Citation : thump a écrit: Vivre sans relations affectives et sexuelles ? Je suis pas un moine. Aucune intention de vivre ainsi. Pourquoi se priver de ces sources de joie et d'épanouissement si on y a accès ? Bah chacun fait comme il veut. Perso je cherche à vivre avec, c'est mon choix. Et qu'elles soient partage j'aimerais bien aussi. D'ailleurs Mondom, tu as bien un copine, des enfants.
Les moines se le refusent au nom de principes religieux ; ici il ne s'agit pas tant de se le refuser, que de s'apercevoir qu'il n'y a rien de nécessaire là-dedans, du moins lorque l'on préserve un certain équilibre, une certaine harmonie dans le rapport qu'on a à soi-même. Se priver définitivement n'est pas l'enjeu, mais il faut être clair sur une chose ; la période de sevrage n'est vraiment pas idéale en ce qui concerne les "relations affectives et sexuelles". Privé du rocher de la compulsion, le dépendant s'accrocherait à n'importe quoi, et à n'importe qui, pour combler les carences de mollusque qui ont fait de lui ce qu'il est, c'est-à-dire un dépendant sexuel. Dépendant
sexuel : raison de plus pour éviter les "coups d'un soir", de prendre sa femme pour un objet permettant de se soulager du manque, etc... La masturbation aussi fait partie des choses à éliminer, tant elle prépare la rechute. A ce niveau là ce n'est plus une question de choix personnel : j'espère pour toi, thump, que tu t'es aperçu que, bien souvent, le choix "éclairé" intervient peu dans ce qui te pousse à te MB sur cette merde, alors
exit la mauvaise foi qui te fait croire que c'est un style de vie, ou alors t'es pas sorti de l'auberge. Sans vouloir être chiant, maintenant que tu en es là, inutile de t'imaginer qu'un jour peut-être tu seras capable de "vivre avec" ; de même qu'un alcoolique ne peut, de sa vie, plus toucher à une seule goutte de brevage délétère, de même le dépendant sexuel ne peut plus se permettre la moindre incartade ( mater, se MB, se MB devant du porno, etc... ), sous peine de redevenir en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, la loque qu'il fut. Non, franchement, il est nécessaire de s'apercevoir qu'en dehors de l'amour partagé ( et encore ... ), le sexe n'a vraiment pas grand chose à apporter au schmilblick du quotidien, de même que partager des sentiments, mêmes forts, avec une personne, ne suffira jamais à faire de toi un Homme. Il est, à mon avis, des sources d'épanouissement autres, et pas forcément moindres.Enfin, le fait que Mondom ait une compagne et des enfants ne change en rien la donne, et ne discrédite pas non plus son propos. On a jamais dit que c'était interdit ; juste qu'il valait mieux arrêter d'idéaliser là-dessus, et de croire que cela était indispensable pour mener une vie satisfaisante à tous points de vue ; sans quoi tu te causeras bien des soucis pour pas grand chose. Cela reste un "plus", mais, par définition, un "plus", on peut sans souci faire "sans".