Bonjour Dexter,
Merci
(31-07-2015 23:52)Dexter a écrit : [ -> ]Les poser sur un écran ou sur du papier permet non seulement d'y réfléchir en direct, mais aussi de les nuancer, d'y revenir, et finalement d'élaborer une réflexion qui peut mener loin.
C'est exactement ça, je pose une trame, je cogite dessus, revisite mes souvenirs.
Ca me permet également de me livrer, me libérer, d'avoir des réactions et d'avancer.
Jusqu'ici je me sentais seul et personne à qui parler.
(31-07-2015 23:52)Dexter a écrit : [ -> ]Tu dis être dépendant. Mais à quel rythme? A quelle force? Combien d'heures y passes-tu par jour, par semaine? Es-tu dépendant? Ou inadapté à une relation de couple à cause de ton histoire personnelle?
Très bonne question, je me la posais justement hier soir au gré de mes réflexions.
Quand je vais bien une fois par jour en allant me coucher, même si je n'ai pas de pulsion ou d'envie, même si ça ne me procure pas vraiment de plaisir, c'est de l'ordre du rituel.
Dans les périodes de déprime et d'angoisse ça peut aller jusqu'à une dizaine de fois par jour, avec escalade vers du porno, parfois 2 à 3 fois de suite et il m'arrive de me réveiller pour le faire en pleine nuit.
Je pense qu'il y a chez moi une forme de fuite de la réalité dans la masturbation.
Inadapté à une relation de couple? Je ne sais pas j'y réfléchis, ce n'est pas encore assez clair, ça fait partie des sujets confus dans mes réflexions.
Je sais juste que je ne suis pas un cadeau, ou alors empoisonné, je séduis après ça se complique assez vite.
Dans les périodes de solitude et d'angoisse, je deviens chasseur silencieux, guépard plus malheureux qu'affamé en recherche d'une proie, de son droit au bonheur.
Le sexe n'est pas la motivation première, il ne représente qu'une composante évidente et je ne m'attarde pas trop si je sens que c'est problématique.
Je m'inscris et recherche des relations exclusives, de préférence durables, elles durent entre quelques semaines et plusieurs mois.
Quand ça se gâte je ne cherche pas trop, je ne discute pas trop, je fuis.
Seule la relation que j'évoquais précèdemment a duré plusieurs années, trois ans pour être précis.
Bien qu'elle était au final et malgré tout essentiellement basée sur le sexe, il y avait des sentiments, mais nous étions l'un pour l'autre une malédiction.
Nous nous étions tourné autour plusieurs mois avant de se sauter dessus.
A l'annonce de cet évennement nous avons de suite obtenu l'approbation et la joie de notre entourage auprès duquel notre couple rayonnait socialement, j'étais roi, elle était reine, tout le monde, hommes et femmes nous enviait.
Elle rayonnait, ses collègues femmes voulaient la même chose, une ou deux de ses amies m'avaient confessé en soirée qu'elles donneraient cher pour avoir le même regard que je posais sur elle, d'autant plus qu'elle ne se cachait pas de leur faire savoir à quel point elle était sexuellement satisfaite.
Nous régnions avec complicité et loyauté sur le cercle d'amis qui gravitait autour de notre couple.