Dépendance sexuelle

Version complète : Sevrage de Hatt
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  Mais notre divergence est certainement exagérée par le double-sens du mot accepter. Accepter comme se rendre compte d'une situation telle qu'elle est vraiment malgré la souffrance que cela engendre, et pas telle qu'on croit la voir à travers nos fausses croyances : oui. Evaluer cette situation avec le niveau d'importance adéquat : oui. Mais Accepter comme "encaisser sans réagir" : non. En effet, je suis d'accord avec ça. C'est vrai que "accepter" est un terme ambiguë, mais j'ai pas trouvé mieux. Pour mon exemple des collègues de boulot, c'était un peu un exemple à deux balles avec une solution rapide, en fait je n'ai pas ce problème d'ailleurs. Pas actuellement. C'était juste un exemple vite fais comme ça. Par contre tu viens de dire d'autres trucs avec lesquels je suis super-pas d'accord, donc je vais continuer quand même. En plus ça me plait tout ça Smile D'une part, ce n'est pas très gentil pour les collègues de les classer comme cons  En effet c'est pas très gentil, j'aurais pu dire "stupide" ou "ignorant" pour adoucir Smile . Mais ça n'est pas très gentil non plus de se moquer de quelqu'un. Mais personnellement, depuis l'age de 12 ans je cois, je ne me suis jamais moqué de quelqu'un qui n'en riait pas lui même (et encore). Je trouve que c'est la chose la plus puérile et débile qu'il soit. Mais bon, c'est pas le sujet. Je disais ça par rapport au fait que les dépendants ont tendance à compter sur l'image que les autres leur renvoient d'eux. J'ai lu (et j'y crois) que pour se construire on a effectivement besoin de se fier à l'image que les autres ont de nous, mais il faut choisir des personnes dont on pense qu'elles ont une opinion utile, les gens qu'on estime, pas les gens qui commettent des erreurs évidentes de jugement ou qui ont des gros problèmes d'égo, par exemple. d'autre part s'il y a vraiment un con, il faudra bien agir car il ne va pas s'arréter d'être con tout seul, surtout s'il a un public. Ah, non, je suis pas d'accord. Tu dis ça comme si la seule solution c'était de l'arrêter. Parfois tu peux ne pas avoir les moyens de l'arrêter, surtout sur ton lieu de travail ou ça peut avoir des conséquences encore pires que le problème de départ, encore plus quand c'est ton patron. Une seule chose à penser, enfin dans l'idéal : WWBD ? (what would a buddhist do ?). Et les bouddhistes c'est pas forcément des "fientes" qui se laissent marcher sur les pieds et qui pleurnichent quand on les insulte. C'est encore la différence entre vouloir tout contrôler et accepter l'imperfection. Si tu veux faire taire tous les cons que tu rencontre je donne pas cher de ta santé cardiaque dans quelques décennies. (mais moi aussi j'imagine la réaction idéale, je sais pas si j'en serais capable, plus tard peut être ?). Après si on peut agir, pourquoi pas. En tout cas, la logique qui voudrait qu'il faille réagir par exemple aux insultes d'un type qu'on n'estime pas m'a toujours été impénétrable. Son problème serait plutôt de se renfermer un peu facilement sur lui-même en cas de difficulté. Il accepte tant qu'il finit par compulser, comme un trop plein d'avoir tant accepté. Dans l'absolu ça sonne vrai, mais j'ai vraiment pas l'impression que ça colle avec les problèmes d'un dépendant. C'est vrai que le dépendant pourrait avoir tendance à tout accepter de tout le monde, juste parce qu'il ne supporte pas que les gens pensent du mal de lui. Mais j'irai pas jusqu'à en faire la racine du problème de la dépendance. Pour moi, le vrai problème, en amont de ça, c'est que le dépendant accorde de l'importance à ce qui n'en a pas. Par exemple ce que des gens sans importance pensent de lui (je parle en importance au niveau humain, par rapport à lui). Dire que le dépendant et dépendant parce qu'il accepte trop c'est presque dire que le problème vient de l'extérieur. Enfin je connais plein de gens qui resteraient totalement impassibles face aux problèmes sociaux extérieurs et qui "n'encaisseraient" pas pour autant. Ils en auraient juste rien à foutre, simplement parce qu'ils savent ce qui est important et ce qui ne l'est pas. Et ils ne sont pas dépendants. Repousser les limites de sa capacité d'acceptation, comme un boxeur qui travaille à accepter les coups, d'accord. A un moment, il faut aussi qu'il sache frapper. Le dépendant, quelque part, si il encaisse trop c'est parce qu'il se met sur la trajectoire des coups de poings au lieu de se pousser et de laisser l'autre taper dans le vide, pas forcément parce qu'il ne sait pas rendre les coups. Comme dit la maxime AA : donnez moi le courage de changer ce qui peut être changé, la force d'accepter ce qui ne peut l'être et la sagesse de faire la différence entre les deux. En général j'ai quand même l'impression que ce que ce truc veut dire c'est qu'il faut changer ce qu'on est, guérir sa dépendance, mais qu'on ne peut pas changer le monde.  mauditzob : salut,pour ma part quand je rechute,c'est que je n'affronte pas mes problèmes,je les remets à plus tard,je ne veux plus y penser,et comme un alccolique,je mets les soucis de coté,et je m'en tape une bonne tranche,et comme on le sait tous le malaise revient encore plus fort! la différence est peut être subtile, mais j'aurais tendance à dire que ce qu'on n'affronte pas, quand on remet les problèmes à plus tard c'est surtout la souffrance, ou la gêne, liée au problème. Par exemple, enfin c'est un exemple un peu pourri (tous mes exemples sont pourris, mais il faut imaginer), si tu arrives pas à faire la vaisselle, à t'y mettre, (c'est quand même un truc sur lequel on procrastine souvent), le problème c'est pas la vaisselle. Il n'y a pas quelque chose que tu peux affronter qui fera que plus jamais de ta vie tu n'auras à faire la vaisselle. La vaisselle est un truc infini que tu auras à faire toute ta vie et ça deviendra jamais facile, ça sera toujours chiant. Là, typiquement, ce que t'arrives pas à affronter c'est le chiant, pas la vaisselle elle-même. Ca a l'air con mais faire la vaisselle c'était un truc qui m'était parfois impossible. Ranger mon appart pareil. Je vivais dans une vraie caverne, ça  moisissait dans le frigo et tout, quand j'étais au pire de la procrastination. Et le problème c'est que je n'arrivais pas à faire face à la sensation désagréable de faire la vaisselle. Je me noyais dans les plaisirs immédiats, films sur l'ordi, musique, masturbation etc.... Et pourtant aujourd'hui mon appart est nickel tous les jours. La vaisselle est faite (presque) tous les jours, en quand on ouvre la porte de mon appart on n'a plus envie d'appeler les services sociaux. Et je souffre pas plus qu'avant, au contraire. C'est typiquement un exemple où avant "j'encaissais" en multipliant moi-même la souffrance par 10 alors que maintenant c'est des broutilles. Mais on peut remplacer la vaisselle par "gérer les relations avec les cons", "subir les petits reproches de mon patron", "subir les hypothétiques moqueries de mes collègues", "subir les regards des gens parce que j'ai un nez crochu", "être complexée parce que j'ai pas de poitrine", "subir les regards de celles qui en ont" etc.... ce ne sont que des choses qu'on ne pourra jamais changer. Des cons il y en aura toujours et je ne pourrais pas éduquer tous les cons que je vais croiser dans la rue, je ne changerais pas de boulot jusqu'à trouver LE patron qui se comporte comme un ange 24h sur 24h (enfin 8h sur 24 ça devrait suffire...) ou la boite où tout le monde est sage comme des bouddhistes, je n'irai pas me faire refaire les seins (si j'étais une fille) ni le nez. Ce qu'on peut changer c'est notre manière "d'encaisser", ou plutôt ne plus encaisser justement. Juste "esquiver", pour filer la métaphore (encore une comme ça et je rentre à l'académie française). Ou simplement regarder les choses telles qu'elles sont réellement sans les exagérer. mais en fait le souci est pourquoi tes collègues ont ce comportement vis à vis de toi,et pour moi pourquoi m'a femme part elle le soir Alors là je suis tellement pas d'accord que je crois que c'est pas humainement possible d'être plus pas d'accord que ça. Ca, je pense que c'est exactement ce que tu dis juste après : je dis re oui,c'est telement vrai,nos fausses croyance,c'est elle qui est à la base de tout nos maux,qui nous fait partir sur de mauvais chemin,et prendre les mauvaises décisions,qu'on assume ou pas Croire que le problème vient des autres c'est un gros problème de la dépendance. Croire qu'il faut tout contrôler pour rendre la vie parfaite. La vie n'est pas sensée être parfaite, la perfection n'existe pas. Parfois la vie c'est chiant mais on n'a pas le choix, comme quand il faut faire la vaisselle mais en pire. Mais tu vas me dire que tu ne penses pas que le problème vient des autres, mais de toi qui ne sait pas te faire respecter. Prenons un exemple qui serait vraiment typique pour moi : je rechute dans le porno après m'être fait rejeter à un entretien d'embauche. Le problème c'est pas que j'ai pas été pris à l'entretien d'embauche. Le problème c'est pas que j'ai pas réussi à me faire respecter auprès des recruteurs ou que j'ai été trop gentil avec eux. Le problème c'est que je le prends trop à coeur, le problème c'est que quand ce type que je connais pas et qui m'a vu 20 minutes me dit "désolé vous ne correspondez pas au profile", à la place j'entends presque la voix de ma mère qui me dit "écoute mon fils, t'es qu'une merde et t'arriveras jamais à rien faire dans ta vie, tu vaux rien par rapport aux autres, c'est ce que je t'ai toujours dit". C'est ça le vrai problème. Tout le monde rate des entretiens d'embauche, ça fait partie de la vie, et la plupart n'en font pas une montagne, c'est un peu comme faire la vaisselle (en pire je le reconnais, mais le principe est le même). Mais moi j'en souffre vraiment et c'est à cause de ces fausses croyances, mais certainement pas parce que je ne sais pas me faire respecter. Mais la vie c'est comme ça. Il ne faut pas espérer qu'un jour un réussisse 100% de nos entretiens d'embauche, ça n'arrivera jamais. Après, il serait possible, si mes collègues se moquaient de moi, que ce soit un peu parce que je leur répond jamais. Mais est ce que le fait de leur répondre va résoudre la base de mon problème ? Et pourquoi certaines autres personnes se fichent complètement que des types qu'ils n'estiment pas se moquent d'eux ? Notre problème il est pas du tout là, je pense. Le fait est que, d'ailleurs, quand je regarde les choses de manière objective, les gens me respectent tout à fait, personne n'exige trop de moi, mon patron me sourit toujours, personne ne vient me demander trop, c'est moi qui vais toujours vers les autres pour les aider, jamais les autres qui abusent etc.... et pourtant je suis du genre à stresser en pensant à l'image qu'ils ont de moi. Le problème de la dépendance ne vient absolument pas des autres ni du fait qu'on est trop passifs par rapport à nos relations. Un des problèmes du dépendant c'est qu'il voudrait tout contrôler (ça c'est dans tous les bouquins, je l'invente pas), pas qu'il ne contrôle pas suffisamment son environnement (ça serait le monde à l'envers). L'autre problème il vient de comment on prend les choses, de comment on n'arrive même pas à tolérer la gène que cause le fait de faire la vaisselle une fois par jour, on voudrait ne jamais avoir de gêne, c'est ça le problème. Et c'est parce qu'on se fait trop souffrir avec des conneries, ou parce qu'on ne tolère pas la moindre souffrance qu'on se rend passifs afin de l'éviter à tout prix. Pas l'inverse.  
Le dépendant, quelque part, si il encaisse trop c'est parce qu'il se met sur la trajectoire des coups de poings au lieu de se pousser et de laisser l'autre taper dans le vide, pas forcément parce qu'il ne sait pas rendre les coups. Comme dit la maxime AA : donnez moi le courage de changer ce qui peut être changé, la force d'accepter ce qui ne peut l'être et la sagesse de faire la différence entre les deux. En général j'ai quand même l'impression que ce que ce truc veut dire c'est qu'il faut changer ce qu'on est, guérir sa dépendance, mais qu'on ne peut pas changer le monde.  si quelques chose ou quelqu'un te pousse.. tire... 
si quelques chose ou quelqu'un te tire.. pousse... si quelques chose ou quelqu'un te fonce dedans.. TASSE-TOI D'LA! Mort de rire../../../div><div>    </div>
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bon je sais pas pourquoi, mais je suis plus capable de faire des citations.. donc, je cite ce paragraphe et j,en souligne cette petite phrase..  Parfois la vie c'est chiant mais on n'a pas le choix

FAUX!! ARCHI FAUX!!! ;-)

tout le reste de ton paragraphe de cette phrase le dit, le crit meme.. ON A TOUJOURS LE CHOIX..

on a toujours le choix de ce que l'on va faire de ce qui nous arrive.. Content../../../p><p style= 

le jour ou on prend conscience de ca, on voit alors tout le pouvoir que l'on a entre les mains (et nos 2 oreilles) et on est plus des pauvre victime du destin  Mort de rire../../../p><p style= 

Ah, moi aussi je suis impressionné par l'énergie que j'ai mis dedans. Et je suis aussi impressionné par l'énergie que je n'ai plus aujourd'hui. Mais ça tombe bien parce que moi aussi je conviens de tout. Enfin, je prends vraiment les choses très à coeur et je sais pas vraiment pourquoi. Et puis en plus, comme tu l'as dit avant, Sid, on est plutôt d'accord de toutes façons. Donc quand tu vois comment je réagis quand on est d'accords, tu peux imaginer comment ça se passe quand je me fais "troller", comme disent les jeunes. Enfin, nuage aussi, je pense que ce que je dis vous dérange parce que quand je parle d'accepter vous pensez que je parle de ne rien faire pour s'en sortir. En fait on ne parle pas des mêmes choix. J'ai l'impression que vous parlez d'un choix à long terme, comme une bonne résolution, et vous pensez que moi je défend l'idée selon laquelle il faudrait qu'on accepte d'être dépendant et de ne rien faire. Mais moi je parle du choix à court terme, quand on est confronté à une souffrance immédiate, là, maintenant. Que, de manière générale, on prenne ou pas des mesures pour s'en sortir, la souffrance du présent elle est là et elle partira pas dans la minute. Et le dépendant veut avoir le choix de ne pas souffrir là, maintenant. Mais le non dépendant ne se laisse pas ce choix et il accepte de souffrir. (parce que les non dépendants aussi souffrent de temps en temps, certaines souffrances sont inévitables, mais le dépendant voudrait les éviter toutes, surtout quand elles sont là, maintenant). C'est de cette acceptation là que je parle. A long terme il faut faire tout ce qui est en notre pouvoir pour éviter les souffrances qui sont évitables, mais moi je parle de là, maintenant. Et je pense que le problème de la dépendance c'est un problème de là, maintenant, pas un problème de bonnes résolution. Ca se voit très bien dans le problème de la procrastination.   Et sinon c'est un peu le même principe avec les douleurs physiques, je le vérifie tous les jours en ce moment. Quand on commence à avoir le dos tendu, par exemple, qu'on commence à avoir mal, la douleur nous fait encore plus tendre les muscles et on a de plus en plus mal et c'est un cercle vicieux. Et plus on la déteste cette douleur plus on est tendu. Mais si on arrive à "l'accepter", alors on se calme, on arrive à se détendre, et finalement la douleur disparaît (c'est un vrai exercice, pas un simple choix). Et on se rend compte que même si la douleur reste, elle est beaucoup plus supportable quand on l'accepte. La douleur est la même mais elle nous fait moins souffrir. Mais en aucun cas ça ne veut dire qu'on va faire des choses qui nous font mal juste parce qu'on accepte la douleur. Et donc pour faire diminuer la souffrance, il faut accepter qu'elle ne diminue pas, même si au final elle va diminuer quand on aura accepté ça. En fait, pour résumer, on pourrait simplement dire qu'il faut être patient. Et ce que je veux dire par "accepter" c'est "être patient avec...".
Ah, là ça va plus vraiment. Depuis plusieurs jours ça se dégrade, j'ai l'impression d'avoir de moins en moins d'énergie, je suis de plus en plus absorbé par mes pensées, tout devient de plus en plus gluant, j'ai l'impression que le temps n'avance plus. J'ai l'impression que mon futur est de nouveau tout noir et inconnu, rempli de monstres prêts à me sauter dessus. Je n'ai pas énormément de pulsions mais par contre je procrastine de nouveau. Pourtant je met en oeuvre (en tout cas j'ai l'impression de mettre en oeuvre) toutes les techniques que j'utilise d'habitude. Et je dors mal, y'a un truc qui me stresse mais j'arrive pas à l'identifier. C'est peut être encore relié au fait que je doit maintenant penser à mon avenir et choisir ma future orientation professionnelle. Et évidemment tout me fait peur, rien ne me plait. Chercher du boulot, être évalué, être jugé, etc... Enfin, toutes les options de boulot ont quelque chose qui me plait mais tout est gaché par le stress. J'aurais envie de choisir une des options parce qu'elle me ferait moins stresser. Je me dis qu'il faut que je me concentre sur les problèmes de dépendance avant de me jeter dans ce qui pourrait me faire trop stresser et me faire craquer complètement. Mais en même temps peut être que je fuis simplement les problèmes et que je devrais au contraire affronter ce qui me fait stresser. Je voudrais arrêter le temps pour ne plus avoir à faire face à ces problèmes. Et c'est un peu ce que je fais avec la procrastination. Et quand le temps s'arrête dans la procrastination on n'arrive plus à jauger le temps qui  nous sépare des évènements stressants. On veut arrêter le temps pour ne pas leur faire face mais c'est comme si au contraire ils avaient l'air de se rapprocher encore plus.Y'a aussi le fait que mon couple va peut être dépendre de mon choix professionnel. Et ça aussi, je sais pas, je sais rien. Aucune décision possible.

Je veux m'y remettre et attaquer ce qui me fait peur mais j'ai le cerveau comme dans la glue. Et je manque de relations sociales aussi, ça aide pas. Pourtant j'ai l'impression de me rendre compte de choses et de continuer à avancer mais y'a un gros truc qui me bloque et je sais pas vraiment ce que c'est.Comme d'habitude j'aimerais tout arrêter et prendre un boulot sans responsabilités, sans présentations orales, sans évaluation de ce genre. Mais je sais que c'est pas la solution.Enfin, j'ai déjà vécu bien pire que ça avant le sevrage. Mais c'est vraiment pas bon de retomber là dedans. J'espère que demain je vais me ressaisir. Me mettre en pilote automatique et faire tout ce qui doit être fait maintenant dans l'ordre où ça doit être fait, en mettant le stress, les pulsions et la gêne de côté. Ca va pas être agréable pendant un moment, mais ça passera bien. Mais vite, j'espère.

Me revoilà.Je suis encore sobre, depuis plus de 7 mois maintenant. Pas de masturbation et pas de porno. Ca fait également 7 mois que je vais dans des groupes de parole. Avant ça mon sevrage le plus long était de 2 mois.J'ai réussi à passer un entretien d'embauche y'a pas longtemps, situation vraiment cauchemardesque pour moi, et j'ai réussi à ne pas passer à l'acte et je suis pas peu fier. Ah et aussi j'ai été pris !J'avais décidé de prendre du recul par rapport au forum, donc je suis pas venu depuis plusieurs mois. J'ai un gros problème de dépendance à l'ordi, de co-dépendance (quand je passe des heures à écrire des messages sur le forum en pensant aider les gens alors que je ne m'occupe pas de mes propres problèmes), et de procrastination. Je pense pas revenir beaucoup sur le forum, c'est trop problématique pour moi.Et donc, je vais dans des groupes de parole pour la dépendance sexuelle et aussi pour le workaholisme. En ce qui concerne le workaholisme j'ai toujours l'impression d'être jugé, de ne pas bosser suffisemment, ne pas faire les choses assez bien etc.... les conséquences sont que, soit mes objectifs sont trop hauts et je suis paralysé par la peur ou par la montagne de mes attentes et je procrastine, soit je bosse trop, je bosse le soir, je bosse le week end etc... soi disant pour compenser ma procrastination. Enfin bon, c'est pas joli.Ce qui m'aide le plus c'est les groupes de parole. J'apprend vraiment énormément depuis que je vais là bas. J'y vais 5 fois par semaine quand je peux, et ça depuis des mois, et j'ai encore l'impression d'être qu'au début. Si vraiment vous voyez que les choses ne bougent pas je vous conseille les groupes de parole. Pour moi c'est la seule "vraie" solution, en combinaison avec le psy. Ca permet de rencontrer des tas de gens qui ont vraiment énormément d'expérience avec le rétablissement, souvent plusieurs années de sobriété. Et on apprend vraiment plein de choses. C'est trop tentant pour un dépendant de vouloir faire les choses tout seul, ou, comme moi, de vouloir les faire dans le monde virtuel. Malgré ma timidité je préfère largement faire ça avec des vrais gens, et leur parler en vrai.En plus les règles des groupes de parole sont vraiment parfaites. Pas de discussion, juste du partage. Pas de désaccords, juste de l'apprentissage. Pas de débats, juste de l'expérience bien visible et bien réelle.

 

Bon courage à tous

Salut Hatt,  merci pour ton partage comme on dit dans les DASA :)Ton message, montre une chose c'est que d'une certaine manière que la "guérison" passe quasi systématiquement par l'éloignement du forum. Je suis convaincu que ce forum apporte une aide indéniable, et souvent l'unique à beaucoup de gens, mais je suis aussi convaincu que pour venir à bout de cette addiction, il faut se confronter au monde réel, via les DASA, groupes de discussion, psy, toubib etc...L'addiction vient en grande partie de l'internet, et je pense qu'il faut aussi repenser sa manière de gérer son temps, et son rapport avec internet et l'ordinateur. Le syndrome de procrastination apparait souvent chez les addicts que nous sommes. Et je pense que vraiment les deux sont liés dans un cercle assez vicieux (procrastination, ennui, recherche "d'ocuupation", internet, pornographie, culpabilité, absence d'envie donc --> procrastination etc...) et je pense que c'est une piste à travailler très sérieusement son rapport et son temps passé sur l'ordi pour qui veut s'en sortir... Donc oui l'éloignement du forum apparait tout aussi à la fois comme signe de rechute compulse que de rétablissement.Il est vrai que l'on aime avoir des témoignages de ceux qui avancent et réussissent à demeurer sobre, car ça sert de témoignage voire d'exemple (bien que je sois convaincus que chacun à un parcours différents et unique autant dans l'addiction que la sobriété). Mais pour reprendre une image à 2 balles, le sevrage et la guérison, c'est comme l'entrainement de SanGoKu chez Tortue Géniale, la Tortue lui dit au bout d'un certain un temps qu'elle n'a plus rien à lui apprendre et que pour continuer son entrainement à grandir et à s'améliorer il faut visiter le monde, aller vers l'extérieur et quitter Tortue Géniale/forum en quelque sorte.Je trouve que c'est un peu la même chose ici Smile Bon désolé de cette comparaison un peu farfelue, mais j'ai vraiment cette image là. Bon courage. Asmyr.    
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Aujourd'hui c'est vraiment dur. Comme toujours j'ai l'impression que je finis par avoir le dessus sur la dépendance, je me sens plus fort. Puis, les circonstances aidant, les pulsions reviennent, et aujourd'hui je suis vraiment tiraillé par les fantasmes. Je n'arrive pas à travailler. C'est une bonne occasion pour moi de me rappeler qu'on n'est jamais plus fort que la dépendance. On est faible quand on veut tout faire seul, quand on veut tout contrôler. On est faibles quand on veut être forts. Mais on s'en sort quand on admet que la dépendance est plus forte que nous, quand on abandonne la lute, et qu'on accepte enfin de chercher de l'aide. Mais c'est dur à chaque fois. J'ai échangé des textos avec mon sponsor ce matin, et ça a beaucoup arrangé les choses, mais il faut encore que j'appelle des gens, je ne peux pas m'en sortir seul. Plus je lute, plus je suis faible, et plus la dépendance gagne. Mais quand je téléphone à mon sponsor ou d'autres gens qui ont plus de sobriété, les choses s'allègent. Et pourtant c'est tellement difficile de le faire à chaque fois.Enfin, mon gros problème depuis un moment c'est que j'ai toujours l'impression d'être plus intelligent que la dépendance, plus fort qu'elle. Je me fais des théories pour m'en sortir, je fais ça en permanence, je réfléchis, j'essaye d'avoir le contrôle. Puis je pense avoir le contrôle, je me fais croire que j'ai le contrôle, je me fais croire que je ne regarde plus les filles, ou plus autant qu'avant, ou que ça ne me fait plus souffrir autant qu'avant, et au bout d'un moment, comme maintenant, je me souvent que je ne l'ai jamais eu ce contrôle. Je me rend compte que la dépendance est de nouveau là, à bloc, et qu'en ayant voulu avoir le contrôle, j'ai juste nié que la dépendance était là. Comme un enfant qui met ses mains devant les yeux et qui dit "je suis caché !". A chaque fois que les choses s'arrangent, je crois que j'ai enfin "compris la dépendance", que j'ai trouvé LA solution. La dépendance est une maladie qui nous fait croire qu'on n'est pas dépendant. Puis je retombe dans le fantasme, dans la procrastination, et je suis désespéré. Je me rend compte que je n'ai pas tout compris. Puis les choses vont mieux et à nouveau je retombe dans le même piège. Je crois que "maintenant" j'ai la clé, que j'ai enfin le contrôle, que maintenant j'ai compris ce qui me manquait, que maintenant je suis plus fort que tout le monde, plus fort que les 12 étapes, plus fort que la dépendance. Puis je retombe dedans. Et c'est un cycle sans fin, ça arrive tout le temps et je n'arrive pas à me faire rentrer dans le crâne que je n'ai PAS le contrôle. Je VEUX avoir le contrôle, je veut CROIRE que j'ai le contrôle, comme si accepter l'inverse était une chose absolument terrifiante, et peut être que ça l'est. Peut être que cette impression de contrôle est nécessaire pour me rassurer. Mais là j'en veux plus. Je veux reconnaître que je n'ai pas ce contrôle, je veux arrêter les montagnes russes, je veux accepter de chercher de l'aide. L'ironie c'est que c'est justement la dépendance qui nous fait croire qu'on a le contrôle, qu'on est guéris. C'est la dépendance qui nous fait croire qu'on n'a besoin de personne. Et c'est la dépendance qui nous met dans cet état qui nous conditionne pour l'échec.Je pars appeler mon sponsor.  edit : Et merci beaucoup pour vos retours ! Ca fait plaisir ! Bon courage.
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Il ne s'agit pas tant de contrôle (qui implique une notion de répression) que de vigilance mentale. Si on agit tout à fait à la base de la compulsion, au niveau de la pensée, il est assez facile d'éloigner la compulsion. Le problème est que l'émotionnel, lorsqu'il n'est pas assez clarifié ni en harmonie, nous manipule. La question est donc de le clarifier, voir de quoi nous avons peur, réaliser que ces peurs sont la plupart du temps irréelles, mais que l'importance qu'on leur donne vient du fait qu'on accorde trop d'importance à la pensée d'autrui, laquelle n'est pas forcément très éclairée. C'est là où la spiritualité est d'une aide précieuse. Avoir confiance dans le ciel (où en l'énergie que l'on peut produire par une activité telle que la prière ou la méditation, ce qui revient au même) aide à avoir confiance en soi. Accepter ses émotions et les exprimer est le début de la guérison pour un « dépendant affectif » car cela consiste à remettre l'autorité en soi-même et non la projeter sans cesse à l'extérieur, pour obéir à la peur. Plus facile à dire qu'à faire j'en conviens…  surtout dans les enjeux professionnels où la peur de déplaire, donc perdre son job, réactive cette peur profonde de la mort en nous et qu'il faut avoir le courage de regarder en face. Voilà, ça ne répond peut-être pas exactement à ton questionnement, mais c'est ce que j'avais envie de te dire ce matin.

Bon courage pour la suite…

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URLs de référence
  • Dépendance sexuelle: http://www.dependance-sexuelle.com/index.php
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