Dépendance sexuelle

Version complète : RrptrT - Ma méthode
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Certains vivent. D'autres sur-vivent. Nous sous-vivons.Brad Pit vit. Un clochard polonais sur-vit.  On baigne dans une sous-culture, parce qu'on ne nous donne pas mieux. L'éducation, l'intelligence nous sont enlevées.Nous ne vivons aucunes sensations fortes parce que ça n'arrive qu'à la télé. Parce que c'est dangereux. Nous ne faisons plus de sport, la télé le fait pour nous.Notre hygiène de vie est déplorable. On mange de la mauvaise qualité, il faut aller vite. On n'a plus d'expérience de la vie, nous sommes formatés.  On a une vie sentimentale chaotique parce qu'il faut se marier, en aimer qu'une, la bonne. Parce qu'il faut être James Bond pour séduire une (des) femme(s). Notre vie sexuelle est misérable parce qu'on nous fait fantasmer sur du 90-60-90. Nous sommes noyés dans la merde. Il n'y a plus de style, de gout, de charme. Tout est gris, amer.Je veux de la magie dans ma vie.  Finis de blablater. Prochaine étape : organisation de mon sevrage. A tout ceux qui se sentent assaillis de tout les coté dans leur vie, qui ne savent plus où donner de la tête, qui sont sous pression, je recommande la méthode GTD.
coucou RrptrT
peux-tu nous en dire plus sur cette méthode stp?
http://fr.wikipedia.org/wiki/Getting_Things_DoneMéthode d'organisation complète et célèbre qui permet de se libérer l'esprit pour agir dans le calme et la concentration. Quand je pense que c'est quand je suis débordé que je me branle ...
J'ai déménagé et je me branle.Le porn me console.Tout simplement.Mais il ne m'attire plus vraiment, c'est un moyen, pas une fin. Le camé snif pas parce qu'il aime le gout de la coke, mais parce qu'il aime l'état dans lequel il est quand il est shooté. J'aime plus jouir avec du porn.D'un autre coté, je ne suis excité que par ça. Et ça, ça fais chier. C'est mon trou (à la Robinson Crusoé). J'aimerai rien que me branler sans, mais je peux pas physiquement. Ou alors je devrais réessayer. 
Il te manque manifestement quelque chose, ça te manquait AVANT le porno, ça te manquera APRES, mais si tu mets du porno à la place, tu passeras vraiment à côté...et c'est pas le lot de consolation que tu tires, mais de désolation, que ton ego utilisera en sous-main comme outil d'auto-apitoiement...et quand on n'est plus qu'un cri de dépit, on n'est plus soi, je sais pas si t'as remarqué... c'est cette misère qui nous fait quitter le marécage, un jour à la fois : elle est innacceptable.En termes de consolation, le porno est aussi efficace que de boire de l'eau salée quand on a soif. N'est-ce pas ?Face à la frustration, il te faut apprendre de nouveaux circuits, sinon tu retombes dans les anciens.Quand t'as débarqué ici, t'as démarré par ce topic : "Ma" méthode. Faut peut-être commencer par descendre du mât. Après, le coup de te branler sans aimer ça, c'est simplement te désolidariser de tes actes dans ton jugement. Tout le monde le fait, et ce n'est pas signe d'un quelconque progrès.

Allez, ta situation a surement une issue. Cherche encore.

On s'ennuyait de tes points de vue John!...Tellement important, même pour moi, en tant que codep (ex codep) j'ai encore besoin de comprendre...pour accepter qu'il n'était pas un monstre...et que moi non plus!Rose
Arf, je crois que je viens de comprendre comment descendre du mât en pratique.Citation :    Après, le coup de te branler sans aimer ça, c'est simplement te désolidariser de tes actes dans ton jugement. Tout le monde le fait, et ce n'est pas signe d'un quelconque progrès.Tu peux expliquer STP ? Ma situation a une solution, en quelque sorte elle est déjà ici : ce journal me sert à comprendre les mécanismes du sevrage, et cette compréhension s'affine avec le temps.Je me disais qu'il fallait arrêter (même essayer d'arrêter) de me branler pour être plus séduisant, ce qui aurait été vrai si je n'étais pas dépendant, alors que c'est en aillant une vrai vie sentimentale et sexuelle que je réduirai la branlette. J'aurai du le savoir (cette habitude d'esquiver les cornes du taureau), mais je me pardonne. (La branlette doit nous permettre de jauger notre "santé mentale")Ce petit exemple vient s'ajouter à mon expérience, et c'est ça qui va me permettre d'aller mieux. Rien d'égocentrique ici.Effectivement mes problèmes n'ont pas d'importance et ne doivent pas me mener à une addiction aussi pourrie que le porn.Et les effets de mes problèmes n'ont pas non plus d'importance, voilà pourquoi je ne compte pas me forcer à ne pas me branler.Bref rien de constructif ici. La solution est proche, elle est dans l'action.

Les monstres, c'est ceux qui n'ont jamais voulu les voir qui les créent.

<!--[if gte mso 9]> Normal 0 21 Bonjour (ça faisait longtemps).

Je réécrit sur un coup de tête, tout ce qui y passe au travers, en relisant mes posts et en écoutant du Daft Punk.

J'ai déménagé, je vis seul, sans mes parents. J'ai finalement une connexion internet (j'avais parlé de ne pas en prendre), j'y suis légèrement contraint. De plus, l'ordi, c'est la seul chose que j'ai à faire chez moi. Vous aurez donc compris que je n'ai pas arrêter. Ça me prends moins la tête par contre. Avant je voulais toujours être en rut parce que ça aide pour attirer la femelle, maintenant je me suis un peu calmé à ce niveau.

Je fume depuis le début de l'été. Au début, je me disais que j'étais non fumeur, j'aurai pu arrêter à n'importe quel moment. J'y retrouve les mêmes comportements. La clope m'a fait découvrir les automatismes. Je fume à la pause parce que j'ai toujours fumé à la pause. Automatique. Comme la branlette.

L'idée de se branler « sur un ciel bleu » est plutôt utopique, bien que c'est une expérience unique et saine. L'imagination doit être autorisée. A force de mater de l'anal, les filles dans mon lit ne me faisaient pas bander, car je savais que je n'aurai pas se ce que je voulais. Ce qui nous amène à un travail de l'imagination basé sur le naturel.

Je suis moins positif qu'avant (surement la météo d'ici, il fait tout le temps moche). D'ailleurs, je dois admettre que je suis assez angoissé (voir stressé) comme mec, même si je le cache bien.

Toujours pas commencé un journal, ni GTD.

‘Tain, je tenais presque une semaine à l'époque ! Je me félicite, tiens.

Un beau jardin est débarrassé de mauvaises herbes et fertilisé par du bon engrais.

Ça fait 19 mois que je tiens ce journal.

Sevrage. Aucune idée d'où ça va me mener, de comment ça va se passer, je le fais quand même. J'arrête la clope avec ça. Il me faut de l'action, briser le cercle vicieux de l'inaction et du désespoir. Je préfère plutôt faire une connerie que de ne rien faire. Tout me parait lourd, agressif et insupportable. Chaque choix, chaque entreprise me liquéfie, la fuite me réconforte. J'ai l'impression d'y laisser mon énergie. J'arrête le porno, pourtant je l'aime toujours autant (la clope aussi). D'un point de vue factuel, les choses sont comme nous avons voulus qu'elles sont : nous sommes ce que nous faisons, nos actes découlent de nos choix, nos choix sont toujours confrontés à l'image que nous avons de la personne que l'on veux devenir. Mon image de moi-même est assez fragile, je ne sais pas trop qui je suis, ni celui qui je veux être.Bref, j'arrête de dire de la merde et je me lance (dans le vide).  EDIT : Le porn, la clope, ... c'est pas ça le problème. C'est moi le problème. Désolé pour toutes ces histoires de cellules à un seul barreau. Je compte bien me consacrer un peu (beaucoup) à moi-même.
Déjà 3 rechutes. Si je puis me permettre : "lol". Et je sais que je vais y arriver. Complètement hors sujet, mais Zeitgeist m'a retourné le cerveau !
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