Dépendance sexuelle

Une pêche d'enfer aujourd'hui. Si je pouvais en donner à ceux qui vont moins bien, ce serait avec plaisir.
Ma journée a été bien occupé d'un tas de choses qui traînaient, pas l'ombre d'une pensée pernicieuse et ça fait du bien. 

Aujourd'hui ça va pas trop mal, j'en profite pour relire quelques messages et consolider un effort dont je suis assez content pour le moment, cela m'aide à être plus fort dans les moments de faiblesse. Avec 2 semaines de recul, je commence à voir une certaine logique se dessiner.

A un moment donné, j'ai eu un déclic, une prise de conscience assez forte que j'étais tombé dans des habitudes envahissantes qui me détruisaient petit à petit et dont j'avais le plus grand mal à me débarrasser. J'arrive maintenant à me passer de porno sans trop de problème, mais je sais que ce n'est pas encore gagné et qu'il me reste du travail à faire.

Ce qui m'encourage, c'est que je me sens quand même mieux et commence déjà à voir pointer d'autres horizons. Des possibilités que j'espérais mais dont je n'avais absolument aucune conviction quand à la possibilité de les voir se réaliser. Aujourd'hui, j'en suis à me dire "finalement, c'est peu être possible". 

J'avais écris cela il y a quelques temps :

(17-03-2014 19:49)elec a écrit : [ -> ]J’ai cherché des solutions mais n’ai trouvé qu’un subside toxique. C'est là qu'interviennent les fantasmes et internet qui donne forme aux pires idées. Une sorte de double moi où je me libère de mes carcans moraux, et où je m'autorise des choses qui dans la réalité me feraient vomir. Pourquoi un tel écart entre ce que je suis, et cette débauche de fantasmes. 

Je me rends compte que cette addiction est doublement perverse, car on ne se contente pas de rester scotché à un comportement néfaste, mais il y a une escalade due également au besoin de nouveauté, qui nous conduit à chercher de nouveaux supports toujours plus extrêmes, au point d'arriver franchement dans la perversion. 

Pikmin l'avais formulé ainsi :

(17-03-2014 23:11)pikmin a écrit : [ -> ]je commence à me demander si c'est pas le trop de consommation porno qui nous amène a un tel point.

Ma journée d'hier m'amène à penser que pour vraiment réussir un sevrage, il ne faut pas se limiter à une abstinence, mais il faut l'accompagner d'un changement radical des habitudes. Me concernant, reprendre une dynamique de vie plus proche de mes aspirations est important pour retrouver du plaisir dans la réalisation de ce qui me plait vraiment, plutôt que de stagner dans un situation qui ne me convient pas, créant une frustration et un besoin de compenser, tout à fait inadapté.
 
Les premiers jours de sevrages sont vraiment les plus durs, ceux où la volonté et la plus mise à l'épreuve. D'ailleurs, je crois que ne compter que sur la volonté est voué à l'échec. Cela doit s'accompagner d'actions concrètes. Supprimer les médias de mon PC à été salvateur. La suite tient dans un rythme de vie qui ne doit pas laisser de place aux addictions.
 
C'est fou comme les choses peuvent paraître simples quand le morale est bon, et impossibles au creux de la vague. C'est bien la preuve (je parle pour moi) que PMO = un refuge. 
 
Comprendre tous ces mécanismes m’aide bcp :
- à anticiper une rechute.
- à changer ce qui doit l'être.
- à accepter d'avoir perdu tellement de temps là-dedans. 

Merci Elec pour tes ressentis, ça donne du courage

C'est cool ça Goloum, alors prends en à volonté (du courage), c'est gratuit !
Ton objectif est de 7 jours, je compte sur toi pour y arriver, et si ça ne va pas, revient ici en prendre une petite dose 

Copie des Freedom week sur mon fil pour mon suivi personnel


Freedom week 3 - 17 mars 2014


hello,

En ce qui me concerne, ça ne fait pas une semaine complète encore.
Je suis arrivé ici après une vraie prise de conscience, une sorte de révélation dans ma tête qui m'a fait voir les choses d'un nouvel œil.
J'ai supprimé tout le contenu porno de mon pc et tout ce que je pouvais supprimer, mails, chats etc... Je m'interdit totalement d'imaginer des scènes ou mes fantasmes, et je surprend parfois dans mon esprit un début de vagabondage..
Le premier jour a été dur, le second encore plus, bien plus que ce que je pensais. En plus je me sens terriblement seul en ce moment, j'ai déménagé et je ne connais personne ici, donc ça n'arrange pas les choses.
Au 2ème jour, j'étais vraiment déprimé, des fois j'ai l'impression que tout devient gris, et que le monde se rétrécis sur moi. J'ai revu légèrement mon objectif pour le rendre réalisable. C'est à dire, pour le porno, interdiction totale et sans dérogation, c'est rayé de ma vie de la manière la plus absolu et avec toute ma volonté, car je garde l'espoir de retrouver une vie sexuelle épanouie, et quand je me rappelle cet objectif, c'est pour moi une motivation suffisante.
En ce qui concerne la mb, c'est bien plus dur, j'en ressens vraiment physiquement un manque. C'est là que je me dis que vraiment, j'avais atteint un niveau préoccupant. Donc je me suis dit que ce serait plus progressif. J'ai un peu honte d'en parler, je trouve ça tellement ridicule, mais il faut rester lucide...
Donc vu les tentions aux 2ème jours, et la chute terrible de moral, je me suis dit :
Ok, ta droit mais 1fois tous les 2 jours pendant une semaine, puis 3 x 3 jours, 2 x 4 jours, 5 jours ou plus et on verra, mais surtout, sans faire marcher mon imagination débordante.
J'arrête le porno ok, mais en même temps il faut que je retrouve du plaisir "sainement", qu'il vienne de ce que je ressens et non pas de ce que j'imagine, donc je m'accorde quelques étapes intermédiaires.
Ce qui me fait dire que je peux y arriver, c'est qu'avant, je n'avais pas ce besoin là, alors pourquoi serait-ce le cas aujourd'hui ?
Je pense que en ce qui me concerne, c'est préférable de faire comme ça même si ça me prends un peu plus de temps plutôt que d'aller d'échec en échec. Je ferais un point à la fin du mois avec moi même pour voir si ca marche, car je veux vraiment réussir à avoir a nouveau du plaisir avec quelqu'un, et pas tout seul comme un con. Quand je vois que de toute façon, ça fait des années que plus rien de va correctement, je peux bien me donner quelques mois..., voilà.
En même temps, je vais essayer de retrouver une belle apparence. Bon, c’est pas la catastrophe du tout, mais si je pouvais être un peu plus svelte et musclé... j'en serais plus attirant, et je rattraperais peu être un peu le temps perdu... ^^

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Freedom week 3 - 24 mars 2014


Bonjour à tous. M'étant encore une fois levé bien avant l'heure. Je viens poster ici cette première semaine complète.
Globalement, cette semaine s'est mieux passée que la précédente. Les premiers jours de sevrage sont vraiment terriblement durs. Cette semaine était moins dans la déprime malgré des bas durs à vivre. Je passe mon temps sur ce site qui me sert de garde-fou permanant. J'ai souvent l'impression d'écrire de trop et ne rien dire d'utile.

Je n'ai pas regardé un seul porno, je peux m'en passer pour peu que je réussisse à occuper mon esprit autrement, et réagir dès que ça ne va pas. En ce qui concerne la mb c'est une autre histoire. Finalement, je crois que c'est d'avantage ça mon problème que les pornos qui servaient de support. C'est un refuge à la solitude et aux frustrations, une façon d'oublier temporairement. Comme expliqué la dernière fois, je m'accorde des étapes, que j'ai tenu d'avantage que prévu. Je n'ai pas reseté mon compteur car pour moi il y a un vrai mieux et je ne crois pas m'être menti, bien que sur ce point ce soit difficile d'être vraiment objectif. Je ne laisse plus mon cerveau vagabonder, bref, j'essai de me reprogrammer... C'est aussi un encouragement de voir mon compteur. Tant au début, les premiers jours paraissaient infiniment long, aujourd'hui, 10 jours est une satisfaction et un encouragement à continuer. D’autant que je commence à sentir un mieux sur certaines choses que j’avais perdu.

Je crois que les addictions sont les conséquences d'autres maux auxquels on essaie de trouver une échappatoire, ou une consolation. Je me suis toujours tenu à l'écart de l'alcool, des drogues, et du tabac pour ne pas tomber dedans. Mais le corps et l'esprit essaient toujours de trouver un refuge. J'ai déjà connu ça sur des passions pour lesquelles j'avais un attrait bien plus que naturel et que j'ai cessé après avoir identifié le problème, mais je retombe toujours dans un truc insidieusement. Là je sens que c'est le sport qui prend le relais. J'en fais entre 10 et 12h par semaine, et pense parfois à en faire d'avantage malgré que ce soit déjà beaucoup. Je ne sais pas où est la limite. Mon gros problème est les relations humaines. Je suis handicapé social, incapable de créer des liens forts et durable. J'ai toujours l'impression d'être rejeté tôt ou tard. C'est la mon vrai problème, la solitude. Le sport ne m'apporte pas plus de relations amicales, mais des cours battures nouveaux chaque semaine, c'est génial... J’écrirais sans doute quelque chose à ce sujet dans mon fil de sevrage. J’avais écris quelque chose, mais l’ai supprimé tellement c’était sombre.

Freedom week 3 - 31 mars 2014
 
Mardi, je ne suis pas passé loin. C'est terrible cette annihilation de la raison lorsqu'on est mal. Etre fort quand tout va bien n'est rien, il faut être fort quand ça va mal. De bien belles parole mais comment faire ? Pour cette fois je me suis rappelé combien cela m'a fait du mal. Il y a aussi ma nouvelle super copine, Lindt Excellence Orange intense, une fois que j'ai claqué la moitié de la tablette, ben ça va mieux. Bon c'est sur, je suis hyper gourmand aussi, ça aide. Disons que ça détourne suffisamment mon attention pour rendre l'envie gérable. La tablette est sur mon bureau à coté du PC. C'est bête mais ça m'aide...
 
Mercredi jusqu'à vendredi, ça allait. Vendredi mb sans porno.

Dimanche, grande solitude... j'étais en train de modifier toute mon installation informatique/audio/vidéo, et je suis tombé au moment où je ne m'y attendais pas du tout face à  une copie de mon ancien trésor ... PFFfff, j'ai eu peur, rien que la vision des titres, j'ai ressenti ça presque comme une agression et un irrésistible appel des abîmes. Je fais un gros effort pour ne pas me laisser imaginer des scènes de débauches et là, rien que les titres des vidéos… une grande claque L J'ai réussi à tout supprimer sans rien visionner.

Finalement, c'est une bonne chose, car sur le premier grand ménage que j'avais fait, j'avais supprimé des photos qui n’étaient pas du tout porno, et là j'ai réussi à les récupérer, et dégager le reste.
 
Comme expliqué précédemment, mon curseur ne concerne que le visionnage de porno. Et je suis content de ne pas l'avoir reseté. La masturbation est un problème, et vu que je suis seul, je n'ai pas d’alternative.  Je sais que cela fait également parti de mon problème.  Je sens du mieux dans ma situation, et je sens bien que l'excès de masturbation m'a fait du mal. Je ne considère pas cela comme un problème de manière générale, mais l'excès, oui. J'étais dans l'excès, et je sens qu'il faut que je passe dans l'abstention un certain temps pour revenir à quelque chose de normal. Le problème c'est que l'envie revient inévitablement, je peux quasiment chronométrer les périodes de répit. J'ai réussi à espacer les périodes, là je vais  me fixer comme objectif la fin de la semaine et voir ce que ça donne mais franchement, je ne crois pas y arriver.

Je vais remettre un compteur PMO qui correspondra à ça.

Ces petits compteurs m'aident bien. Quand je vois "18 jours" dans la barre de progression, c'est une petite fierté personnelle.

Bonjour elec.

Je ne sais plus où, pas sur ton sujet en tout cas, mais tu nous avais dis que tu nous parlerais de toi par rapport à la question du sport. Si c'est toujours ton idée, j'aimerais bien savoir.

Salut Burrhus, tu parles de ça j'imagine:

(31-03-2014 01:31)elec a écrit : [ -> ][...]
Je crois que les addictions sont les conséquences d'autres maux auxquels on essaie de trouver une échappatoire, ou une consolation. Je me suis toujours tenu à l'écart de l'alcool, des drogues, et du tabac pour ne pas tomber dedans. Mais le corps et l'esprit essaient toujours de trouver un refuge. J'ai déjà connu ça sur des passions pour lesquelles j'avais un attrait bien plus que naturel et que j'ai cessé après avoir identifié le problème, mais je retombe toujours dans un truc insidieusement. Là je sens que c'est le sport qui prend le relais. J'en fais entre 10 et 12h par semaine, et pense parfois à en faire d'avantage malgré que ce soit déjà beaucoup. Je ne sais pas où est la limite. Mon gros problème est les relations humaines. Je suis handicapé social, incapable de créer des liens forts et durable. J'ai toujours l'impression d'être rejeté tôt ou tard. C'est la mon vrai problème, la solitude. Le sport ne m'apporte pas plus de relations amicales, mais des cours battures nouveaux chaque semaine, c'est génial... J’écrirais sans doute quelque chose à ce sujet dans mon fil de sevrage. J’avais écris quelque chose, mais l’ai supprimé tellement c’était sombre.

Je pensais écrire un truc sur mon incapacité à créer des liens, pas directement sur le sport. Je le ferais quand ça n'ira pas trop parce que si je m'y attelle maintenant, ça va me déprimer. Ecrire quand ça ne va pas m'aide à aller mieux, mais vu que je suis assez pudique, ça ne vient pas très naturellement non plus.

Il ne s'agit surtout pas d'être impudique, c'est la dernière de mes idées. Et puis c'est si tu veux. Faut pas déprimer non plus. Moi je pose des questions, parce que ça ne me gène pas qu'on m'en pose, c'est tout.