Dépendance sexuelle

Version complète : Sevrage de Klane
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J+71 semaine sans porno et sans masturbation. C'est très dur, mais je tiens bon.Depuis le retour de ma copine la situation est ... comment définir une telle situation ... terrible. En gros c'est crises et larmes, interrompu par des moments de calmes, de lucidité, de partage et d'amour. Mais ma dépendance est passer par là ... Les dégâts sont gigantesques, incroyable sur ma copine et pour elle ils semblent irrévérsible malgrès ma volonté de l'aider et de m'aider.Pour elle je ne suis qu'un branleur, malade mental  qui ne sais pas ce que le mot Amour veux dire.Elle dit :" Si l'autre bimbo de la dernière fois t'avais dit "oui", tu ne serais plus avec moi aujourd'hui ( et elle pleure) "" Si nous nous aimerions vraiment tu ne serais pas dépendant, tu n'irais pas te branler sur du porno, fantasmer et te branler dans ton lit le soir et fantasmer sur la moindre fille que tu croise dans la rue "" Quand nous étions pour la premiere fois au lit et que tu ne ma pas fait l'amour, que ton sex n'a pas reagie, c'est parcque mon physique ne t'attirer pas, que j'ai pas le physique dont tu rêves " ( et pourtant par la suite nous avons fait plein de fois l'amour et c'etait très bien )" Pourquoi tu restes avec moi si je ne t'attire pas physiquement, si je suis moche, va te trouver une fille qui t'attire physiquement, tu verras sa changera ta vie "" Tu n'es qu'un monstre, quand nous faisons l'amour tu fantasmes et penses à d'autre fille " ( elle mélange tous et je ne sais dire si c'est vrai ou pas tellement je suis souiller, tellement la confusion règne dans ma tête, sa la met d'autant plus en colère )" T'es bon qu'à te branler et assouvir t'es désirs "" J'ai gacher 1 ans et demi de ma vie avec un pauvre con comme toi "Et j'en passe ...Je suis consterner, sonner, je reste silencieux, un vide, plus rien. Dans ces moments vous ne voyer plus rien nul part, la colère monte en vous à un degré jamais atteint, une force qui soulève tout votre être, vous sentez que votre force est décupler, que vous ne pouvez plus vous maîtriser, que rien ne peux vous arrêter, que la vie ne rime a rien, j'étais prêt a détruire ma chambre, briser les vitres, vous vous sentez coupable, la vie n'existe plus, je me sentais tellement misérable, la seul option pour moi était la destruction, l'annihilation, la supression, l'absence de vie, le noir, la chaos, le mal ... c'est terrible." je n'ai jamais voulu sa, je t'aime, je ne veux que l'amour, qu'est ce qui ce passe ... pourquoi ... qu'est ce qui m'arrive ... mon Dieu ..." ( et je pleure, des larmes d'une tel profondeur, genou a terre )Elle ne saisi pas l'étendu de ma dependance. L'étendu de ma souffrance.Je suis impuissant, deconcerté. Je fond en larme et nous pleuront chacun de notre côté. La situation est bloqué, scellé. J'essaie de lui dire que je l'aime, qu'elle doit me pardonner et que je vais me soigner,mais elle ne sais que me dire qu'elle ne veux plus que je la touche tellement je suis souiller et qu'elle va partir et oublier un monstre comme moi.Et elle va partir. Le coeur charger de souffrance et de haine. Mais elle va me laisser et partir.Je serais seul, je suis seul et je l'aime. Je trouve cependant la force de continuer,la force de faire face à moi même, la force de ne pas céder a mes pulsions, a mes rêves, a mes fantasmes et toutes sorte d'image érotique que j'ai accumuler dans le passé et qui défile a longueur de journée.J'ai rendez vous dans quelques jours avec un psychanaliste addictologue. Je ne vois plus d'issue.J'en peux plus.Mais je vais y arriver.
Salut Klane. Il est évident que la déflagration qui nous touche fait aussi bien des dégâts au-delà de soi. En tant que dépendant, j'ai mis du temps à comprendre puis à admettre que j'étais malade et non pas un pervers. On peut donc comprendre que des proches, informés de l'ampleur du problème soient ou dans le déni ou dans la colère (ou les deux), ne comprennent pas, n'acceptent pas. Chez les Al-Anon, mouvement basé sur le programme des Alcooliques anonymes, et qui concerne les proches d'alcooliques, on dit aussi qu'il faut passer d'abord par cette première étape de l'acceptation de la maladie qui suppose d'admettre que l'on est impuissant devant elle, et qu'il faut tout autant que l'alcool s'en rétablir.C'est aussi pour cela que je fais partie de ceux qui pensent qu'il faut éviter de trop en dire aux conjointes sur notre maladie. Quand elles ne savent pas, mieux vaut d'abord se taire et prendre d'abord le temps de se rétablir. C'est ce que m'ont recommandé les Sexoliques anonymes, pour qui nous n'avons pas le droit de mettre d'autres personnes dans le pétrin. Mais aussi, la réaction de ces proches peut nous mettre mal, nous destabiliser et hypothéquer notre rétablissement. Et ça, c'est le pire qui puisse arriver.Ce qui se passe là, n'est que la vérité du moment. Cela peut t'être utile qu'elle s'éloigne pour le moment, pour t'aider à y voir clair. Le plus important, c'est que tu sois à 7 jours de sobriété.  Courage !
Mon amie de l'époque m'avait jeté après avoir découvert mes frasques sur le net. Ensuite j'ai trouvé Orroz etc, et j'aurais tellement voulu qu'elle comprenne, à défaut de me pardonner l'impardonnable, ne serait-ce que pour savoir ce par quoi elle était passée, elle aussi... elle m'avait dit qu'elle ne voulait pas comprendre, qu'elle n'en avait rien à faire et que tout ce qu'elle voulait c'était ne plus jamais avoir de nouvelles de moi. Quand le chagrin s'est estompé, quand mes pieds ont retrouvé un semblant de terre ferme, j'ai compris son attitude et lui ai donné raison.D'autres sont restées avec leur dépendant.Certaines ne comprennent pas, d'autres oui.Rien ne peut dire de quoi demain sera fait, si vous allez vous en redresser ou si ça va exploser. Dans tous les cas, l'important est que tu retrouves ta vie, la vraie, dans laquelle tu verras ce qui se passe, dans laquelle tu auras plus de maîtrise. Avec elle peut-être, sans elle peut-être, ne te rajoute pas trop de culpabilitéa  u niveau de sa souffrance ou des torts que tu lui aurais causé, tu n'y peux en effet rien du tout pour le moment, ne laisse pas cela avoir un impact sur ton rétablissement et ton parcours actuel...Tu peux, si vous continuez de vous parler, essayer encore de lui expliquer. Pas te justifier, juste expliquer... Offre-lui le livre d'Orroz? Regardez ensemble le film "I am a sex-addict"? Mais si elle ne veut pas savoir, ne force pas...

Courage, tu es sur un chemin difficile mais dans l'avenir il ne peut que devenir moins abrupt...

J+8Merci du soutient !Il y a des hauts et des bas.Pour l'instant sa va bien mieux avec ma copine. La pornodépendance ne l'intéresse pas du tout, elle veux rester très loin de tout sa et que je me derouille seul. Elle ne veut connaitre aucun de mes rêves, aucune de mes pensées, aucun de mes fantasmes, rien ( tros dure surement ). Je lui est déjà proposer des lectures, notemment celui d'orroz que j'ai sur mon PC, mais elle a toujours refuser. Alors maintenant je ne dit plus rien, je me confie sur le forum, sa m'aide, sinon je suis vraiment seul et c'est tros dur. Elle est toujours sur la réserve, mais s'ouvre beaucoup. Une goutte d'eau peu avoir comme conséquence un raz de marée ( sa part toujours comme sa, un mauvais souvenir, un mauvais rêve etc ... et c'est la crise comme je l'est décrit post #11 ).Maintenant, je n'ai rien dit, rien fait, l'amour a parler a travers nos yeux et naturellement nous nous calinons, embrassons, rigolons, etc ... . Comme un couple qui s'aime. Niveau sevrage, j'ai du faire face a un énorme défi ce matin. Un rêve érotique qui a provoqué une légère éjaculation nocture. Par la suite je me suis endormi rapidement, j'ai a peine pu sentir le sperme sur moi ( il y avait quasiment rien ). Enfin, je me suis reveiller peu de temps après m'être endormi avec encore le vif souvenir du rêve et une exitation à son sommet, d'autant que je n'est pas "tout vider".La situation parfaite pour la luxure. Je sais pas comment j'ai fais, mais j'ai tenu, car franchement tous ce mélanger dans ma tête pour que je cède, du genre : " sa sert a rien ce fichu sevrage, fais toi plaisir, il n'y a pas de mal ", "c'est naturel, tu ne peux pas le retenir " " aller tu as vu ce magnifique rêve, c'est excellent un ! c'est si bon ! aller ne résiste pas ". Vous savez c'est le genre de moment ou même la raison ne peux même plus vous dire ce qui est juste ou non tellement tout est confus. Je ne comprend pas ce qui m'afflige.J'ai dit "je vais comme même pas céder !". J'ai bondit de mon lit, j'ai preparer a manger et plus rien !Le pire c'est qu'il suffit d'un rien à la luxure pour faire un scenario sexuel extraordianaire en rêve ou en penser ( une petite pensée dans la journée, une image et c'est mort ). C'est assez déconcertant de tenir la journée et d'être vulnérable la nuit. Elle incruste tout votre être pour tout tourner à son avantage. Quand j'ai regardé mon rêve en face j'étais bouche bée tellement la précision est là, tellement la sensation est là, tellement elle me fait croire que c'est réel et me supplie de le réaliser en vrai.Le mieux n'est-il pas l'ennemi du bien ? en d'autre terme : je me demande si vouloir ce sevrer est-il réellement nécessaire ...  Le doute ternie ma motivation, j'ai besoin de connaitre l'origine et le mécanisme de mes agissements, je croit qu'il est indispensable à ce stade d'être consulter et suivi par un psychotérapeute.A bientôt
Citation : Klane a écrit:Le mieux n'est-il pas l'ennemi du bien ? en d'autre terme : je me demande si vouloir ce sevrer est-il réellement nécessaire ... 
Salut Klane, et tout d'abord, bravo. Bravo de t'être lancé dans cette aventure, ce grand sauvetage qui te permettra un jour, je l'espère pour toi, de regarder tout ça de haut. Mais attention : le mieux n'est vraiment l'ennemi du bien que dans certains cas, à mon sens. Je pense par exemple à l'accumulation sans fin de richesses inutiles ( qui empêche d'apprécier ce que l'on a et surtout ce que l'on est ) , aux dangers d'un perfectionnisme extrême ( à rendre dingue ! ), mais aussi à la descente aux enfers que propose la dépendance, lorsqu'elle amène à en vouloir toujours plus, toujours plus violent, plus gore, plus "trash". Je ne dis pas qu'être dépendant au softcore c'est cool, je dis juste que ce qu'on croit être le mieux, est dans ce cas précis, le pire.Dans le cas du sevrage, il ne faut jamais oublier que nous combattons un mal immense, qui nous ronge constamment et se manifeste par des épisodes durant lesquels il tente de nous ramener dans sa toile, en nous tentant. Il est impossible, du moins je n'ai jamais vu quiconque ici y parvenir, de limiter la consommation une fois que l'on est dépendant. Il faut la supprimer, purement et simplement ; d'où le sevrage. La dépendance, par sa force et sa ruse, empêche d'avoir le moindre contrôle sur la consommation, elle entraîne, par accoutumance, dans une spirale sans fin, vers l'avilissement de l'Homme le plus total, et c'est pour cela qu'on ne peut lui opposer que des solutions et des moyens radicaux. L'abstinence totale, pour en combattre les effets, apparait donc comme le seul moyenvraiment efficace de lui faire mordre la poussière, il n'y a pas de demi-mesure. Fini la masturbation "sans support", les prostitutées, les magazines, tchats, tél roses, vidéos, images, et j'en passe. C'est dur, mais au moins on sait que ça marche, au final.Donc tu te retrouves devant deux options : soit continuer à compulser, et te laisser pourrir par la dope, soit tout arrêter, et l'empêcher de s'infiltrer dans ton quotidien par quelque brèche que ce soit. Il est normal que de tels rêves érotiques soient décourageants, que la réaction de ta compagne te plonge dans le désespoir, mais ce n'est que le début. Le sevrage, la réflexion, et tout le reste, te rendront libre de vivre ta vie sans traîner un des plus lourds boulets qui soient. Il n'y a rien d'excessif à vouloir s'en sortir, rien d'exagéré dans la méthode : c'est la dépendance qui exagère en bouffant chaque miète de ton existence, en te réduisant à un masturbateur automatique, en te privant de toute empathie, de toute chaleur humaine.Que se passerait-il si tu laissais tomber, à ton avis ? 
"Quand elles ne savent pas, mieux vaut d'abord se taire et prendre d'abord le temps de se rétablir. "Je ne suis pas d'accord, il faut en parler, sonder dans un premier temps, faire lire ou donner un support... je ne dis pas qu'il faut donner les détails croustillants mais bonMon expérience d'un an sans savoir : - Branlage dans moi ( difficile à définir...)- érection douteuse- regard sur moi inexistant- store de la chambre non levé le matin quand je partais travailler- 1 er sms ou mail pas avant 10h30 - crise quand je suis rentrée à midi, "tu me surveilles" ???- 1ère masturbation jamais évoquée ( un grand classique avec mes autres partenaires )- propos inadéquate à propos des femmes en générale, de ses amies en particuler- m'accompagnant pour la moindre corvée, pour une sortie de 5 minutes ( ne pas rester seul )- douche juste avant mon arrivée... et j'en oublie surement... rien de spécial à priori et pourtantConséquences :- nerfs noués (3 différents)- fièvre persistante- palpitations jusqu'à 160 ... enfin celles la je les dédie à son addiction à l'alcool = odeur- grosse fatigueBref j'ai somatisé à cause de son énorme mensonge que je ne pouvais palper, que je ne pouvais deviner.Et ce n'est pas j'ai su que je l'ai quittéDésolé Klane de poluer ton postAccroche-toi;-)
Tu n'es pas seul, Klane. Il y a d'autres dépendants qui vivent ce que tu vis. L'entraide peut faire des miracles. Si tu veux, par MP, je peux te confier mes coordonnées, téléphone compris. Courage à toi. 
J+9
Citation :Morbach a écrit :Que se passerait-il si tu laissais tomber, à ton avis ?
Tu sais, je me suis rendu compte de ma dépendance quand ma copine est venu dans ma vie.Avant que ma copine apparaisse, jamais je ne me pauser de question sur mes agissements sexuels. Un certain équilibre était installé. La branlette n'accaparait pas toute ma journée, il n'y avait rien d'obssessionel, seulement quand j'avais envie, je le faisait.Ne boit-on pas quand nous avons soif ?Ne mange t-on pas quand nous avons faim ?Quand j'étais avec des amis, je n'y penser pas une seconde, quand je suis en cours non plus, quand fais quelconque autre activité non plus etc ... etc... elle faisait partie d'un équilibre que j'avais trouver, sans petite amie.Et jamais je ne serais venu ici, d'ailleurs je n'y est pas mit les pieds avant mes 19 ans ! Alors que je me masturbe depuis belle lurette sans en souffrir.La branlette ne m'a jamais fait souffrir, j'ai aucun sentiment de honte quand je le fait, et quand j'ai fini, j'ai fini et c'était bien. Je me pause pas 36 milles questions, je ne me rend pas coupable ou malade, rien de tout sa. C'est simlpement fini pour le moment et je passe à autre chose. Sa s'en va et sa revient, un peu comme chaque chose de la vie.Si je laisse tomber, et bien je vais vivre ma vie, branlette inclue et tout sera normal, peut être jusqu'ou jour ou j'en aurais marre.Voila pourquoi je me demande si la privation, l'abstinence est réellement porteuse de guérison ( bien qu'elle le soit pour certain ). Peut être que me branler en conscience est une voie. C'est bien le principe d'observation non ? on observe bien la pensée, alors pourquoi ne pourrait-on pas observé la masturbation sans ce rendre honteux ou coupable ?Ce qui a changer la donne, c'est ma copine et peut être que je suis inconscient et c'est fort probable. Mais j'ai encore tout à apprendre sur mon comportement.Et peut être que c'est le poids de culpabilité qu'elle me fait porter par rapport à la masturbation qui me fait souffrir.Comment faire comprendre à quelqu'un qu'il n'aime pas un aliment s'il n'a pas gouter lui même ?Comment faire comprendre à masturbateur qu'il doit s'abstenir s'il n'est pas arriver au bout de ses envies masturbatoires ?<b../../../em>Vous pouvez privée un enfant du bonbon qu'il aime, il trouvera tous les moyen pour contourner la privation et avoir son bonbon un jour au l'autre . Pour la simple et bonne raison qu'on ne peut pas ce privée de ce que l'on aime.La preuve en est que beaucoup ici enchaîche rechute sur rechute, sans que rien puisse les arrêter.Et en effet rien ne peut les arreter. Comme si la rechute faisait entièrement partie du chemin. On ne peut pas empecher la vie d'être tel qu'elle est, on ne peut pas empecher notre être d'être tel qu'il est. L'acceptation et la conscience, voila nos atout ultime face aux épreuves de notre vie.Dans ce dernier cas quelque soit l'épreuve la souffrance ne peut exister puisque nous nous acceptons totalement et observons notre vie avec détachement.(cf. la pouvoir du moment présent de Eckart Tolle)Je reste abstinent, loin de moi l'idée de me complaire dans la masturbation, proche de moi le besoin de comprendre, je vais approfondir avec mon therapeute.Merci Bruno j'y songe fortement et Slave ne soit pas désoler tu ne pollue pas mon post.Dans la vie on tombe souvent pour toujours ce relever. Si nous l'on se prive de la possibilité de tomber, la vie n'existerai donc plus ?
Je ne te comprends pas, Klane.En quoi cela te pose problème, alors, de te MB? Tu dis n'en avoir aucun sentiment de honte etc... Tu dis n'en être peu-être pas dépendant.Tu t'appuies sur les témoignages de ceux qui rechutent. Mais tout ceux-là, eux, décrivent ce problème de honte, d'envie d'arrêter parce qu'ils sentent eux, que ce n'est pas maîtrisé. Tu dis ne pas ressentir cela.A te lire aujourd'hui, on peut croire que à toi cela ne pose aucun problème, mais que cela en pose à ta copine seule...Du coup cela t'en pose par ricochet puisqu'elle ne peut pas vivre avec cela, tout simplement...Alors, ta décision serait soit de continuer la MB parce que tu aimes ça, et si ça te prive de ta copine ce n'est pas grave parce que tu trouves plus de satisfaction à ta vie avec la MB même si c'est sans elle, soit d'arrêter la MB parce que tu as envie de lui faire plaisir et de rester avec, tu plies sous l'ultimatum en somme, en espérant que tu ne lui en voudras pas trop, que tu ne tricheras pas avec elle etc, et que ce côté-là de la balance est suffisamment chargé pour que le côté vie avec MB sans elle ne te tente pas. C'est facile, comme choix, normalement. Tu as du mal à arrêter la MB si tu as choisi de rester avec elle? Mais, si tu n'y es pas dépendant, tu ne devrais pas avoir du mal à arrêter? Si quelqu'un adore les fruits de mer, mais découvre qu'il y est allergique et y risque sa peau, va-t-il préférer mourir en mangeant des huîtres, ou s'en priver et vivre normalement sans?  C'est sa décision bien sûr...On peut penser que ton message ressemble à un coup de jarnac de ta dépendance qui te bascule dans le déni "à quoi bon me priver de quelque chose que j'aime et qui ne me pose pas de problème"... Pourquoi t'es-tu inscrit ici, déjà? De quoi affirmais-tu vouloir guérir, si tu n'es pas atteint de dépendance sexuelle...? D'où venaient les affirmations sur LIEN BRISÉ ici: LIEN BRISÉ en fait, sans ta copine tout allait bien et tout ce dont tu parles ne se faisait pas sentir, donc n'existait pas...? C'est un trait de la dépendance, sexuelle ou autre, de se cacher elle-même par son effet de "fuite de la réalité et de ses ressentis". Ta copine t'a fait tout à coup ressentir cette souffrance. Tu préfères à présent te passer de ta copine pour ne plus la ressentir...?  C'est de sa faute à elle sans doute?
Bon ... merci pour ce petit coup de fouet.On peut ne pas avoir honte et être accro.La dépendance c'est comme un camaléon, elle a d'innombrable facette et propre à chacun. Elle peux ce cacher derrière une image de "bien être", ou tous semble aller. Ce que je semble faire.La dépendance est bien plus complexe qu'on le croit, elle ne peut ce limiter a des symptomes géneraux, comme une maladie ordinaire.C'est un mal être surement bien enfoui et qui fait surface a de très rare occasion. (notamment et c'est peut être la seul fois, quand ma copine est sur le point de partir, je m'effondre sans comprendre pourquoi ! alors qu'elle pointe du doit le porno ).Je suis quelqu'un de très dure, très froid, indifférent, non expressif, solitaire et pourtant sensible.C'était pareil quand j'étais accro aux jeux vidéos. Vous auriez pu me dire n'importe quoi, vraiment, j'aurais été totalement indifférent et je me sentais ni sale, ni honteux, ni miserable et je jouer 12h par jour et trouver sa normal et cool !Si ma copine été venu a cette periode j'aurais du faire face au même genre de dilem, sans doute.Le choix donc entre :- Le porno, la masturbation, les chats X, les fantasmes, les webcams et les plan Q.- Ma copine.C'est un faux choix évidement. Je ne peux pas choisir, c'est tellement dément et absurde d'avoir a faire un tel choix.Le tous est de savoir qui je suis, pourquoi j'en suis arriver la et comment m'orienter vers des choix juste dans ma vie.Sa à du me faire du bien de lachez tout sa, je me sent bien et j'ai pas envie de porno pour l'instant, je suis plutot zen.
Citation :Mondom a écrit :On peut penser que ton message ressemble à un coup de jarnac de ta dépendance qui te bascule dans le déni "à quoi bon me priver de quelque chose que j'aime et qui ne me pose pas de problème"... Pourquoi t'es-tu inscrit ici, déjà? De quoi affirmais-tu vouloir guérir, si tu n'es pas atteint de dépendance sexuelle...? D'où venaient les affirmations sur viewtopic.php?post_id=30978#forumpost30978Et ici: viewtopic.php?topic_id=2310&forum=3&post_id=24616#forumpost24616[/u][/url]
Un coup de jarnac ... oé ... peut être. Je suis tellement ambigu que je pourrai dire tout le contraire de ce que j'ai dit post #18.J'avoue, je suis vraiment paumer en ce moment.Mais bon, je tient le sevrage, c'est ma bouée dans cette mer agité ou on ne voi ni côte, ni bateau à l'horizon ... s'accrocher à ce qu'on peut dans l'espoir de s'en sortir, je pense tout de même que ce sera bénéfique à long terme (en tout cas j'éspère).Faut vraiment que je fasse le point avec mon thérapeute samedi.
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