Dépendance sexuelle

Version complète : Carnet de Hoper
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Je me suis mal exprimé, cela faisait 5 mois que je n'étais pas revenu ici.
3 semaines, c'est mon record d'abstinence.
J'ai remarqué que je venais ici, pour dire dire mon mal être, recevoir des encouragement et ne rien vraiment faire. Je ne prenais pas le temps de lire les autres sujets. c'est assez représentatif, non?
1 fois par semaine, c'est l'objectif minimum fixé. Je souhaite venir même quand je me sens "bien" et que je n'ai pas craqué.
Comme aujourd'hui par exemple.
"Parler c'est pas seulement en parler aux autres... C'est s'en parler à soi. Se mettre sous les yeux son problème avec des mots"

Je pense qu'il va être difficile de poser des mots, sur ce que je ressens.
c'est vrai qu'il est difficile de se parler...

aujourd'hui, j'ai pris le temps de regarder dehors, ce givre tout recouvrir et le soleil qui le fait fondre tranquillement.
Je me suis dit qu'il ne fallait pas que je reste à l'ombre...

Bonne journée à toutes et tous
Hello Hoper!

Content de te relire ici! Malheureusement je ne peux pas être aussi présent sur le forum que je l'ai été il y a quelques mois...

Juste un mot sur le fait d'être présent ici quand ça ne va plutôt pas bien: C'est avant tout un très bon réflexe pour ne pas rester dans ton coin et de mettre noir sur blanc ce qui t'arrive. Puis, de te relire et donc par la distance de te rendre encore un peu plus compte ce que tu vis (et quand je dis « tu" je parle de nous tous en général!)

Je le fais aussi. Mais pour ma part parler de moi je le vis comme "vider un trop plein" et comme ce besoin de regarder ce qui ne va pas dans ma vie en le formulant devant mon psy ou face aux autres ici.

Ce qui me fait par contre plus avancer c'est de discuter avec les autres et d'essayer de les aider avec ce que je comprends... Je peux me tromper dans ce que j'avance, je ne suis pas psy et même les psys n'avancent que des pistes pour que chaque « patient » fasse finalement son propre chemin...

Mais je viens de poster dernièrement ici et ce que j'ai pu dire à certaines et certains m'a renvoyé encore un miroir très fort sur moi et a consolidé une position que j'ai au fond de moi. C'est un peu du "si je peux conseiller ça aux autres, alors je peux aussi l'adapter pour moi!" En tous cas mes derniers postes, justes ou non, m’ont beaucoup calmé dans les troubles que je vis en ce moment…

C'est peut-être bidon, mais pourquoi ne pas envisager d'accompagner au moins une personne ici sur le forum et de t'y tenir..?

L'entraide, nous pouvons tous l'exercer dans les deux sens. Notre situation de dépendant même nous donne cette légitimité!

Bon courage !

Jan
Bonjour, rapide!

6ème jour, Le moral est toujours là, pas de rechute.
j'ai réussi a bien occuper mon temps, pris le temps de lire quelques posts.
je ne sais pas vraiment décrire ce que je peux ressentir. le manque ne s'est pas vraiment manifesté, tant mieux.
le fait d'être occupé m'aide énormément. j'arrive à ne pas mettre trop la pression dans le sens où lorsque la tentation arrive, mon objectif de sevrage revient au premier plan. je sais ce que je veux.

Accompagner qq'un, c'est une bonne idée, mais je n'arrive pas vraiment à décrire et analyser mon propre ressenti...
une chose après l'autre, je vais y arriver !!

bon courage à tous
Bonjour Hoper,

Bravo pour les 6 jours !
Tu as bien raison de rester occupé. L'oisiveté est mère de tous les vices ...
Tu as raison d'avoir un objectif : c'est une ligne de vie, qui te fait avancer.

Courage !
Bonjour tout le monde,

C'est encore en coup de vent que je viens.
8ème jour, pas de rechute! Je suis content, mais les nuits commencent à être de plus en plus "tendues" si je puis me permettre.
Lorsque je me réveille et que je prends conscience de mon état. j'arrive en me concentrer sur un autre sujet, plus paisible et plus sain pour moi.
je ne comprends pas vraiment ce qu'il m'arrive en ce moment, k9 que j'ai mis si longtemps à installer n'a pas encore été mis à l'épreuve.
j'ai un peu peur à un retour de manivelle, c'est toujours calme avant une tempête. j'essaie de bien remplir mon emploie du temps tout en étant attentif à ne pas en faire trop pour éviter l'épuisement.
c'est presque trop facile, pas de tensions particulières ou très gérables, pourtant pas de bouleversement dans ma vie.
j'ai bien conscience que je suis sur un fil de rasoir, alors je viens ici pour conforter ma volonté de réussir.
pour mes précédant sevrages, pour mes autres dépendances, ça été pareil, un peu du jour au lendemain, mais je suis tombé dans d'autres dépendances à chaque fois. ok le porno était présent en même temps que les autres, mais j'en avais pas encore conscience.
il va falloir que je sois prudent et attentif pour ne pas devenir dépendant à autre chose.
les questions que je me pose aujourd'hui sont liées à la peur.
Pourquoi je ressens de la peur? de quoi j'ai peur, d'être libre? Heureux? et pourquoi pas?
c'est bizarre, je ne comprends pas, je me retrouve seul assez souvent, le moral est plutôt bon, pas d'idées noires, tentations très gérables, mais pas à l'aise quand même.
Désolé, c'est très décousu comme post, un peu à mon image! j'ai dit que je venais en coup de vent, mais ça c'est transformé une rafale de vent!!

Merci et bon courage.
(07-12-2016 11:07)Hoper a écrit : [ -> ]mais je suis tombé dans d'autres dépendances à chaque fois
bonjour,
Mon mari a eu ce constat sur lui même.
Depuis la pré adolescence.
Fuir dans des choses , à fond, de manière excessive.
Dans une bulle qu'il ressentait comme protectrice,
Passant d'une addiction à une autre, les accumulant parfois.

A 50 ans, Il a franchi la porte d'un centre de prévention et d accompagnement contre les addictions sans substance.
Car ça n'est plus vivable pour lui, cette épée de Damoclès, tomber à répétition, s auto se saborder, depuis des années, par vagues.

En quelques entretiens, il y a eu comme un " soulagement " , mais également un changement dans sa vie quotidienne.
Il est plus présent à la Vie, à son entourage.
Il fuit moins.
Il semble moins en souffrance intérieure.

Des gens non au courant me l ont dit : " ça va mieux ses problèmes de dos, ça se voit . Il a fait quoi ?? "

Il est accompagné maintenant.
Par des professionnels.
Il n'est plus seul avec ses angoisses, sa honte, ses actes.
Et il ne fait plus porter ce poids sur ses proches.

Ces centres existent partout en France, et sont gratuits......

bon courage.
Bonjour,

je suis énervé. j'ai craqué, avant hier, hier.
je suis très énervé, car jusqu'ici, j'y arrivais pour une fois, sans trop de difficulté. comme j'ai pu le décrire.
mais ce qui m'énerve le plus, c'est la manière dont cela s'est produit, en pleine conscience que je dérapais,
sans complexe.
plus fort que tout le monde, je n'ai pas suivi vos conseil encore une fois. le mot de passe de k9, je l'ai rangé, pour finir de paramétrer les filtres
mais plus tard évidemment! pourquoi faire aujourd'hui ce que l'on peut faire demain!
je suis allé jusqu'à récupérer ce mot de passe. j'ai donc fini de paramétrer k9 et j'ai carrément supprimé ce mot de passe.
ce qui me gène, c'est la première rechute même pas de satisfaction, ni plaisir, je restais là devant des vidéos de merde.
le lendemain, la même chose, pourtant j'avais craqué la vieille. je me suis dis que je ne faisait de mal à personne.
j'ai tenu 13 jours. des mouvementées car cela me travaillait mais je tenais.
la nuit après la craquage, un peu mieux dormis, puis cette nuit, la catastrophe, ce ne sont pas des regrets que j'ai.
c'est de la colère envers moi, être conscient de ses actes et se dire que ce n'est que virtuel.
je ne suis pas virtuelle, ça ne doit pas être un µprocesseur qui doit contrôler mon esprit, mon temps, ma vie.
Clarisse, j'ai commencé à regarder si il y avait des centre près de chez moi, je t'avoue que je n'ai pas chercher autant de temps qu'à faire ces conneries.
il faut que j'y arrive, je n'ai pas le choix.
je viens vous lire pratiquement quotidiennement depuis quinzaine, je m'y accroche.
je crois qu'il va falloir que je pousse des portes et rencontrer des personnes réelles pour m'aider à passer le cap et y arriver.
moi aussi je suis en couple, et il n'est pas question que je parle de ce problème à ma femme.
si elle apprenait cela, je la perdrais et de manière définitive. jamais, je ne l'ai trompé physiquement, je n'ai jamais eu envie de voir ailleurs.
je l'aime de manière sincère et profonde.
il faut vraiment con pour ne pas se contenter de la personne qu'on aime. je n'y gagne rien, et surtout je tout y perdre.
je veux me sortir de tout cette merde pour moi en priorité. Elle me mérite pas tout cela , elle n'a rien demandé de tout ça.
je suis en colère, et je pense qu'il va falloir profiter de cette colère pour travailler sur moi, prendre de nouvelles décisions, m'y tenir.
je veux transformer cette colère en une satisfaction de mon moi. je ne sais pas si je suis très clair.
je peux boire un verre d'alcool, sans être tenté de me saouler, avoir de l'alcool sous mes yeux en permanence, cela ne me gène plus. pourtant j'en étais vraiment accro. j'ai compris que je me détruisais, j'en suis sorti tout seul, pareil pour le pétart, je ne fume plus rien du tout et et je être en contact avec tout ça sans y être tenté, encore une fois je m'en suis sorti tout seul, comme je vous l'ai dit depuis quelques posts, je sens que c'est le moment, pourquoi je n'en sais rien, mais il faut.
il se passe quelque chose au fond de moi, je vous l'ai dit ne le comprends pas, et ça me fait peur. je ne sais pas de quoi j'ai peur, cette fois-ci, je crois qu'il va falloir faire autrement que tout seul.

cette satanée barre en bas mon profil, je vais y mettre de l'énergie, en me disant que plus elle se remplie, plus mon bien-être grandira.
il faut que je sois optimiste en me disant qu'elle ne sera jamais assez grande!
ça me rends malheureux et en colère.
Bonjour Hoper,

Je suis d'accord avec Fr-Ed, l'effort rationnel pour lutter contre la dépendance ... est insuffisant : la pulsion sera plus forte. En DASA, la première étape, c'est reconnaître son impuissance face à la maladie.

Tu écris : "je me suis dis que je ne faisait de mal à personne.". Mais si. A toi.

Ta colère est juste. Tu peux y trouver une belle énergie pour lutter. Tu peux l'orienter contre le déni, contre la dépendance. Tu peux en faire une force.

Courage !
Bonjour,

Fr-Ed, cela fait maintenant plus de 15 jours, que j'ai décidé de revenir sur le forum, j'ai lu et écouté tes conseils en venant chaque jour.
il est vrai que je n'ai pas écrit chaque jour, par contre, je suis venu quasi tous les jours, pour lire.
j'ai essayé de m'exprimer, mais ce n'est pas simple, j'ai du mal à savoir ce que je ressens, donc m'exprimer ce n'est pas facile!
ce qui ce dégage de moi c'est de la peur, mais si je ne sais même pas de quoi! et de la colère, ça je pense que c'est que je me sens comme si je manquais de volonté, certainement que je dois me rendre compte de mon impuissance, je ne sais.
je vais essayer de m'appliquer à écrire chaque jour.

La tromperie... j'ai eu beaucoup d'occasion de franchir le pas, je ne l'ai jamais fait... tant mieux, c'est comme une limite à ne pas franchir, dans mes autres addictions, c'était la même chose, il y avait une limite à ne jamais dépasser, comme si je voulais éviter le non retour. là encore je ne sais pas l'exprimer.
pour ma porno dépendance, je me limite à des trucs "soft", j'ai même remarqué que je cherchait des trucs où la douceur et la sensualité prédominaient.
pourtant, en regadant en arrière cela fait très longtemps que je suis dépendant de cette merde.

Tiago, tu as raison, c'est moi que je fais du mal... mais pas que...

la colère peut me servir d'énergie, oui, mais il va falloir que je trouve une "énergie renouvelable" car je ne veux pas rester en colère!...

Hier, j'ai un peu parlé avec ma femme, pas de mon addiction-ça je ne peux pas encore- mais je lui est dit que j'étais très fatigué que je pensais allé voir un médecin et certainement essayer de suivre une thérapie. pour remettre un peu d'ordre dans mon esprit.
elle s'est bien sûr inquiété de savoir si le problème venait de notre couple, et je lui ai répondu que bien au contraire, qu'il fallait que je me sente bien pour continuer à être heureux à deux.


je suis prêt à regarder, mais où ?
Bonjour Hoper,

Tu écris : "je suis prêt à regarder, mais où ? ".
Une suggestion : au moment du passage à l'acte, qu'attends-tu de la consommation ? A quel besoin répond la consommation ?

Dans mon cas, dans ma consommation d'images pornographiques, je cherchais un remède au stress, à la frustration, à l'ennui. J'ai fait un travail sur moi pour trouver d'autres remèdes plus efficaces ...

Courage ! Tu mènes le bon combat !
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