Dépendance sexuelle

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Bonjour à tous, Voila mes sept jours sans replonger sont atteints...Quelle fierté! ça n'est pas grand chose sept jours mais pour moi c'est déjà pas mal, je tiens le coup.Je reste conscient du danger qui me guette...

Merci à tous

Bonjour,Voila mnt presque 10 jours que je m'abstiens. Mais le moral ce n'est pas toujours ça. Le honte, je ne l'ai plus mais je me sens toujours coupable. J'ai l'impression que je ne me pardonnerai jamais tout le mal que j'ai pu faire à travers cette dépendance.. De ce côté je n'arrive pas à positiver et ça me fait vmt bcp de peine.Sachant que mnt j'ai toutes les armes pour y arriver, et mnt que je me rends compte que ça marche plutôt bien, je me demande ce qui m'a empeché de le faire avant... Beaucoup de regrets en ce mmt..En même temps, comment ne pas regretter les ravages que peuvent faire cette dépendance? 
Le passé (comme le futur), tu ne le maîtrises pas. Le jour venu, tu verras que celui t'apparaîtra juste pour ce qu'il est : une expérience de vie à partir de laquelle tu as pu prendre un autre chemin, vers plus de bien-être celui-là. Hier, tu n'avais pas les outils te permettant d'agir comme aujourd'hui. L'important est de se concentrer sur ce que tu peux faire aujourd'hui, ici et maintenant. Se pencher sur les abîmes d'hier et de demain non seulement risquent de donner le vertige et mal au coeur mais surtout ne servent à rien. Si ce n'est pas simple de voir le positif, surtout, ne te laisse pas piéger par le négatif. Celui-ci est une ruse de la maladie. Courage à toi. 
Citation : needhelp a écrit:En même temps, comment ne pas regretter les ravages que peuvent faire cette dépendance?
S'il n'y avait pas de ravages, il n'y aurait pas besoin de cesser ! ...et il n'y aurait donc rien à regretter non plus, c'est peut-être cela que tu trouves regrettable, finalement, parce que de la façon dont tu le formules, on sent que tu pourrais t'attacher à tes regrets, au point de les rendre insurmontables... méfie-toi, rester confit dans le chagrin c'est le premier pas de l'escalier qui descend à la cave. Apprends à regarder vers le haut, crébondiou ! bien sûr que dans les débuts, tu es là jambes ballantes au bord du trou fumant et jonché de décombres que fut ta vie d'addict, à te demander si tu vas pouvoir t'arracher à la gravité qui est si forte sur la planète Branlor, mais bon, tu te remets de bout et tu marches vers la vie, et ça finit par passer. On a tous vécu ça, faut en passer par là, en gardant à l'esprit que ce n'est qu'un moment, d'accord ? et une fois que tu t'en es sorti, t'es vraiment content, je peux te dire...
Bonjour,Merci pour vos réponses. Je comprends que ça n'est qu'un moment mais qu'est ce qu'il est long! enfin comparé au temps depuis lequel je suis dépendant, j'avoue, c'est dérisoire...Je m'accroche, j'ai peur de la rechute mais je lutte. Il le faut.Je viens dès que possible sur ce forum lire des posts ou juste des passages ou des articles de blogs...Bref je trouve que ça aide.Merci bcp pour votre soutien 
 Oui, c'est vrai que nous ne sommes pas devenus dépendants du jour au lendemain, donc le rétablissement regagne du terrain sur la vie un jour à la fois. Chaque fois que la tentation est là, je ne me bats pas, mais je "lâche prise". Ayant retrouvé une spiritualité en travaillant sur mes dépendances, je confie cela au Dieu auquel je me réfère en lui disant : "je suis impuissant face à cette tentation, s'il te plaît aide moi". Je ne m'affuble plus alors du costume du surhomme monté sur le cheval de la Liberté qui va vaincre sa dépendance, mais je confie, je déblaie le terrain, pour ouvrir la porte à une attitude de respect de soi et des autres.Si tu veux, je peux aussi te laisser un numéro de téléphone en MP. Parfois, il suffit de pas grand chose, quelques minutes, pour ne plus rester seul avec une obsession destructrice.Bon courage !  

Ok Bruno, c'est gentil, on ne sait jamais...Voila maintenant que j'éprouve de la haine...haine envers moi, envers la vie. Je ne peux m'empêcher de me rappeler tout ce qui a été détruit au passage de ce cyclone qu'est la dépendance. Je ne peux m'empêcher de me retourner et regarder le désastre. Je lis pourtant vos conseils de nombreuses fois mais je ne parviens pas à positiver, à me dire que le meilleur et devant moi. Mes pensées sont troublées, comme une voix qui me ferait une liste de tout ce que j'ai détruit constament. C'est peut-être un appel de la dépendance, peut-être que je suis censé craqué pour m'éviter tout ce stress. Pour me sentir bien l'espace de 10 minutes. Je n'ai pas envie de céder , je sais dans quel état je serai après ca...Comment ressent-on le manque dans cette maladie de m****. Voila pourquoi j'ai la haine, je sens qu'elle m'appelle et qu'elle me tente. Et pour résister j'ai la haine... Ce n'est pas le meilleur moyen mais je n'en trouve pas d'autre. En plus le destin m'a forcé à passer la journée seule, ca n'arrange rien.. J'en veux au monde entier, jsuis égoiste, je suis le seul fautif là dedans.Je n'aime pas cette haine, j'en ai peur.N'empêche que ça fait 11 jours mnt.. mais celui ci est particulièrement violent. J'ai l'impression de me plaindre tout le tps, j'en suis désolé, j'avais besoin de crier ma rage quelque part et il n'y a qu'ici que je me sens écouté...

Tu as raison d'exprimer ce que tu ressens. Pour ne pas laisser tes sentiments te bouffer, pour les sortir de toi. Tu n'as pas à t'escuser. Ce forum est fait pour ça. Mais une fois que cela est partagé, mis sur la table, confié, l'idée c'est d'essayer de faire en sorte que cela ne t'appartienne plus. Le problème du ressentiment (de la haine et de tous ces sentiments centrés sur nous et destructeurs), c'est qu'ils correspondent à la réalité de notre consommation, au produit qui nous a servi d'énergie et que nous avons habillé, pour certains d'alcool, pour d'autres de sexe compulsif et dont il faut essayer de se délivrer pour se rétablir. Bien sûr, on ne passe pas du jour au lendemain du noir au blanc. C'est évident. Tout cela se grignotte petit. On est pas dans une obligation de résultat. Toutes nos expériences peuvent nous servir, y compris les négatives. CVe qui compte, c'est de persévérer. Courage à toi. NB : je t'envoie mon tel en MP. 
Bonjour, J'en suis maintenant à 26 jours sans rechute! presque un mois... Je m'éloigne de plus en plus de la tentation et c'est ça qui me fait le plus plaisir. J'ai parfois quelques pensées que je m'efforce d'effacer rapidement. C'est un gros travail sur soi mais le résultat est si plaisant... Plus les jours passent et mieux je me sens, jai l'impression de retrouver une liberté que je ne connaissais pas. La liberté de se lever le matin sans se sentir coupable des actes de la veille au soir, la liberté de profiter des personnes que l'on aime sans être appeler par cette dépendance.  Je garde à l'esprit que je peux a tout moment rechuter mais l'idée de repartir à zéro m'effraie. Je m'efforce d'utiliser le PC dès que j'en ai besoin. Je ne veux en aucun cas m'empêcher d'accéder à mon pire ennemi. J'aimerai qu'il devienne un outil et plus une arme. Après tout c'est moi qui tiens la souris et le clavier, Et c'est moi qui doit pouvoir décider quand je dois l'éteindre. C'est avant tout une machine...J'aime sentir que je reprends le contrôle tout doucement sur tout ça. Ca sera long mais le plaisir ressenti est si intense... Je me suis fait une promesse, même si jusque maintenant, les promesses ce n'était pas mon fort: je ne me mentirai plus, je ne mentirai plus. J'ai décidé d'assumer la rechute si rechute il y a. Et ca sera ici que je viendrai l'annoncer en premier. Car si je mens ici, je mens partout. Je n'ai plus peur de m'assumer. Maintenant j'ai envie de comprendre d'où cela provient. J'ai eu mon premier rdv chez un psychiatre. C'est un grand pas pour moi, c'est la première fois que j'en parle en face à un inconnu. J'ai ressenti de la honte au moment de raconter tout ça puis tout compte fait, ça fait du bien d'évacuer ... On se sent léger et la honte disparait.. Je dois prendre contact avec une psychologue sous les conseils de ce psychiatre. J'appelle aujourd'hui, je poursuis ma démarche.Je ne me déclare pas guéri, mais je me bats. Je franchis des étapes. Le plus gros reste à faire: comprendre... et j'espère un jour comprendre!Voila quelques nouvelles de mon parcours. J'attends avec impatience le franchissement du premier mois.. Bon courage à tous needhelp

 

Merci de cette bonne nouvelle needhelp. Ça fait du bien à lire. Accroche toi, ça vaut le coup. Courage. 
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