quelques rechutes depuis mais elle ne me mettent plus la tête sous l'eau comme avant, j'observe aussi que mes durée de sevrage augmentent de plus en plus et que les obsessions ont perdus de leurs vivacités. Bravo pour ton parcours, merci de l'avoir partager, tu n'imagine pas combien c'est important pour moi de lire ces lignes. Comme tu l'écris au début de ton carnet j'ai cette certitude que je vais m'en sortir, aussi paradoxale que cela puisse parraitre compte tenu du nombre apocalyptique de mes rechutes. Je le sens en moi, je vais déja beaucoup mieux. J'espère un jour pouvoir moi aussi afficher deux ans d'abstinence, nous ici nous savons ce que cela représente. Bravo. Je te souhaite le meilleur pour la suite, mais à n'en pas douter tu es maintenant bien armé !

Bon vent !!

Bonjour à tous

Voilà un mot que je ne pensais pas avoir à dire.

J'ai rechuté après pratiquement 3 ans d'abstinence.

Je pensais pourtant être guéri.

Eh bien non.

A vrai dire je n'ai pas véritablement vu arrivé la rechute.

Au début, il y a de cela quelques semaines, je n'ai même pas voulu y faire plus attention que cela.

Ce n'était pas grave, une fois c'est rien !

Et pourtant, si c'était « grave » puisque le poison a refait son effet.

Bien sûr au début c'était maîtrisable mais petit à petit j'ai bien dû me rendre à l'évidence que j'étais de nouveau sous l'emprise de l'addiction.

Bon je connais le chemin, et ces quasi 3 années elles sont réelles, mieux elles vont me servir de socle pour rebondir.

Je vais tout d'abord commencer par relire tout mon parcours.

Merci de votre attention.

 

 

Certains disent que c'est comme une allergie. On a beau s'éloigner de ce qui nous rends allergique, dix ou vingt ans plus tard, la sensibilité reste présente si on s'approche un peu trop.Le problème, c'est le désir, tant qu'il en reste un atome en nous, soit parce qu'on à 120 ans (et encore...), ou qu'on ne l'a pas totalement sublimé (ce qui est mission quasi impossible), il reste un risque de rechute, par la nature même du désir, donc le mot "guérir", est trompeur quelque part. Même si il est possible de ne plus jamais toucher à cette forme de tentation précise, l'éloigner définitivement avec la certitude qu'elle ne reparaîtra plus, c'est autre chose.

Bon courage, mais si personne ne se réjouit de cela pour toi,quelqu'un qui reviens après trois ans reste malgré tout un encouragement pour les autres avec son expérience, au fond... 

Merci StelloEn ce qui me concerne je ne suis ni découragé, ni abattu,Ce n'est pas le but qui compte mais le chemin et la "qualité" de vie que l'on a sur ce chemin. 
Voilà 10 joursJe reprend le chemin en me servant de mon labyrintheAucune difficultés : le chemin parcouru ces dernières années est bien ancré dans ma tête.Je ne me fais pas trop de souci.Bon courage à tous 
Pages : 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
URLs de référence