Moi je pense plutôt que l'on ne souffre pas de dépendance sexuelle mais d'un traumatisme ancien qui par le biais d'une construction mentale particulière nous à entrainer à compulser sexuellement.Cela aurait pu se manifester tout autrement.La solution passe par le sevrage, mais le sevrage n'est pas la solution.La solution est une reconstruction au plus profond de notre être.
merci à vous deux pour vos réponses. C'est vrai Raoult que la dépendance sexuelle est sous beaucoup de forme même si j'ai toujours pensé que la pornographie était sa forme la plus violente. Je suis d'accord avec toi Milou sur le fait que la construction se fait au plus profond de soi. je pense que c'est ce qui m'a sauvé de la rechute bien des fois. j'ai fais des miliers de rechutes avant ce sevrage et je me rends bien compte que ce qui me pousse à gagner maintenant, c'est l'experience et l'autenticité de mon être.J'en ai discuté avec un ami et il m'a assuré de son aide et de son soutien. Il m'a surtout dit que je valais beaucoup mieux que cela. Bref il m'a aussi dis que j'avais fait un long chemin ces trois derniers mois et que je ne peux que progresser. Il a raison, je n'ai plus envie de porno du tout, je ne veux plus me branler donc j'arriverai à mettre cette dépendance dans ses retranchements. Pour ca je sais que je dois encore me valoriser, me pousser en avant. J'ai fais un travail énorme jusqu'à maintenant et j'ai l'impression de m'éssouffler un peu, alors maintenant je me demande ce que je vais faire pour continuer. en tout cas ca va mieux ce soir et je suis fier de ne pas être retombé.
3 mois et 28 jours bientot et toujours clean. Je tiens de mieux en mieux en mieux. Vraiment plus question de porno ou de branlettes ridicules. Désormais j'attaque une autre étape et je me lance dans un processus maximum de réatribution de mes droits. Droit de vivre et de ressentir. Droit de créer la vie que je veux. Et puis comme toujours la patience. Avoir une sexualité saine et réfléchie. Je travaille donc le sevrage beaucoup plus en profondeur.Et puis le plus important. Je ne suis pas une victime, je suis un héros. je peux faire ce que je veux de ma vie. C'est à moi de décider. tout est ouvert. Bien sur j' ai énormément à travailler encore mais une chose m'aide : C'est le courage et l'estime de moi. Plus d'esclavage désormais, juste un combat juste et fort.Bonne continuation à tous.
merci lovespirit, n'hésite pas à poster quand l'envie te prend, ça fait plaisir de te lire
merci à toi...4 mois aujourd'hui, c'est le bonheur
ca va toujours...toujours pas de porno ni de branlette... Je profite de cette acalmie pour une offensive encore plus grande...je constate que je peux encore avoir des relations sexuelles pour baiser ou me vider...tout ca ne favorise pas mon éjaculation précoce qui renforce ma honte. j'entre donc dans une période d'abstinence totale ou je n'aurai pas de rapport. je sens au fond de moi qu'il est difficile d'amener le sevrage un cran au dessus. C'est fantastique d'avoir arreter le porno et la branlette, mais découvrir le sens de l'amour véritable passe par une remise en question qui ne peut se faire autrement que par une période d'arret totale. Dans notre monde les tentations sont totales, mais l'action m'aide.Pas de sexe donc et surtout la recherche d'éléments positifs pour regagner la confiance. Je vois l'importance de la méditation et de l'action. Apprendre à faire les choses aujourd'hui, ne pas attendre demain. cela apporte une fierté et renforce la colonne vertébrale. Avec cette abstinence, j'éspère changer mes rapports aux hommes et aux femmes. Savourer les êtres humains comme des compagnons de voyage, non comme des produits de consommation. Et puis surtout, s'interroger sur ce qui se passe en moi quand l'envie de baiser est trop grande. Ma théorie est la suivante: Cette impulsion vient d'un grand sentiment de solitude, de lassitude et de déception. Je vais vérifier cela et changer cela. Sinon, je conseille à tout le monde le livre de Anthony Robbins : Pouvoir illimité. Ce livre aide à reprendree le pouvoir sur les éleménts et limite l'asservissement.
j'ai eu un éclair de génie ce soir. J'ai touhé la vérité du bout des doigts. je suis fatigué de ce sevrage, j'en ai marre et je passe par une dépression en ce moment. La raison est simple, je n'ai aucun substitut au porno. Alors soudain, j'ai compris. Je me suis vu petit en train de sucer mon pouce. En allant plus loin, je me rends compte que le porno c'est l'équivalent de la tétine, ce morceau de plastique qui nous a rendu fou quand on etait petits. c'est une image conne je sais, mais je pense que ca va m'aider encore plus. Le porno c'est juste pour soulager mais au fond s'en passer ne peut que nous faire du bien. D'accord, on pleure un coup quand on nous l'enlève mais personne n'en meure. alors jetez cette tétine et grandissez un peu!!!
sauf que pour la tétine, c'est papa et maman qui ont décidé du moment où il fallait la jeter. Alors que pour la dep, c'est à nous seul de faire le grand pas, et c'est là où c'est plus difficile.Je crois qu'en tant que dépendant, j'ai tendance à attendre que les autres fassent à ma place. S'ils m'indiquent quoi faire, je suis rassuré. Mais si c'est à moi de prendre une décision, alors je suis perdu, et je n'ose pas aller jusqu'au bout.Je trouve que ta comparaison est très bonne. La dépendance, c'est qu'une grosse tétine pour adulte, rien de plus!
"Je crois qu'en tant que dépendant, j'ai tendance à attendre que les autres fassent à ma place. S'ils m'indiquent quoi faire, je suis rassuré. Mais si c'est à moi de prendre une décision, alors je suis perdu, et je n'ose pas aller jusqu'au bout." Tout à fait d'accord d'ou ma comparaison avec la tétine qui est l'objet addictif pour enfant. Comme dépendant tu développe un processus enfantin. C'est à dire que tu fuis tes responsabilité qui passe par une seule étape: l apprentissage... c est le chemin de l'enfant: pour rendre sa passivité plus agréable, on lui donne la tétine. mais c est une illusion car si on l'enlève l'enfant sort de sa passivité et commence à apprendre et donc grandit.
hier j'avais un rendez vous avec un mec, un date. J'étais très clair avec moi. Il ne s'agissait pas de sexe. on s'est rencontré à la gare et on est allé dans un parc puis on a discuté pendant deux heures. j'étais très heureux. Pour la première fois je sentais que je pouvais avoir une discussion tranquille. Il était beau et bien sur j'ai été tenté, mais je me suis repris et la tentation n'a pas été aussi grande. Je sais ce que je veux et c'est à dire des relations saines et pleines d'amour y compris la relation avec moi. Je sais que j'ai encore du chemin à faire, mais j'y vois beaucoup plus clair. Je suis heureux, je me sens mieux et je continue le sevrage encore plus motivé que jamais. je ne sais pas ce qui va se passer avec ce garcon mais je ne me presse pas, j'y vais cool et je prends le temps qu'il faut. Je lui es dis ce que je pensais, j'ai été très honnete et il sait que les plans culs ne m'interresse pas, que je me tiens à l'écart de tout cela. Enfin je me sens plus fort même si ma vie n'est pas toute rose, je fais tout pour l'améliorer.