Dépendance sexuelle

Version complète : Sevrage de Hatt
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Alors ça, je me reconnais tout à fait là dedans. Je suis obligé de me forcer à sortir pour aller voir des gens. J'en trouve avec qui j'arrive à avoir des points communs, mais quelque soit le sujet de la discussion j'ai vraiment du mal à avoir un vrai contact humain. Et à chaque fois que je sors voir des "amis", je sens vraiment que je suis stressé avant. Je sors quand même, parce que je veux que ça change, mais c'est jamais un pur plaisir. Et je sais que je suis stressé, et je sais qu'il ne va rien se passer de terrible, mais je suis juste pas du tout à l'aise en société. Ou alors c'est avec un ami que je connais depuis plus de 10 ans. Après, j'ai beaucoup trainé avec des gens dont les conversations m'ennuyaient profondément, et je pensais que je le problème venait de moi. Mais même en sortant avec "les bonnes personnes" c'est toujours pas évident et je suis toujours obligé de faire un effort. Parfois même, je sors parce que je sais que ça peut m'aider sur le long terme, ça peut m'aider à apprendre à être vulnérable et ouvert aux autres, mais dans l'immédiat j'ai pas souvent l'impression d'en profiter. J'ai vraiment beaucoup de mal à juste être moi même et ne pas essayer de contrôler (même inconsciemment) l'image que je renvois aux autres. Mais bon, je perds pas espoir. Et puis rester tout seul tout le temps me rendrait fou aussiSmile. Pour ce qui est de l'aide apportée par la prière, ça je veux bien te croire. Et tu n'es pas le seul à y trouver du réconfort. Je connais plusieurs personnes dans ce cas là aussi.
Il y a des similitudes sur ce que l'on ressent, de toute façon j'ai une espèce d'angoisse qui m'accompagne tout au long de la journée, quoi que je fasse, je suis anxieux, et ça se répercute dans ma vie de tout les jours, ça me bloque dans ma relation avec les autres, j'ai souvent l'impression de me sentir mal, sais raison apparente. Je pense que nous manquons de confiance en nous, de la survient nos peurs, nos doutes, le peu de joie que nous ressentons, est étouffé par ce sentiment qui nous habite, donc du coup, on ne vit jamais le moment présent et nous sommes malheureux, c'est un cercle infernal.
<!--[if gte mso 9]> Normal 0 21 false false false MicrosoftInternetExplorer4 J'ai vu votre conversation, les amis. J'ai vécu aussi une grande partie de ma vie avec ce sentiment d'incomplétude, de faux, de jouer un rôle, d'être mal à l'aise et inquiet. Ça m'a quitté maintenant. Mais je crois que ce sentiment est tout simplement le résultat du faux moi dont on a beaucoup parlé. On ne vit pas en contact avec son centre, son essence, et c'est la raison pour laquelle on se sent mal. il y a des choses non reconnues en soi qui nous maintiennent à l'écart de notre centre, notre "fond", notre vraie personnalité. On est toujours en représentation et les autres, au lieu d'être une joie, sont une occasion de crainte que notre masque tombe et que notre vrai moi, soit mis en lumière. mais comme on ne le connais que peu, qu'on s'en fait de plus une fausse idée (destinée à maintenir un masque pour ne pas avoir à affronter la douleur emprisonnée) on le redoute, puisqu'il est pour nous l'inconnu. Ce n'est qu'en libérant la colère contenue, la peur ou la douleur émotionnelle contenue qu'on peut se libérer de cette ignorance de soi et mûrir. Une fois tout cela mis à jour, les blocages peuvent reprendre leur évolution et le corps émotionnel cicatrise, cela prend du temps, mais ensuite on vit « sur ses propres bases » on retrouve son état naturel de bien être et on est soi-même, tout simplement, émotionnellement, spirituellement et mentalement. La libération des blocages, entraîne un travail de remodelage de sa personnalité à tous les niveaux… ça prend des années, ce n'est jamais réellement fini. Mais dès la libération et la prise de conscience des énergies bloquées, on ressent un soulagement de l'inquiétude puisqu'il n'y a plus de secret à protéger…

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Absolument ! Mais quand je m'ouvre aux autres, quand je laisse sortir les choses, c'est toujours bancale, de moins en moins, mais c'est très dur quand même. C'est encore cette histoire d'arrêter de contrôler et de laisser les choses exister par elles mêmes. Je trouve qu'il n'y a rien de plus dur pour moi que d'arrêter de contrôler. Quand je laisse faire le naturel, il y a toujours une grosse part de contrôle qui vient d'elle même, qui est naturelle, paradoxalement. Donc tout ce qui en sort est toujours bancale, j'ai toujours plein d'occasions de me juger après coup. C'est pour ça que c'est vraiment bien d'avoir un espace où on peut partager ce qu'on ressent vraiment sans être jugé, on peut être bizarre sans être jugé, dire des conneries sans être jugé. Et c'est vraiment pas le cas partout. C'est bien d'avoir cet espace où tout est bancale, où tout sort de travers, où on n'est jamais satisfait de ce qu'on montre de nous mêmes mais où on peut être simplement accepté par les autres, où personne ne nous demande d'être différent de ce qu'on est exactement maintenant, avec tous nos défauts, même avec notre dépendance. Ca fait un terrain de jeu où on peut être qui on veut, où on peut laisser tomber l'armure sans que quelqu'un vienne nous piquer dès qu'on l'enlève, où on est juste acceptés.

Pour les dépendances c'est encore plus important, d'avoir des gens avec qui on peut juste partager ce de quoi on aurait honte avec n'importe qui d'autre en société. Comme tu le dis, ça permet de ne plus avoir de secrets et d'avoir le droit d'être qui on est. Je pense que la dépendance adore le secret et la honte.

je te reçois 5/5. dis toi bien que plus tu oseras être toi-même et reposer sur tes propres bases et non celles-des autres, que tes parents, la société t'ont imposées, et moins tu accorderas d'importance à ce que pensent les autres de toi. pour l'instant tu es partiellement éveillé, mais une grande partie de toi est illusoire et dépend de l'acceptation des autres. ce n'est qu'une projection et ce n'est pas toi, c'est une illusion, que l'habitude de fonctionner faussement à fini par imposer comme étant la norme de ton être. tout comme la pensée unique est devenue la réalité pour les gens non éveillés, alors qu'il ne s'agit que de manipulation et de mensongesortir de la dépendance est replacer l'autorité en soi, et on ne peut le faire que si on est nourri par sa propre source, tant qu'on arrive pas à cela, qu'on ne développe pas assez cela en soi, on est assujetti aux miettes de vie qui nous parviennent de l'extérieur, alors qu'on à une corne d'abondance, un puits de bonheur en soi, dont on ne se sert pas.en ce moment c'est une époque très propice à ce genre de travail à cause de l'égrégore collectif qui entoure cette période spéciale de 2012. tous les spiritualistes que je connais observent une intensification de leur propre lumière si on peut dire. alors que les matérialiste sont plongés dans une angoisse de plus en plus profonde, et ce parce qu'ils ne suivent pas le flot des changements d'énergie cosmique. il devient de plus en plus difficile de ne pas évoluer si on peut dire comme ça, et c'est une chance pour ceux qui ont envie de le faire...
<!--[if gte mso 9]> Normal 0 21 false false false MicrosoftInternetExplorer4 je te reçois 5/5. dis toi bien que plus tu oseras être toi-même et reposer sur tes propres bases et non celles-des autres, que tes parents, la société t'ont imposées, et moins tu accorderas d'importance à ce que pensent les autres de toi. pour l'instant tu es partiellement éveillé, mais une grande partie de toi est illusoire et dépend de l'acceptation des autres. ce n'est qu'une projection et ce n'est pas toi, c'est une illusion, que l'habitude de fonctionner faussement à fini par imposer comme étant la norme de ton être. tout comme la pensée unique est devenue la réalité pour les gens non éveillés, alors qu'il ne s'agit que de manipulation et de mensonge sortir de la dépendance est replacer l'autorité en soi, et on ne peut le faire que si on est nourri par sa propre source, tant qu'on arrive pas à cela, qu'on ne développe pas assez cela en soi, on est assujetti aux miettes de vie qui nous parviennent de l'extérieur, alors qu'on à une corne d'abondance, un puits de bonheur en soi, dont on ne se sert pas. en ce moment c'est une époque très propice à ce genre de travail à cause de l'égrégore collectif qui entoure cette période spéciale de 2012. tous les spiritualistes que je connais observent une intensification de leur propre lumière si on peut dire. alors que les matérialistes sont plongés dans une angoisse de plus en plus profonde, et ce parce qu'ils ne suivent pas le flot des changements d'énergie cosmique. il devient de plus en plus difficile de ne pas évoluer si on peut dire comme ça, et c'est une chance pour ceux qui ont envie de le faire...

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Ce que tu dis est vrai, il ne faut pas sans arrêt chercher l'approbation des autres pour remplacer la mienne. Mais en même temps, je sais que dans ma dépendance j'ai tendance à vouloir ne compter que sur moi-même et m'isoler. Pour aller contre ça, je ne cherche pas vraiment à suciter l'approbation des autres à tout prix, mais je cherche plutôt à voir celle qui existe déjà, celle qu'en général je ne veux pas vraiment voir, celle en qui j'ai du mal à croire, en allant la chercher là où elle est et en ouvrant les yeux sur elle. En ouvrant les yeux sur cet face de la réalité que je ne veux pas voir. Ensuite, je pense que tu t'y connais beaucoup plus que moi en spiritualité. Ca ne fais pas trop de doutes. Mais par pragmatisme je préfère suivre les principes des AA (et DASA) (ne le prend pas mal). J'ai fait ce choix principalement à cause des rétablissement relativement rapides et durables que j'ai vu là bas, d'après ce que j'ai entendu, et d'après la sobriété que ça m'a apporté jusqu'à maintenant. Mais je me réserve le droit de changer d'avis si je devais me rendre compte que ça ne marche pas.
suivre les AA ou DASA n'est pas en contradiction à ce que je sache avec une voie spirituelle, j'ai d'ailleurs fréquenté des groupes similaires pour m'aider à me libérer de l'alcool; la pratique de la méditation, de la prière, du chi kung n'entre en conflit avec rien, c'est comme d'ajouter l'homéopathie à l'acupuncture, ça ne gène pas...
Oui, le programme des AA/DASA est un programme spirituel de toutes façons. La spiritualité fait nécessairement partie du rétablissement. Ce que je veux dire c'est que ce dont je parlais avant, le fait de trouver un endroit où on est acceptés par les autres, c'est un des intérêts avoués des AA. C'est vrai que dans ces programmes, on dit qu'on ne peut pas changer notre environnement, qu'il faut que le changement vienne de l'intérieur, mais on dit aussi que la première étape consiste à accepter qu'on ne peut plus compter sur nous-mêmes, il faut rendre les armes et se reconnaître vaincu par la dépendance. A ce moment là on cherche de l'aide à l'extérieur, parce que la solution ne peut plus venir de l'intérieur (et ça n'est pas contradictoire). On admet qu'on ne peut s'en sortir seul et qu'on doit compter sur les autres/un sponsor/les groupes de parole/une puissance supérieure (en bref résumé). C'est pour ça que je ne veux pas faire mienne l'idée que "sortir de la dépendance c'est replacer l'autorité en soi". C'est le contraire de ce qui est dit dans les groupes de parole. Ca n'est pas forcément mauvais ce que tu dis, mais pour l'instant je préfère suivre ce qui est dit dans les groupes parce que, pour l'instant, ça m'apporte de la sobriété à moi et à beaucoup d'autres gens. Mais comme dit, je me réserve le droit de changer d'avis. J'irai là où sera mon intérêt.  

edit : enfin si, dans un certain sens on pourrait dire que l'on replace l'autorité en soi, puisqu'on regagne confiance en soi, c'est peut être ça que tu voulais dire. Je veux dire que je ne vais pas supplier des inconnus de m'accepter et de m'aimer, je ne vais pas voir ma mère et la supplier de m'aimer et de m'accepter pour "enfin" résoudre mes problèmes, je ne vais pas chercher LA copine qui va enfin m'aimer et résoudre tous mes problèmes. Je ne vais pas attendre que la guérison vienne de mon environnement, et pleurer parce que, "si seulement ma mère m'acceptait aujourd'hui ça pourrait résoudre mes problèmes, mais elle ne m'accepte pas et donc c'est de sa faute si je ne peux pas m'en sortir". Ca n'est pas ça que je voulais dire. Ca effectivement c'est malsain. Ce dont je parle c'est d'aller dans des endroits où je vois des gens qui partagent les mêmes problèmes que moi, des gens en qui j'ai confiance, des gens que je trouve sobres (par exemple dans les groupes de parole), et "reconnaître" que ces gens m'acceptent pour ce que je suis. Je peux leur dire toute la vérité sur mon compte, et ils l'acceptent sans que j'ai besoin de les convaincre. Et ils ne me demandent pas de changer. Ils acceptent ce que je suis , je ne vais pas les convaincre ou les supplier. Mais je les utilise eux pour avoir une expérience pratique qui me montre que je suis une personne acceptable et que je peux m'accepter moi-même. C'est ce que j'en ai compris aujourd'hui.

je comprend bien, l'aveu de son impuissance est une première étape pour chercher l'aide d'un groupe et je ne remets pas cette démarche en question. mais quand on est assez réconforté et solide dans sa démarche, il faut envisager de ne plus dépendre du groupe ensuite, c'est une autre étape.en réalité c'est passer du groupe "dépendants" au groupe "les autres, sans distinction spéciale" ...quand au fait de replacer l'autorité en soi, c'est ce qui se produit quand on est guéri spirituellement, c'est à dire lorsqu'on a trouvé son centre à force de se sevrer, de travailler sur soi. la source n'est pas une image, c'est réellement un jaillissement d'énergie au centre de soi-même qui ne vient de nulle part et semble surgir du vide. comme si une porte s'ouvrait et qu'on te charriait 100 000 volts, alors que toute ta vie tu t'étais éclairé à la bougie. quand tu as trouvé ça tu n'as plus besoin de rien d'autre, tu as ton autorité à l'intérieur.on ne peut pas produire cet effet volontairement, on ne peut que se forcer à suivre un chemin qui, selon les maîtres en qui on a donné sa confiance, doit mener à cela. ça passe par de nombreux renoncements, et ça dure des années, d'ailleurs ça n'arrive pas d'un seul coup c'est progressif, avec des périodes de rechute, de retour en arrière, des phases différentes, etc... mais le cheminement global mène vers ça (à moins qu'on s'y oppose de toutes ses forces, refuse d'y croire etc., ce qui est l'optique matérialiste, d'ailleurs bien des matérialistes qui n'y croyaient pas le vivent aussi, heureusement, mais ils appellent ça autrement, ça n'a aucune importance la façon dont on conçoit la chose, ça arrive et c'est ce qui compte...) ps : j'ai dit "sans distinction spéciale", c'est faux, il faut au contraire être très vigilant dans le choix des amis que l'on sait pouvoir nous accepter pour ce que nous sommes vraiment. c'est ce que je fais maintenant, je cherche des amis parmi ceux qui pensent comme moi, il y en a beaucoup heureusement, et finalement internet permet ce choix par affinité, je n'ai jamais rencontré autant de spiritualistes que maintenant et parmi eux des femmes magnifiques qui recherchent la même chose que moi, que demander de plus, c'est moi maintenant qui ait quelque chose à offrir, je n'attends plus de la relation de me combler, puisque je le suis déjà, par mon travail qui dure depuis longtemps...
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