Dépendance sexuelle

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juste à observer mon vandalisme intellectuel péter les vitrines de mon égo (c'est presque beau) 

wow! j'adore ton expression  Mort de rire../../../p></div>
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SAlut Hatt,Désolé de répondre un peu tardivement à ton post.Pour le test MBTI, je l'avais fait en formation sur 2 jours. J'avais trouvé ça super intéressant.  En fait, on commençait par plein de petits jeux permettant de cibler son profil, avant de faire le test et d'en tirer les conséquences par rapport à son profil. J'y avais découvert les conflits entre mon profil et celui de ma mère...c'était une explication plausible pourquoi après un gros choc, j'avais commencé à changer du tout au tout.Pour ton info, je suis ENTP, soit intuition extraverti, pensée introverti. On navigue dans des eaux très proche en terme de profil. Seul notre expression au monde est inversé  puisque tu es intuition introverti pensée extravertie. Après dans mon cas, je sais que mon sentiment sur ma façon de m'exprimer au monde n'était pas nette du fait des "freins" maternelles.Cela me fait dire qu'il faut que je me replonge dans le sujet. Pour info, le MBTI est issue des travaux de Jung, l'autre grand courant psychanalyste avec Freud.Sinon, pour la méditation, j'essaie, mais les périodes d'angoisse et de troubles sont souvent celles pendant lesquelles je n'arrive pas à méditer. Même quand j'y arrive, j'ai le sentiment que ce n'est pas tout à fait ça. Même si j'ai déjà atteinte des états de conscience autre et que j'ai pu en tirer certains bénéfices mais ce n'est pas suivi.Bon courage
merci pour vos réponses. Sid, c'est exactement ça. Je sens bien que je lui reproche tout ce que je me reprocherais. Il faut que je relativise, c'est sûr. Il va me falloir un long temps de réflexion. Pour l'instant, j'ai quand même l'impression qu'il sera difficile de vivre avec quelqu'un qui "aime" sa dépendance. Et je ne veux pas la transmettre à ma descendance. Mais je suis encore dedans, je pense certainement encore comme un dépendant...

merci pour les précisions libredesoimeme. Moi ce que j'ai fait c'était juste un semblant de questionnaire sur le net. Je savais pas trop ce que c'était. Pour la méditation, il ne faut pas croire que tu dois atteindre des états de conscience différents, je pense que c'est l'erreur que j'ai fait pendant longtemps. Il ne faut pas croire non plus que tu vas faire disparaître tes ruminations ou ta souffrance. Si tu penses que ces choses vont disparaître au cours de la méditation, alors à chaque fois qu'elle vont pointer leur nez dans ta méditation, tu auras un sentiment d'échec et de frustration et tu voudrais forcer les choses, ce qui ne va faire qu'empirer les choses. Il ne faut pas essayer de faire une méditation parfaite. Je pense d'ailleurs qu'une méditation "parfaite" au sens sans souffrance, sans problèmes ne servirait certainement à rien. Mais je pense que le sentiment d'échec et de frustration et tout à fait habituel chez les dépendants. Et je le ressens toujours à un moment ou à un autre pendant la méditation, mais j'essaye de l'accepter également. Ce que j'essaye de faire c'est juste d'ouvrir la porte à tous les problèmes, de les regarder de façon neutre et de chacun, sans discrimination, essayer de les laisser remonter à la conscience pour les ressentir de façon entière, ne pas les pousser, ne pas essayer de les chasser. Si tu ne peux pas te détendre, si tu as même l'impression que les choses empirent pendant la méditation, ça peut être normal, il faut essayer de l'accepter aussi. Mais même dans les pires moments, ce genre de méditation apporte toujours un plus. 

Je viens de rechuter pour ce qui est de la glande sur internet et repoussage de sommeil. J'ai maté des vidéos sur youtube jusqu'à 6h du matin... En fait hier j'ai passé un cap un peu stressant au niveau du boulot. J'ai fait beaucoup de méditation, beaucoup de machins avec la respiration, tout allait plutôt bien, j'ai vraiment très peu stressé comparé à mon habitude, mais j'étais vraiment crevé. J'ai aussi passé du temps avec beaucoup de gens et socialement j'ai été particulièrement naturel et plus ouvert sans me forcer (très très relatif mais évidemment très positif). Et il y avait une très jolie fille, j'ai eu l'impression que je retombais un peu dans des très vieux schémas, et j'avais l'impression de lui plaire (mais peut être que c'était pas une illusion, on sait jamais, mais le problème c'est que j'avais aussi un besoin d'extrapoler et de m'imaginer des choses), ça aussi j'ai bien géré mais avec beaucoup d'efforts. Et j'ai aussi été mis dans une situation vraiment très difficile où j'ai du être jugé par plusieurs personnes (un truc pour le boulot), c'était presque gentillet pour quelqu'un de normal, je pense, mais c'est vraiment le genre de situation très difficile pour moi. Encore une fois, j'ai pas trop mal géré. Enfin ça c'est pas bon, mais j'ai bien survécu au fait de faire des erreurs. Mais après j'ai commencé à chercher des compensations, cette situation d'être jugé professionnellement ne m'a pas plus du tout. Ca me travaillait quand même beaucoup. Je me suis un peu laissé partir dans des idées de grandiose qui me faisaient plaisir, (vraiment de la masturbation mais avec le cerveau), j'ai essayé de contrôler et ça allait, puis quand je suis rentré chez moi je me suis senti vraiment seul et face à ce que j'avais un peu gardé de côté tout ce temps. J'avais un besoin énorme de porno mais ça j'ai réussi à éviter, probablement principalement à cause de mon compteur de sevrage qui est plus loin que ce que j'ai jamais vécu et le fait que j'aurais eu trop honte de l'avouer ici (et peut être un tout petit peu pour des bonnes raisons : la dépendance rend ma vie ingérable et rechuter pour le porno rend les pulsions beaucoup plus fortes après). En fait, j'ai ressenti le besoin de glander des heures sans dormir comme un besoin infini d'avoir "du temps à moi". Besoin infini parce que même à 6h du matin, après 8 heures d'affilée de glande insomniaque j'en avais autant besoin qu'au début... c'est quand même dingue. Je pense que mon erreur c'est que je me suis pas vraiment préparé à ça. La difficulté était vraiment plus grande que d'habitude, j'ai l'impression de ne pas avoir réussi à relâcher suffisamment vite et j'ai tout pris dans la gueule à la fin. J'aurais vraiment pu me douter que ça serait très difficile. J'ai pas réussi à faire le choix de m'arrêter et faire mes exercices de respiration, essayer de choisir vraiment clairement ce que je veux faire (rechuter oui ou non etc). Evidemment parce qu'une partie de moi voulait vraiment rechuter et avait quelque part déjà fait son choix et ne voulait pas prendre le risque de ne pas avoir ce qu'elle s'était promis. Faire de la méditation à mon retour chez moi aurait vraiment pu marcher, et c'est bien pour ça que j'ai pas essayé du tout........ quelque part dans ma tête j'étais déjà bien avancé dans la rechute. C'est une belle rechute mais j'hésite à remettre mon compteur à zéro. J'ai peur que ce genre de rechute (même plus courte) soit encore très dure à éviter et j'ai peur qu'avec un compteur bas j'ai pluss la tentation d'en faire une vraiment complète, avec porno et tout, en me disant "au point où j'en suis"...et j'ai peur aussi de poser des limites un peu floues pour ce compteur. Enfin bon, c'est pas ça qui est important non plus.Donc là, évidemment  j'ai un peu honte, mais je sais qu'il faut pas. En plus, jusqu'à cette rechute j'ai quand même fait beaucoup de progrès, je pense avoir compris beaucoup de choses et ça ça ne s'efface pas avec une rechute. Je vais réfléchir à cette honte. Je rajoute youtube sur ma liste de sites interdits à la maison comme au boulot. Et la prochaine fois j'essaierais de me pardonner une petite rechute tant qu'il est encore temps, au lieu de culpabiliser et de la prolonger jusqu'à 6h du mat. Les pulsions "youtube" sont maintenant plus fortes que d'habitude, forcément, et j'ai réimprimé encore un peu le réflexe de se mentir à soi même. M'enfin, il faut pas que j'en fasse un drame non plus.
Donc voilà, j'avais rechuté façon Youtube y'a quelques jours, pas de porno ni d'astiquage, et pourtant depuis cette rechute j'ai des films pornos dans la tête toutes les secondes. C'est un truc incroyable. Et j'ai mal dans le bas ventre, comme après ma première semaine de sevrage, quand je croyais que j'avais simplement le réservoir trop plein. J'ai de nouveau besoin de regarder les filles, j'ai l'impression d'avoir un peu oublié le travail que j'ai fait juste avant. Je sais pas si c'est la rechute qui a provoqué ça ou si c'est le même état d'esprit qui a provoqué ça ET la rechute. Je retombe un peu dans les vieux schémas. Donc je vais pas m'éterniser sur le net et je vais faire court.Et donc tout ça me fait penser à un bouquin de Stephen King : Shining. Au cas où vous l'avez pas lu, c'est un chef d'oeuvre stephenkingien qui, sous couvert d'histoire de maison hantée et pouvoirs psys parle en fait de l'histoire d'un père qui lutte avec la dépendance (alcool en l'occurence). Et vraiment c'est un bon bouquin sur tous les points de vues. Ses histoires sont vraiment réalistes quand il s'agit de décrire la pensée des gens. On s'en rend compte dès le début du livre en voyant comme le style change du tout au tout selon quel personnage est au centre de l'histoire, et à quel point le style correspond avec finesse au personnage. D'ailleurs les personnages sont super profonds et ont une vraie psychologie super construite. Et même si c'est pas un bouquin qui donnera des astuces pour se sortir de la dépendance, il décrit vraiment à merveille les différents stades de la rechute. Il montre bien qu'un alcoolique peut rechuter complètement même sans boire d'alcool, tout est dans le comportement (et ça c'est la seule raison pour laquelle je pensais à stephen king, tout le reste est une diversion, j'avoue). Évidemment on se rend compte tout de suite en le lisant que Stephen King est un habitué de la dépendance. Dans "Firestarter" aussi il est question de dépendances et il décrit à merveille l'avachissement du père qui fait droguer de force jour après jours et aussi ce fantasme d'avoir le pouvoir de contrôler la volonté d'autrui, que le type, comme un clin d'oeil, utilise dans son groupe de soutien pour guérir des mangeurs compulsifs. Et d'ailleurs quand Stephen King parle de la façon dont il invente les histoires, un peu comme une pulsion, il s'invente toute l'histoire en quelques heures, dans les moindres détails, du début à la fin, ça a tout l'air d'une dépendance aussi. Mais une dépendance salement productive. 
j'adore king :-Dje suis a me ramasser sa série de la tour sombre :-) et c'est ce que j'aime de lui, les personnages sont des gens comme toi et moi, avec des tracas de gens normaux..il est tres humain et réaliste, avec une imagination fantastique :-) 
Hé ouais, j'adore les tout petits détails qui ont l'air complètement inutiles à l'histoire mais qui donnent une touche vraiment réaliste. Et on se demande d'où il sort tout ça, on dirait qu'il a vraiment vécu ce qu'il raconte.

J'ai tout juste commencé le premier volume de la tour sombre.

Bon, et sinon hier, j'ai encore passé 2 heures sur youtube. Finalement... et j'étais vraiment pas loin de rechuter pour le porno. Je me disais que si c'était encore comme ça le lendemain, je m'autoriserait à vider les ballasts. Et finalement aujourd'hui ça va beaucoup mieux. Peut être parce que c'est pas un jour de boulot. Et j'ai refais de la méditation et je me suis rendu compte que depuis un moment je fais de la méditation en cherchant à avoir les mêmes sensations que ce que j'ai ressenti dans les premières méditations qui m'ont fait vraiment du bien. En fait c'est un peu comme si j'étais dépendant au plaisir de changer et de vaincre la dépendance, et que j'essayais de retrouver ce même plaisir. Et dans la méditation, évidemment, il ne faut jamais essayer de ressentir une chose en particulier, mais simplement être attentif à ce qu'on ressent dans le présent, même si ça n'est pas la même chose qu'hier. J'ai commencé ma méditation de la mauvaise manière aujourd'hui, et je sentais bien que tout était vraiment pourri, que je n'arrivais pas à me relaxer, ça partait dans tous les sens. Et quand je me suis dit qu'il fallait repartir à zéro, qu'il fallait observer comme si c'était la première fois et non chercher à ressentir une chose en particulier, alors j'ai eu l'impression de vraiment ouvrir les yeux sur ce que je ressentais au lieu de m'imaginer ce que je devais ressentir. Et là j'ai vu le bordel que c'était. Y'en avait dans tous les sens, du malêtre, des idées intempestives, du stress, encore des idées intempestives.... Comme si j'avais faussement médité les quelques fois précédentes. Alors je me le note, faire à chaque fois comme si c'était la première fois, et ne pas essayer de ressentir un truc en particulier. Chaque jour est différent, chaque méditation est différente etc...  Donc là j'ai l'impression que ça va beaucoup mieux. Mais je vais pas faire le malin, on n'est jamais à l'abri d'une rechute. Il est toujours possible que je revienne ici dans 2 jours avec la queue entre les jambes pour venir dire que j'ai péché à nouveau. Enfin, on est dépendant ou on l'est pas. Moi je suis dépendant.

 

Salut hatt,
juste en passant un petit truc sur les idées intempestives. J'ai fait il y a quelques années un travail sur la méditation avec un " maitre", et lui nous disait de dire le mot " distraction" a chaque fois qu'une idée se présente sans qu'on la veuille. Hé bien au fur et a mesure, c'est quelque chose d'efficace. Bon, il y avait tout un tas d'autres choses, là c'est un peu sorti du contexte mais si ça peut t'aider, essaye toujours. Parceque l'idée c'est pas d'en profiter pour faire un check up de son mal être ou de ses fantasmes, mais d'essayer au contraire d'être connecté avec son ressenti physique et la connection avec l'univers ( enfin du moins c'est comme celà qu'on travaillait).
Bref je lirai tes prochains coms pour voir ce que tu en attends et l'avancée de la chose.
Moi actuellement j'ai besoin de chose plus "physique".
Yo, j'ai rechuté ce matin. J'ai fait les trucs que j'avais dit qu'il fallait pas faire hier. C'est à dire laisser les pulsions venir et jouer un peu avec elles du genre "ok, je pense à toi, mais 5 minutes et après tu me laisses tranquille". Et en plus ce matin ça n'arrêtait pas. Je pense que l'erreur que j'ai faite hier c'est d'abord de m'autoriser à regarder la femme de ménage au bureau, juste 1 seconde en passant (d'habitude je la regarde juste dans les yeux une fois pour lui dire bonjour, mais j'évite de regarder ailleurs que ses yeux parce qu'elle a un physique "à haut facteur de risque". Ca m'a fait cogiter. J'ai ressenti pas mal de frustration (de savoir que je coucherais jamais avec elle, ou peut être aucune autre fille qui me plait autant qu'elle, ce genre de conneries) puis je suis rentré chez moi trop tard, j'ai pas fait ma méditation habituelle (pas le temps) et et me suis couché trop tard. J'ai super mal dormi et le matin j'étais vraiment fatigué et j'arrivais pas à luter contre les pulsions. Mais même à ce moment là j'aurais du me lever et faire un truc. Bon, j'ai attendu trop longtemps et le truc que je suis allé faire c'est me vider le chargeur, comme ça pouvait se deviner. Par contre j'ai essayé de le faire plus ou moins en essayant de pas penser à mes fantasmes. Et surtout j'ai pas regardé de porno. Mais j'en avais pas tellement envie de porno, donc bon. Donc c'est pas non plus une rechute vraiment terrible, mais c'est un vrai dérapage quand même. Je me disais que la journée serait intenable avec ces pulsions (mais souvent je me dis ça et après ça se passe très bien). Et surtout, maintenant que j'ai rechuté c'est pas vraiment plus facile. Enfin, ça faisait plus d'une semaine que je couvais ça. J'espère que maintenant je peux repartir normalement. Mais je sens bien qu'il y a une petite voix qui me dit "bah, tu l'as fait 1 fois, tu peux bien le faire 2 fois non ?". Mais je vais pas le faire.Mais sinon ça va, j'ai juste un peu honte tout en sachant qu'il faudrait pas, je vais méditer la question. Et j'espère que je peux repartir, que surtout je vas pas rechuter dans les prochains jours, ça c'est vraiment important. Faudrait que je tienne au moins aussi longtemps que mon dernier sevrage. Le point positif c'est que j'ai quand même explosé mon record, 1 mois et 24 jours, contre une semaine seulement avant ça. Mais faut pas trop faire gaffe au compteur non plus sinon on a l'impression de repartir à zéro. Et merci pour le conseil, titi. C'est un peu ce que j'essaye de faire, juste regarder les idées et les nommer. Mais c'est vrai que de les nommer toutes "distraction" ça permet de rappeler que ce sont des distractions et qu'il faut aussi se recentrer une fois qu'on s'en est rendu compte. J'avais vu des conseils intéressants pour la méditation sur cette vidéo : http://www.youtube.com/watch?v=TzhmktSOPOw

mais c'est tout en anglais. Et il dis un peu la même chose que toi. C'est vrai que ça aide bien.

Allez, ce coup-ci je m'éternise pas.

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