Dépendance sexuelle

Version complète : C'est le bordel dans ma tête
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Je suis content d'être arrivé ici, d'être parmi vous, l'espoir renaît, même si j'ai conscience que le chemin risque d'être long et nécessitera beaucoup d'efforts, merci.
Je vais y arriver, nous allons y arriver, il n'y a pas de raison!
bon courage à toi Vertigo,je vais penser à ton sevrage...

Ekeiloh

En effet, le chemin peut sembler long et difficile, mais tu as des compagnons de route maintenant, tu n'es plus seul à prendre des directions au hasard, qui parfois te faisaient tomber plus bas. Nous t'aiderons à trouver ton propre chemin, en te proposant certaines voies, en t'aidant à en éviter d'autres...

Une chose que je trouve très bien, c'est de vouloir changer ton regard sur les femmes: tu parles de casting pour tes fantasmes, je trouve l'expression très bien choisie, dans ces cas-là on aligne les femmes et on en fait ses esclaves, le processus que tu entames te rendra le respect déjà de leur corps, mais aussi d'elles-mêmes, quand tu te rendras compte, en dehors de la dépendance, que tes critères ne sont physiques, que tu attends une certaines philosophie de vie, et surtout une relation sincère, dans laquelle chacun est prêt à faire des concessions...

Tu es sur le chemin du rétablissement, et tu n'es pas seul !

PS: j'aime beaucoup ta phrase de signature
Bonjour Ekeiloh,

J'ai effectivement réalisé ce que je fais, j'objetise le corps des femmes, même si je me persuadais que je ne faisais rien de mal, qu'elles n'en savent rien, que je ne leur fait pas de mal, que ça ne concerne que moi, c'est ce que je fais.
Je travaille là-dessus, pourquoi je fais ça.

Merci
Je termine la lecture de "Les femmes s'emmerdent au lit" de Sonia Feertchak.
Le titre peut sembler provocateur, la sentence péremptoire et ma première réaction à la découverte du titre fut "Bien fait, vous l'avez bien cherché"
Puis j'ai fait l'effort d'acheter et lire ce que l'auteure avait à dire afin de me faire ma propre idée et juger en connaissance de cause.

Loin d'être une invitation à la débauche sexuelle, j'ai apprécié l'honnêteté intellectuelle d'une femme qui développe sur sa condition de femme "libérée"et le tiraillement qui en découle.

La lecture de ce livre m'a rassuré et apaisé, ça m'aide à porter un autre regard sur les femmes, de comprendre la différence de physiologie des désirs.
Société de consommation et injonctions paradoxales.
Sans vouloir me défaire de ma responsabilité, je réalise que le contexte social est une chose qui me pése, hypersexualisation et morale contradictoire, l'addiction serait-elle une forme d'échappatoire à la souffrance psychique induite permettant inconsciemment d'échapper ou évacuer une sorte de schizophrénie ambiante?

Le week-end s'est plutôt bien passé, pas de rechute, mais je cogite, je tourne en rond.
Etat d'esprit: colère, tout ça m'énerve, me met le démon, sous le calme apparent la colère envers moi-même, envers je ne sais quoi.
Impression d'être trop con, trop faible, d'être à côté de la plaque, que j'aurai pas dû me laisser embobiner par certaines conneries morales, idéologiques.

Objectif: arrêter mes conneries

- reprendre le sport
- développer mon activité sociale, m'occuper l'esprit
- penser à moi, me faire plaisir et arrêter de me poser des questions
- être sincére, authentique, ne pas m'occuper de ce que les autres peuvent bien en penser, ne plus redouter le "qu'en dira-t'on"
- m'inscrire dans un cercle vertueux, transformer l'objectif en conséquence naturelle, activité sociale -> rencontre, rencontre -> sexualité

Ekeiloh

L'addiction, qu'elle soit au porno, à la mb, à l'alcool, à la bouffe... c'est une forme d'échappatoire. On veut fuir sa vie, la vie, on est obsédé par ça et la dépendance s'étend jusqu'à ce qu'on ne voit plus tout le reste, ou bien qu'à travers son filtre. Tout est faussé, y compris (et surtout) la vision de soi-même.

C'est très bien que tu te mettes des objectifs, des choses à mettre en place pour avancer dans ton rétablissement. Je pense vraiment que tu devrais te lancer dans un projet, quand tu seras prêt. Quelque chose qui pourra petit à petit remplacer tes cogitations vicieuses (pas de jugement, je fais référence au cercle vicieux) par des cogitations vertueuses: comment mettre en place mon projet? Comment avancer? Est-ce que je pourrais faire appel à quelqu'un pour m'aider sur ce point là? En gros, remplacer l’obsession de la dépendance par une obsession d'avancer. Et ça tu ne pourras le faire qu'avec un projet précis: un roman, une maison, quelque chose qui te prenne du temps, que tu aimes, ou que tu veux découvrir, quelque chose qui te permette de te sentir vivant !
C'est une "constante" que j'ai pu observer chez les dépendants qui réussissent leur sevrage, je pense vraiment qu'il faut travailler sur cette idée-là. Ça a marché pour moi.

Bon courage, et bon rétablissement !
Ce matin je vais bien, le week-end ne s'est finalement pas trop mal passé, à peine une ou deux pulsions que je réussisais à évacuer rapidement.
C'est même étonnant, habituellement c'est plus tenace, mais bon ça me chatouille un peu, c'est pas vraiment de l'ordre de la pulsion, pas accompagné de fantasme.
Je pense que derrière ça ma libido refait surface, 3 ans sans relation à la mettre de côté, ou plutôt y substituer ma masturbation compulsive, ça finit par travailler.
"Si l'esprit peut être infléchis, le corps jamais vraiment évacué"

D'un autre côté, c'est pas le moment, je ne suis pas prêt, je dois travailler sur mon rapport aux femmes, en dehors des relations amicales qui se passent très bien.

Je réfléchis aux projets que je pourrai mettre en place, attaquer mes travaux dans l'appartement que je viens d'acheter, me faire un chez-moi à ma sauce à moi, rien qu'à moi (et mes filles).

Notre discussion animée d'hier soir m'a fait réfléchir, j'ai cogité, ça m'a dérangé et quelquechose qui me dérange est quelquechose que j'entends.


C'est vrai que je suis dans un rôle, que je fais ça pour répondre à ce qui me semblait être une demande, par contre rien d'un salopard, un petit joueur qui s'y est parfois brulé les ailes, pas un sain, mais parfois déçevant pour certaines qui s'attendaient à se faire besogner bien sauvagement.

Ekeiloh

Tes réflexions te font avancer.

C'est une très bonne idée de penser à t'occuper de ton appart, mon chez-moi est devenu une sorte de sanctuaire qui me permet d'avancer dans mon sevrage et ça m'a été d'une grande aide.
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