Dépendance sexuelle

 

Voilà un petit moment sans rechutes.<b../../../span>

Tout comme il y à quelques mois je ne ressens aucune envie, aucun besoin.

Je sais pourtant qu'à tout moment, en une fraction de seconde je peux me dire "et puis merde j'y vais je regarde juste comme ça".<b../../../span>

Cette seconde ou tout bascule je m'y prépare, je la guette, je l'attends.

Comment l'a repérer à l'avance ?<b../../../span>

Je me dit qu'un acte  est toujours précédé d'une pensée.

Que cette pensée prend elle même forme dans mon cerveau, c'est donc bien en observant toutes mes émotions, toutes mes réactions tout au long de la journée que je vais la voir arriver cette seconde ou tout bascule.<b../../../span>

Je l'attends, presque avec l'impatience et la peur du soldat attendant l'ennemi, il sait qu'il va venir ou quand ca il ne le contrôle pas.

J'attends.........

Ben, au début ton message ça commence bien, et puis ensuite tu faius "j'attends ma rechute"... que tu te méfies et restes "vigilant", soit Mais guetter et attendre la rechute comme le père Noël, c'est un peu une façon de la forcer à arriver, comme pour justifier ton attente, ou te permettre de t'en reposer...Tu rechuteras si tu en as "besoin", et mois tu créeras ce besoin moins tu rechuteras!

Il ne faut pas espérer la guerre ; il est nécessaire de s'y préparer tout en recherchant la paix.

Non, non je me suis mal exprimé je n'attends pas la rechute.J'attends seulement les pensées qui, chez moi, précedent parfois de très peu un passage à l'acte.Je ne souhaite en aucun cas la rechute mais j'ai presque hâte de me confronter à ces pensées.D'ailleurs pas plus tard que ce matin j'ai ressenti dans ma tête l'appel de la MBEt bien immédiatement j'ai eu le réflexe de m'observer et bien j'étais en train de songer à des soucis d'ordre professionnels.Je n'ai donc eu qu'à faire le rapprochement entre ces soucis, cette crainte et mon envie de MBA partir de là mon discours à été " ce n'est pas ta peur d'aujourd'hui mais ta peur qui arrive du fond de ton enfance et probablement même d'une peur transgénerationnelle qui te fais angoisser"Résultat, j'ai repris mon calme et continuer ma journée.Il y à encore quelques semaines c'était la chute assurée.

je suis allé à une reu dasa et un mec m'a dit un peu la même chose que ce que tu es en train de dire:

Quand il a une envie de sexe, il essaie de repérer ce à quoi il pensait avant pour voire qu'est ce qu'il sexualise.

 

Quelques nouvelles.

Je continue mon sevrage sans trop de mal.

Un rêve érotique il y a deux nuits de cela à laissé quelques images dans ma tête.

Je suis resté calme à l'écoute de mes pensées et tout est rentré dans l'ordre.<b../../../span>

Par contre, bien que n'ayant absolument pas envie de craquer j'ai l'impression de rentrer dans une période de nostalgie du "produit".<b../../../strong>

Je n'en n'ai ni le besoin ni l'envie mais  je dois faire attention de ne pas chuter à cause de cet état mi-triste mi nostalgique.

Ce n'est pas si évident de perdre mes repères.<b../../../span>

Le coté formidable de mon sevrage est le gain de temps extraordinaire qu'il me dégage.

Je commence à vivre !