Dépendance sexuelle

Version complète : Je me relève (sevrage de Neil)
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Tu sais quoi Burhhus, l'idée que quelqu'un me consacre de son temps m'est juste insupportable... Je me sentirai forcement redevable et je ne profiterai même pas du moment... Tiens qq chose a creuser
Bonsoir Neil,
Je me suis reconnu pas mal comme d'autres dans tes messages. Je vois que tu as vraiment avancé dans ton auto-analyse, en tout cas sur tout ce qui concerne les ressorts de l'adiction. Personnellement ma dernière longue rechute a été liée à un échec professionnel disons et à la déprime qui l'a suivi. Le problème c'est que l'on ne peut pas tout contrôler, même si on se connaît de mieux en mieux. Et comme tu le dis ça ne sert à rien de se flageller. Courage pour rester déterminé !
Hello Neil

courage à toi surtout, et même si le moral n'y est pas, ne te flagelle pas trop. Se guérir est hyper difficile. Tu as ultra analysé le problème, et ça c'est déjà un gran dpas.  "Connais toi toi même", c'est le premier pas pour progresser.
Tu n'es pas loin de la sortie, j'en suis persuadé. Manque juste le déclic, le moment du choix. Comme c'est dit dans un film "Tout commence par un choix", celui se s'en sortir, ou celui de chuter. A un moment donné, on sait qui on est, on sait ce que l'on veut devenir, et l'on s'y tient ;-)

waw toutes ces pensées d'un coup d'un seul... Dommage qu'elles ne soient pas de moi ^^

pour ce qui est de se joindre, je ne peux pas t'envoyer de mp on dirait, donc difficile de communiquer... essaie, toi, de m'en faire parvenir un avec un mail par ex, on pourra communiquer ainsi.
@+
Révolte hier, après avoir à nouveau cédé au visionnage je suis aller courir 1h30 sous la pluie. Une chose est sûre j'en ai marre de cette situation, je suis las de tout cela. Plus grand chose ne m'excite dan sle porno, les même scènes, le même rituels, inlassablement la même vidéos décliné à l'infini... Infiini dans lequel je me noie depuis trop longtemps. Attendant la diffusion d'une nouveauté, l'émergeance d'une nouvelle actrice et ainsi de suite...
Hier j'ai éprouvé un vrai sentiment de dégout, comme un trop plein, un ras le bol. Aller courir en foret sous les trombes d'eau m'a fait le plus grand bien.

La révolte post visionnage a de quoi faire sourire pour nous les rois de la promesse en l'air. Mais j'ai le sentiment que cet fois si mon dégoût est grand. J'ai suvent vécu ce genre de dégout au départ de mes longue période de sevrage. Je vais devoir cette fois ci ne pas reproduire les mêmes erreurs, j'en connais bien le prix. Je vais programmer à l'avance quelque masturbation ponctuelles (chose que je n'ai jamais fait avant), la premiere au bout d'une semaine la deuxième à 3 semaines.
J'ai toujours priviligié un sevrage total, étant celib je n'y suis jamais parvenue. Le problème de cette démarche d'abstinence totale est qu'il engendre chez moi pas mal d'angoisse. Qund je me retiens un mois, je me dis si je rencontre une fille (et cela m'est déja arrivé) avec ce trop plein je vais tenir 2 minutes maxi (ca m'est arrivé également) moi qui normalement suit plutot long... Du coup le sevrage me fout dans une situation d'angoisse et de peur... Peur de ne pas avoir d'erection et si je l'ai peut de jouir en quelques instants.
Je vais donc programmer qq masturbations la veille des moemnts ou je suis succeptible de faire des rencontre, afin de me retirer de ce poids. En les programants à l'avance, je ne peux pas dire que je cède à une pulsion, je vais aussi le faire sans aucun support et en essayant de ne pas me monter de scénaris porno...

Les "puristes" ne sont sans doute pas ok avec cette démarche, mais j'ai le sentiment que c'est ce qu'il me faut, le temps de me reconstruire et de me sentir plus fort. Je sais aussi que ces "mastubation programmées" peuvent fragiliser mon sevrage et faire réapparraitre les pulsions. J'imagine donc cette période comme devant préparer mon sevrage complet et surtout pouvoir esperer reconstruire une vraie relation amoureuse.

J'ai 33 ans il est temps que je sorte, je me sens fatigué de toute cette saloperie, de ces fantasmes... Fatigué de ne pouvoir me poser sans rien faire pour juste me reposer. Fatigué de voir les heures, les jours et les semaines qui défilent sans que ma vie avance. J''en ai tellement ras le bol que je ne trouve plus la force de m'exprimer sur les autres carnets, je ne trouve plus la force de tendre la main aux autres... J'en ai juste vraiment ras le bol. Fatigué de ces promesses que je m'envoies, fatigué d'espèrer, de me projeter dans des trucs qui ne m'arriveront pas tant que je reste dans cette merde. Fatigué des remords, des regrets, du passé, fatigué de me trouver des excuses. Fatigués d'être berçé quotidiennement par la dépendance sexuelle, le porno, le sevrage, les compteurs, les rechutes, les promesses, les conseils, les espoirs, la tristesse, fatigué de parter ce fardeau tout les jours sans exception...

Je pose là mon baluchon il est trop lourd pour moi, je  vais faire le point sur moi même.
Tu es intelligent. Tu es surement beau. Tu es jeune, mais tu te suffit à toi même. T'en a marre des conseils que tu dis, et oui si quelqu'un t'aidais vraiment ce serais insupportable pour toi (dixit toi même dans tes message précèdent).
Effectivement ton fardeau est bien lourd si personne ne peux rien pour toi, une relation amoureuse en perspective... hum je pense pas que tu l'espère, tu n'espère pas recevoir, tu veux donner seulement donner, alors tu focalises pour savoir si elle sera dure et si ça va durer.

Bon je t'invente un autre scénario.
Tu rencontre une jolie fille, tu as envie de vivre quelque chose avec elle. Par l'effet de je ne sais trop quoi tu te décide à avoir une relation intime puisqu'en plus de toi, elle le souhaite aussi, et la, ça bande mou, ou éjaculation précoce... enfin le truc raté.
Elle est super déçu, tu l'as faisait réver.
Elle te fais un reproche.
Et là, tu lui décoche un beau sourire, et tu lui dis, je me réservais pour ce soir pour toi, la mécanique est un peu en rodage, normal. Je ne fais pas partie de ce qui l'entretienne coute que coute indépendamment avec qui, que veux tu je suis un romantique.
Et là tu reçois d'elle, de l'indulgence.
Merci les gars,

Tump pour être quelque fois parvenu à des durée de sevrage totale dépassant le moi, j'ai moi aussi tutoyé ces moments de lucidité. Le problème c'est qu'une fois que tu y a gouté tu ne peux plus te satifaire d'une pauvre vie de dépendant, c'est encore plus difficile à admettre quand tu replonges.
Après je n'étais pas près à gérer l'après lutte quotidienne, j'avais projeté trop d'espoir sur la seule observance  de l'absitinence sans forcement intégrer des changements plus globaux. Du coup j'allais mieux mais ma vie resté bancale. J'espère cette fois ci être mieux armé... Mon dégout est tjs présent, mais c'est quasiment physique j'ai presque envie de gerber... Je pense que cela augure d'un redémarrage, il va falloir cette fois si que je franchisse un nouveau cap dans la découverte de moi même et la découverte de la vie dépollué...

Mon père à chercher à me joindre aujourd'hui il m'avait laissé un message il y a deux mois, 20 ans que je ne l'ai pas vu, je suis brouillé avec lui depuis l'age de 13 ans. J'ai consacré une bonne partie de mon après midi à lui rédiger une lettre et à lui faire enfin part de mon ressenti. On est pas dans les cas d'école relaté par Freud ou tout se dénoue d'un seul coup suite à une prise de conscience, cela ne résout pas ma situation, mais en tout cas assurément cela contribue aussi à dénouer le problème.

Burrhus,
Ton message me montre combien je suis encore dans le raisonnement pornographique, autocentré sur la performance... Tu as complétement raison en plus ! Mon rapport à la sexualité est complétement biaisé, plsu du tout orienté vers le partage mais uniquement sur la performance et la jouissance... J'en prends conscience en lisant ton message...
Tu as complétement raison aussi sur le faite que je ne suis même pas dans l'espoir d'une relation amoureuse, je veux idéalement être dépolué de tout cela et avoir une situation matériel plus stable. Je compte m'installer d'ici le débutr d'année dans une autre ville bien plus grande que celle où je vis aujourd"hui à contre coeur...
Affronter tout cela seul est bien difficile, pour l'instant je n'y suis pas parvenue, je vais voir comment j'aborde les semaines et mois à venir, si je ne mets pas cette solitude à profit alors j'envisagerai une autre apporche en m'ouvrant à une relation qui m'aidera peut être aussi à tourner cette triste page.

C'est vrai que mes préocupations sont centré autour de mon sex, je suis encore obnubilé par ça...
Bon je coupe le pc, tjs cette envie de gerber, jspR etre dégouter de ces saloperies de pixels suffisament longtemps pour assoir quelques semaines de sevrage et pouvoir envisager une durée ensuite plus importante.

En tout cas merci à vous.
Alors Neil, tu nous racontes quoi ?

A au fait sex en français ça prend un "e" : sexe.
Y 'a ben que sur internet que l'on peut le trouver sans le "e", dans ton slip, c'est avec le "e". D'une certaine manière, c'est mieux, c'est plus long.

Lol.
Bonsoir Neil,
Pourquoi vouloir à tout prix qu'un "contact" avec une fille qui nous plait finisse obligatoirement par un rapport sexuel! Surtout chez toi qui est très fixé la-dessus , avec toute l'angoisse derrière et qui est du pain bénit pour un échec programmé (éjaculation précoce, dysfonction érectile  etc...). Les femmes adorent les hommes qui les font rire, qui s'occupent d'elles, qui leur font des petits cadeaux, qui les valorisent. C'est d'abord ça qu'elles aiment! Quand il y a un rapport de confiance,  avec un peu d'amour et de la patience en général le reste suit normalement..... 
Hello Neil:
Citation : Qund je me retiens un mois, je me dis si je rencontre une fille (et cela m'est déja arrivé) avec ce trop plein je vais tenir 2 minutes maxi (ca m'est arrivé également) moi qui normalement suit plutot long... Du coup le sevrage me fout dans une situation d'angoisse et de peur... Peur de ne pas avoir d'erection et si je l'ai peut de jouir en quelques instants. 
1)la plupart des mecs ne savent pas comment se comporter avec une fille quand ils font l'amour. Statistiquement, sur 10 filles, 9 sont capables de se faire plaisir par elle-même, ce qui n'est pas toujours le cas avec leur mec. Bref, si je te dis ça, c'est parce que tu as, comme la plupart d'entre nous, et la plupart des mecs en général, une vision biaisée du rapport sexuel. La difficulté étant de désapprendre tout ce qu'on t'a dit/enseigné sur le sujet, et de trouver une personne qualifiée pour ça.

2)je te conseille de lire ça, perso ça m'a bien aidé sur le moment: http://www.dependance-sexuelle.com/sujet...-mais-dans

Bon courage! 
Bonjour camarades,

Burhhus à force de l'avoir tapé sans E dans google c'est devenu un reflex ;-) lol...
Deux choses dans vos messages et liens, je prends conscience de ma trop grande préaucupation sexuelle. J'intellectualise trop et focalise trop sur l'acte. La dernière fois où je me suis retrouvé nue avec une femme j'ai enfin reussi à sortir du controle et à me laisser complétement aller. Pour une fois je n'étais pas centré sur l'aspect performance mais juste sur le laché prise et le laisser aller. Ce fut très plaisant et même assez troublant car n'ayant pus ressentir cela avec ma fiancé avec laquelle j'ai vécu 8 ans... Dur de s'extraire de ce qui nous a conditionné depuis pres de 15 ans, le premier rapport charnel que j'ai vu par écran interposé fut une doublé pénétration... Imaginez le traumatisme pour un tout jeune ado qui découvre son corps et le sexE (dédicace à Burrhus)...

La deuxième chose est la notion de culpabilité, ca me colle à la peau, trop rare sont les moments où je peux profiter  sans culpabiliser à outrance, c'est une mode de fonctionnement chez moi. Due à mon histoire, j'ai passé une bonne partie de ma vie à culpabiliser, dur d'envisager la vie sur un autre mode... Je crois que je tire ma souffrance de cette culpabilité et que c'est cette culpabilité qui me refout systématiquement la tête sous l'eau...

Ironie de l'histoire mon père après 20 ans d'absence vient de reprendre contact avec moi et m'a demandé pardon (très important pour moi d'entre ça). Je dois le voir samedi. Je en veux pas non plus en faire un élément clé, car j'ai appris à construire ma vie sans lui et je ne veux pas lui attribuer le pouvoir de m'aider à m'en sortir. Mais assurement quelque chose se dénoue et même si ca ne réglera pas tout cela ne peut m'être que bénéfique.

Merci pour vos messages.
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