Dépendance sexuelle

Version complète : La masturbation non compulsive
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bonjour ,Pour étendre le sujet, je me suis rendu compte que dans notre société, le sexe est certes tabou mais on voit sans cesse des affiches de revues porno devant les bureaux de tabac bien en évidence visible par tous (et là je pense aux jeunes).En tant qu'addict j'ai souvent éprouvé l'envie de tagger ces affiches de les détruire.  Il y a aussi les films "pseudo érotique" diffusés vers 22h30 qui sont aussi des pièges.Je ne parle pas des reportages tapageur sur la pornographies, les libertins, et autre quartiers à putes, diffusés en boucle par nos chère chaines privées et même parfois publique.On voit même des chaines qui diffusent des films avec des scènes franchement explicite à des heures ou les familles sont réunies. Pareil pour les femmes vêtues de "manières légères"  victime d'une mode toujours plus dans la provocation. Et nos chers penseurs qui cherchent à démoraliser le sexe, en visant les fanatiques (principalement des musulmans comme de dangereux personnes qui menacent notre mode de vie). Après les féministes qui viennent mettre leur grains la dessus avec la femme objet.

Moi je pense que l'on devrait mettre en place une certaine morale et pudeur dans cette société. C'Était une petite réflexion en passant.Cordialement.  

Tout à fait d'accord, hibou. Il y a je crois une certaine ambivalence dans le discours habituel sur la sexualité : d'une part on a conservé, voir renforcé, un certain tabou autour de la chose, et de ce fait on a beaucoup de mal à en parler avec ses parents par exemple ; donc pas d'éducation parentale, même minimale, sur la sexualité. D'autre part, comme tu le dis, la publicité se sert allègrement de la sexualité comme d'une arme marketing, et un discours se construit autour du hameçon. De plus on peut souligner le fait que la pornographie est le commerce du sexe, et rien d'autre : on est en effet très loin des idéaux de libération sexuelle qui justifiaient relativement bien les débuts du genre, si on me permet l'expression. Aujourd'hui la pornographie est un système aliénant qui se construit sur l'exploitation des corps et des esprits, et la publicité, et au final toutes les sphères finissent par copier ce modèle très lucratif et à proposer des contenus sexualisés. Le problème est qu'il n'y a, à mon sens, que peu d'alternatives viables ; soit on revient au mépris du corps typiquement judéo-chrétien, et on fait marche arrière en supprimant les quelques maigres acquis des années 70 ( ce ne serait pas vraiment une morale et une "pudeur" intéressante n'est-ce-pas ? ). Soit on retraite totalement le problème, et définit une ligne de réflexion permettant de distinguer nettement le désir de la compulsion, la sexualité du sexe, la tendresse du marteau-pilon, le réel du virtuel. La sexualité, ça se partage ; la solution à cela est de considérer l'Autre dans la relation, considérer que ce qui compte c'est l'échange, la tendresse, et ce qui va avec. Considérer non pas l'acte, mais le "nous" dans l'acte. John disait justement que la pornographie se nourrissait d'une faiblesse masculine : elle satisfait ceux qui confondent l'amour avec la plomberie.
Citation :Personne ici, du moins je l'espère, n'affirme que la consommation de pornographie mène nécéssairement à l'addiction, car nous ne sommes pas en mesure d'affirmer de telles choses au vu du peu d'informations générales dont nous disposons.
C'est pourtant en substance ce que dit le site Orroz et c'est uniquement cela qui m'a fait réagir, je ne vais pas rester, je n'ai pas de problème de dépendance et je conçois tout à fait qu'il y ait des gens qui en souffrent vraiment ici . Je trouve juste qu'Orroz est avant tout un site militant anti porno, et que la question de la dépendance n'y semble que secondaire, limite un prétexte. Et peut induire en erreur.Je prends l'exemple de la page : http://www.orroz.net/sevrage_porno.htm on commence à lire et que voit-on ? la description de quelqu'un qui consomme du porno et qui en a honte. Est-ce cela la dépendance ? Moi j'y vois plutôt un problème moral que cette personne se pose. On peut avoir sensibilisé son cerveau à un plaisir quelconque (donc mécanisme de récompense, de rituel, frustration en cas de non-satisfaction) sans pour autant le ressentir comme coupable, immoral et être incapable de vivre sans si on le souhaite. Autre exemple curieux venant d'une "sexologue" : "La cybersexualité compulsive est définie comme étant un usage, pendant plus de 11 heures par semaine, de matériel sexuel (visuel, auditif ou écrit) obtenu par internet dans le but de ressentir une stimulation, une excitation ou une satisfaction sexuelle."Pas 12 ni 10, mais 11h. 11h ça fait environ 1h30 par jour. J'ai du mal à voir en quoi se masturber ou regarder du porno 1h30 par jour caractérise la "compulsion".Enfin la page "fantasmes" http://www.orroz.net/fantasmes_sexuels.htm :Fantasme : Visionner des images de sexe régulièrement n'est ni dangereux ni malsain. C'est du virtuel, donc ça ne porte préjudice à personne. Réalité : Le virtuel fait autant de dommages dans la psyché que l'alcool dans le sang: il crée une dépendance qui se manifeste, entre autres, par des pensées obsessionnelles. On a bien là la thèse étonnante selon laquelle regarder souvent des images de sexe relèverait du même mécanisme que l'alcoolisme ou les TOC.
Subtil tout cela antonio, mais il y a beaucoup de mauvaise foi dans ton discours, je trouve. La page http://www.orroz.net/sevrage_porno.htm est une sorte de chronologie hypothétique présentant le parcours type d'un dépendant ( on a donc pas dit que c'était valable pour tout le monde ), et ce qui se passe quand ce même dépendant-type tente de se soigner. Il s'agit de généralités, et les premiers paragraphes font notamment état d'un "malaise" ressenti après la consommation. Il faut que tu comprennes que ce malaise, on l'a tous ressenti, et qu'il n'a rien de moral : c'est qu'une fois que nous nous sommes tirés une fois de plus ( de trop ) sur la nouille et que nous avons littéralement balancé une journée entière à mater des âneries, nous sentons le vide se former en nous. Nous nous sentons comme une coquille creuse, un abîme profond dans lequel règne le néant le plus total. C'est du ressenti, concret, pas une interprétation rétrospective de l'acte qui dirait que ce que nous avons fait n'est pas bien, en fonction de telle ou telle morale. On se sent mal, comme si une nausée existentielle nous emportait, nous sentons le vide, pas le péché, le néant et non la faute. C'est une nuance très importante. Ce n'est qu'après un certain temps que nous assimilons l'acte, et toute rechute à une faute, parce que nous avons compris que cet acte était devenu foncièrement mauvais pour nous, et que le perpétrer était faire preuve du pire des mépris vis-à-vis de notre intégrité. Nous ne parlons pas des gens non concernés par ce problème : la rechute n'est un mal certain que pour le dépendant.La "sexologue" dont tu parles, je ne sais pas où tu l'as trouvée, mais je suis d'accord là-dessus, quantifier cela à 11h par semaine est ridicule. La dépendance ne se reconnait pas tant à la quantité ( sauf cas extrêmes ) qu'à la nature du système dans lequel fonctionne l'individu dépendant. Dire qu'en dessous d'1h30 c'est bon et qu'au-dessus ce ne l'est pas est tout simplement stupide.Revenant à Orroz, tu cites http://www.orroz.net/fantasmes_sexuels.htm : la page des fantasmes donc, que tu omets une fois de plus de replacer dans le contexte. Ce sont des principes, ou plutôt des remises en causes de principes largement acceptés par tous. Dans la réfutation de celui que tu évoques, Orroz veut surtout faire comprendre que ce n'est pas parce que c'est virtuel que cela n'a pas de conséquence ; souvent les gens s'imaginent qu'une taf' fait plus de mal que 4h de porno, parce que les signes physiques sont visibles facilement. Mais ils oublient totalement la part psychique, et la part neurobiologique du système. T'envoyer systématiquement lors de visionnages, masturbations etc... des doses massives d'endorphines, conditionner ton quotidien en vue de consommer, passer un temps fou assis sur ta chaise à te branler a pour autant des conséquences majeures sur ton état de santé global, et ce assez rapidement. Sur la part psychique, la part  la plus touchée évidemment, nous avons tous fait état sur ce forum des fameuses pensées obsessionnelles, qui sont loin d'être un mystère. Comme je te l'ai dit, il n'est pas rare que les images pornographiques nous poursuivent jour et nuit, que nous ne vivions plus que dans l'optique de la prochaine cyber-cuite, et que nous nous désocialisions pour mieux nous enfoncer dans notre merde. D'où l'idée que ce n'est pas parce que le contenu est virtuel, qu'il n'y a pas de conséquences importantes dans le réel. Et je suis désolé, mais il faut que tu t'informes mieux : les mécanismes qui sous-tendent la dépendance sexuelle sont apparentés à ceux qui sous-tendent les autres addictions ; le produit change, pas le mécanisme ( si l'on ne considère que la part la plus importante de la dépendance, à savoir la dépendance psychique au produit, bien sûr ).
justement, pour démontrer que le produit n'est pas le probleme mais un symptome, si l,acte est commis avec le jeux, les malaises, le vide sont les memes apres. qu'importe le produit, la nausée existentielle est la meme.. mais en plus de tout ca, la dependance sexuel bousille la vie sexuel de la personne atteinte (et de son ou sa paternaire).. la personne dependante sexuel n'est jamais satisfaite, jamais, la dependance ne satisfait jamais, elle en vient donc a mater tout ce qui bouge et voir toute femme comme un corps a mater.. en plus de voir les autres comme objet sexuel, la personne n'arrive plus a avoir des relation sexuel normal.. ce n'est plus une libido.. la libido est enterré.. les fantasmes, la créativité? le fantasme est l'expression d'une pensée sexuelle dans un contexte précis. elle découle principalement du vécu du fantasmeur, éventuellement de la connaissance du vécu du fantasmé, ou d'un contexte particulier.. La pornographie impose des fantasmes. la pornographie, en effet, ne laisse nullement place à l'imagination : elle impose des vues sexuelles, des positions. elle standardise les fantasmes. le dépendant est tellement habitué a ce que la pornographie lui amène sur un plateau son univers fantasmatique, qu'il peut se révéler incapable d'en développer seul, il ne fait que projetter sur le corps de l'autre ce qu'il a vu à l'écran. la richesse de ses relations sexuelles va en patir ses fantasme sont calqué sur la porno, ce qui fait qu'il ne vit pas le moment present avec son partenaire, son partenaire est l'objet pour reproduire ce qu'il a vue.. vive la deception pcque la partenaire et le dependant ne peuvent reproduire ce qui a été vue puisque c'est acté..libido? y'a plus de libido, ce que le dependant recherche c'est son rush de drogue que la prono amene a son cerveau, pcque c'est une drogue.. c'est une drogue du cerveau qui déclenche une poussée d'adrénaline qui est ressentie dans le ventre et dans les organes génitaux, ainsi qu'une sécrétion de testostérone, d'ocytocine, de dopamine de sérotonine etc. C'est un véritable cocktail de drogues. c'est un excitant extrêmement puissant, qui provoque flash et euphorie. Ce n'est pas un excitant sexuel, mais un excitant mêlant peur, sexe, honte et colere, au meme titre qu'une personne qui meurt de mort violente comme un pendu qui va avoir un erection en mourant, un melange de peur, colere, culpabilité, honte, impuissance etc.. ce n'est pas ca la libido et pour le dependant sexuel sa libido en est rendu la avec tout les domages collateraux qui vont avec..voila le tableau.. en passant morbach, j'aime bien ta nouvelle image ;-)
C'est repérsentatif de Ia société d'aujourd'hui tout çà,,,, surconsommation, gagner, dépenser, consommer, tout, et tout de suite,Est-ce que ceIa n'a pas de raport, direct ou indirect avec Ies années soixantehuitardes?I'après?Ies femmes et Ia Iibération, Ie travaiI , eIies continuent souvent meme en travaiIIant , à "border" Ieur famiIIe, (Ia pIupart du temps, pas toujours mais),,,,,,,donc, Ie "je veux tout faire",  a peut-etre queIque peu gommer peu à peu ,,, Quand on regarde Ies grandes époques, avec Ie recuI, ou est Ia pIace de chacun aujourd'hui?On I'a vouIu, on I' eu! c'est Ie cas de Ie dire, mais, Ies retombées?Remettre Ia femme à une pIace dévaIorisante, teIIe qu'on peut voir dans Ie porno,,,,,,serevnt à rien, sauf à incuIquer des fausses idées,,,,,sont barrés totaIement Ies sentiments Ià dedans!I'approche est crue, pas d'émotion,,,,me Iaissant me rappeIer, que gamines, je voyais des coupIes de jeunes gens, se tenir amoureusement, (iI m'arrive de voir aujourd'hui queIques coupIes se tenant Ia main, mais,,,,,) beaucoup pIus donc qu'actueIIement,,,,aIors cherchons I'erreur?On dirait que çà doit rester intime, caché,je parIe des émotions, des sentiments, aIors que I'expIosion des sites fait rage, Ies possibiIités de regarder des images, Ies fiIms, Ies tenues, sont de PIus en pIus dégradants,,,,,ce ne serait pas une forme de regIer Ia baIance?(sans parIer du fric évidemment!)Est-ce que Ie tout , tout de suite, maintenant qui represente si bien  notre société, ne met pas justement en périI, tous Ies consommateurs de ces conquetes virtueIies, faciIes, du Q pour Ie Q? tout de suite tout de suite, comme si ceIe abreuvera tout simpIement un manque  à un moment donné,,, cause de trop de consommation tue tout simpIement,,,,,ou ammène à Ia surconsommation,,,, aIors Ies mieux armés, vont pouvoir ne pas se Iaisser happer, Ies autres,,,,,,et ce , peut-etre de pire en pire, on gache, on jette, on ne recupère pIus, on rachete, et on recommence, I'impression que c'est pareiI pour Ies reIations de notre époque,,,Faut iI penser qu'on fait peut-etre machine arrière, je dis çà, en rapport au fait ou on peut voir, des envies de changements de vie, des personnes qui pIaquent Ies grandes viIies et Ies gros saIaires, recherchant pIutot un cadre de vie pIus en harmonie avec Ia nature, moins de fric, mais vivre mieux, avec Ieurs émotions, j'espère que çà pourrait etre représentatif, d'un ras de maréee, qu'iI me sembIe difficiIie de contourner,,,puis j'ai cru Iire par pIusiers fois, oui, mais, "on ne parIait pas de sexuaIité chez moi",,,, heu, jamais je pense un père "convoque" son fiIs pour Iui donner Ie mode d'empIoi?!iI peut ou Ia mère expIiquer aux jeune , que Ie porno n'est pas Ia réaIité,,,,,mais quand pIusieurs générations de concommateurs de porno vont etre crées, comment ceIa pourra t iI se passer?!pourvu que çà change
En matière d'éducation parentale à la sexualité, on ne peut pas se permettre d'aller très loin, notamment je pense à cause d'Oedipe. Evidemment un père ne convoque pas son gosse pour lui expliquer "comment ça se passe". Mais comme tu dis, un minimum reste possible, surtout au sujet de la pornographie : comment se fait-il qu'une industrie qui s'imprègne à ce point dans toutes les sphères d'activité ( parfois de façon très subtile ), ne déclenche pas de discours clair de la part des parents  ? La pornographie, je ne sais plus comment j'ai su que cela existait, mais ce n'est sûrement pas par mes parents, qui ne m'en ont jamais parlé. Ja-mais. J'en ai déjà parlé avec ma soeur ( de 14 ans ), et j'ai  peur pour elle, déjà fragile, qui n'aurait pas besoin de sombrer dans ce genre de dépotoire. Manifestement elle y est déjà allée, mais aurait été dégoûtée par le manque de pudeur ( c'est le moins qu'on puisse dire ) des "femmes" virtuelles qui en garnissent les officines. Parano pour parano, j'ai  vérifié il y a peu ses historiques : ouf ! rien de louche, et je sais qu'elle s'y connait trop peu pour nettoyer ses traces. Difficile pour un dépendant de parler pornographie, personnellement j'ai peur qu'on se demande pourquoi j'en parle autant : mais pour quand même faire de la prévention, j'ai développé pas mal de théories sur la téloche, les médias en général ... que j'essaie de répandre autour de moi. Résultat : depuis le passage au numérique, chez moi, on ne reçoit plus la télé.  Ce qui me fait aussi peur, c'est d'en arriver à une telle banalisation de la pornographie, que l'accès à ce genre de contenus devienne un droit, qu'on soit au-delà de la tolérance, et alors exit la limite factice de la majorité, et tout le reste.  Quand plusieurs générations de porno-dépendants se recroisent, entretiennent une sous-culture sur l'éloge du pornographe, des filles de joie et de la débauche masturbatoire, il y a matière à prendre peur. Je crois que je vais commencer à faire des réflexions au tenants des bureaux de tabac du coin quand ils affichent des couvertures de magazines porno sur leurs devantures : j'en ai marre de passer devant en allant acheter du pain ou autre chose, et de devoir supporter ça. Bordel, y'a des gamins avec leur mère qui passent devant quand même, et nul ne dit mot !
Subtil tout cela antonio, mais il y a beaucoup de mauvaise foi dans ton discours, je trouve. La page http://www.orroz.net/sevrage_porno.htm est une sorte de chronologie hypothétique présentant le parcours type d'un dépendant ( on a donc pas dit que c'était valable pour tout le monde )Désolé mais le site est accessible à tout le monde, de l'adulte conscient d'une souffrance due à sa dépendance pathologique, à l'ado qui atterrie ici par hasard. Je m'imagine ado tomber dessus, faire le test et voir que je suis apparemment "dépendant au porno". Je pense que ça m'aurait quand même pas mal travaillé. Déjà qu'à cet âge la masturbation est parfois l'objet de honte ou de railleries.. Alors que franchement ça a pas lieu d'être.La "sexologue" dont tu parles, je ne sais pas où tu l'as trouvéePareil sur le site d'Oroz : http://www.orroz.net/accros_cybersexe.htmRevenant à Orroz, tu cites http://www.orroz.net/fantasmes_sexuels.htm : la page des fantasmes donc, que tu omets une fois de plus de replacer dans le contexte. Ce sont des principes, ou plutôt des remises en causes de principes largement acceptés par tous.Justement je le remets dans son contexte : un site internet accessible à tous. De celui qui devient asocial, dépressif et insomniaque si il a pas ses 5h de pornos par jour (et je comprends que ça soit une souffrance et que ça existe, ça n'est pas la question). A celui qui "consomme" régulièrement ou à ses parents ou proches et qui vont se faire des films, s'inquiéter, se culpabiliser etc.Concernant la "chimie" du cerveau, comment se fait-il que ce "mécanisme de récompense" soit devenu aliénant chez vous et pas chez d'autres personnes, à consommation égale de contenu érotique ? Est-ce que cette dépendance exprime une problématique psychique plus générale qui s'exprime par cela ? Une hypersensibilité neuronale ou émotionnelle particulière ?   
Citation :Concernant la "chimie" du cerveau, comment se fait-il que ce "mécanisme de récompense" soit devenu aliénant chez vous et pas chez d'autres personnes, à consommation égale de contenu érotique ? Est-ce que cette dépendance exprime une problématique psychique plus générale qui s'exprime par cela ? Une hypersensibilité neuronale ou émotionnelle particulière ? 
Tout est là, antonio. La même exposition au même phénomène ne déclenchera pas les mêmes réactions d'un individu à l'autre. Peut-être n'est-ce qu'une question d'hypersensibilité. Mais à la limite peu importe les raisons, celui qui vient ici décortiquer le site ne le fait pas sans raisons, il cherche des réponses. S'il n'est pas affecté il passerra son chemin et continuera à mener sa vie "normale", s'il a le sentiment de devoir modifier certains comportement il trouvera aussi des réponses.
Mauvaise foi, c'est bien ce que je disais, deux pas plus loin la psychologue dit, je cite : " Ce sont des personnes qui n'avaient pas d'histoire antérieure de compulsion sexuelle, mais qui se retrouvent à dépenser beaucoup de temps et d'énergie dans des activités de cybersexualité sans atteindre les arbitraires 11 heures par semaine. Évidement, la cybersexualité compulsive ne se résume pas à une question de temps sur internet. Voici 10 autres indices qui peuvent vous indiquer si un problème de cybersexualité compulsive vous guette. Plus il y en a qui vous concerne, plus vous êtes à risque. "Elle s'accorde donc à dire, de même que le bon sens, que ces 11h sont arbitraires et que tout la dépendance sexuelle ne se résume pas à une histoire de temps passé à consommer. En ce qui concerne l'accessibilité du site, je ne vois pas au nom de quoi, et surtout comment on pourrait la restreindre. Déjà que peu de dépendants se posent des questions, si on commence à limiter les moyens d'informations à ce sujet, on est pas sortis de l'auberge. Comme le dit Polo, on ne tombe de toute façon pas sans raisons sur ce genre de sites. Il est à la vue de tous peut-être, mais comment fait-on pour le trouver ? Faut taper au moins quelque chose comme "dépendance" et "sexe" ensemble non ? Donc concevoir qu'il est possible d'être accro au sexe, et quelque part être concerné, parceque pour penser à ça le matin entre le café et la tartine de nutella, il ne suffit pas d'être l'ado moyen qui ne souffre pas de sa consommation que tu décris ... De toute façon, quand bien même au nom de je ne sais quelle exception, un jeune non concerné atterrirait ici, il en discuterait sans doute et finirait par se faire une idée. Des moyens de culpabiliser sur internet, si c'est ce que tu cherches, il y en a des tonnes. Et le premier s'appelle Bible, t'as vu le nombre d'adeptes ? Faudrait peut-être penser à t'attaquer aux sites chrétiens, non ?
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