Bonjour,
Concernant la dépendance affective, je reconnais m'être beaucoup posé la question, étant donné que généralement, je m'attache assez rapidement aux filles. Ce qui me fait penser le contraire, c'est que j'ai confiance en moi, et je m'aime, physiquement et dans le caractère. Je ne suis exclu de nul part, ni l'ai été dans mon enfance. Au contraire, la mienne était gâtée, et même si mon père était moins présent que ma mère, de par son travail, je ne m'en plaignais pas. Je me pose même la question si ce n'est pas à cause du fait d'avoir reçu trop d'attention féminine dans mon enfance (j'étais entouré par mes quatre sœurs et ma mère) que je recherche aujourd'hui cette reconnaissance et cette attention.
Je n'en sais rien, quoiqu'il en soit, j'ai besoin de cette attention, de sentir que je plais.. C'est pratiquement ma seule recherche dans le fond. Pour la petite anecdote ; j'ai fais la connaissance d'une fille il y-a quelque semaines en soirée, et après une vingtaine de minutes, je vois qu'elle me fait des avances pour...rester avec moi ce soir là.. Ce sont des allusions claires, limites explicites. Et, soudainement, je me sens tellement bien, comblé... comblé de voir que j'ai la possibilité, que je plais. J'étais à deux doigts de l'embrasser mais je n'en avais plus besoin. J'ai fini la discussion simplement, poliment, et je suis parti.
Ça illustre assez bien ce que je recherche au fond chez le sexe opposé.
Néanmoins, c'est encore flou parce que ce n'est pas tout le temps cette intention inconsciente qui me motive, je le sais. J'ai parfois tout simplement envie de ***, attiré par la beauté des femmes.
(Peut-être que l'envie n'est pas liée à cette recherche de reconnaissance, mais que la compulsion et le mal-être, eux le sont...).
Tout n'est pas résolu dans ma tête!
Par rapport à ce que tu écris Jan, le fait d'être victimes de l'image qu'on a de nous même, c'est vrai et faux en ce qui me concerne, car pendant des années, je me suis dis "je suis pas dépendant, je peux arrêter", j'ai essayé sincèrement et de toutes mes forces de résister, mais ça revenait tout le temps. Se battre ne sert à rien quand on n'a pas les outils adaptés, quand on ne sait pas comment notre cerveau fonctionne. Au passage, je vous conseille un site qui m'a extrêmement aidé à comprendre mon addiction et donc à pouvoir travailler dessus efficacement. (
http://votrecerveaudansleporno.com/).
J'ai passé la nuit à chercher à contourner le filtre K9, je n'ai trouvé que des images soft, érotiques mais pas dénudées complètement (quand je repère un petit fil, je ne considère déjà plus comme dénudée
). Me suis masturbé dessus. J'hésite à remettre mon compteur de sevrage de porno à 0; d'un côté, j'ai alimenté les fantasmes, d'un autre je n'ai pas vu de porno à proprement parler. Je pense le laisser, histoire d'avoir des limites claires, et de se motiver un peu. Evidemment, le sevrage masturbation est remis à 0.
Vendredi 25 : Je viens de voir du porno. Compteur à O.
Dimanche 27 : Et MERDE ! PMO.