Dépendance sexuelle

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Ce soir, je suis plutôt embrumée. Je l'ai eu au téléphone, et le calme relatif qui semblait être installé n'était que superficiel. Selon lui, j'insiste lourdement sur ce sujet, ça m'a foutue en rogne. Je relirai les uns, les autres. Entre mon analyse et mes réactions il y a un abime.
La partie sera difficile.
En ce qui vous concerne , vous expliquez très bien que votre addiction est installée, presque non négociable, je ne vois pas comment d'après vos analyses quoique ce soit peu changer puiqu'il vous pensez que ça métamorphoserait votre idententité. je n'arrive pas à saisir votre quête
je vois que ça ne va pas... Je vois que vous insistez avec votre Homme. Je vois un soupçon de projection de votre histoire sur le jugement que vous portez sur "ce qui me concerne"... N'essayez vous pas de vous confortez dans votre jugement quant à votre mari en utilisant des termes fatalistes envers quiconque pourrait subir le même type de traumatisme que votre homme ? vous l'aimez, c'est sur. Mais on sent que vous bloquez sur ça, que vous êtes dans la spirale qui vous attire vers le fond, la non-possibilité d'une rémission. Celui qui a conscience avance. C'est en ce sens que j'admets qu'il y a un problème. Mais dans un seul but, m'en débarrasser, croire en la vie, croire qu'on peut se dépaître des schémas enfermant. Hors, ce qui tue le plus quand on est pris par ces problèmes est bien le jugement enfermant de l'autre, l'idée qu'on est ainsi et qu'il n'y a rien à faire. Puis évitez aussi de vous nourrir de belles paroles dont la seule fonction est de vous rassurer, cela est aussi un déni du problème. Je n'ai pour ma part plus rien à perdre puisque j'ai déjà perdu. Un terrain s'offre à moi, celui de ma propre reconquête et puis, lorsque le temps et que les décisions seront bien ancrées, qu'un rejet de ces comportement aura lieu, que la confrontation au réel aura fait son oeuvre. On parlera alors ou non de rémission.
Le problème de votre mari c'est soit qu'il n'en a pas encore pris conscience, soit qu'il n'ose pas vous l'avouez. Et il s'enferme dans le mensonge au fur et à mesure que vous insistez. Honnêtement, je crois que la prise de conscience et qu'une possibilité de rémission ne se crée que dans la séparation. Pur et simple car elle indique véritablement l'état de l'être. Encore faut-il être prêt à la souffrance, et avoir confiance qu'en quelque chose malheur est bon. Vous arriverez à vous dégager de l'emprise de vos angoisse parce qu'il n'est plus question d'ego. Peut-être vous redéfinirez -vous autrement, aspirerez à autre chose, voire à quelqu'un d'autre... C'est un risque qu'il faut savoir prendre car c'est du vide que sortira votre part de vérité. Tant que vous êtes liées à cette personne par vos propres angoissses, vous n'êtes même plus en mesure de savoir si vous l'aimez vraiment ou si vous êtes attachées à la personne par une volonté de réparer la blessure narcissique qu'il a engendré par ces comportements déplacés. Il existe encore la possibilité d'une thérapie de couple. En êtes-vous prête ? En est-il prêt ???
Salut Doud,

Je voulais vous dire que votre addiction ressemble à la mienne.Je me sens très proche.En autre, sur l'idée de la mort, de la culpabilité, de la peur de la fusion (je ne supporte pas l'idée d'être complètement transparente pour un homme , de ne pas avoir un minimum de petit jardin secret).Comme vous je n'ai pas d'addiction a la masturbation, ni a porno mais plutôt une addiction à la séduction....

Vos questions sont mes miennes..et heu ..... jusque là je n'ai guère de réponses .

Heureuse cependant de vous avoir lu, vos réflexions nourrissent les miennes et je me sens un petit peu moins seule......


PS: concernant votre question concernant le renoncement, le refoulement des fantasmes et la libido: je n'ai pas de réponse , seulement un témoignage et il est décevant:
Suite à une promesse solennelle , j'ai résisté et tenu trois ans: résultat des courses: libido à moins 15 , insatisfaction mutuelle, dépression. Pfffff !!!
Donc ,là , je cherche d'autres voies......
Bonjour,

Je rebondis sur les deux derniers témoignages. D'abord merci Athéna, je suis heureux de voir que quelqu'un connait à peut près le même problème que moi. A la différence que nous sommes de sexe opposés. Une question avant tout, es-tu dans le passage à l'acte ou non ?
Quant à tenir une période de trois ans, je dis que c'est déjà pas si mal et que bien avant ça, des couples qui s'estiment normaux rompent ou commettent un impair.
Car je ne voudrais pas passer d'un extrême à un autre. Il ne s'agit pas d'une camisole de force et penser que si on est "atteint", ne doit pas non se décaler du "normal" si tant est qu'il existe. Avoir un jardin secret, qui n'en a pas ? Connaitre une attirance pour quelqu'un d'autre que son partenaire, idem ? Séduire, où est le problème ?... La vie des "normaux" est pleine de tout cela et pourquoi, parce que tu es atteinte, devrais-tu t'en couper ? Il ne faut pas croire qu'on est si fou que ça et que les autres sont tellement plus normaux..
Mais il nous faut apprendre à canaliser ses envies et à remplir le vide qu'elles engendrent pour revenir à un niveau normal. Et comme je le disais, rien ne sert de refouler les fantasmes trop loin dans le psychisme, le retour du refoulé n'en sera que plus lourd.

Simplement, as-tu fait le tour de tes peines ? Quelle est ton approche face à la mort ? As tu pleurer tes disparus ? As tu eu une histoire de coeur qui t'ait totalement détruite ? Comment as-tu fuis ?...

Tu vois, c'est con mais le fait de vider mes peines de leur contenu actuellement me fait beaucoup de bien et j'ai l'impression de m'ouvrir progressivement, d'atteindre un niveau de réflexion plus juste malgré le fait que je n'ai pas encore fait le tour de tout ça.

Puis au delà de ces questions qu'as-tu mis au point comme défenses autre que ce comportement séducteur ? Es tu capable de t'astreindre à la discipline (importance de se lever le matin quelle que soit l'heure du couché) ? sport ?... Bizarrement, je pense que ces pathologies sont aussi issues de ce qu'on pourrait appeler l'âme molle, d'une incapacité à se faire mal, d'une forte facilité à s'enfermer confortablement sur la névrose. Et je crois à la célébre formule de Sénéque "un esprit sain dans un corps sain" ce qui conforte les solutions avancées par notre ami Roul (Espanol amigo ?). Tu sais, il faut voir que dans la plupart des pays pauvres, cette dite "pathologie" est bien plus normal. Car la misère crèe des défenses, et que dans ces défense, la première chose qui compte est de vivre, vivre et vivre. Il suffit de connaitre la mentalité Antillaise, Africaine, Latino-Américaine... Poses des questions sur ce qu'il pense de toi et de tes prises de tête... Et ils te riront au nez parce qu'il est ancré très tôt que ces questions n'ont aucun intérêt, qu'il faut les vivre au lieu de se les poser, que la mort n'est pas un problème mais une fatalité.
En revanche, si tu penses pouvoir te poser avec quelqu'un, alors il faut que cela vienne du coeur et que l'autre surtout ne te serre pas de trop prêt, respecte ce que tu es et ne t'induise pas dans ses schémas dans lesquels tu peux te perdre.

Après, il ait des difficultés plus fortes pour ceux pouvant être atteints plus profondément et mes réflexions ne peuvent les toucher. Parce que si tu as touché une forme de liberté (qui devient à terme aliénante), il te faut du temps pour accepter que tu mettes une croix dessus.

Le problème étant évidemment de réussir à contenir une boulimie et effectivement il se pose là. Le problème étant aussi de ne pas sombrer dans une sublimation trop forte au travers d'activité. Est-il simplement possible de vivre ses quelques fantasmes de son côté (sans consommation, ni dérivation sur Internet ou autre chat) et que ceux-ci ne soient pas projeter dans le réel ? Est-il aussi possible de séduire sans consommer ?
On dit que "l'erreur est humaine mais qu'il est folie de ne pas savoir les cacher". Fais tu le nécessaire pour te faire attraper ? Moi, ce qui m'a fait comprendre que je merdais, c'est que je ne dissimulais pas totalement mes conneries et que je laissais toujours un indice quelque part que quelqu'un finissais par trouver.
La question que je pose aussi c'est de savoir si cela n'est pas un moyen de demander à l'autre ton indépendance au sein du couple ? N'est-ce pas un moyen de lui prouver que tu l'aimes mais de lui dire que tu ne t'offres qu'au prix où une part profonde de ton intimité soit respecté ?
Tu sais, j'ai tout dit à mon ex. Je lui ais balancé toute ma vie sur un plateau et je crois que, dans tout ce qui a merdé par la suite, ce que je n'ai pas supporté de mon côté, c'est qu'elle ne comprenne pas qu'en lui disant tout ce que j'avais été, elle n'a pas compris que je ne l'aurais fait pour personne. Et cela dit, je m'en veux parce qu'elle n'a pas non plus à porter ce poids. Voilà... à peu près.

Sinon, concernant ce que dit notre ami Roul, je suis entièrement d'accord. Mais je suis tout de même attentif à ne pas sombrer dans le côté sectaire, sprirituel à donf, self contrôle et ce qui va avec. Cela se trouve aussi dans la vie de tout les jours, l'hygiène de vie, l'hygiène alimentaire, l'investissement pour son travail, pour ses proches, l'organisation... Hors, dans le bordel, je pense qu'on confond tout et que le terrain est préparé pour faire exploser l'angoisse. Sincèrement, je pense que mes problèmes font état essentiellement d'un déséquilibre de vie plus général. De là nait l'angoisse et une forte masturbation intellectuelle, de là ressurgissent des blessures du passé qu'on canalise dans la fuite... Mais les espoirs sont permis et comme dirait l'autre, "la plus belle victoire, c'est la victoire sur soi-même"...
Je vous ai lu, il m'a bien fallu quelques heures pour intégrer qu'il y a du vrai dans votre vision sur mon problème actuel.
J'ai lu ausi votre réponse à Athena, je reste convaincue que votre cheminement vous a permis de trouver la clé mais que vous hésitez à l'associer à la serrure. En revanche, je ne saisis pas le rapport que vous avez avec la mort, quel rôle tient-elle et depuis combien de temps dans votre quotidien?
La question de la mort est centrale dans tout ça. Elle s'associe à celle de la souffrance et de la précarité. Quand on a connu la mort de proches de façon très traumatisante comme cela a été cas pour moi, elle est difficile à maitriser.
A l'age de 19 ans, alors que je débordais d'une certaine naïveté et n'avais pas franchement connue de décès marquant, j'ai été pris par le pressentiment très fort que des gens allaient mourir autour de moi. Chaque jour, je me disais qu'il fallait que je fasse attention et que je me prépare. Et quelque mois après, j'ai du faire face à une vague de décès hallucinante puisque 5 personnes de mon entourage dont un cousin de mon age dont j'étais très proche, sont décédés en 4 mois. Rien pourtant ne permettait de l'anticiper mais j'en étais tellement sûr que, arrivé aux enterrements, je n'éprouvais aucune émotion. Du coup, mes deuils ont tardé et je n'en pouvais plus. Or c'est en me séparant de la fille avec laquelle j'étais que je me suis libéré. Tout à couler à flot et j'ai retrouvé le sens de la vie. Je me suis aperçu également que je comprimais mon émotion dans le couple qui ne lui permettait pas de s'exprimer. Au contraire, ma copine de l'époque me fuyait car elle n'arrivait plus à gérer la situation. Bref, la mort oui, il y a déjà une prise de conscience que face à elle, on est seul et bien seul. si les autres peuvent aider, ils ne peuvent appréhender la façon dont on réagit. Pire encore, on ne peut noyer un travail de deuil dans le couple. Puis, l'impression que tout cet investissement que je mettais dans le couple ne servirait à rien (car j'étais fidèle, oui oui), que moi comme les personnes disparues je finirais bien par mourir et que si on s'investit pour finir tous six pieds sous terre, alors autant être léger... J'ai rempilé avec un autre couple (encore fidèle, oui oui) qui a été une véritable déception amoureuse. Le précédent pour moi devait se finir car c'était la fin d'un amour de jeunesse. Avec l'autre, il y avait une envie de construire, certes totalement immature, mais une envie quand même. Et je ne me suis heurté qu'à une fin, triste et cynique. De là, une crainte des femmes parce qu'au début, tout est beau, tout est rose, on est formidable... Puis le temps passant, on l'est beaucoup moins, elles se rendent compte de leurs erreurs, sont désolées et on se sépare. Du moins, je sais que cela était une période de ma vie et qu'elles ne se sont pas non plus cassées toutes seules. J'ai aujourd'hui bien plus confiance en moi qu'à l'époque, je suis bien plus mûr et on me reconnait une véritable personnalité (que je me reconnais aussi). Donc je pense qu'il est possible de passer au dessus de ça et de construire sans avoir besoin d'être valorisé par le regard de toutes ces dames. Puis un peu de flatterie ne nuisant point, il ne s'agit pas de s'isoler du monde non plus.
Autre chose qui agresse, il y a un désespoir lié à la société. Elle ne veut pas de notre investissement, se contente de laisser les choses en l'état pour protéger des intérêts qui nous excluent. Je ne suis pas révolutionnaire, j'ai le sens des réalités mais il y en a marre de cette sclérose qui déprime tout le monde. La révolution aujourd'hui, c'est la guerre des prix ? Travailler plus, pour gagner plus, est-ce à ça que les gens aspirent ??? Ne veulent-ils pas se sentir utiles ? Ne souhaitent-ils pas qu'on les reconnaissent dans leur travail, dans leur vie ? N'ont-ils pas envie d'être heureux de se lâcher ? Regardez ce pays et allez dans les pays pauvres, on a de quoi avoir honte tant on est sinistre ici ! Alors oui, l'attitude légère consiste à fuir tout ça. S'en remettre à la fatalité, se dire qu'on va crever tôt ou tard alors autant vivre de baises, de biture et de grandes tapes dans le dos autour d'un verre... Puis par dessus cela, la nature m'a bien aidé et je n'ai aucun mal avec les femme. C'est ça le fond du problème, c'est ça qui pousse à la connerie.
Aujourd'hui, je mesure les limites aussi de ce raisonnement car j'ai des enfants et quitte à ce que je ne crois pas spécialement dans le monde, je crois au moins en eux. Puis, si on doit souffrir, alors autant souffrir que de fuir. Et puis, je crois en cette personne que j'ai rencontrée et qui j'ai fait partir par mes conneries... Voilà mes motivations. Sortir de la fatalité, repousser les limites de ce qui est possible, prendre une revanche sur ce qui m'a endormi. ;-)
Nous avons tous un temps imparti, les autres aussi, on le sait et encore vivants nous sommes amenés au fil du temps à des séparations avec des aimés devenus des morts.
Je suis née le jour ou mon grand père paternel est mort, et on me décrivait ce jour comme un jour magnifique où je faisais, bébé plus beau qu’une poupée, le bonheur de ma famille.
Cette version de mon arrivée ne me convenait pas du tout et me traumatisait même.
J’avais beau m’indigner et parler de la douleur qui devait s’exprimer pour un homme qui de son vivant était très présent pour les siens, on me resservait : « nous étions si heureux etc… »
Et à chacun de mes anniversaires, ma grand-mère mon père et moi allions au cimetière.
La mort est taboue, si on est quelqu’un de fort, on ne pleure pas, surtout pas devant les autres, il faut se montrer digne. La vie prime sur la mort, trois kilos et quelques ont le dessus sur une vie remplie.
Le souci c’est alors se sachant mortel à son tour, on transpose et il devient difficile de trouver un sens à sa propre vie. Oui...
En gros, le souvenir de notre passage n’excède pas trois, allez : quatre générations. Un souvenir marquant puis qui se dilue, dilue…
Effectivement on peut se dire à quoi bon ?
Un jour, je devais bien avoir 38 ans, c’était le dernier été de mon père, enfin, j’ai eu ce que j’attendais. Il me parla du jour de la mort de son père, et je me suis sentie libérée quand il me dit : qu’on m’avait mise dans ses bras, qu’il m’avait trouvé belle et qu’après m’avoir admirée il m’avait tendue vers ma mère en lui demandant de me remettre dans le cercueil.
Enfin !!! Enfin, je n’étais plus ce bulldozer, je trouvais ma juste place.
Bien sûr que ma naissance était joyeusement attendue, mais il y a eu aussi ce jour de la douleur et des larmes pour un homme avec des qualités (largement développées) et quelques travers (longtemps cachés)

On se trompe avec le paraître, on se trompe avec le « gagner plus », Vous disiez « se dire qu'on va crever tôt ou tard alors autant vivre de baises, de biture et de grandes tapes dans le dos autour d'un verre... » Si ce ne doit pas être complètement exclu dans le programme, ce n’est hélas pas suffisant, notre condition d’Homme veut aussi qu’il puisse se regarder dans la glace, et là, je ne vous parle pas de valeurs morales, mais de celles qui sont tout en chacun. L’homme est un bâtisseur, son propre architecte, il a le goût de l’art, des choses bien faites.
Et c’est certain que ce n’est pas tous les jours facile, mais qui ne tente rien n’a rien….
Pour sourire : Réveillé, vous allez construire une cathédrale ?
Citation : il m’avait tendue vers ma mère en lui demandant de me remettre dans le cercueil.
je suppose que tu veux dire "berceau"...tout en voulant dire "cercueil". Peux tu te rendre ce lapsus explicite ?
Non justement, il a bien dit cercueil, ce qui veut dire qu'il m'avait dans ses bras mais que sa tête était aussi prise par la mort de son père... ce qui m'a permis d'être en paix nos deux existences, celles de son père mort et la mienne qui arrivait ce jour là partageaient le même coeur.
J'espère avoir été claire...
Oui, il est vrai que le labsus est assez troublant...
Soit, je vois bien que tu as été marquée par cette histoire et qu'effectivement, elle doit avoir une forte valeur pour toi. Mais comme tu le vois, moi, je n'ai pas tellement plus à ajouter que je ne désire qu'une chose c'est à présent que cet état de reconquête se stabilise et me permette de repartir à la reconquête de quelque chose et surtout de quelqu'un...
Je souffre beaucoup son absence et c'est pour ça que je veux encore attendre car, dans la souffrance, on est forcément motivé par une volonté de se reconstruire et de bâtir des cathédrale comme tu dis. Puis, lorsqu'on se stabilise, on se rend compte que le réel pose tout de même certaines limites et la frustration qu'il engendre peut être à la source d'une rechute. En ce sens, je pense que la formulation d'attentes et d'objectifs raisonnables demeurent une protection contre la perte potentielle de repères : m'occuper de moi (sport, lectures, écriture, être bon dans mon boulot, compenser la peine dans des relations sociales...), m'occuper de mes enfants (bien que ceux-ci partent en vacances ce dimanche pour un mois), m'occuper de mes proches... Puis, un autre objectif, correspondre avec cette fille dans le respect de sa propre reconstruction (évitons les sms toutes les minutes pour lui montrer que ça y est ça va mieux), construire une relation de confiance qui nous a tant manqué au fur et à mesure que la stabilisation s'ancre. La question de la séduction n'étant plus centrale, je n'ai aucune envie de me forcer à aller chercher des conquêtes pour passer le temps, pour me rassurer ou pour combler des frustrations connues lors de mes précédents couples. Je les ais déjà comblé en réalité mais c'est une boulimie que j'apprends à calmer. Maintenant, de là à jouer l'ermite, il ne faut pas non plus exagérer. Prendre la vie comme elle vient... Ne pas chercher, ne pas vouloir maitriser...
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