Dépendance sexuelle

Version complète : Sevrage de Hatt
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Tu as probablement raison. Mais pour l'instant je suis vraaaaiiiiment pas prêt de pouvoir me passer du groupe, je suis vraiment loin d'être guériSmile . En tout cas je voir beaucoup de gens dans les groupes qui ont plusieurs années de sobriété et qui continuent de venir, qui disent que si ils arrêtent ils rechuteront peut être. Et puis ils continuent de venir aussi parce que le groupe fait partie de l'application de leur spiritualité, ou quelque chose comme ça. Si j'arrive à ce niveau là je serais vraiment content. Dans mon cas, se passer du groupe n'est vraiment pas encore une priorité je pense. Là je me sens pas vraiment au mieux de ma forme au niveau des pulsions. Hier j'ai bu un coup avec des collègues (1 seul bière - mais je bois quasiment plus depuis un moment, donc je suis assez sensible... ) et j'ai raconté quelques conneries dont je préfère pas qu'elles s'ébruitent, et ça m'a un peu fait stresser ce matin, en plus de la petite gueule de bois (sisi, même avec une seule bière...). J'ai beaucoup procrastiné pendant la journée et l'après-midi j'ai gagné un prix au boulot à un genre de mini conférence avec une 20 aine de personnes. Ca a l'air positif, ça l'est, mais ça me met vraiment le stress ce genre de choses. C'est un truc qui revient souvent chez moi, recevoir des compliments ça me fait stresser et ça me donne des pulsions. Peut être le fait que j'attire l'attention, peut être le fait que je me sens pas à la hauteur, je sais pas réagir, je sais pas, en tout cas je me retrouve vraiment en plein dans les pulsions. J'ai maté des filles avec insistances, et ici c'est assez dur, il y a beaucoup de filles particulièrement attirantes. Rien de grave mais dans ma tête ça devient une grosse obsession dans ce moment là. Plutôt que de contrôler ces choses j'essaye de faire ce que je peux et d'accepter comment les choses se passent. J'ai appelé mon sponsor et ça va mieux, il est vraiment compréhensif.Quand je procrastine, je sais que je devrais appeler des gens de workaholics anonymous (WA), mais c'est con mais comme un peu tous les dépendants qui doivent passer un coup de fil, je me sens comme si on allait me juger, comme ma mère me juge tout le temps et essaye de me pousser. J'ai honte de ce que je fais et je m'enferme dans le secret, je refuse d'appler et j'essaye de résoudre le problème par moi-même. Je me dis presque que je les appellerai quand tout ira mieux, ça sera plus facile, il suffit juste que je me mette au boulot. Et évidemment j'y arrive pas. Je fais ça au lieu d'appeler au moment où j'en ai le plus besoin, au moment où j'ai besoin d'aide. Par chance quelqu'un m'a appelé ce matin, au bon moment. J'ai réussi un peu à m'y mettre, j'ai réussi à faire une liste et commencer à faire ce qu'il y avait dessus. Mais c'est pas encore ça. Comme ils disent, dans les pires moments y'en a qui appellent 5 fois par jour pour que ça marche. Si c'est ça qu'il faut, alors il faut le faire. Mais j'ai toujours envie de tout faire tout seul, et je reste dans mon problème au lieu de chercher de l'aide auprès de ceux qui en offrent. En plus ils m'acceptent et ne me jugent jamais. C'est ma peur et mon manque de confiance en moi que je projète sur eux... Bon, je rentre à la maison et méditation. (Ah d'ailleurs à ce sujet je viens de revoir un type du centre de méditation où je vais qui rentre juste d'une retraite d'environ 2 mois. Rien que de voir sa tête et la banane qu'il a en permanence, c'est vraiment encourageant. Ca donne vraiment envie de pratiquer)
super c'est des bonnes nouvelles en somme...moi j'ai toujours besoin du groupe évidemment, mais comme j'ai dit, je sélectionne avec qui j'ai vraiment envie de communiquer. il se trouve que sur internet j'ai intégré un groupe dont orroz fait partie, c'est assez amusant puisque il n'y a que moi qui sache qu'il est orroz, donc de ce point de vue je suis bien entouré, ça reste virtuel quand même, mais moins anonyme qu'ici puisque les gens ont leur photos, etc..sinon, hier j'ai appelé warsen, il doit rappeller ce soir, lui est anti fessebouc, donc mon groupe à moi est assez restreint, tu vois, mais il me suffit pour l'instant. il n'y a pas besoin d'une grande quantité d'amis, mais de personnes de qualité, à tes yeux.j'avais un maitre spirituel, dans le temps, maintenant il est mort, je pouvais passer seulement une demi-heure à parler avec lui et je pétais le feu pour le reste de la semaine. il y a des paroles de lui dont je me souviens que je ne réalise que 15 ans plus tard. à peu près notre différence d'age, en fait...à partir du moment où tu arrives à t'entourer de personnes avec qui tu peux être toi-même sans crainte du jugement, tu as ton groupe d'entraide tout trouvé, il n'y a pas besoin obligatoirement qu'il s'intitulent "dépendants", et d'ailleurs je préfère nettement que non, j'ai expliqué déjà pourquoi, bien souvent ici: l'indentification au statut de dépendant est à terme une entrave infranchissable, puisqu'on ne peut jamais oublier la maladie, et s'autosuggestionne sans cesse inconsciemment qu'on ne pourra pas en sortir (piège de l'ego encore une fois) parce que en fait un dépendant guéri n'est plus un dépendant, c'est ma version des choses, c'est une personne normale, qui doit rester vigilante, mais ça ce n'est pas le privilège des dépendants, tout le monde en particulier les spiritualistes sont des sevreurs, des gens qui fuient le mensonge sous toutes ses formes, ce ne sont pas des malades pour autant. pour moi un groupe spirituel est l'idéal, en somme. c'est un super groupe de dépendants : les dépendants à la lumière divine !
<!--[if gte mso 9]> Normal 0 21 false false false MicrosoftInternetExplorer4 super c'est des bonnes nouvelles en somme... moi j'ai toujours besoin du groupe évidemment, mais comme j'ai dit, je sélectionne avec qui j'ai vraiment envie de communiquer. il se trouve que sur internet j'ai intégré un groupe dont orroz fait partie, c'est assez amusant puisque il n'y a que moi qui sache qu'il est orroz, donc de ce point de vue je suis bien entouré, ça reste virtuel quand même, mais moins anonyme qu'ici puisque les gens ont leur photos, etc.. sinon, hier j'ai appelé warsen, il doit rappeller ce soir, lui est anti fessebouc, donc mon groupe à moi est assez restreint, tu vois, mais il me suffit pour l'instant. il n'y a pas besoin d'une grande quantité d'amis, mais de personnes de qualité, à tes yeux. j'avais un maitre spirituel, dans le temps, maintenant il est mort, je pouvais passer seulement une demi-heure à parler avec lui et je pétais le feu pour le reste de la semaine. il y a des paroles de lui dont je me souviens que je ne réalise que 20 ans plus tard. à peu près notre différence d'age, en fait... à partir du moment où tu arrives à t'entourer de personnes avec qui tu peux être toi-même sans crainte du jugement, tu as ton groupe d'entraide tout trouvé, il n'y a pas besoin obligatoirement qu'il s'intitulent "dépendants", et d'ailleurs je préfère nettement que non, j'ai expliqué déjà pourquoi, bien souvent ici: l'indentification au statut de dépendant est à terme une entrave infranchissable, puisqu'on ne peut jamais oublier la maladie, et s'autosuggestionne sans cesse inconsciemment qu'on ne pourra pas en sortir (piège de l'ego encore une fois) parce que en fait un dépendant guéri n'est plus un dépendant, c'est ma version des choses, c'est une personne normale, qui doit rester vigilante, mais ça ce n'est pas le privilège des dépendants, tout le monde en particulier les spiritualistes sont des sevreurs, des gens qui fuient le mensonge sous toutes ses formes, ce ne sont pas des malades pour autant. pour moi un groupe spirituel est l'idéal, en somme. c'est un super groupe de dépendants : les dépendants à la lumière divine !

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Voilà, je suis de retour en France. Je vais commencer le boulot bientôt et je stresse assez. Pour plusieurs raisons j'ai du prendre internet à la maison pour au moins un mois, ce que j'ai pas fait depuis un long moment, pour éviter les rechutes. J'espère que ça va bien se passer. J'ai pas encore mon téléphone pour pouvoir faire les réunions téléphoniques mais j'espère que je l'aurais bientôt. J'ai eu quelques problèmes avec les obsessions et l'"objectification" des filles, mais jusqu'ici ça allait. Le problème c'est que je sais que je peux pas m'en sortir seul et que si je continue sans aide extérieure je vais inévitablement rechuter. 

 

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