les images sont revenues ce soir, et j'ai lutté quelques minutes jusqu'à ce que je comprennes que mon cerveau voulait juste sa dose d'érotisme, car il ne s'agissait pas de porno, mais bel et bien d'érotisme, ce qui me surprend. Avec un constat pourtant car ce mec j'y suis un peu accroc, sans trop le connaitre d'ailleurs ce qui me prouve combien la dépendance affective est liée à la pornographie.De plus avec ses images dans la tête, j'ai vraiment compris le sens de la masturbation intellectuelle. C'est tout simplement la répétition d'un shéma organisé pour se satisfaire (donc plaisir non-partagé). Heureusement je commence à voir la dépendance avec un niveau supérieur. Mon souci n'est pas de fuir les images, mais de s'attacher au ressenti et aussi de limité la diffusion d'endorfine. Pour ce soir, je dois travailler une heure à la fois, patiemment. Je viens aussi de m'apperçevoir combien la dépendance est grande : depuis des années toutes les connaissances que je fais sont triées en fonction de leur physique. C'est effrayant mais c'est encore une prise de conscience de la nature pernitieuse de la dépendance. Voila encore un chantier de plus dans l'édifice de la liberté.
tout va bien. je roule toujours ma bosse sans porno ni masturbation. Ca va bien et je commence à prendre les décisions qui s'imposent. Je me suis séparer de mon copain dépendant lui aussi même si j'entretiens une bonne relation avec lui. Je vais déménager de Lillehammer et pars pour Oslo dans 2 mois. J'ai déja poser ma démission et une nouvelle vie commence. Je vais pouvoir m'épanouir encore mieux. Je tiens avecc la même force et la même détermination. Et puis toujours un jour à la fois.Une chose qui change c'est que je peux sentir la douleur plus proche qu'avant. Si je m'ennuie, je m'ennuie vraiment, je deviens presque déprimé. Il y a deux nuits, j'ai eu d'énormes crises d'angoisses. Ma psychiatre m'a rassurée et m'a dis qu'il fallait que je travaille et accepte mes émotions. Elle m'a dis que je devais travailler ce qui était caché derriere mes "distractions". Et puis je sais que tout cela en vaut la peine. Je me réjouis de continuer même si c'est difficile, même si je trouve que ça va lentement.
j'avance toujours.Pour résumer je pourrais dire que la souffrance et l'angoisse sont là beaucoup plus présentes qu'avant mais je vis avec au lieu de retomber. Je constate néanmoins que l'estime de moi est plus forte et çà m'encourage. J'ai développer une technique. Je dois être honnéte, je compte les jours mais dans ma tête j'éfface les mois. Je m'explique : Aujourd'hui j 'ai 1 mois et 21 jours de combat. J éfface volontairement le premier mois et me dis que je suis à 21 jours. C'a m'aide surtout à envisager un jour à la fois. C'est mon truc à moi pour lutter, pour rester humble face au combat. Autre constat les pensées sexuelles sont moins nombreuses, beaucoup moins nombreuses. Je commence curieusement à développer un dégout pour tout ce qui a un rapport avec le cul. Je me dégage de çà tranquillement. Bref j'éssaye de suivre mon coeur en paix. Et puis comme bien d'autres, je me tourne vers le spirituel. J'arrive enfin à percevoir et à me dégager des sous-dépendances qui sont ancrées en moi. Celles qui sont néfastes pour mon équillibre. Je n'ai pas gagné, loin de là mais je suis sur la bonne pente. Je me libère, j'affronte mes peurs et je choisis la vie plutôt que les fantasmes. je me guéris petit à petit. Je vous souhaite à tous bon courage.
Bravo Lovespirit. Ca fait du bien de lire des témoignages aussi positifs
A propos de la souffrance et de l'angoisse: je te propose de te renseigner sur la méthode Vittoz.Je n'ai rien trouvé sur le forum à ce sujet, mais je découvre cette méthode depuis quelques jours par l'intermédiaire de livres. Je me sens totalement concerné par la "maladie" qui y est décrit (et qui concerne 99% de la population à plus ou moins forte dose), et encore davantage par les solutions. A la clé, la paix intérieur, le contrôle des pensées, de la vraie volonté (qui me manque terriblement et me bloque toujours dans mes tentatives de sevrage), et le tout par l'intermédiaire d'exercices très simples qui rejoignent le plus basic des livres de spiritualité: vivre dans l'instant présent, dans la sensation et non dans la pensée... Cela pourrait être d'une grande aide pour la plupart des dépendants, je ferais certainement un post à ce sujet quand j'en saurais davantage, et quand cela sera plus clair pour moi. Bonne continuation!
2 mois sans branlette et sans porno...
j'attaque le 9 ème jour du 3 ème mois... Un peu plus difficile aujourd'hui; c'est jour férié içi et en plus je suis malade. Bref les circonstances sont rassemblées pour une rechute, mais je tiens bon et je ne me laisse pas dérouté. J'ai eu de nombreuses pensées pornos aujourd'hui et des érections assez éprouvantes, mais j'éssaye de faire autre chose. Je ne retombe pas et je suis aussi vigilant qu'au premier jour. Un sevrage sous alerte rouge aujourd'hui. je sais que je vais gagner cette bataille et des journées comme aujourd'hui me rappellent que rien n'est jamais gagné. En fin de compte il s'agit juste de remplir mon temps par quelques chose de constructif. bon courage à tous...
Tiens le coup ! Tu es en zone risquée . Ca peut être piégeux le temps pourri, l'ennui, la fatigue. T'as un compteur tellement encourageant, que tu n'as pas d'autres choix que de tenir. C'est motivant pour toi mais pour nous aussi.Tu es plus fort que cette pourriture d'addiction. Bon courage ..
je sais... je lui fais la nique a cette dépendance héhé...
10 jours et 2 mois et ça va bien... j'ai toujours cette gastro qui est tenace mais je vais bien moralement. Beaucoup de choses se sont passées dans mon inconscient après que j'ai arreté la Porno et la MB. Ces derniers jours j'ai repris des activités abandonnées : le dessin, la guitare et je suis beaucoup plus calme. J'arrive à me voir dans mon idéal et je m'approche de ce que je suis. Je réalise que j'ai toujours vécu dans la peur d'être attrapé pour quelque chose. Je me sens coupable de tout même d'être malade! C'est dingue, aujourd'hui il m'a fallu lutter parce que je suis malade depuis une semaine et que je ne suis pas au travail. Alors je me met à imaginer que personne ne croit au boulot que je suis malade bref j'ai peur. Cest con parce que c 'est une des premières fois de ma carrière que je suis malade, mais enfin bon aujourd'hui, je me suis dis que il fallait donner le temps au temps à la maladie et que je reviendrai plus fort que jamais. Etre coupable c'est peut-être une habitude qui nous caractérise comme dépendant: on se sent coupable de la moindre chose. Je crois que la culpabilité est la source de bon nombre de mes insomnies. Sans doute parce que je me suis toujours senti coupable et inferieur, sans doute parce que la pornographie et la branlette m'ont poussé dans cette dynamique comme de la colle.je décide donc aujourd'hui de me libérer de mon sentiment de culpabilité. Je répare mes erreurs une à une et je redresse la tête. Je me dirige vers la liberté supreme et renonce à toute forme de culpabilité. J'ai le droit de vivre comme les autres et dans le respect de moi et des autres. C'est bon de respirer un peu plus.
j'attaque le 12 ème jour du 3ème mois. ca va mais maintenant il faut que je fasse des ajustements. Si je suis presque certain d'éviter la rechute par internet ou autre chose, je sens que mon cerveau tente de mettre le paquet pour me faire tomber au niveau des fantasmes ou les reves. Je remarque que la tentation est plus forte ces derniers jours. J'ai failli me branler aujourd'hui. Je dis failli car je me suis surpris la main sur le sexe accompagnant ces fantasmes. Il ne s'agit pas d'une rechute, j'ai tout de suite arreté et il n'y a pas eu d'éjacs, mais ca me donne une indication de ce que je dois travailler dans le futur. ca fait quelques matins et soirs que mon cerveau veut m'entrainer dans cette voie. Je ne suis pas tomber dans le piège pour les pensées du soir et j'arrive à les balayer assez vite mais il faut que je mette une stratégie en place pour celle du matin. Mon arme secrete, c 'est la méditation. La méditation me place au dessus de cela. j'ai l'impression que ce travail que j'amorce maintenant concerne l'estime des autres. ne pas voir les autres comme des objets sexuels mais comme des être humains.je me réjouis de cette nouvelle marche à donner au sevrage et je continue un jour à la fois. En avant donc pour le 12 ème.