Dépendance sexuelle

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tsé phenix, je ne suis pas dependante sexuelle.. par contre, je suis toxico et alcolo en abstinante depuis tellement longtemps que je ne me souviens plus des dates.. ce que je peux assuré c'est que ca fait plus de 20 ans que j'ai completement laché la cocaine.. et l'alcool, ben ca fait plus de 20 ans que je suis consommatrice sociale..l'alcool n'est pas mon produit de prelediction, je peux tres bien boire sans tomber dans la consommation abusive et compulsive.. en fait, je n'aime pas trop boire.. j'aime sirotter comme on déguste un bon repas :)par contre, la cocaine, niet, je ne dois en absolument aucun cas toucher a ca.. la cocaine est la bete pour moi.. je me suis beaucoup surprise pcque quand j'ai rencontrer mon copain il y a 3 ans, il était accro.. il a arreté maintenant depuis 8 mois, et je n'ai meme pas été tenté.. je sais trop bien les problemes que je vais avoir si j'y touche et je n'en veux pas de ca Smile donc, apres 20 ans, je peux dire que je suis tres bien dompter.. mais, ca a quand meme pris pres de 20 ans.. ce que j'ai appris, et qui m'a été tellement confirmé quand je suis arrivé sur ce forum c'est que toute dependance ont la meme base..la dépendance affective..lache un peu ton post et tes gérémiades et va lire les autres section du forum..explore le site de fond en comble, tu vas apprendre une tonne d'infos.. il y a dans la barre sur le coté gauche du site une section participation.. il y a la les plus gros posteurs, les anciens, les vieux de la vieille.. ils ont un super bagage de connaissances..il y a aussi une section dependance affective sur le forum qui malheureusement ne décolle pas.. on pourrait peut etre s'y mettre.. mais c'est dure de faire face a notre dependance affective lolll si tu fais un gros tour du site, tu vas comprendre ce que j'essais de t'expliquer quand je dis que toute dependance a la meme base, la dependance affective.. le produit, le comportement etc n'est pas le probleme, c'est des symptomes de problemes.. l'arbre qui cache la forest comme disent plusieurs ici ;)ouin on te brasse pas mal hein? je crois que c'est pcque on te sent peut-etre sur le bord de passer a cette étape de ton cheminement.. en passant, si tu as de la misere avec mon accent et expressions quebecoise, ne te gene pas de demander je traduirai.. je ne voudrais pas etre mal comprise et causer un malaise Wink  
Merci beaucoup pour ton message. Je ne prends pas le temps de trop lire les autres post. Ce soir, j'ai réfléchi à ce que tu dis sur la dépendance affective, je pense de plus en plus que tu as raison. Je dois voir mon psy demain, peut-être vais-je lui en parler...
Je viens de lire ton histoire et je te dirais comme les autres: ta femme va avoir besoin de temps pour passer outres ces doutes... et je pense qu'il faut qu'elle passe cette étape sans que tu ne soit toujours "collé à elle". Après une telle découverte il est normale d'avoir des doutes et tes efforts permettrons de les dissipé mais laisse le temps d'"oublier". Arrête de douter car à mon avis,malgré ces doutes si elle est rester à tes coter c'est qu'elle t'aime.

Pour le mariage, je ne trouve pas que ce soit le moment idéale, le mariage doit être la plus belle chose de la vie d'un couple et ne doit pas être là pour cacher le passer.

J'étais chez mon psy hier... j'ai évoqué cette approche "dépendance affective" et j'ai aussi reparlé de l'aspect émotionnel... pourquoi je n'arrive pas à pleurer ? La veille au soir, nous avons longtemps parler avec ma compagne et j'ai été affecté à un moment par ce que nous nous disions. Les larmes me sont montés aux yeux, mais impossible de pleurer et de lâcher la pression... comme un frein au fond de moi.J'ai donc reparlé de tout ça sur le"canapé"... mais de fil en aiguille mon esprit est revenu sur mes angoisses, ce besoin de sécurité, d'être en permanence rassuré et de savoir où je vais.Le psy m'a demandé si je pouvais envisager ma vie sans ce cadre de sécurité et ma réponse à été nette : "C'est comme de se jeter dans le vide sans filet"... c'est la sensation que j'ai lorsque ma compagne ne répond pas à mes angoisses. Il faut néanmoins que j'arrive à y travailler, à être moins sur elle tout le temps pour apprendre à vivre un peu autrement. Je ne me sens pas prêt à vivre sans ce cadre, c'est certain, mais à lâcher un peu... il faut y travailler.Le psy a quand même relevé que j'exprime avant tout ces angoisses, ce manque de sécurité, plus que l'aspect "émotion et besoin de pleurer". Dans le fond, je pense que c'est en arrivant à avancer sur ce qui m'angoisse, ce cadre et cet aspect "sécurité" que derrière, je pourrais me libérer et exprimer mes émotions, voir pleurer...La route reste longue, je note que je pense un peu plus à moi. Chez le psy, j'ai parlé de moi, pas du contexte actuel. Par exemple, alors même que je ne l'avais pas vu (le psy), depuis samedi et bien, je n'ai pas évoqué ma demande en mariage.

Je note aussi que cela fait 4 mois et demi aujourd'hui que je suis en sevrage ! Content de moi, content d'y arriver et de me sentir libre de cette fichue addiction.

J'attaque une nouvelle étape, je crois... celle de laisser un peu ma belle tranquille. Il faut dire que nous avons passé un bon week-end et qu'elle semble bien mieux dans sa tête depuis vendredi... ouf, je commençais à trouver cette phase longue. Je sais qu'il y aura des rechutes, mais j'ai espoir qu'elles seront moins fortes d'une à l'autre.Me concernant, je pense avoir commencé à être "moins sur elle". C'est plus facile quand ça va bien, j'angoisse forcément beaucoup moins. Mais hier et avant hier, alors que j'avais très envie de lui demander de me rassurer avec mes questions du genre "tu m'aime", "tu me garde" ???? Et bien j'ai résisté, j'ai demandé une ou deux fois, mais de loin pas autant que d'habitude. Je suis assez content de ça... pourvu que ça dure !J'ai également pris plaisir à faire des choses qui m'auraient vraiment embêtés par le passé... rien que de me poser au canapé avec mes enfants et les regarder jouer, c'est du bonheur et jamais avant je n'aurais pris ce temps là... 

J'ouvre les yeux, je progresse... et ça fait du bien !

J'étais à nouveau chez mon psy ce matin. Comme dit, les choses se passent pas trop mal à la maison, du coup je peux me concentrer sur le fond quand je vais le voir.J'ai a nouveau parlé de mon enfance, de ma mère et de mon père pour essayer de comprendre cette angoisse permanente et ce besoin de sécurité. J'ai évoque quelques souvenirs d'enfance et fait la différence entre le comportement de ma mère et de mon père sur ce besoin de sécurité. Je pense que je reproduis le schéma maternelle, pour le coup... elle aussi est une grande angoissée !En tout cas, je poursuis cet effort d'essayer de laisser ma compagne plus tranquille, je suis moins sur elle, même quand elle est un peu moins bien. Je gère, ce n'est pas naturel chez moi, je prends donc sur moi pour avancer. Cela ma fait dire que depuis quelques semaines, je ne parle plus avec lui de ce qui m'a amené là-bas (dépendance) mais de moi, de mon enfance, de mes angoisses. Je sens que j'avance encore un peu... ouf !

Et je regarde mon compteur de sevrage : 4 mois et 21 jours. J'ai le sentiment de pouvoir tenir pour toujours... mais, il faut poursuivre le combat. Je n'y pense plus, mais je reste prudent dans mes propos !

Tu tiendras phénix, j'ai entièrement confiance en toi ;-))) Il faut te dire que tout ca c'est du passé, que la vie, ce n'était pas ca et que la vie tu la découvriras au fur et à mesure que tu vas avancer, tu as une famille formidable et qui t'aime alors forcément ca aide pour tenir le coup !!! Tu peux être fier de toi, du moins de ce que tu as accomplis ces derniers mois ;-))) 
En effet, chapeau, bientôt 5 mois de sevrage ! Tu as tous mes encouragements pour la suite. Pour ce qui est du manque affectif, comme cela a été dit, ça ne concerne pas quelques dépendants sexuels, ni même toute la dépendance sexuelle, mais carrément toutes les dépendances en général. Si tu veux analyser les origines de ce manque, je pense que tu gagneras beaucoup a lire des livres sur le sujet. Tous les cas sont particuliers, mais dans les grandes lignes tous les dépendants se ressemblent. Pour ce qui est de demander à ta compagne de te comprendre, de comprendre que tu n'es plus celui que tu étais avant, ça me rappelle beaucoup de petites choses que j'ai déjà vécues. Je me souviens que, enfant, lorsque ma mère me punissait, et même lorsque c'était justifié, dans la minute où je me retrouvais seul dans ma chambre, toutes mes pensées tournaient autour de la demande d'affection. La seule phrase qui tournait dans ma tête c'était "mais bordel ! aime moi ! maintenant !". Et même à cette age là, je trouvais ça un peu choquant de, juste après m'être fait punir, lui demander de me prouver qu'elle m'aime. Et j'ai encore les mêmes réactions aujourd'hui. On s'est disputé récemment avec ma copine (elle est aussi un peu dépendante, et l'objet de la dispute c'était que je joue trop le psy avec elle, je lui parle comme si je la comprenais mieux qu'elle ne se comprend elle même et je lui donne des leçons... ce qui est pas tout à fait faux...). En fin de dispute je me suis surpris à essayer d'inverser les rôles de façon particulièrement malhonnête. Et pourtant je suis quelqu'un de très honnête dans la vie, je déteste le mensonge. Là, j'essayais malgré moi de lui faire comprendre que je souffrais et que j'avais besoin de son amour. En gros, elle m'engueulais pour quelque chose qui était plutôt justifié, et moi une seconde après je étais prêt à tout pour avoir un preuve de son amour dans la seconde. Au lieu d'essayer de la comprendre, de résoudre le problème, je faisais directement une fixation sur ce manque d'affection et d'une manière tout à fait immature et irréfléchie. Au fond, je cherchais à la faire culpabiliser de m'engueuler. Je ne voulais pas accepter et "prendre dans les dents ce que je méritais", je voulais tout de suite retourner aux preuves d'affection, un peu comme un bébé à qui on vient de retirer son biberon.(je trouve que la comparaison au bébé est vraiment bien choisie, c'est un sentiment vraiment basique et un besoin très immédiat sans aucune réflexion). Quand j'avais finalement réussi à la faire culpabiliser, quand elle m'a dit que non, elle ne me détestait pas et qu'elle a commencer à me carresser le dos, je me suis rendu compte de la malhonnêteté de la manoeuvre et je l'ai repoussée en disant que j'étais en train d'inverser les rôles, que ça n'était pas elle la méchante mais bien moi en l'occurence. L'intention était presque honnête, mais je l'ai dit sur un ton presque méchant et au fond, encore une fois j'essayais d'attirer l'attention sur moi, pour qu'elle se rende compte qu'en fait je suis incroyablement bon et honnête à faire mon autocrique mais surtout pour qu'elle culpabilise de m'engueuler et qu'elle m'apprécie à nouveau. Je me suis surpris à vraiment jouer l'acteur, c'était terrible, je ne fais jamais ça avec les gens, jamais consciemment en tout cas.Quoique je fasse, quelle que soit l'intention de départ, j'avais l'impression que tout ce qui sortait de ma bouche était transformé en demande d'affection. Et tout ça ressemble peut être un peu à ce que tu vis, c'est à toi de voir. Tu veux que ta compagne reconnaisse le gentil qui est en toi, mais tu voudrais surtout qu'elle oublie totalement tes erreurs du passé. Cela va faire cinq mois que tu es en sevrage. Cinq mois c'est très très long pour un dépendant, mais dans l'absolu c'est quand même un peu récent. Pour elle, c'est peut être récent. Je sais pas.Après, on commence à te connaître toi, mais on ne la connaît pas elle. Les dépendants ne sont pas les seuls sur terre à avoir des problèmes et peut être qu'elle aussi a des problèmes qui la font agir d'une façon qui semble illogique comme tu as pu toi aussi agir de façon illogique par le passé. A toi, il t'a fallu des années pour arrêter, et tu ne peux pas lui demander de tout te pardonner en si peu de temps. Enfin, je dis ça sans tout connaître, c'est toi qui est en situation. Mais j'imagine que tu as déjà réfléchi à tout ça, surtout vu tes messages précédents. Sinon, pourquoi est ce que tu veux arriver à pleurer ? Est ce que tu penses que ta compagne croit que tu ne ressent rien ? En tout cas, moi lors de cette dispute avec ma copine, j'ai beaucoup pleuré. C'étaient en partie des larmes de tristesse mais je dois avouer que c'étaient surtout des larmes bien "utiles" pour, encore une fois, demander de l'affection et faire culpabiliser au moment ou c'était le moins opportun. Encore une fois, ça n'est que mon histoire, à toi de voir si cela colle avec ce que tu vis et ce que tu ressens. Sinon encore bravo pour ton sevrage, je serai très heureux le jour où j'en arriverai là. Je viens de lire tous tes messages et je reviendrai te lire à l'avenir. Bon courage et surtout ne lâche jamais prise quoiqu'il arrive. Ca fait plaisir de voir des gens qui s'en sortent.Et une petite question. Est ce que le thérapeute que vous voyez en couple connaît la dépendance sexuelle ? Et est ce qu'il en parle ? Et est ce qu'un professionnel a déjà parlé à ta compagne de ce qu'est la dépendance sexuelle ? Il me semble qu'il est plutôt bénéfique pour un co-dépendant d'aller aussi voir un psy seul à seul. Mais c'est difficile de conseiller à quelqu'un d'aller voir un psy sans donner l'impression qu'on rejette la faute sur lui... Mais, si elle ne l'a pas déjà fait, ça pourrait aider ta compagne à comprendre les mécanismes de cette dépendance et à comprendre qu'elle n'a absolument pas à culpabiliser, et à comprendre qu'elle n'est absolument pas en cause dans ce qui vous est arrivé.
Merci Hatt pour ton message. Globalement, tu comprends la situation... je crois. Pour info, ma compagne est sur le forum avec le pseudo Dalph. Elle va chez une psy, moi aussi et nous allons ensemble chez une thérapeute de couple. Tout ça nous aide beaucoup. Vendredi, nous étions chez la thérapeute et nous lui avons dit que sans elle, sans les séances, nous ne serions probablement plus ensemble.Cette affaire de pleurer a nouveau été évoqué. Nous avançons, encore et toujours. Je crois, mais sans certitude, qu'elle commence un peu à aller mieux, à dissocier le "salaud" du nouveau mec que je suis maintenant. L'équilibre est précaire et instable, mais petit à petit...En tout cas, je continu à avancer. Nous prenons de plus en plus de temps ensemble, des moments à nous, pour ressouder et construire une nouvelle histoire... sans mensonge !

4 mois et 24 jours... yes !

Hier, mon parrain était chez moi. C'est le frère de mon père. Je ne vois plus mon père depuis 12 ans. Il ne connait pas ses petits-enfants qu'il n'a jamais demandé à rencontré. Mon père et moi sommes fâchés de longue date, pour des raisons complexes, certaines sont liées à mon enfance, d'autres à l'histoire plus récente des dernières années où nous nous parlions. Je ne vais pas entré dans ces détails, ce serait trop long. Pour autant, lors de la conversation d'hier, mon parrain a pleuré, il a pleuré de cette situation, que mon père ne connaisse pas ses petits-enfants et que la situation soit en permanence bloqué. Je ne vais parler pour lui, je ne comprends pas d'ailleurs tout dans cette émotion... et c'est bien mon problème. J'étais très mal à l'aise, retourné à l'intérieur... j'aurais voulu pleuré aussi, car l'émotion était forte. Encore une fois, je ne sais pas géré de telles situations, pourtant à l'intérieur, ça remue beaucoup.Après ça, quand mon parrain est parti, j'ai eu besoin d'un moment de tendresse pour m'amener à me sentir à nouveau bien à l'intérieur. Les bras de ma femme, ce simple geste de me serrer contre elle m'a permis de ramener le calme dans mon fort intérieur.Tout ça pour dire qu'il va falloir que j'en parle à mon psy... c'est vraiment difficile pour moi à gérer, c'est compliqué à expliquer et je ne comprends pas bien pourquoi ça me fait cet effet. 
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