Dépendance sexuelle

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ici j'avais écrit une connerie sans intéret ou je faisais le portrait d'un mec les couilles pleines a craquer. je m'en excuse, j'avais essayé de le supprimer mais pas réussi. maintenant je l'efface. je pense que tu as raison, plus bas, bruno, il faut que je m'aère un peu l'esprit.merci à tous. tenons bon tous ensemble.
Bonjour Mondom.Je pense qu'il est important, quand on est en sevrage, de limiter au maximum le net et tout ce qui fait tourner en rond dans sa tête. ;-)Si j'étais toi, j'essaierai de m'aérer l'esprit, quitte à me prendre une averse sur la tête en allant me balader. Le virtuel, c'est ce qui nous tue. Bon courage. 
Mondom, je vois les choses différemment. Premièrement, parce que j'ai déjà ressenti des douleurs ayant la paquet remplis. Ensuite parce que je suis arrivé, après une semaine d'abstinence (y'a quelques mois) à ressentir des pulsions inexpliquées vers les femmes (rien à voir avec le porno, dur à décrire ...). Et puis, scientifiquement parlant, même les cathos intégristes peuvent pas se retenir de baiser. C'est pas que psychologique. Merci pour les liens John Warsen. Ce que je lis me fais cogiter, mais au fond j'ai toujours les mêmes intentions. Je suis accro à l'exitation sexuelle, oui. Ce ne me gêne pas. Ma démarche est quasi scientifique. Je cherche juste à arrêter le porn dans un premier temps. Pourquoi ?  Pour économiser du temps. De plus je sais que plus j'arrête brutalement, plus je rechute violement (vous n'avez même pas idée). Ensuite, c'est vrai que tout arrêter serai mieux. Plus d'énergie pour vivre, encore plus de temps économisé. Mais je veux arrêter le porn d'abord. Arrêter la branlette, c'est une autre motivation. Moi scientifique, 2 buts => 2 sevrages brutaux. Pour ce qui est des deux pulsions qui s'auto alimente, je dirai le porn alimente la branlette, l'inverse pas forcement selon mon expérience. Puis en lisant les débats sur sexe/pas sexe, copine/pas copine, je trouve que les gens se posent les mauvaises questions. J'ai pas d'exemples en tête. Après je peut me tromper, j'ai tendance à croire que tout est séparé. Le tout est de bien se connaitre : on est nous même l'unique dénominateur commun à tout nos problèmes ... Quoi qu'il en soit, j'ai de moins en moins envie de me branler (entre les rechutes). Je pense que c'est bientôt la fin, je mets les moyens de mon coté, mais je connais la chanson : une baisse de moral et c'est repartit pour plusieurs année d'enfer. Bref bref, j'essaye de reconstuire ma méthode mais d'un autre coté je veux pas y penser ...Tout ça pour dire que je me porte plutôt bien.   
Salut à tous,  Deux choses pour participer au débat : - il me semble que les testicules travaillent sans arrêt à produire cette substance blanchâtre et poisseuse qui, chez nous autres sex-addicts, finit souvent dans le sopalin. Si ladite substance n'est pas évacuée, il me semble que la nature finit elle-même par trouver le chemin de la sortie, via rêves nocturnes érotiques à connotation fortement pornographique.Mon expérience m'a montré que sans-même éliminer la masturbation, l'ambiance porno revient effectivement en rêve. Et la journée suivant ce type de rêve, les pulsions porno sont nombreuses, et fortes.Un fait intéressant, si je me force à ne pas me complaire dans les images pornos quand elles apparaissent dans la réalité, je fais de même en rêve. Si je me laisse un peu trop aller en réalité, j'agis de même en rêve. Et ma première rechute après deux mois d'abstinence, c'est en rêve que je l'avais faite.Tout ça pour dire que je milite pas pour l'arrêt de la masturbation pour les célibataires. Ce n'est pas que psychologique : le corps a ses propres lois.- quitte à comparer les dépendances entre elles : je suis fumeur, mais "petit" fumeur (environ 3 cigs/ jour)Par contre, pendant 8 ou 10 ans, j'ai fumé un paquet par jour. Voilà maintenant 5 ans que je fume en modèle réduit. J'en parle ici parce que tous les addictologues disent que le tabac, faut arrêter complètement, sinonon reprend. C'est faux. J'ai vécu le décès d'un proche, je suis remonté à 15 clopes / jours, et puis je suis redescendu tout naturellement.Au bout de 5 ans, je crois que je peux dire que "réduire sans arrêter, ça marche". Donc, je pense qu'on peut se branler sans porno. Par contre, le porno à dose homéopathique, j'y crois pas trop. C'est beaucoup trop fort, par rapport à la clope. A vous  
Quelques pornos dimanche. Vivement la fin de la semaine.J'emmerde tous les connards (il fallait le dire). Donc oui, rechute de moyenne magnitude ([img]http://www.dependance-sexuelle.com/uploads/smil3dbd4dbc14f3f.gif"[/img]) dimanche. Ça faisait 6 jours. J'ai ressentit de nouveau cette sensation de plaisir et d'excitation extrême en masturbant mes yeux : y'a pas à dire, l'abstinence c'est pas facile mais c'est bon ! C'est pas facile. La moindre contrariété et toute notre architecture de motivation et volonté est ruiné. Puis dans certain, il suffit de voir les autres "heureux" pour sombrer, culpabiliser, tout ci, tout ça. Alors qu'il sont réelement cons. Avoir confiance en soi et l'envie sanguine de dominer.
Citation :Avoir confiance en soi et l'envie sanguine de dominer.
attention, "l'envie sanguine de dominer" est un avatar de l'ego, dont le but avoué est de te baiser la gueule, ou plutôt de faire de toi son valet(de pied), pote avec l'illusion de toute-puissance et les 3612 autres ruses du Malin (le gros, pas le petit) qui conspirent pour te faire rechuter.LIEN BRISÉ plutôt de te faire assez petit et assez humble pour que l'addiction ne puisse te trouver !"Le grand secret, c'est d'accepter sa fragilité, dans le sens de cesser d'alimenter en vain cette partie de soi qui refuse la faiblesse, et qui se montre faible justement par sa dépendance vis-à-vis d'une image idéalisée de soi. Dans ce cas, accepter sa fragilité, c'est alors couper le problème en plus petits morceaux, pour pouvoir le digérer: car tant qu'on porte en soi une partie qui refuse l'autre et qui réclame à son profit toute l'énergie pour poursuivre contre soi-même un combat sans fin, on n'est pas prêt d'arriver. Alors qu'en cessant ce combat-là, on récupère son énergie pour réellement avancer.Il n'y a pas d'autre solution pour sortir d'une dépendance, que de cesser de vouloir se croire plus fort que le produit. Il faut accepter son impuissance, accepter que le produit est le plus fort. On peut alors commencer à être vraiment fort, aussitôt qu'on n'est plus dépendant d'une victoire sur le produit. Entendons-nous bien: vouloir être plus fort que le produit, c'est vouloir en consommer de manière maîtrisée, c'est vouloir se prouver qu'on est capable de le contrôler, alors qu'accepter que c'est lui le plus fort, c'est cesser de le fréquenter, c'est ne plus rechercher dans l'impossible victoire sur lui l'image d'un moi fort que seule cette victoire pourrait fournir, c'est sortir de cette quête illusoire qui entretient le cercle infernal de la dépendance."piqué sur un forum, et je suis assez d'accord. Ce que je veux dire c'est que cette attitude s'est révélée plus payante pour moi.

  

Je suis assez d'accord avec la citation, c'est ce que j(e m)'expliquais avec les métaphores, plus haut. Quand j'ai écrit "dominer", premièrement, j'étais sous le coup de la colère, et ensuite je pensais à autre choses qu'à la dépendance. Celà dit, c'est un peu le même principe : on n'est plus dominé lorsqu'on marche aveuglement, étant notre seul guide, vers notre nous-même; et on domine à partir du moment où on s'est approché si près de notre moi véritable que le reste ne nous atteint plus. J'aimerai être si sexy que les filles que je croise soient accro à moi. (Oula, c'est pas gentil ça. Mais moi je donne du plaisir en vrai, moi, madame. Na !)
Lundi cleanMardi pornMercredi pornJeudi pornVendredi pornSamedi porn  
tu vois, on a là les méfaits d'une alimentation carnée lol (en plus d'attraper des durillons à la teub) : pense à la facture carbone de toutes ces pétasses qui rejettent du méthane !il n'existe pas de méthode pour changer "par miracle" d'un jour sur l'autre. Qu'est-ce qui fait que ça marche le lundi et que ça dérape dès le mardi ?C'est petit à petit que ça marche, pour toi comme pour moi, et un jour la présence à Soi finit par l'emporter sur l'absence (celle qui fait que la merde s'engouffre)  là tu peux quand même voir les ravages du produit. Ce dont il t'a dépouillé, l'impression d'être maintenant le voleur dans la maison vide... surtout après cette fameuse illusion de toute puissance, et sur quoi elle repose : une arnaque pure et simple. Et la mentalité de rapine et de misère qui s'en suit. C'est là qu'eckart tolle, il conseille et rassure dans sa vision globale, mais il faut d'abord éteindre l'ordi (quitte à arracher le cable et le confier à un proche), aller acheter le bouquin et le lire.je pense aussi à ce témoignage recueilli ailleurs  :"Je connais une jeune femme qui, chaque fois qu'elle est confrontée à des difficultés pense "je suis un samouraï, je peux l'affronter", et une autre qui dans le même cas pense quelque chose du genre " moi je ne peux pas me débrouiller toute seule parce que mes parents ne m'ont pas aimée", et je constate que la vie de la première est incomparablement plus riche que celle de l'autre.On pourrait se demander dans quelle mesure ces interprétations sont réalistes, mais c'est bien plus marrant de s'amuser soi-même à changer les siennes pour constater un changement énergétique intérieur immédiat!"-La deuxième, ce ne serait pas plutôt : "je ne veux pas me débrouiller seule parce que le manque et la blessure sont le centre de mon cri" ? Si elle parvenait à s'en sortir sans papa maman virtuels, ce serait s'avouer qu'elle pouvait vivre sans le soutien refusé... tout un manque qui s'écroule... ouah le trou à la place !"...Il se peut que ma prose soit trop imagée. En ce cas je te prie d'excuser mes raccourcis, qui peuvent être maladroits et n'éclairer que moi. J'ai l'impression que tu es dans le désert et que tu nous imagines tous sous des cascades rafraichissantes de sobriété sexuelle. Il y a comme un agacement de ta part à ne pas trouver l'entrée de l'oasis.Il y a de quoi.Elle est sous tes pieds, pour parler poliment.  Comme dit une copine, et comme tu l'exprimes avec les moyens du bord en nous livrant ton menu de la semaine très peu équilibré en fibres alimentaires,  "Le problème assez net du cyberdep (j'en connais pas des masses, mais j'en ai vu passer quelques uns et je suis allée lire quelques confessions sur les forums) c'est qu'il est totalement et complètement centré autour de "je". JE vais mal. JE me suis négligé. JE suis un horrible personnage (=je suis quelqu'un de SPECIAL, de spécialement mauvais). JE vais m'occuper de MOI. JE vais aller mieux. JE vais m'occuper de MA femme (et non je vais m'occuper de ma FEMME).Sa maladie, c'est l'égocentrisme. S'il décide de faire du sport, d'aller voir un thérapeute, de se comprendre... c'est toujours et encore la même maladie qui continue. Et moi et moi et moi... Il faut que leur femme suive leur progrès, que leurs potes les encouragent - et cette maladie du forum est assez symptômatique -. Chepa leur dirait "arrêtez de ne penser qu'à vous, ça irait déjà beaucoup mieux".Est-ce qu'on a déjà vu un cyberdep qui ait un intérêt réel pour une autre personne ? (je pose la question). Qui au lieu de s'occuper de son propre programme va fait du bénévolat pour s'occuper d'autres gens ?Quand toutes tes pensées sont autocentrées tu ne peux qu'aller super mal, cyberdep ou pas. C'est pour ça d'ailleurs que même s'ils arrêtent ils ne se sentent pas tellement mieux.Et c'est peut-être pour ça qu'Orroz s'en est sorti, plutôt que grâce à une bonne méthode. Parce que semble-t-il, il pense aux autres. Remarque, peut-être que sa méthode exige de penser aux autres, justement, mais si c'est le cas, elle n'est pas appliquée souvent."

 L'aveu de ta faiblesse ne t'autorise pas à te murer dans ton malheur. Mais si tu ressens précisément que tu touches le fond de la misère, ça peut être l'occasion d'un nouveau départ.

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