Dépendance sexuelle

Version complète : Mon histoire
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Citation : lola123 a écrit: Coucou,Je suis contente de lire ce genre de message ;-) Bien que je savais que votre week end s'était bien déroulé, ca fait vraiment plaisir de te lire.Gros gros bisous à tous les deux ;-)))  

Merci pour le message d'encouragement !

Les jours se suivent et ne se ressemblent pas ! Depuis lundi, j'allais plutôt bien, avec cette volonté, depuis l'annonce de ma femme de me garder, de faire revivre pleinement notre couple. Je garde cette envie et cette motivation, mais j'ai des doutes la concernant. Je souhaite raviver la flamme, lui prouver que je suis un homme bien, loin de cette image de salaud qu'elle garde en têt. 3 mois et 25 jours de sevrage, pas la moindre envie de recommencer, même quand le moral est bas. Non, une seule préoccupation : elle !Il reste un peu plus de 14 mois pour atteindre l'objectif que je me fixe pour me considérer comme guérit. J'étais chez mon psy cette semaine, mais j'ai pas abordé le fond, car je voulais surtout parler de la terrible soirée où j'ai pété les plombs et aussi cette annonce que je reste à la maison.Je sais que j'ai la force de poursuivre sur tous les fronts, il faut continuer la lutte !
phenix, content de lire ces bonnes nouvelles.Tous mes encouragements à toi et ta femme.J'espère que vous pourrez continuer sur cette voie!Merci aussi pour tes conseils.
La suite de mon histoire : hier, ma femme était très bien dans sa tête (enfin je pense). Des bisous, de la tendresse... le soir, elle voulait prendre un bain, j'ai dis "vas y, j'arrive". Je suis resté 15 minutes à l'ordi (sur google actu, pas de porno !!!) et quand je suis venu pour la rejoindre dans le bain... elle était déjà au lit, fâché ! Grrrrr... quel con je suis, vraiment, je pouvais pas y aller de suite dans ce bain ?J'ai l'art et la manière pour gâcher les choses moi !Je me suis immédiatement excusé et j'ai de lui faire proposé un long et bon massage... je pense que j'ai su me racheter sur le coup ou au moins en partie.Ce matin, elle ne voulait pas de mes caresses au lit et puis j'ai insisté, elle a fini par accepter et je pense qu'elle n'est pas trop mal dans sa tête. Elle vient de partir à une bourse aux vêtements, ensuite nous irons à un marché bio... En tout cas, j'avance toujours et encore, j'espère que cela va se poursuivre.
Pourquoi faut-il toujours que les bons moments soient ensuite passés à la moulinette par des doutes et des pensées négatives ? C'est ce qui se passe encore une fois dans la tête de ma femme. Je comprends, certes, mais c'est très déstabilisant et fatiguant.  Nous avons passés un bon week-end, sans heurt, sans reproche avec de la tendresse et de l'amour. Je me suis mis à espérer et à rêver que nous puissions passer une plus longue période positive, que les choses pourraient durer un peu et aussi que les doutes seraient ensuite moins fort chez elle.Et hier soir, patatras ! Malgré un bain en commun pour me racheter de la veille et donc un moment tendre ensemble, elle s'est couché avec de mauvaises pensées et ce matin, c'est pire encore ! Elle refuse que je rentre ce midi pour manger avec elle et les enfants, elle ne veut pas me voir. Je dois la dégouter, comme souvent dans ces cas là.Elle me dit qu'elle doute, elle doute de mes regrets envers ce que j'ai fais. Elle me dit que si j'y retournais, c'est que je prenais du plaisir... toujours les mêmes doutes. J'ai beau lui dire que je l'aime, que je n'y pense plus, que je regrette amèrement TOUT ce que j'ai fais... Quand je dis que je n'y pense plus, en voici un exemple : vendredi, j'étais seul à la maison et plutôt que d'avoir des pensées "porno", j'ai préparé l'anniversaire de ma femme qui aura lieu prochainement, quand je pense "sexe", c'est à elle que je pense, je crois vraiment que j'ai passé un cap. J'ai compris que mon addiction était liée à mon enfance et à des repères manquants, c'est grâce au psy que j'ai compris ça. Manque de repères, manque de modèles "normaux" (mes parents) et un besoin de combler ou de compenser. Tant que la découverte n'était pas là et que je ne prenais pas conscience des choses, je pouvais pas comprendre et lutter. J'allais là-bas ou sur le net, pour de mauvaises raisons, maintenant que je sais, je n'ai plus aucune excuse et surtout, je n'en ressens absolument plus les symptômes !Je sais que j'avance, je sais aussi qu'elle avance. Ce forum nous fait du bien à tous les deux, il permet de "sortir" les choses. Merci au forum d'exister, merci de nous aider à avancer.

Encore 2 jours et le cap des 4 mois sera là, il faut continuer, c'est une grande victoire pour moi, je le fais pour moi, pour elle et mes enfants. Je regrette ce que j'ai fais, je regrette de ne pas avoir compris avant, mais j'avance vers la sortie de cette saleté de dépendance sexuelle.

4 mois et 4 jours... toujours plus, toujours mieux.Je n'étais pas venu depuis plusieurs jours sur le forum... en effet, les choses se passent bien dans mon foyer, depuis mercredi ma femme est plutôt dans un bon état d'esprit, du coup, je suis serein, enfin plus serein, et je ressens moins le besoin de passer ici. De plus, au boulot, je ne manque pas d'occupations !Je constate néanmoins que comme avant ma découverte, je n'arrive pas à rester en place et à ne rien faire... l'esprit doit toujours être occupé, plutôt que de me poser, je préfère passer un coup de balai, rentrer du bois, etc... j'ai aussi peur en permanence que l'humeur de ma femme change, le week-end est positif, mais d'un moment à l'autre les choses peuvent changer... et cela m'inquiète ! En même temps, je prends aussi beaucoup plus de plaisir à voir les petites choses de la vie, faire des gâteaux en famille, faire des soupes moi-même, creuser un trou pour planter un rosier ou préparer l'arrivée d'un arbre fruitier... toutes les petites choses qui m'auraient agacées "avant", mais qui désormais me font du bien... pourvu que ça dure !Hier, j'ai pris soin de faire quelques cadeaux à me belle, j'ai profité d'une vente de bijoux pour lui acheter un petit bracelet et préparer Noël... elle sera gâtée et j'en suis le premier content ! Elle sera encore plus belle.Je n'arrête pas de lui dire actuellement que je suis accro à elle ! Et bien, c'est bien mieux et bien plus sain et positif d'être accro à celle que l'on aime qu'au porno ou au sexe !Voilà les dernières nouvelles, la semaine qui arrive sera, je l'espère, bonne. Ma fille fêtera ses 1 ans et je serai présent, c'est une victoire pour moi ! Et le week-end prochain, c'est au tour de ma belle de fêter son anniversaire et j'espère la rendre heureuse et lui faire plaisir !

Continuons le combat, prochaine étape pour moi, les 5 mois !

4 mois et 8 jours que je suis en sevrage et j'ai le sentiment d'avoir vraiment passer un cap.J'étais chez mon psy hier, j'ai évoqué le fait que je n'arrive jamais à pleurer, que j'ai en quelque sorte un cœur de pierre... et il n'a rien dit (le psy), il m'a laissé parlé, sans pour autant "m'aider"... je pense que cet état de fait vient de mon enfance (encore une fois) et au fait que ma mère pleurait tout le temps quand j'étais petit de sa situation, de sa vie, etc... je pense donc que je fais l'inverse... je ne suis jamais "triste", cela veut dire que je ne montre jamais que je suis triste, à l'intérieur c'est autrement. Mais je maitrise mes émotions, depuis toujours ou presque. La situation dans laquelle j'ai plongé ma famille m'attriste fortement, mais je reste "visuellement" serein... pourtant je regrette, je regrette tous les jours amèrement la situation et tout ce que j'ai pu faire avec cette saleté d'addiction.Je me demandais tout à l'heure comment j'ai pu vivre aussi longtemps avec ça en moi, alors même que désormais je n'en ressens plus les symptômes. Je me sens libre et détaché de cette dépendance, même s'il faut rester vigilant... qu'est-ce que j'ai été con !!! Je ne souhaite en aucun cas revenir en arrière, je suis bien mieux comme ça. 
texte a faire reflechir sur les émotionsLIEN BRISÉ 
Merci pour ses textes nuage, je tente d'avancer et de comprendre... je ne sais pas encore pourquoi je ne pleur jamais, mais je me pose la question !
Y a des jours comme ça où je pense que les choses vont bien aller... et bien non ! Pas pour moi, moi, j'ai déjà écris ici qu'un grand cap est passé et que je ne ressens plus la dépendance (même si je reste vigilant et prudent)... non, mais chez ma femme !Depuis la début de la semaine, le moral est loin d'être au beau fixe pour elle... ce que je peux comprendre. Elle me demande de la rassurer, ce que je tente de faire en permanence et semble-t-il pour rien !C'est décourageant et même énervant comme situation.Hier soir, elle n'allait pas très bien, mais je pense avoir été rassurant, je pensais aussi aussi avoir réussi à débloquer le problème. Je sais qu'il y a des hauts et des bas en permanence, mais je pensais sincèrement que ça irait mieux pour le week-end... il semble que je me sois trompé une fois de plus ! Grrrrrrrrrrr !Il ne me reste plus qu'à espérer que notre rdv chez la thérapeute ce soir pourra faire bouger les choses. Je le souhaite, car elle fête son anniversaire demain et j'ai bien l'intention de passer une bonne journée avec elle.Pourquoi faut-il en permanence qu'elle regarde en arrière et qu'elle ne me voit pas comme je suis devenu maintenant ? Un type qui se soigne, qui va chez un psy, une thérapeute, qui ne fait plus le con et qui regrette chaque jour d'avoir été dans cette dépendance. 

En fait, ce qui m'angoisse, c'est de me dire qu'elle pourrait changer d'avis... elle m'a dit qu'elle me gardait, mais j'ai toujours peur que dans une période de doute, sous pression, elle change d'avis et me rejette. Je sais que j'ai de la chance d'être encore avec elle et ce que je veux, c'est lui prouver qu'elle a fait le bon choix... encore faut-il qu'elle accepte que je lui prouve.

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