Dépendance sexuelle

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Moi je veux partager -avec une femme. Avec des enfants Ta sollicitude me touche Morbach. Il faut comprendre que ces questions de couple, de solitude, de besoins archaiques etc je les bosse et je les expérimente (parfois dans la douleur} depuis longtemps.  Et avec un psy, et dans mes relations quotidiennes sociales et intimes.Je ne peux  résumer tout cela en qq lignes. Et de toutes les manières ça n'aurait pas grande utilité  pour le moment.  Je garde à l'esprit ce dont tu m'as parlé. Peut-être que toi aussi tu as besoin de vivre avec une femme. Je sais mon hypothèse particulièrement audacieuse, mais permets -toi de la considérer tout de même. Malgré le fait que de cet échange tu n'en ressente pas le désir pour le moment.  
Au fait needhelp, pardon  de polluer ton fil. Je ne le ferai  plus 
Faire le choix d'avoir un besoin, c'est peut-être ça la dépendance, c'est la construction mentale de ce besoin qui n'est peut-être qu'induit par le choix qu'on fait de se l'infliger?Reste que l'on a effectivement besoin d'affectivité pour vivre, comme de manger boire et respirer. De se vider les burnes, pas évident. Mais d'affectif, cela semble avéré (cf le décès des bébés qu'on ne câline pas alors que les autres vivent bien...). Que cela se concrétise par un couple ou par d'autres choses, c'est à voir selon le cas et les opportunités. J'avour avoir été interpellé par un de tes écrits, thump, où tu disais au sujet de former un couple et du plaisir ou de la complétion que tu cherchais à en tirer, que "si c'était partagé cétait sûrement encore mieux" (peut-être que je me souviens mal ou ai mal compris), cela m'avait fait penser à cette notion de "consommer l'autre", que ce soit sexuellement ou affectivement... Une question qui a trait à l'égo. Peut-être qu'elle ne te concerne pas, c'est juste que cela m'a lancé une réflexion.Pour en revenir à ce que je te disais, needhelp, je pense que ce dérèglement des fonctions des membres d'un couple mène au désastre pour les deux. Un couple basé sur le fait que l'on cherche quelque chose qui dépasse ou transcende le couple, c'est à ce que je pense aujourd'hui voué à l'échec, parce que déséquilibré. Qu'il y ait des conséquences, comme construction, enfants etc, c'est dans la nature des choses. Mais les couples qui font un enfant en espérant que cela va sceller leur amour, ou les gens qui espèrnet en l'amour pour les faire accéder au bonheur qui leur fait défaut, qu'il soit affectif ou sexuel, chargent leur partenaire d'une responsabilité qu'il-elle n'a pas choisi d'endosser et ce n'est pas équilibré, je pense.
Jour 6,Désolé de vous interrompre dans le débat avec mes questions qui sont peut-être sans rapport, mais j'ai besoin d'écrire ce que je ressens et de poser des questions, si banales soient-elles.Je débute mon sixième jour. Mon point de vue sur tout ça évolue. Plus le temps passe, plus j'assume ma dépendance. Je vis avec, je sais qu'elle est présente même si pour l'instant, elle hiberne..Mon problème est le suivant: comment expliquer que soudainement, je ressens l'envie de crier ma dépendance sur tous les toits ( façon de parler..). Je ne comprends pas cette réaction de mon esprit, un peu excessive à mon goût. Comment peut-on passer d'un sentiment de honte à celui d'une quasi-fierté? Est-ce que vous, dépendants, êtes passés par là aussi?  Je pense que qqch se cache derrière cette soudaine acceptation mais quoi?Maintenant, j'ai peur d'en parler trop...   Je ne participe pas à votre débat dans la mesure où je n'ai pas le recul nécessaire pour émettre un avis objectif. Je me contente de retenir les arguments, qui m'ouvrent les yeux sur certaines choses. Donc non, thump, tu ne pollues pas mon fil!Merci Mondom pour ton point de vue sur ma question, tes idées me font cogiter... 
Peut-être que tu ressens que la honte ne te servira à rien, et peut-ête que son absence te paraît être une fierté? Peut-être que c'est l'effet que ressentent tous ceux qui démarrent leur sevrage, dès les premiers jours, de toucher du doigt le plaisir de la sérénité que peut représenter la vie libre de dépendance, que jusqu'alors ils se cachaient à renforts de consommation et d'idées préconçues ou irréfléchies?Je pense que ce positivisme n'est pas à rejeter, et qu'il n'est que le début. Je le répète, moi qui clame m'en être sorti, sans avoir le recul de JW ou d'autres, aujourd'hhui je me sens libre et je suis HEUREUX avant tout, heureux de vivre avant d'être heureux d'être en couple par exemple, et je dirais même que c'est ce bonheur-là qui me permet de goûter vraiment et librement à celui de la relation déconnectée d'enjeu déraisonnable ou fantasmagorique...C'est vertigineux, n'est-ce pas, de te dire que c'est tout simplement devant toi, que tu peux vivre sans le fardeau de ta dépendance, de ta culpabilité, de tes actes passés qu'aujourd'hui tu réprouves... Ce n'est que le début, maiçs tu vois déjà que c'est simple, naturel, et efficace, et que tu n'as pas besoin de viser une médaille d'or pour être bien avec toi-même... Que demander de plus? Tout ce que tu voudras peut-être?En parler trop...Tu ,'as pas encore eu ce fichu rendez-vous chez un psy, que tu en es déjà à voir les effets bénéfiques de la parole... Dis-toi bien et surtout que ce forum n'est qu'un balbutiement par rapport à ce que cela va t'apporter comme avancées!Vent en poupe, needhelp, ton pseudo te fera sourire un jour.
les dependances, c'est bien d'en parler..c'est en parlant que l'on peut faire de la prévention, que l'on sensibilise, qu'on sort du tabou Smile
Citation : needhelp a écrit:Mon problème est le suivant: comment expliquer que soudainement, je ressens l'envie de crier ma dépendance sur tous les toits ( façon de parler..). Je ne comprends pas cette réaction de mon esprit, un peu excessive à mon goût. Comment peut-on passer d'un sentiment de honte à celui d'une quasi-fierté?
il est temps que j'endosse mon rôle de rabatjoie (la moukère) pour te mettre en garde contre l'exultation... Après avoir vécu l'addiction comme une inamovible malédiction, tu découvres qu'un jour à la fois tu peux déplacer le rocher, ou au moins éviter de te trouver dessous quand il roule... et qu'en plus la souffrance d'hier, transfigurée par ta compréhension nouvelle, devient éclairante pour vivre autrement aujourdh'ui et sans doute demain (bien que demain n'arrive jamais et que tout se passe aujourdh'ui) d'où cette réaction de joie, + le fait qu'on a une certaine pulsion prosélytique, qui nous pousse à diffuser le fruit de nos acquisitions, j'pense...mais méfie-toi, crier son bonheur sur les toits peut les rendre glissants. Il y avait un gars comme ça, sur le premier forum, il s'appelait viking, il a énormément écrit, (presque autant que moi, lol)... et ça ne l'a pas protégé des rechutes.Mais bon, tant que tu restes conscient de cet enthousiasme excessif et que tu ne te prends pas les pieds dedans... 

Zardoz has spoken.

Merci pour vos réponses. Je me rends compte que je dois rester très vigilant et que dans ce genre de dépendance, on retombe bien plus vite qu'on grimpe! Je grimpe un peu et je pense, comme vous le disiez, que c'est cette prise de conscience et cette impression de mini-victoire qui me rend si fier..Je laisse mes confidences uniquement sur le forum pour le moment et pour le psy le moment venu. Je m'empêche de me réjouir trop vite. Combien de fois m'a-t-elle rattrapé.N'empêche que je me sens bien pour l'instant, avec mon impression de contrôle de moi-même. Il y aura, j'en suis conscient, des mmts encore très difficiles. Je pense que l'important est de ne pas baisser ses gardes et c'est peut-être le plus dur. J'essaie de me reconstruire doucement. Je suis si content pour l'instant de pouvoir penser à ma dépendance sans y céder. Peut-être même que j'y pense volontairement pour avoir le plaisir de lutter, de me sentir " fort". Les jours sont longs, ça n'est que le sixième mais un jour à la fois..Mondom, j'aimerai qu'un jour mon pseudo me fasse rire mais je sens que ce mmt est encore très lointain. J'aimerai en arriver à aider les autres moi aussi puisque je pense que c'est la suite logique de la reconstruction, peut-être même un devoir.Au final, on est tous dans la même m****...J'ai découvert depuis le jour où j'ai décidé de franchir le pas de la reconstruction, les bienfaits de l'écriture, du partage... Elle me l'avait pourtant conseillé il y a quelques mois, mais quand on est cyberdép, on écoute que soi... Mieux vaut tard que jamais paraît-il..  
Jour 7,Journée plus difficile aujourd'hui... De mauvais rêves et tout le monde sait à quel point les rêves influencent notre journée...Pourtant ce ne sont que des rêves.De ce fait l'ennui prend de la place..beaucoup de place. L'ennui prend de la place mais la dépendance ne le remplace pas et là, c'est une victoire...Arriver à s'ennuyer c'est presque du bonheur. C'est une journée comme ça, je ne m'attendais pas à être en paix avec moi même du jour au lendemain. Aujourd'hui c'est dur. Peut-être que demain sera meilleur. Qui sait?Je remarque que je suis sous pression, j'ai l'impression de pouvoir craquer à tout moment. A la moindre contrariété, je me sens bouillir..Bizarre. Vivement demain... 
Essaye peut-être de t'occuper avec des choses basiques. Le danger de l'ennui, c'est qu'il favorise la gamberge qui elle-même est une ruse de la dépendance. Je fais un peu de sophro pour calmer le stress et la pression.Le stress libère de l'adrénaline qui appelle ses endomorphines préférées. Donc, essaye de te détendre un peu pour ne pas te mettre en danger. Bon courage ! 
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