Dépendance sexuelle

Version complète : Sevrage Rainyday
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Hello rainyday,
que de chemin depuis ton dernier post. De mon coté, je n'aime pas le mot 'Salope', à moins de le prendre au 2ème degré. Il n'est pas neutre, il rabaisse la personne et me renvoie à ce que je suis dans la consommation de sexe, de la chair mise à disposition des autres, de la bestialité dans le sens du refus de notre humanité. Donc non tu n'es pas une salope. Plus encore 'salope' renvoit à la destruction, à la mort.
Tu es une personne qui fait des choix, qui assume sa personnalité, tu es un être humain qui galère et qui cherche à s'en sortir.

Je te trouve dure dans ce que tu écris:

Citation :Je suis inadaptée car je n'ai aucune idée de comment communiquer avec les humains et ça dure depuis des années. Je préfère les animaux aux humains car avec eux pas de soucis, eux ils t entubent pas. Je me retrouve à ne jamais savoir gérer des situations simples pour le commun des mortels. Puis je suis dure avec moi alors j en exige presque autant des autres. Je suis psychorigide je crois.
De mon coté, je dis que je suis un handicapé des sentiments. Et bien ce n'est pas parce qu'on est handicapé qu'on ne peut pas vivre. Les handicapés (les inadaptés) sont différents, c'est plus dur pour eux, la société est souvent terrible avec eux. Mais nous sommes comme nous sommes. Pour changer, il faut accepter cet handicap, cette inadaptation. J'ai confiance en la nature humaine, nous sommes plus que des animaux. C'est étrange, je remarque que cela fait échos avec le début du post.

Sois fière de toi, et fière d'être une femme libre !

Bon courage face aux difficultés que tu rencontres, mais je suis convaincu que tu as fait le bon choix. Tu as eu le courage, tu t'es dressée, peu aurait osé le faire. Bravo. C'est courageux.

Ekeiloh

Bonjour Rainyday,

Je me suis un peu moins sur le forum ces derniers temps, mais j'ai cru comprendre qu'il y avait beaucoup de changements dans ta vie en ce moment. C'est une super nouvelle, même si tu galères un peu pour le moment. Tu fais table rase du passé pour partir sur des bases saines, tu vas pouvoir construire ta vie comme tu le souhaites, et non pas selon les règles que ta dépendance t'impose. Essaie d'être patiente, d'attendre que le moment soit bon pour les décisions que tu vas prendre: quand tu fais un sevrage, tout ne vient pas comme ça en claquant des doigts.

Tu peux le faire, tu vas t'en sortir, et on est là pour te soutenir !
Bonjour. J'ai lu tout vos post. Lorsque vous y avez répondu. Mais je ne me suis pas senti le courage d'y répondre et après le temps est passé et tout a continué à s'écrouler. Je vous remercie tous pour vos messages, vraiment. J'aimerais pouvoir répondre à chacun, mais là ça me demanderait trop de force et de concentration, ce que je n'ai plus actuellement...
J'ai continué à rester en contact avec mon compagnon, car on ne peut se séparer et passer un moment sans se parler même si c'est pour s'engueuler et on a continué à se déchirer, moi ici et lui là bas. Et je m'éloigne et suis tellement distante que ça l'énerve. Pourtant j'agis comme il l'a fait avec moi pendant ces deux derniers mois. J'ai attendu quelques jours qu'il veuille bien prendre la peine de prendre du temps pour que l'on puisse régler nos problèmes, mais il ne l'a pas fait, il s'est refermé sur lui. Alors j'ai pris le parti de vivre pour moi. De ne plus attendre qu'il me contacte pour 5 minutes et qu'il me dise qu'il doit aller dormir. Je n'espère plus. Je ne sais même plus si je veux continuer cette relation, même si je l'aime.
Je n'ai pas tenu et ai passé une nuit et une journée tellement cauchemardesques que j'ai fini aux urgences psy. J'ai passé ma nuit à me répéter qu'il fallait que j'y aille, que ça n'allait pas, qu'il fallait que je fasse quelque chose, et j'ai aussi passé cette même nuit à me dire que je n'allais pas emmerder les pompiers et les urgenciers avec mes conneries, que j'étais ridicule et que je n'aurais qu'à attendre le lendemain matin pour aller chez mon généraliste ou tenter de trouver un psy. J'ai passé de très très longues heures. Au final, mon généraliste et l'incapacité de trouver un psy immédiatement m'ont quand même conduite aux urgences et j'ai refusé une hospitalisation. Pour pas faire ça à mes proches et parce que j'ai des animaux chez moi. Je suis donc de nouveau dépressive.
Pour pas arranger le truc, je me comporte comme la "salope méchante" que je suis. Je picole et je harcèle un pote de mon compagnon pour savoir qu'elle type de porno il veut que je lui télécharge. Je parle de s***m et autre avec un énorme sourire et ils ne répondent rien, gênés. Je continue par critiquer mon compagnon avec des allusions sur ce qu'il m'a fait et je termine avec un sourire bien méchant par leur annoncer que je vais sortir avec leurs collègues (tous hommes) dont la personne à qui j'ai fait du rentre dedans.
Je ne maitrise plus rien. Je conduis en me foutant de tout, plus de limitation de vitesse pour moi, plus d'inquiétude au volant, je me fous de ce qu'il pourrait m'arriver. Je ne mange plus et ça me fait plaisir, je bois alors que j'ai des médicaments qui à la base me foutent un peu dans le coltard, mon appartement n'est plus un appartement mais une déchetterie, je n'y retrouve plus rien.
Pour avoir fait nombres de dépressions et être tombée encore plus bas que là où j'en suis aujourd'hui, je suis consciente qu'il faut que je me batte et que je demande de l'aide, ce que j'ai fait.
Concernant le boulot, ma responsable continue à m'envoyer des courriers harceleurs pour me culpabiliser d'être en arrêt et pour m'intimider.
C'est la fête au village je vois.
Et si tu venais te défouler ici, on pourrait rigoler un bon coup.
C'est quoi tes animaux.
Ah ô fait on t'attends pour l'automne, et ne nous dis pas que tu peux pas vu ton dernier post, il ne devrait pas y avoir trop d'entrave.
On t'aime Rainyday, tu fais parti de la bande maintenant.
A+ donc.
Tu as beaucoup de personnalité, alors oui on t'attend à l'automne. 
Je pense fort à toi, continues à prendre soin de tes animaux, ils sont précieux pour tenir ! Ils ont souvent un 6eme sens et sont d'une grande aide quand nous sommes mails. nous sommes là et eux aussi. On a tous besoin de toi.
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