Dépendance sexuelle

Version complète : La masturbation non compulsive
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je trouve ce sujet interressant, moi part mes études j ai cette année beaucoup travailler sur les varaition neuro chimique lors complexs de conditionnement.En effet, nous sommes tous conditionné dès notre plus jeune age, et cela s'éffectue par des changements biologique, ainsi il me semble que le problème de l 'addiction est marqué par le fait que la masturbation va dans un premier temps provoquer plaisir et donc agent renforçateur, et changement biologique.En suite , ce changement éffectué, même si la masturbation devien par exemple désagréable (douleur...) le fait seul d'y penser actionne le cycle et par conséquent cela explique la masturbation meme quand elle devient plus agréable!!Je sais pas si j ai été très claire?? juste pour revenir au anti dé presseur en arrivé à prendre des caché de merde juste pour diminuer la libido , je ne pense pas cela judicieux!!   
Je suis tout à fait d'accord avec résilience pour dire que c'est le décalage entre le fantasme qu'on a pris pour se masturber et la réalité qui rend la masturbation dangereuse. Quand je me me masturbe maintenant j'essaie de n'avoir aucunes pensées, concentré sur la sensation, souvent à moitié endormi. Je sais que si j'imaginais des choses ça m'amènerait à fantasmer et à rechercher l'excitation comme avant.  Au final je ne sais pas si cette masturbation sans pensées est vraiment utile. Je dirais que c'est plus une espèce de massage, un moyen de se relaxer.  Quand tu recherche l'excitation et que tu te crées des fantasmes pour te masturber (par rapport à la réalité du moment) ta vision se décale par rapport à la réalité et alors tu deviens pervers à mon avis. En tout cas c'est comme ça que je le vis. Aujourd'hui j'ai senti la tentation de la fin de semaine, mais j'ai fait du sport pour faire du sport et ça m'a calmé physiquement. Ensuite c'est peut être résilience qui l'avait dit avant mais il faut recadrer ses fantasmes avec ses idéaux et c'est l'une des idées aujourd'hui qui m'a fait tenir.  William quand je te lis je vois bien que tu veux continuer à avoir de multiples relations avec de multiples personnes, retrouver ta séxualité d'avant si j'ai bien compris. Je pense que tu dois donc avoir cet idéal de vie d'être libertin dans tes moeurs, chose que tout le monde ne partage pas dont moi. Ensuite il faut juste que tu l'admettes et que ce ne soit pas en décalage avec tes actes.
je me permets de rebondir sur une phrase qui a mon avis eleve un peu ce debat qui part un peu en... cacahuete (sans me la raconter non plus, je ne suis pas defenseur de la pensée unique mais plutot de la libre pensee et de l'exercice de son libre arbitre)(sinon y a longtemps que je me serais fait virer comme moderateur, je pense...  ;-) )"Au final je ne sais pas si cette masturbation sans pensées est vraiment utile."La masturbation avec pensée, elle est utile? c'est quoi, l'utilité de la masturbation? a part alimenter cette croyance, vraie ou erronée, qu'il est vital et indispensable pour un homme de se vider les gonades sous peine d'explosion ou de frustration irasciblante? et qu'en est-il, chez les femmes alors? c'est peut-etre interessant, de faire un tour de table sur ce sujet: "pourquoi on se masturbe" ou "a quoi ça sert"...on peut se demander si ce sont les fantasmes qui alimentent la MB (masturbation) ou si c'est la MB qui alimente les fantasmes... si la MB servirait à:A. aider à créer cette réalité parallèle des fantasmes dans laquelle on irait se réfugier le temps d'un "plaisir" solitaire... (sous couvert de "ca me detend" peut-etre?)B. créer une relation avec soi-même à défaut d'accepter de, ou d'arriver à, en entretenir une comblante avec autrui...C. donner un plaisir physique, accompagné bien sûr de tout l'arsenal biochimique correspondant... (y a-t-il beaucoup de "dépendants à aller à disneyland"?)on peut faire un sondage en soi entre ces notions, et d'autres peut-etre que vous pouvez exprimer... selon moi, le but est de déterminer si cela a réellement une utilité ou une nécessité, ou si c'est juste une manie encombrante...si je fais un parallèle avec l'alcool, je pense que tout le monde s'accordera à reconnaitre le caractere nefaste et indesirable de boire avec exces, on peut aussi se demander a quoi ca sert de "boire socialement" par exemple (boire un verre avec convivialite en compagnie d'amis ou de connaissances) (on peut aussi reflechir au fait de fumer des cigarettes). mis a part le contexte du plaisir gustatif d'un bon vin avec un bon repas, il y a un cote "appartenance a un groupe", positionnement social, mimétisme, cette "utilité" de la boisson est totalement superficiel et fabriqué par l'humain social... on comprend bien qu'il est facile de se laisser croire que cette "utilité" de la boisson sera d'autant plus efficace qu'on en consommera davantage, surtout qu'en plus "ça déshinibe" alors on sera mieux inséré encore dans notre entourage de pairs... la MB en revanche est une pratique solitaire. (pratiquée en couple, cela devient un jeu sexuel dans le couple et cette utilité-là est plus claire me semble-t-il) l'utilite sociale de la MB semble plus que reduite, on convient meme plutot qu'elle isole socialement celui ou celle qui la pratique avec exces... (c'en est peut-etre un des buts recherches d'ailleurs, soit pour se "punir" de quelque chose, soit par corollaire de ce qu'on en "tire"...)
Quand tu recherche l'excitation et que tu te crées des fantasmes pour te masturber (par rapport à la réalité du moment) ta vision se décale par rapport à la réalité et alors tu deviens pervers à mon avis. En fait c'est bien cela le problème. Quand tu recherche l'excitation. Ce topic est justement là afin de débattre sur la masturbation qui ne serait pas créatrice de perversité mais juste une prolongation de notre être biologique. Je n'ai pas spécialement besoin de créer des fantasmes, ils s'imposent en moi. Ils sont imprégnés en moi et libèrent toute l'énergie sexuelle naturellement sécrétée par mon corps. Je ne me remémore pas des moments que j'ai vu mais j'essaie de travailler mentalement afin de ne pas dévier vers des images non réelles. Donc je ne recherche pas l'excitation, je la vis. Je refuse de refouler cette énergie car mon être biologique la réclame après un certain temps. Si je regardais des vidéos ou des images et que je me masturbais devant ou après cette vision, je risquerais de retomber dans mon ancienne dépendance.Exemple: j'ai vu les premiers épisodes de ranma 1/2 en vostfr et je commençais à sentir ma psyché et mon corps se transformer. J'ai donc décidé d'arrêter de regarder et de regarder autre chose afin que je puisse faire le tri de tout cela et me masturber beaucoup plus tard. Je me suis rapidement rendu compte que je risquerais de retomber dans mes travers.William quand je te lis je vois bien que tu veux continuer à avoir de multiples relations avec de multiples personnes, retrouver ta séxualité d'avant si j'ai bien compris. Je pense que tu dois donc avoir cet idéal de vie d'être libertin dans tes moeurs, chose que tout le monde ne partage pas dont moi. Ensuite il faut juste que tu l'admettes et que ce ne soit pas en décalage avec tes actes.Je ne pense pas avoir parlé abordé le thème du libertinage. J'ai la plupart du temps eu des relations uniques mais il m'est arrivé comme beaucoup de monde à avoir des aventures. J'en ai eu 2 pour ma part. Je serais simplement content de pouvoir aborder une relation sexuelle sans lendemain de manière sereine et à l'écoute de nos corps au lieu de reproduire des schémas ou d'être une prolongation de la pornographie.Si une future compagne se présenterait à moi, j'en serais très heureux si nous nous entendions bien. La masturbation avec pensée, elle est utile? c'est quoi, l'utilité de la masturbation? a part alimenter cette croyance, vraie ou erronée, qu'il est vital et indispensable pour un homme de se vider les gonades sous peine d'explosion ou de frustration irasciblante? et qu'en est-il, chez les femmes alors? c'est peut-etre interessant, de faire un tour de table sur ce sujet: "pourquoi on se masturbe" ou "a quoi ça sert"... Il est fort utile d'aborder ce sujet. Énormément de femmes se masturbent. On en revient à l'utilité biologique. Je trouve tout de même qu'il y a amalgame (un élément qui m'a donné de créer ce topic afin d'en débattre) entre la masturbation compulsive et celle que tout être humain peut effectuer. Je préfère la considérer comme un élément naturel à me réapproprier plutôt qu'un petit démon qui risquerait de me faire rechuter vers la pornographie. La majorité des gens se masturbent je pense. J'ai déjà abordé ce sujet au début du topic mais pas avec toi Mondom. C'est un acte très naturel. Le plaisir d'imaginer l'autre avec soi, de se remémorer des moments, d'en imaginer d'autres,... Ce n'est pas vraiment indispensable. Peut-être... Il n'empêche que l'on peut soulever l'utilité de la sexualité sous plusieurs sous questions : Pourquoi considérer les prostituées d'une manière si crue ? Pourquoi un prêtre devrait-il se marier alors qu'il n'a besoin que de sa foi ? Pourquoi se masturber alors que c'est puni par la bible ? Pourquoi la plupart des femmes avouent-elles n'avoir jamais eu d'orgasme ? Pourquoi la plupart des Hommes (avec un grand H) croyants considèrent-ils l'acte sexuel comme un acte de reproduction ? Cette façon que tu as d'aborder la sexualité est inconnue pour la plupart des êtres humains. Si tu n'étais pas dépendant, aurais-tu eu les mêmes idéaux ? C'est aussi un point à soulever. J'aspire exactement à la même chose, soyons clair et j'ai déjà expérimenté pendant plusieurs mois cette sensation effacée plus tard par les travers de mes excès.   Les idées sur le site ont leur qualités : beauté, poésie, complicité, échange, désaliénation,...Mais te rends-tu compte que les gens "normalement" constitué ont une sexualité souvent non épanouie, ou pas entièrement !Par rapport à cette phrase que j'ai mise plus haut: Pourquoi la plupart des femmes avouent-elles n'avoir jamais eu d'orgasme ? Même dans nos pays, avec des messieurs "très performant sexuellement, très chaud, bla bla bla...", il se déroule la même chose. Est-il utile de faire l'amour ? - Pour ces femmes : même si le plaisir n'est pas atteint et bien l'utilité d'avoir une personne que l'on aime ou que l'on choisit dans ses bras est très utile. De même que quelques petites minutes de plaisir qui semblent être conformes à ce que l'on pense de la sexualité.   - Pour les hommes : t'en connais beaucoup toi qui font attention au corps féminin, qui comprenne l'autre ? Où est donc passé cette manière si noble d'aborder la sexualité ? Elle est normale pour toi, oui ! Tant mieux, quand tu t'en seras sorti, ce sera tout benef pour ta compagne mais en attendant avec le questionnement sur la sexualité, on peut partir dans tous les sens ! Je crois que du moment que l'on veut stopper cette merde et que l'on a été confronté à cette impossibilité de trouver cette harmonie. On prend conscience de tout cela et nous décidons de changer. Et c'est déjà bien assez à mon gout. Trouver un idéal que peu de gens connaissent ou ne veulent connaître. Mais la masturbation reste pour moi à transformer et non à exclure. Quand deux personnes couchent ensemble, il y a toujours cet aspect personnel. Même quand on est en harmonie, c'est un intérêt personnel. L'harmonie ne passe pas par l'accomplissement de l'autre mais bien par l'échange de plaisir mutuel. Prendre du plaisir en donnant à l'autre et en recevoir en retour. Mais je pose les questions suivantes : - La volonté de ne pas vouloir se masturber n'est-elle pas un peu trop catégorique ?  - N'est-ce pas en fait un rejet que l'on attrape à force de s'être masturbé pendant si longtemps et de cette façon ? - Après un temps si long de dépendance, la masturbation n'est-elle pas associée directement à une pulsion destructrice ? Si je lisais qu'à propos de la masturbation : - En sevrage, il faut arrêter la masturbation je reconsidérerais mes propos.- Les spécialistes de la cyber-dépendance, comme les sexologues, trouvent dangereux cette idée pendant le sevrage. J'écouterais les conseils que je lis ou que l'on me donne. - La masturbation n'est pas pratiquée par l'être humain en général et que c'est plus une pratique obsolète, je l'arrêterais.      Ce n'est pas une pensée unique, si ma sexologue me conseillait d'arrêter avec des arguments je l'écouterais sûrement. Je profite beaucoup des enseignements de tous les membres ici présents. Les propos tenus ici sont intéressants aussi. Mais j'ai commencé à imaginer cette technique depuis 3 mois et j'ai eu comme renforcement des conseils pour améliorer ma masturbation et non la supprimer. J'ai été la voir 25 jours (environ) après ce sevrage et nous en avons beaucoup discuté. Elle a beaucoup de patients atteints de dépendance sexuelle et a beaucoup d'expérience. C'est renforcé en plus par ce que je peux trouver (sur le net, bouquin, personnes,...) sur une normalité biologique  que j'essaie chaque jour d'atteindre. Même si ça signifie se battre pour ne pas dévier, je préfère cela que de me retenir jusqu'à exploser un de ces quatre !  Qu'en pensez-vous ?
Double post car j'ai pondu une brique, j'espère que ce ne sera pas lourd tout ce texte lol. J'ai vu de nombreux éléments intéressants et j'attends vos réponses et de nouveaux éléments. Ce débat est intéressant !

a+

1/7  JE VAIS COPIER DANS CE TOPIC UNE DISCUSSION QUE J AI EU AVEC QUELQUES PERSONNES ET QUI POURRAIENT RELANCER LE DEBAT.JE N INTERVIENDRAIS PAS POUR LA SUITE SI QUELQU UN DESIRE INTERVENIR, IL PEUT LE FAIRE QUAND IL VEUT.

2/7  MESSAGE DE BRUNO59

L'expérience que j'ai, c'est qu'il faut vraiment faire l'effort, quand on engage un sevrage, de tourner totalement le dos à ce qui excite et fait rechuter. Pour ma part, je m'interdit de consulter le moindre site porno, d'aller chercher la moindre image érotique,  de laisser s'installer le fantasme, de me masturber. L'excitation entraîne l'excitation et débouche toujours sur la compulsion.

3/7   MESSAGE DE WILLIAM1983 

Comme d'habitude, je ne suis pas d'accord avec cette conception de la masturbation. Pour moi la masturbation permet au contraire (quand on est célibataire) de retrouver une sexualité "normale". Mais pour ça, il faut utiliser une certaine méthodologie. Quand on est en couple, c'est le même principe. pas de porno et retrouver au fur et à mesure une complicité avec l'autre.  Si les gens ne veulent pas (le cas de Bruno ou peut-être de julufu), il faut vraiment essayer de ne rien regarder et de travailler là dessus. En théorie, si c'est bien appliqué, les mécanismes de manques physiques (pensez à la cigarette) se retrouvent dans les 2 ou 3 premières semaines. Après faut faire gaffe aux démons du passé qui peuvent nous rattraper au niveau de notre stress psychologique.       

4/7 MESSAGE DE MONDOM

william, tu sembles bien sur de toi. as-tu seulement fait l'essai de ce que tu décries, ce que tu réfutes?? sais-tu seulement ce que c'est qu'un veritable sevrage, ou on ne consulte pas de porno (comme tu avoues faire au moins une fois par semaine), ou on ne se masturbe pas (ce que tu avoues faire au moins deux ou trois fois par semaine)? une sexualité "normale", c'est quoi selon toi? c'est de se vider les couilles? quid de faire l'amour, de la relation à deux, quid de faire un enfant, quid de la nature, et non de l'humanite avec ses concepts progressistes socio-commercio-culturels préfabriqués et mercantiles? d'ou sors-tu que la sexualite est differente selon qu'on est celibataire ou en couple? ca represente quoi, selon toi, cette difference? a te lire, il y a deux mondes. celui du "celibataire", qui s'il en a l'occasion saute la gonzesse qui passe a sa portee, et sinon se branle la nouille sous peine de deshumanisation, et celui du mec en couple qui nique sa femme quand l'envie lui prend. c'est quoi, la place de la femelle dans tout ca, a part servir de kleenex ou de reservoir a spermatozoides? elle y trouve automatiquement son compte? elle est "là pour ça"? c'est quoi la différence avec le porno alors? j'aimerais bien que tu t'expliques à ce sujet. parce que je n'arrive pas a comprendre ton point de vue. la seule chose que je comprends de tes ecrits, c'est que si l'homme se vide les couilles d'une façon X plutot que Y, ca change tout. pourvu qu'elles soient vidées. ce n'est pas, mais alors pas du tout, comme ça que je vois les choses.  "retrouver au fur et a mesure" une sexualite "normale", une complicite, dis-tu. donc dans l'intervalle, il se passe quoi? la nana se laisse troncher pour t'aider a te soigner? par vocation d'infirmière? parce que c'est bien connu elle n'attend que ça, peu importe la façon? parce qu'elle consent à te donner ce que tu souhaites et est là pour esperer qu'un jour tu seras moins goujat? c'est ça, tendre vers un échange serein et sain d'amour? et tout ça selon toi, viendra par l'operation du saint-esprit, suite a l'entropie de l'univers, pour peu qu'on regarde des filles a poil sur le net sans se tripoter, et que l'on se tripote sans regarder des filles a poil?excuse-moi, mais je ne comprends pas un traitre mot a tes raisonnements. d'ou sors-tu tes "theories" que tu conseilles a tout bout de champ d'appliquer?c'est quoi, par exemple, le "stress psychologique au niveau duquel nos demons peuvent nous rattraper"? ces mots ne signifient rien du tout de précis pour moi, peux-tu les expliciter?tu en es a plus de 70 jours de ce que tu appelles sevrage, avec masturbation reguliere et consultation de porno. ton evolution est certaine, et parfois sensible a travers ce que tu ecris, mais souvent personnellement je ne ressens qu'une immense incohérence qui persiste. je ne cherche pas a t'attaquer, je livre juste mon ressenti face a tes ecrits qui me deroutent. et me font parfois me demander ce que tu fais ici, si tu es si a l'aise avec tes desirs de masturbation que tu dis gerer et auxquels tu cedes regulierement, et de porno idem... comme disait john, es-tu dependant? ou es-tu depuis toujours sans ce probleme, et alors qu'est-ce que ca t'apporte de venir ici en debattre?qu'attends-tu de ta vie, de l'avenir, de ta relation avec une femme?qu'est-ce qui te pose probleme dans la masturbation avec support, et qu'est-ce que ca change de deplacer ou separer le support de la masturbation, en maintenant les deux composantes mais en pretendant modifier leur interaction directe?

5/7 MESSAGE DE WILLIAM1983

J'avais commencé à écrire mais là franchement je vais entamer un autre texte et je risque de zapper bon nombres de questions. Ma mère m'a pris la tête, bourrée et demandant que je rester auprès d'elle. Elle s'est enfin écroulée sur le divan. J'ai écrit tellement sur ma méthode. On peut retrouver tout ça dans le topic prévu à cet effet. Je rappelle que certaines personnes m'approuvent sur le site ainsi que ma psy (qui mentionne le fait que j'ai pu arriver à m'en sortir, mes perceptions sont apparemment claires et j'ai une bonne méthode d'introspection selon ses dires) et je me base aussi sur des modèle dominants sur la sexualité en générale. Il y a toujours le dénominateur commun: la perception de la masturbation ! Il faut arrêter d'associer la masturbation que l'on pratique sous l'influence du porno et la masturbation en tant que telle. Le truc,je pense, quand on entame un sevrage c'est de tenter de vivre tout à fait sereinement sans le porno. Mais on en revient sur le point du célibataire et du non célibataire: Je vais en même temps parler de mon texte précédent sur ce topic. Quand je parlais de sexualité normale avec la masturbation, c'est par rapport au fait que le compulsif se masturbe de manière érronée. Il doit toujours palier à un manque constant. Comment expliques-tu que je ne me masturbe plus que 1 fois tous les 2/3 jours alors qu'avant c'était tous les jours avec certaines séances de 3 heures ? Si je couche avec une femme maintenant, je suis sur que je réussirai à être connecté avec elle. Si j'étais déconnecté avec la réalité (comme je l'ai vécu avant dans des relations d'un soir - 3 au total) il y aurait tous les éléments que tu retrouvent dans les relations sexuelles décrites sur le site. Mais voilà je suis célibataire et j'ai pas envie de passer par un sevrage de masturbation (même pas indispensable) pour dire que je lutte. Ma lutte est déjà très intense et je défis quiconque de me trouver une ligne sur le site d'Orroz sur la masturbation interdite pendant le sevrage. On parle de masturbation compulsive et non de masturbation en tant que telle. Oui, il y a un risque de masturbation compulsive ! Il y a également le risque de foirer la relation sexuelle avec sa partenaire et de retourner à ses travers ! Faut-il arrêter de faire l'amour pendant le sevrage non ! C'est se donner la peine de se conditionner à vivre sa sexualité et non par procuration. Alors je le redis, ça dure un mois max de conditionnement sans porno. Après les images s'effacent au profit d'un autre mode de stimulation. Il faut utiliser une méthodologie très précise que j'ai développée mais qui peut être encore plus développée, c'est bien pour ça que j'avais ouvert un topic, chacun y apporte son idée (du style le passage sur la dépendance d'un point de vue bio-chimique, conditionnement)Le psychologique entre en compte (cf : démons du passé). Nous sommes influencés par tout un tas de variables comme notre passé tortueux, viol, inceste, relation précoce, rupture difficile, timidité qui amène au porno. Il est très dificile d'affronter un sevrage avec un conditionnement qui date pour beaucoup de 10 ans. Les mutations physiques qui s'opérent, cette libido bizarre, l'éveil et donc l'affrontement avec l'autre,... J'espère que j'ai répondu à certaines de tes questions. Je suis tout à fait d'accord pour répondre à d'autres questions mais j'aimerais que l'on arrête de remettre en doute ma dépendance. J'ai vécu 10 années de merde et ce n'était pas du vent. Les conseils que je donne sont là afin de faire partager mon vécu. Je me rends compte avoir réussi à arrêter pour l'instant le tabac et le porno. J'en suis très content et je rappelle la chose suivante: Je ne dis pas qu'arrêter sans la masturbation est impossible mais de nombreuses personnes n'ont pas la chance à mon avis de sublimer à ce point leurs pulsions par le sport, le yoga ou autre. Je crois que cette méthode est la plus efficace si elle est bien suivie. La sensation de masochisme doit surement nous donner l'impression de combattre cette dépendance mais elle reste là, tapie dans l'ombre et elle grandit. Pour moi c'est la même chose mais j'ai l'impression de lui dire au revoir chaque jour et je peux faire des nuits blanches sur internet sans éprouver le besoin de me jeter sur des sites x. Je ne sais pas si je me fais bien comprendre mais je pense qu'elle est beaucoup plus efficace que de se retenir du concept même de la masturbation. Si on y arrive de cette façon tant mieux mais je défends l'autre méthode, celle de se jeter de se mettre complètement à nue. Tout cela inclut: pas de contrôle parental, être isolé avec l'adsl, risquer de retomber dans la masturbation compulsive. Après une période de stress intense, on se débarasse plus rapidement qu'une personne qui s'interdit tellement d'éléments. Mais ce n'est pas du tout facile. Pas du tout... 
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