18-05-2015, 00:20
Bonsoir Charlot et Fabrice,
C'est plutôt la peur d'être reconnue par des amis ou membres de la famille qui me fait peur. J'ai peur de trop en dire dans mes descriptions sur mon caractère ou celui de mon compagnon, ou sur mes actes avec certains amis pendant des soirées et qu'ils se reconnaissent. Je suis quelqu'un qui explique les choses en détail.
Pour ce qui est de mon compagnon, c'est juste que s'il lisait certaines de mes phrases ici, j'ai peur qu'il soit blessé. Mais si un jour il souhaite lire mes posts, je le laisserai faire sans problème. Il n'y a pas de secret entre nous.
En ce qui concerne la discussion que j'ai eu avec mon compagnon sur mes besoins sexuels, ça a été très bénéfique pour moi et pour mon couple. De mon côté, ça m'a apaisée, ça m'a déculpabilisée et j'ai arrêté de LE culpabiliser et de faire des réflexions castratrices quand il disait non. Du coup, je pense qu'il s'est réinvesti dans son rôle d'homme, car il demande davantage de sexe, ce qui fait que je ne suis quasiment jamais frustrée. On a trouvé un équilibre. Je pense même que ça l'excite un peu de savoir qu'au final j'ai ce problème d'addiction sexuelle (le stéréotype de la femme ouverte qui dit toujours oui). Donc je crois qu'on touche le bon bout. Même si je le soûle à parler de sexe à longueur de journée, il a compris que j'avais un problème et que je me battais pour m'en sortir. Le dialogue, y'a que ça de vrai!
J'ai conscience qu'il fait des efforts de son côté, même si je ne lui demande rien, ça lui arrive de se motiver un peu pour faire du sexe quand il n'en a pas trop envie (la magie des corps opérant, le reste se fait tout seul) et de mon côté je ne demande quasiment plus jamais, je lui laisse le champs libre histoire de ne pas lui mettre la pression.
En résumé, il donne plus, je quémande moins et tout le monde est content. Ca demande du travail des deux côtés et il y a des jours où forcément, les tensions ressortent, mais la plupart du temps ça fonctionne.
Pour parler de mes besoins purs, je ne sais pas vraiment quoi répondre. Je dirais que j'ai besoin (et non envie) tout le temps avec pourtant un taux d'excitation "normal" (différence entre besoin irrépressible et excitation). Je m'explique. J'ai besoin de sexe tout le temps, pourtant je suis loin d'être excitée H24. Forcément, puisque l'excitation c'est chimique, non? Souvent, je n'ai même pas envie quand je cherche à passer à l'acte.
Niveau fréquence, ça dépend de mon partenaire et non de moi, puisque si ça ne dépendait que de moi, ce serait tout le temps, n'importe où. Mais à présent, on a trouvé un rythme de croisière qui nous convient, tous les deux jours environs et deux fois à chaque séance. Si c'était plus, ce serait cool pour moi, mais bon, c'est un humain, pas un robot.
Les actes sont classiques et même si j'aime bien la soumission, mon compagnon n'en est pas plus fan que ça donc on ne va pas trop loin.
Je ne pense pas avoir d'habitudes sexuelles toxiques mis à part ma consommation excessive de pornographie que je tente de réprimer depuis peu grâce au sevrage.
Pour en revenir à cette question de besoin "normal" voir normé, pour ma part, je ne pense pas qu'il y ait une norme en matière de sexualité. Chacun est différent.
Par contre, et ce, toujours selon moi, ça commence à devenir problématique quand le besoin sexuel devient pathologique, addictif et qu'il y a souffrance.
Je pense que ce qui importe beaucoup c'est de se déculpabiliser le plus possible par rapport à son addiction. Il faut arriver à dépasser cela si on veut arriver à trouver les clefs pour ne plus souffrir de la situation.
Et merci, vous m'aidez à libérer mes mots.
C'est plutôt la peur d'être reconnue par des amis ou membres de la famille qui me fait peur. J'ai peur de trop en dire dans mes descriptions sur mon caractère ou celui de mon compagnon, ou sur mes actes avec certains amis pendant des soirées et qu'ils se reconnaissent. Je suis quelqu'un qui explique les choses en détail.
Pour ce qui est de mon compagnon, c'est juste que s'il lisait certaines de mes phrases ici, j'ai peur qu'il soit blessé. Mais si un jour il souhaite lire mes posts, je le laisserai faire sans problème. Il n'y a pas de secret entre nous.
En ce qui concerne la discussion que j'ai eu avec mon compagnon sur mes besoins sexuels, ça a été très bénéfique pour moi et pour mon couple. De mon côté, ça m'a apaisée, ça m'a déculpabilisée et j'ai arrêté de LE culpabiliser et de faire des réflexions castratrices quand il disait non. Du coup, je pense qu'il s'est réinvesti dans son rôle d'homme, car il demande davantage de sexe, ce qui fait que je ne suis quasiment jamais frustrée. On a trouvé un équilibre. Je pense même que ça l'excite un peu de savoir qu'au final j'ai ce problème d'addiction sexuelle (le stéréotype de la femme ouverte qui dit toujours oui). Donc je crois qu'on touche le bon bout. Même si je le soûle à parler de sexe à longueur de journée, il a compris que j'avais un problème et que je me battais pour m'en sortir. Le dialogue, y'a que ça de vrai!
J'ai conscience qu'il fait des efforts de son côté, même si je ne lui demande rien, ça lui arrive de se motiver un peu pour faire du sexe quand il n'en a pas trop envie (la magie des corps opérant, le reste se fait tout seul) et de mon côté je ne demande quasiment plus jamais, je lui laisse le champs libre histoire de ne pas lui mettre la pression.
En résumé, il donne plus, je quémande moins et tout le monde est content. Ca demande du travail des deux côtés et il y a des jours où forcément, les tensions ressortent, mais la plupart du temps ça fonctionne.
Pour parler de mes besoins purs, je ne sais pas vraiment quoi répondre. Je dirais que j'ai besoin (et non envie) tout le temps avec pourtant un taux d'excitation "normal" (différence entre besoin irrépressible et excitation). Je m'explique. J'ai besoin de sexe tout le temps, pourtant je suis loin d'être excitée H24. Forcément, puisque l'excitation c'est chimique, non? Souvent, je n'ai même pas envie quand je cherche à passer à l'acte.
Niveau fréquence, ça dépend de mon partenaire et non de moi, puisque si ça ne dépendait que de moi, ce serait tout le temps, n'importe où. Mais à présent, on a trouvé un rythme de croisière qui nous convient, tous les deux jours environs et deux fois à chaque séance. Si c'était plus, ce serait cool pour moi, mais bon, c'est un humain, pas un robot.
Les actes sont classiques et même si j'aime bien la soumission, mon compagnon n'en est pas plus fan que ça donc on ne va pas trop loin.
Je ne pense pas avoir d'habitudes sexuelles toxiques mis à part ma consommation excessive de pornographie que je tente de réprimer depuis peu grâce au sevrage.
Pour en revenir à cette question de besoin "normal" voir normé, pour ma part, je ne pense pas qu'il y ait une norme en matière de sexualité. Chacun est différent.
Par contre, et ce, toujours selon moi, ça commence à devenir problématique quand le besoin sexuel devient pathologique, addictif et qu'il y a souffrance.
Je pense que ce qui importe beaucoup c'est de se déculpabiliser le plus possible par rapport à son addiction. Il faut arriver à dépasser cela si on veut arriver à trouver les clefs pour ne plus souffrir de la situation.
Et merci, vous m'aidez à libérer mes mots.