Dépendance sexuelle

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Le fait de ton cheminement t'empêche de lacher tes émotions, et donc de t'en foutre de ces fameuses petites blagues. Peut-être faut-il que tu trouves de quoi te défouler, genre du sport, quelque chose comme ça...

Je suis contente que ton retour à la maison se soit bien passé pour vous deux. C'est important de remarquer ces changements là, tu es sur la bonne voie, bravo !
Tu as raison, la pression devrait partir, mais de quelle manière? Le sport j'en bouffe déjà pas mal, il me faudrait de quoi m'exprimer! Merci à toi

Journal du 09.12.2019
Je continue de caler mes journées de manière à me développer en parallèle de mon combat: Musique, méditation...
Derniers jour bizarrement faciles, pas de pulsions particulières.
Ce soir resto avec un collègue qui me propose d'aller en club libertin pour rencontrer des milfs. Si il savait -__-
Si tu as besoin de t'exprimer il faut peut-être regarder du côté du théâtre , ou un atelier d'écriture, quelque chose de créatif, non?

Oui j'ai eu aujourd'hui également une situation un peu... délicate où je devais SURTOUT fermer ma gueule alors que je savais très bien de quoi on parlait. Je comprends bien l'effet que ça a du te faire...
L'écriture c'est une bonne idée, et c'est officieusement ici que je lâche le plus de pression!
Tu l'as compris, j'étais à mi-chemin de l'insulter et en même temps pressur tenté. :l

Journal du 10.12.2019
Cette journée fût très bonne et lz soirée encore plus. Je me suis rendu compte que je comptais plus d'amitiés que prévu, que je suis loin d'être seul. En revanche je suis retombé dzns l'attirznce pour des collègues de travail alors que je refoulais refoulais ça jusqu'alors, ça fzit peur! En revanche même pas envie de masturbation, rien du tout...
Journal du 11.12.2019


Ce matin je me rendais compte que je ne me masturbais plus mais surtout que l'envie n'était pas presente. Alors honnêtement j'ai voulu le faire pour réduire le risque d'une éventuelle pulsion future, mais bof. C'est à dure pas envie, des pensées du quotidien au beau milieu et finalement finir sans grande conviction. Cette baisse inédite de ma libido intime, c'est nouveau. Conséquence ou symptôme de lz guérison?
La journée fût passionnante puis nous nous sommes disputés. En lien avec la libido ou pas, je me sens creux, dépassionné... Je pourrais largement m'occuper et j'ai même de quoi faire mais je suis second, comme du vague à l'âme.
Pour ma part, quasi systématiquement après une masturbation, je me dispute avec ma compagne. C’est un constat que j’ai fait avec les années. S’en suit toujours également une période de « déprime » passagère, baisse du moral, idées noires, envie de rien, plus le goût à rien, je finissait par me demander à quoi bon vivre si c’etait pour vivre comme ca. Plus mon dernier shoot s’éloigne, plus le morale revient et ma relation avec ma compagne s’améliore .
Après m’être masturbé, je devient agressifs, intolérants, irritable. La moindre réflexion me fait vriller. Étrangement, après avoir fait l’amour, je n'éprouve pas ces sentiments. Preuve que dans mon cas, les hormones ne sont pas les seules en causes.

As-tu essayé de stopper la masturbation 1 semaine ou 2 pour voir si les choses s’améliores ?
La baisse de la libido est en fait une réorganisation de celle-ci. Tu lui demandes de changer, elle se mets en mode mutation et dit " pouce ".
Ces moments où l'on se sent moins homme car le désir n'est pas là, sont nécessaires. C'est comme la phase réfractaire, ou pour dire plus sympathiquement, reculer pour mieux sauter.
Ces moments au lieu de t'inquiéter et de te rendre irascible avec ta compagne, devraient tout au contraire te rassurer et puisque qu'il n'y a pas ce désir pénétrant, te rendre plus doux plus tendre avec elle, c'est autant d'investissement qui la rendront plus disponible par la suite. Elle a besoin de ces moments là aussi, ou tu es presque une " copine " avec elle. La nature est bien faite.
(11-12-2019 23:39)Burrhus a écrit : [ -> ]La baisse de la libido est en fait une réorganisation de celle-ci. Tu lui demandes de changer, elle se mets en mode mutation et dit " pouce ".
Ces moments où l'on se sent moins homme car le désir n'est pas là, sont nécessaires. C'est comme la phase réfractaire, ou pour dire plus sympathiquement, reculer pour mieux sauter.
Ces moments au lieu de t'inquiéter et de te rendre irascible avec ta compagne, devraient tout au contraire te rassurer et puisque qu'il n'y a pas ce désir pénétrant, te rendre plus doux plus tendre avec elle, c'est autant d'investissement qui la rendront plus disponible par la suite. Elle a besoin de ces moments là aussi, ou tu es presque une " copine " avec elle. La nature est bien faite.

C'est tout à fait ça. Une fois de plus, tu as les mots justes pour décrire cette phase que je rencontre aussi.
Tu as raison, je pense aussi qu'il faut profiter de cette periode "moins animal" pour renouer des liens avec nos compagnes et remettre un peu de douceur et de tendresse dans nos relations.
Je pense aussi qu'il y a une mutation en train de se faire, et bien sûr que de le croire est un bon moyen de croire à l'efficacité de son combat.

Je vais tâcher d'être un peu plus clair sur mon couple. En ce moment je dois beaucoup évoquer des disputes, il y en a eu effectivement quelques unes.
Nous sommes ensembles depuis 10 ans et cela n'a jamais été aussi heureux entre nous, mais effectivement je ne parle pas forcément ici des bond moments.
Je connais la mauvaise humeur dûe à la masturbation compulsive, j'en  ai souffert longtemps. Mais là je ne faisboas le lien car je parle d'une masturbation à 7h le matin pour une dispute à 20h, entre les deux il y a une super journée. 95% du temps ça part sur une incompréhension, d'ailleurs on cherche à stopper dès que le ton monte pour expliquer clairement ce qu'on a compris, ça marche parfois.

Je sais que mon combat à l'aspect si cadré peut paraître bien laxiste vis à vis de la masturbation, voici quelques précisions qui me font gérer cela comme cela:

-Mon sevrage à moi, c'est le sevrage sexuel avant le reste. C'est à dire que j'en suis à 1 mois et 10 jours sans tourner dans un sauna, sans aller dans les parcs la nuit, sans me retrouver dans les bras d'une personne qui me donnerait la nausée mais que mon cerveau pousse à aller chercher.

-Le porno est le mal absolu qui m'en a fait arriver là et doit être combattu. Mais franchement quelques photos de nus et deux visionnages en 1 mois et 10 jours sont raisonnablement une avancée extraordinaire dans une vie qui se limitait au porno chaque jour et à pire souvent. Donc quand j'estimerai être soigné de mon comportement, le porno devra être la cible principale, et il est déjà combattu au quotidien.

- Je suis convaincu (et ça n'engage que moi) que la masturbation est un mécanisme sain qui fonctionne s'il n'est pas dévoyé en compulsif ou alimenté par des images no. Désirées. C'est une raison qui ne me fait pas arrêter mais limiter.

-Le fait de me toucher 2x par semaine me permet de redécouvrir les sensations d'un phallus devenu complètement insensible, qui me faisait trouver des tas de justifications. Et franchement ça marche.

-C'est aussi ma soupape de sécurité, je ne veux pas que le réservoir ai l'occasion de monter en pression. J'ai tenté déjà des records de sobriété sur la masturbation et j'ai vu où me menait la frustration au moment de craquer. Là ça a perdu son aura et je le vis comme un petit travail proche de la meditation. Pour exemple, une masturbation axée sur les sensations me prend une bonne quinzaine de minutes, dans un état de profonde conscience.


Ces précisions pour dire que mon combat et mon ressenti est différent forcément du vôtre. Mais on a tous des maux différents à la base en terme de gravité, des couples différents, une marge de progression différente.

La bise!

Journal du 12.12.2019


Ce fut dur hier car je commençais la journée avec du mal à l'occuper, et cela m'inquiétait de la perdre.
J'ai craqué de bon matin sur du porno, parce que je m'ennuyais ferme.
J'ai eu la plus grosse envie de lacher le combat depuis le début. Il faut dire que je suis dans une phase très negative en ce moment: Projets, stress, travail...
Donc j'ai commencé à me dire que je pourrais bien continuer à faire attention et ça irait, tout en sachant au fond que je retomberais en quelques semaines.
Donc j'ai réfléchi à pourquoi abandonner.
Je vous remercie, car ce que je me disais au fond sur le moment c'est "mais comment est-ce que je vais leur dire?"

J'avais tellement honte et je ne pensais qu'à ce moment où je vous écrirai. Alors je me suis promis de ne rien lâcher, mais également de vous expliquer mieux en quoi le combat que je mène ne s'arrête pas à une image de fesses  2 fois dans le mois. En ce moment même la tentation est grande, j'ai envie, je suis seul à la maison. Mais je me bats.

J'espère ce soir vous annoncer que je n'ai pas fléchi.

Rsll
La morale de ta vie doit être en fonction de ton bonheur et non pas en fonction d'une norme.
Ici nous venons librement parce que nous avons détecté quelque chose qui ne nous convenait pas en nous, personne n'est venu nous chercher, donc tu viens, tu écris, et si notre regard ne convient pas, et bien tout simplement tu n'en tiens pas compte.
Ce forum est fait pour des gens qui avancent, rien n'est linéaire, il n'y a ni mode d'emploi à suivre de façon strict, ni le parcours idéal. Le sevrage est l'aventure de la connaissance de soit même, la connaissance de sa faiblesse et son aveu. La faiblesse c'est l'humanité, nous ne sommes pas des dieux. La faiblesse offerte, c'est la force.
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