Dépendance sexuelle

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Et bien inch, ça arrive à tout le monde.

Déjà tu as eu la volonté de revenir ici tout de suite te "confesser", et vraiment il ne faut pas te démoraliser, tu sais bien que si c'était si facile le site n'aurait aucune raison d'exister. As-tu lu un seul témoignage de réussite directe, sans rechutes ? Alors relativise et vois plutôt le mécanisme qui t'a conduit à la rechute, la prochaine fois tu seras armé contre ce processus.

Je ne sais pas si la troisième fois c'est la bonne ou pas mais peu importe, le plus important à mon avis est qu'aujourd'hui soit différent d'hier. Un jour à la fois comme le dirait Bruno, et pendant que le temps passe tu gagnes du terrain sur la bête.

Bon courage, et patience.

Polo
Salut Inch.

Pas de gros stress, mais des forces (parfois inconscientes) dans le cerveau qui viennent te dire que, "allez, après tout, vas-y, t'aimes ça". Tu sais, le petit diable qui tente Milou ou le capitaine Haddock dans Tintin ? ;-)
Donc, ne culpabilise pas. Ne te juge pas.
Courage, t'as poussé une porte, t'as buté sur un obstacle, mais tu reste sur le chemin. Tu as une bonne analyse de tout cela et beaucoup de lucidité.
Je suis de tout coeur à tes côtés.

:Hello: :-)
Citation :le pire c'est que j'avais pas de raisons spéciales de rechuter
être dépendant (ou être soumis à la croyance qu'on l'est, comme dirait yop 1234, ce qui revient subjectivement au même) est une raison nécessaire et suffisante pour rechuter donc il faut tout faire pour se protéger : pour que les images perdent le pouvoir qu'elles ont de t'avilir devant, ce qui n'est pas assurément pas la meilleure façon de rendre hommage à la beauté féminine, il faut t'y soustraire, point barre. Tous les moyens sont bons.
je te rappelle donc que explorer l'étendue de tes capacités à te décevoir n'en fait pas partie, ou plutôt qu'il faut que tu traverses ce désert jusqu'à un au-delà du dégoût de la peine que tu t'infliges en remettant le nez dedans.
En réunion Alcooliques Anonymes m'est venue l'image de l'alcool = une sorte de Alzheimer liquide, on pourrait étendre par extension au porno = Alzheimer visuel.
Mesure ta chance qu'il soit réversible si tu cesses de t'exposer.
"Laisse tomber la culpabilité" est un conseil inutile : en fait elle tombe toute seule quand elle devient inutile
mais c'est ça le pire, j'en suis conscient de tout ça...
mais (je me souviens l'avoir déjà dit) même c'est comme ci je ne m'étais pas assez dégouté encore, je sais que je me fais du mal, mais pas encore assez pour reprendre une motivation solide, une genre de nostalgie du mal être après ce mois de sevrage....
donc je reprends le sevrage fébrilement, et comme on dit, l'appétit vient en mangeant, donc si je passe quelques jours clean, je me remotiverai sûrment...

tu dis aussi
"Mesure ta chance qu'il soit réversible si tu cesses de t'exposer."'
le problème c'est pas tant les filles en mini juppes où les pop up coquins qui s'affichent inopinément, le stimuli visuel ne me fais pas chuter à lui seul mais plutôt le fait que je sois un anxieux, je réfléchis trop sur tout ce qui va pas et de nature sensible donc je m'habitue à la mélancolie, et de là, on a tôt fait de rechuter... donc voilà, je dois positiver, et puis je ne sait pas comment réagir face au stress.....
la prise de conscience est effective quand elle se traduit en actes, pas avant.
Pige cela maintenant ou plus tard, mais le plus tôt sera le mieux.
Quelle belle illustration de ce que disait le dalaï-lama :
"Il est des souffrances inévitables, et d'autres que nous nous créons. Trop souvent, nous perpétuons notre douleur, nous l'alimentons mentalement en rouvrant inlassablement nos blessures, ce qui ne fait qu'accentuer notre sentiment d'injustice. Nous revenons sur nos souvenirs douloureux avec le désir inconscient que cela sera de nature à modifier la situation - en vain.
Ressasser nos maux peut servir un objectif limité, en pimentant l'existence d'une note dramatique ou exaltée, en nous attirant l'attention et la sympathie d'autrui. Maigre compensation, en regard du malheur que nous continuons d'endurer."
C'est sûr qu'il a dit ça à force d'observer des occidentaux, il n'a pas pu l'inventer.
Comment peut-on devenir accro au stress, accro à la souffrance... en fait on devient accro à ce qu'on connaît, par peur du reste. Même si on ne connaît que les émotions négatives et les promesses sans suite de la littérature de développement personnel. Sans suite parce qu'en général on n'a aucune idée de la façon de les mettre en pratique. J'ai trouvé un livre d 'Arnaud Desjardins "Pour une Vie Réussie, un Amour Réussi" qui en parlait très bien.

... c'est vrai que c'est extrèmement déroutant qu'il suffise d'une image pour réamorcer la pompe : si on n'est pas en forme, le temps que l'info atteigne notre cerveau qu'on vient de tremper son doigt, on est déjà pris jusqu'aux cou(ill)des.

Les émotions négatives, le stress... on s'en fait des orgies, et on ne s'en dépatouille pas tout seul.
Quand on se rend compte que bien souvent on en rajoute une couche et qu'on se roule dedans à défaut de se rouler dans autre chose, la rage et l'impuissance peuvent pousser à bout...
Tu n'avais pas parlé d'aller voir un psy ?
si si, je suis allé voir une fois, une psy du CAMUS de Strasbourg, elle était pas très au courant du sujet, elle m'a passé des adresses de collègues pour entamer une thérapie,
mais je n'ose pas y aller à cause du remboursement, le sécu étudiante ne rembourse qu'une partie des frais, pour le reste je devrais soit le prendre à mes frais, or je suis étudiant..., soit me tourner vers la mutuelle de mes parents,
et ils ne sont pas au courant de mes problèmes et je n'ai franchement pas envie qu'ils le soient!
je suis coincé...

après pour le stress, les doutes, c'est très lié à mes études, alors que faire, il faut que j'apprenne à gérer le stress, sinon je n'irais pas loin dans les études supérieures...
Salut inch !

C'est fou ce que je me retrouve là-dedans :

Citation :le problème c'est pas tant les filles en mini juppes où les pop up coquins qui s'affichent inopinément, le stimuli visuel ne me fais pas chuter à lui seul mais plutôt le fait que je sois un anxieux, je réfléchis trop sur tout ce qui va pas et de nature sensible donc je m'habitue à la mélancolie, et de là, on a tôt fait de rechuter... donc voilà, je dois positiver, et puis je ne sait pas comment réagir face au stress.....

Un jour faudra faire un topic "Généralités" qui regroupe tous les points communs des dépendants au porno ;-)

Tu sais ce que dit John, le fait d'arrêter de sans cesse se retourner le couteau dans la plaie pour le mettre entre les dents et AGIR, c'est carrément ce qu'il faut faire. L'évolution dans le sevrage passe par là !

Malgré le fait que je sois quelqu'un de très anxieux et qui a peur de l'avenir (globalement, même si ça se voit pas dans la vie de tous les jours), je crois que les derniers temps m'ont, de par les évènements qui me sont arrivés ou je ne sais trop quoi, permis de mûrir. Et ça je m'en rend compte par une chose : je culpabilise moins. Je ne saurais pas dire à quoi c'est dû directement, peut-être à tout un tas de choses, mais le point de départ a été la consultation d'un psy. Pour moi ça a été une sorte de "révélation" d'entendre quelqu'un qui ne me connaissait ni d'Adam ni d'Eve me dire au bout de la 2ème séance que mon problème, avec le porno mais également avec tout ce que je me crée comme problèmes dans la vie, venait en très grande partie d'une tendance à culpabiliser à tout va.

Donc voilà, tout ça pour te dire que tu as bien fais d'aller voir un psy, et qu'il faut persévérer là dedans. Essaye les CMP sinon ?
Bon, j'avais aussi envie de parler ce soir :lol:

A+
y'a pas de mal!!! :lol:

pour le psy, j'avoue que je ne sais comment faire, mais rien que le fait de pouvoir en parler à quelqu'un ça aide énormément, je l'ai encore remarqué hier!!!

mais précédent message était teinté de fatalisme, mais ce n'était qu'une humeur passagère, depuis lundi je suis à nouveau en sevrage, les les 2 premiers jours étaient terribles, j'étais vraiment en manque, mais là j'ai passé une journée très sereine, détendu, donc sans excès de joie, je suis content de mettre remis en selle, et pis faut bien se motiver, je vois ma copine, le weekend prochain!! :love2:
ouais, je me dis que si c'est si dur, c'est que la liberté en vaut le prix,
et je n'en ai pas parlé hier, mais j'ai rencontré hier des profs qui, suite à un test de personnalité (vraiment très efficace) et notre petit entretien, m'ont assuré que malgré mes résultats très faible, je n'étais pas une andouille et que j'avais toujours des perspectives dans le domaine des sciences et techniques, moyennant quelques "pistes" à travailler...
ça peut paraître un peu "facile" mais ça m'a fait un bien fou d'entendre ça de gens qualifié, qui n'ont rien a gagné en nous racontant des cracks, du coup encore aujourd'hui j'ai passé une bonne journée, très studieuse, super motivé dans mon sevrage comme dans mes études...

j'ai d'ailleurs noté un progrès immense, j'ai bossé toute l'après midi sans ressentir mon problème de stress qui me donnait envie de me masturber...et j'ai donc pu me consacrer à mon travail et non pas à ce qui me démange dans le caleçon!
bon, je crois que ce post est maudit, je reviens une fois de plus pour dire que je me suis laissé aller hier après midi, le pire, c'est que c'était très consciemment, j'avais le choix entre une après midi de merde à bosser une matière de merde et un plaisir facile... sachant que scolairement je suis grillé à 99%, les résultats sont tombés samedi (le lendemain de ma journée de forte motivation, c'est dur...), ça relève du miracle si je peux rester dans mon école l'année prochaine, et même j'ai plus la force... :dead:
ça m'a donc "légèrement" ( :sceptic: ) démotivé...

mais je connais une des raisons de l'échec, la dépendance, c'est elle qui m'a empêché de bosser coorectement, c'est elle qui me rend à moitié dépressif un jour sur trois, alors si je peux faire encore une chose cette année, c'est bien de reprendre le sevrage...
pour couper net au cycle sevrage-rechute que j'ai commencé, je reprends les bonnes habitudes: sports (que j'avais arrété peu avant ma 1ère rechute), m'entourer ( j'ai décidé de bosser seul chez moi depuis quelques temps, je vais retourner à la Bibliothèque universitaire, même si c'est pour faire du sudoku...) et surtout dégager ce pu*** d'ordinateur, car faut quand même être masochiste pour vivre dans 20m² avec un ordi portable qui ne m'est pas absolument nécessaire pour mes études alors que je tente de me sevrer...
donc voilà je veux reprendre le sevrage de manière réaliste tout en sachant que ça va ête dur, mais comme disait polo dans un autre post, je ne veux pas passer encore un an de plus le bec dans l'eau pour reprendre le sevrage)

et pis faut je résolve ce problème de psy, car je crois qu'il est temps d'identfier les vrais causes du problème, sinon je crois que je vais encore tourner en rond...

et enfin, j'ai reçu aujourd'hui même le bouqin sur les secrets du tao par mantak chia, j'espère qu'il pourra m'aider, je vous ferais part de mon humble avis après avoir (essayer) de le mettre en oeuvre!

voilà j'ai finis, je constae que ça fait toujours du bien de venir ici!!!

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