Dépendance sexuelle

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alors, je vous souhaite de trouver le meilleur équilibre possible personnel: en vous, en lui, et les faire évoluer chacun (puisqu'il semble que vous donniez encore l'un et l'autre une place prépondérante) dans votre couple. Aucune vie n'est simple, et on doit se réadapter sans cesse, réajuster. Remarquez, c'est avec ce regard froid sur soi que se décide ce qu'il adviendra de nous, résultat de nos choix. Le positif de ces remises en question et des résultats d'analyses qui en résultent c'est plutôt que de subir et de jouer l'acteur seulement, on peut s'enorgueillir d'en être l'auteur
merci beaucoup pour vos voeux Paprika.

C'est clair que dans la vie rien n'est tout noir , rien n'est tout blanc.

A vous aussi je souhaite de trouver ici ou ailleurs des pistes de réponses à vos questionnements, a défaut de trouver la sérénité.

Bien cordialement

A
Bonjour,

Je reviens vers vous. Pour moi, tout va toujours bien et je reste sur ma lancée. Progressivement les tension s'apaisent en moi et je reprends aussi la main sur les fantasmes que je peux avoir. Pour être franc, je ne cherche pas à comprimer ce qui pourrait être du domaine de l'envie ou du fantasme. Je n'ai pas eu de relations avec quiconque depuis et je n'en ai pas envie. Il peut m'arriver d'avoir une petite chatouille en bas mais on se débrouille avec les moyens du bord... L'essentiel est de ne plus sombrer dans ces univers virtuels. Et non, je ne passe pas mes journée à regarder des film X où à attendre le doux moment où je pourrais me soulager. Le chat, je n'y vais plus et n'y pense même plus sinon pour mesurer toujours plus la médiocrité de ce qui en ressort. Car il est question de relation d'objet et rien ne peut en sortir qui en vaille réellement le coup. Du moins, je parle dans le cadre de ce qui relève de la pulsion et de l'idée qu'instantanément il faille trouver un moyen de la soulager dans le réel.
Il y a quand même une question que je me pose et qui appellent des réponses. Je veux dire qu'il y a un dénominateur commun à toutes ces addictions. Celui de la frustration.
Aussi me posé-je la question de la société qui, en plus de nous assommer d'image faisant naitre un rapport de consommation à tout ce qui nous entoure, finalement prône un ordre moral conservateur au possible. Beaucoup des propos venant d'école de psychologies différentes font état, sous couvert d'une certaine tolérance envers le marginal, d'un idéal du "normal". Du couple normal, ou peut être du couple équilibré. Mais, lorsque je me remets en cause, je ne vois ce normal NUL PART. Je m'explique, il y a effectivement des couples heureux, des gens qui sont bien ensemble. Or, dès qu'on y regarde de plus prêt, on s'aperçoit que monsieur ne dit pas non à aller se masturber en regardant un film porno, madame aime à charmer... Où alors que certains entretiennent une relation, du coup pathologique, à l'autre et noient leur névrose dans leur conjoint... Ce qui ne manquera pas d'exploser quelques années plus tard ! Puis, quand on regarde la littérature, il y a beaucoup d'adages et de maximes sur le couple et l'amour mais aucun sur l'amour éternel. JE ne suis pas naïf au point de croire que cela existe mais je m'étonne toujours que le couple finisse toujours par être tourné en dérision, vu et vécu comme une fatalité. Tenons celui-là par exemple "bague au doigt, corde au coup", ou encore "avec le temps, ton chien sera ton ami, ton fils un frère et ta femme ton ennemi"...
Autrement dit, je m'interroge sur cette idée du couple parfait que nul n'a jamais vu nul part. Mais qui semble être autant désiré qu'on désire aujourd'hui n'importe quoi. Et qui est encore plus inaccessible que le reste.
A condition qu'on regarde un peu les couples formés par nos ainés, qu'on fouille dans les dossiers enfouis, on se rend trop souvent compte que grand-papa était un coureur et que grand-maman a commis quelques impairs, souvent par déception sentimentale. Les fameux coups de canif dans le contrat... étaient-ils jugés déviants ou fous pour autant ? Plus loin et encore pire, une chose qui nous échappe complètement, on se rend compte que les couples des mariages arrangées étaient autrement plus équilibrés que ceux issus des mariages d'amour. N'ayant pas d'intérêt en commun à l'origine, sinon un patrimoine que les famille voulaient partager, les époux étaient obligés d'emblée de trouver des compromis pour vivre ensemble. Et de là naissait une complicité et des rythmes dans lesquels chacun se contentait. Quant à l'infidélité, elle n'était pas franchement un problème.
Il y a aujourd'hui plusieurs choses à constater. D'abord que nous sommes dans une société de plus en plus féminisée et qu'il semble qu'après des millénaires d'une domination du fantasme masculin, de sa toute puissance et du mythe de "l'homme libre", la société occidentale est en train de dériver vers l'imposition du fantasme féminin comme valeur de référence à ce que doit ou devrait être un couple : il est tourné vers une vision très confortable, anti-dépresseur parce qu'il rassure madame sur le fait que monsieur n'a que d'oeil pour elle donc monogame, ne supporte pas l'intrusion du jugement d'autrui ni la frustration (du moins le temps qu'il dure), il devient une fin en soi... Du coup, j'ai tendance à penser que l'explosion des addictions est aussi dû à la faible chance qui est donnée au couple de résister aux aléas et accidents de la vie. Cela parce que les deux sexes n'arrivent pas à s'entendre et à comprendre de quoi chacun est construit ou animé. Dès lors, les messieurs n'ayant plus la force ni les arguments pour se confronter à leurs dames se réfugient dans des subterfuges qui effectivement les condamnent à vivre leurs penchants naturels pour une sexualité plus variée de façon pathologique :Ils n'arrivent plus à en sortir, s'enferment à l'intérieur et deviennent complètement étrangers à eux-mêmes. Et cela d'autant plus qu'on attend d'eux une image très protectrice, toujours aussi virile mais en plus sincère et totalement investie... Ou est la vérité dans tout cela ???
Il dynamique de l'injonction paradoxale qui rend les gens, et essentiellement les hommes, de plus en plus déséquilibrés : soit libre en consommant toutes ces images mais soit à moi. Et si tu marches de travers, tu me perdras. N'a t'on pas le droit à nos ratés ? Ne sommes-nous pas en train de viser un idéal de perfection qui n'en est pas moins que la caractérisation du fantasme féminin ??? Ce ne sont que des questions connotées d'une vision machiste assumée...
Pour ma part, mon désir n'est effectivement pas de refouler dans ces conneries de chats, de film X ou autre des envies qui me viennent. Il est également de ne pas y céder comme si cela était une obligation. Savoir gérer la frustration mais rien ne nous contraint. Et je constate encore une chose pour ma descendance est l'ambiguité du rapport qu'on la plupart des femmes célibataires à leurs enfants. SUrtout envers les garçons. Voilà que ces jeunes gens sont rois et qu'on ne veut absolument pas les contrariés. Noël toute l'année, ces gamins deviennent très jeunes des teignes qui n'ont aucun respect pour rien. Or, ce sont souvent les mêmes mères qui exècrent les comportements de leurs maris volages ! Ne voient-elles pas qu'en plus de faire pousser des enfants qui seront incapables de résister à la frustration donc pas mieux que ces affreux maris qui les ont humiliés, elles ne feront même pas de leur progéniture des gens sympathiques... A choisir entre ça et la façon, certes critiquable dont nos ainés ont vécu... Je ne choisis pas mais cherche ma voie...
L'amour éternel comme le couple idéal n'existent pas. Il n'est pas question d'imaginer une vie sans tentations, sans se projeter furtivement dans un autre film. Je persiste! on est confronté toujours à ses propres choix , aux limites que nous fixons. Je vais relire votre post, vous soulevez plusieurs sujets que je n'ai que survolés
Au fait l'ami... Ou en es tu toi par rapport à tes problèmes. Je veux dire que c'est intéressant de t'avoir quant à ton expérience. J'ai lu quelques-uns de tes post et je suis curieux de savoir si tu as trouvé un moyen de t'arrêter, si cela s'est stabilisé en toi...
Comme les rides apparaissent inéluctablement sur le visage, une histoire de deux personnes, dans la durée, ne peut que rarement échapper à des "ratés" et leurs cicatrices. Nous ne nous arrêtons pas à l'image du "ils furent heureux et eurent beaucoup d'enfants..."
La vie ne se résume pas à vivre l'un pour l'autre, l'un par l'autre, aussi fort soit l'amour des personnes. Heureusement il y a aussi l'environnement, des rencontres, des activités qui permettent de développer d'autres facultés et sentiments. La séduction est partout et c'est un plus de se montrer aimable et de profiter de l'amabilité des autres.
La frustration est obligée quand on priviligie les soins nécessaires qu'attend sa préférence et pour elle on abandonne ou met en sourdine la tentation qui estAIT forte.
Si on s'écarte , ou cède ce qui arrive à beaucoup, et je n'y ai pas échappé, on peut continuer à dériver loin du cap ou redresser la barre plus convaincu que jamais.. Pour quelle durée? Dieu seul le sait...
Une agnostique
Doud, je suis d'accord avec toi 5/5!!

Quand je disais que plus haut que pour moi la fidélité sexuelle n'a rien à voir avec l' Amour c'est un peu ce que je voulais dire.

Attention , je ne veux pas faire de prosélytisme pour mes idées libertines (surtout pas ici) mais je crois vraiment , sincèrement que ce n'est pas l'exclusivité sexuelle qui est le fondement du couple, de l'union durable.

Pour moi l'union durable est souhaitable , pour la famille, pour la société et pour le développement personnel, et ce qui fait son fondement c'est le partage de valeurs communes, des projets communs,d'un patrimoine commun ,une solidarité à toute épreuve, une tendresse inconditionnelle.
Athena, OUI, je suis d'accord avec vous si c'est admis dès le départ dans le contrat. Souvent, c'est après que l'un impose des modifications, il est bien rare alors que les nouvelles dispositions plaisent et satisfassent en choeur les partenaires.
Autre chose, Athena.
Parfois il arrive qu'on "teste", que curieux on se mette en condition pour comprendre ce qui a attiré l'autre. Nous sommes plus ou moins identiques: on succombe quand on ignore volontairement qu'à notre disposition nous avons une pédale qu'on nomme le frein.
La vitesse c'est grisant, je vous l'accorde.
Juste c'est plus responsable d'être seul et de rouler sur un circuit que d'mbarquer sa famille et rouler sur des nationnales.
Bises !
dernière intervention
Il n'y a pas de bien , il n'y a pas de mal, chacun évolue comme il veut et surtout peut; d'où des petits arrangements avec sa conscience et l'entourage et là, nous sommes tous pareils pas plus vertueux les uns que les autres à quelques exceptions près, quelques criminels et encore plus rares canonisés.
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