Dépendance sexuelle

Version complète : Ma petite histoire et début de sevrage
Vous consultez actuellement la version basse qualité d'un document. Voir la version complète avec le bon formatage.
Pages : 1 2 3 4 5 6
Un petit coucou,Aujourd'hui, j'entame mon 3ème mois de sevrages. Donc 2 mois et anniversaire.Tout va bien, je reprends mes esprits, j'avance. L'éducation de l'égo et sortir du narcissisme nombriliste, c'est le chemin que je prends. Je suis beaucoup moins tendu que les premières semaines, aussi beaucoup plus assurer sur mes capacités à affronter la vie, comme elle vient. Le lâcher prise est vraiment important et c'est dans ses moments de sérénité que l'on peut vraiment voir son passé de haut sans se juger mais comme s'effaçant au loin pour faire place à un nouveau moi bien qu'encore floue. En tout cas la souffrance lié à la rechute ne pèse plus sur notre volonté et la capacité de s'en sortir. Car nous en sommes tous capable quelque soi notre passé et le nombre d'année à s'être vautrer dans quelque chose que l'on pensait inévitable, et que l'on pensait avec un plaisir malsain que c'était la vie que l'on voulait mener. Hypocrisie et malhonnêteté de soi même. Alors il faut renoncer à ses attentes incomblées. Ce manque destructeur, un manque que l'on cherche avidement à l'extérieur de soi. Un caprice infantile finalement car l'on refuse de grandir. Mais grandir et sortir de cet égo infantile pour accéder à une vrai maturation affective, celle d'un adulte qui est capable de se suffire "pratiquement" à lui-même. Pratiquement, car nous sommes socialement dépendant des autres. Nous avons besoin de rapport humain sain, dans un dialogue de connaissance avec l'autre, mais aussi avec soi. De dialoguer avec l'âme de l'autre dans un échange et un enrichissement mutuel sans possessivité. Et là nous nous estimons. La part humaine en nous, nous guide. Alors sortons de cette enfance de l'Homme et ses auto-flatteries infantile de nos égo. Nous avons tous des désirs, mais ce sont des désirs d'humanité que nous avons. Courage à tous,  Renoncez à ses manques à les assouvir car sinon vous ne prendrez que le chemin de la souffrance. Une spirale que l'on connaît déjà trop. Car dans cette traversée il n'y a que honte, culpabilité, dégoût de soi et auto-destruction pour nous punir que nous ne sommes pas grand chose. Mais est-ce que nous ne valons pas mieux que ça ? Cette société libérale vous dit que non que vous n'êtes que des bêtes, alors vivez comme tel. Donnez-lui tort et reprenez sérieusement le combat. Car chacun le mérite.
<!--[if gte mso 9]> Normal 0 21 false false false MicrosoftInternetExplorer4
Citation : schiljd a écrit: Alors il faut renoncer à ses attentes incomblées. Ce manque destructeur, un manque que l'on cherche avidement à l'extérieur de soi. Un caprice infantile finalement car l'on refuse de grandir. Mais grandir et sortir de cet égo infantile pour accéder à une vrai maturation affective, celle d'un adulte qui est capable de se suffire "pratiquement" à lui-même. Pratiquement, car nous sommes socialement dépendant des autres. Nous avons besoin de rapport humain sain, dans un dialogue de connaissance avec l'autre, mais aussi avec soi.
Tu mets là le doigt sur une chose très importante. Sous couvert de ne plus être dépendants certains se coupent des relations réelles extérieures, et comme ils n'ont pas d'autonomie réelle cette coupure est une souffrance et non une libération. C'est qu'ils confondent la dépendance extérieure (qui ne peut être supprimée) avec la dépendance intérieure (qui elle peut l'être). Ce n'est pas la dépendance extérieure qui est pathologique mais bien la seconde. une fois que la dépendance intérieure cesse (et cela ne se peut que par la découverte de son être réel, quitter l'illusion du faux-self protecteur et mensonger) le rapport avec l'autre devient tout à fait autre chose, on devient non seulement capable de recevoir mais surtout de donner. La relation n'est plus un troc qui se transforme en haine dès que la balance commerciale est en déficit. La dépendance intérieure est ce qui empêche d'aimer librement.

Bonne continuation.

<!--[if gte mso 9]> <style> /* Style Definitions */ table.MsoNormalTable {mso-style-name:"Tableau Normal"; mso-tstyle-rowband-size:0; mso-tstyle-colband-size:0; mso-style-noshow:yes; mso-style-parent:""; mso-padding-alt:0cm 5.4pt 0cm 5.4pt; mso-para-margin:0cm; mso-para-margin-bottom:.0001pt; mso-pagination:widow-orphan; font-size:10.0pt; font-family:"Times New Roman"; mso-ansi-language:#0400; mso-fareast-language:#0400; mso-bidi-language:#0400;} </style>
Bonjour fritzecat,Je suis tout à fait d'accord avec toi sur cette idée du faux-self, l'enfant adapté à ses parents qui n'a pas développé son vrai-self. Winnicott aborde toute ses questions et je trouve ça vraiment intéressant.

A bientôt,

Bonjour,

Voici un passage de saint Augustin dans ces confessions sur "la volonté". la volonté effective une fois et partiel c'est déjà pensé à ses prochaines rechutes. Alors il faut vouloir pleinement.

 

     "Dans le trouble où me jetaient mes hésitations, je faisais mille gestes, de ceux que l'ont fait quand on en a la volonté sans le pouvoir, qu'on soit privé de membres ou qu'on les ait ligotés, brisés par la maladie, ou tout autrement paralysés. Si je m'arrachais les cheveux, si je me frappais, le front, si j'étreignais mes genoux de mes doigts entrelacés, je le faisais parce que je le voulais. J'aurais pu le vouloir et ne pas le faire, si la mobilité de mes membres ne m'avait pas obéi. Je faisais donc bien des choses où le vouloir ne se confondait pas avec le pouvoir. Et je ne faisais pas ce que je désirais avec une ardeur incomparablement plus grande, et que j'aurais pu faire dès que je l'aurais voulu, car pour le vouloir effectivement il n'était que de le vouloir pleinement. Car ici pouvoir et volonté ne faisaient qu'un : vouloir, c'était agir déjà. Et pourtant rien ne se faisait, et mon corps obéissait à elle-même pour accomplir sa grande volonté dans la seule volonté.

     D'où vient ce prodige ? Qu'elle en est la cause ? Que luise à mes yeux votre miséricorde, que j'interroge, s'ils peuvent me répondre, les obscurs châtiments infligés aux hommes et les ténébreuses misères des fils d'Adam. Oui, d'où vient ce prodige ? Quelle en est la cause ? L'âme donne des ordres au corps, et elle est obéie sur le champ. L'âme se donne à elle-même des ordres, et elle se heurte à des résistances. L'âme donne l'ordre à la main de se mouvoir, et c'est une opération si facile qu'à peine distingue-t-on l'ordre de son exécution. Et cependant l'âme est âme et la main est corps. L'âme donne à l'âme l'ordre de vouloir : l'une ne se distingue point de l'autre, et pourtant elle n'agit pas. D'où vient se prodige ? Quelle en est la cause ? Elle lui donne l'ordre, dis-je, de vouloir ; elle ne le donnerait pas si elle ne voulait pas, et ce qu'elle ordonne ne se fait pas.

     C'est qu'elle ne veut pas d'un vouloir total, et ainsi elle ne commande pas totalement. Elle ne commande que pour autant qu'elle veut, et pour autant ne veut pas, ses ordres ne reçoivent point l'exécution, car c'est la volonté qui donne l'ordre d'être une volonté qui n'est rien d'autre qu'elle même. C'est pourquoi elle ne commande pas pleinement, et de là vient que ses ordres sont sans effet. Car si elle était dans sa plénitude, elle ne se commanderait pas d'être, elle serait déjà. Ce n'est donc pas un prodige de vouloir partiellement et partiellement de ne pas vouloir : c'est une maladie de l'âme. Celle-ci soulevée par la vérité, mais entraînée par le poids de l'habitude, ne peut se mettre tout à fait debout. Il y a donc deux volontés, toutes deux incomplètes et ce que l'une possède fait défaut à l'autre."

A bientôt, courage à tous

st augu est sympa! mais quelle lourdeur de style! ce qu'il dit en gros c'est que l'énergie psychique véritable, le shen, l'esprit saint, est "ce qui est agissant" . la vrai volonté (adossée à celle du ciel) est la seule qui puisse produire un résultat dans la transformation de soi-même, "l'idée de volonté", partielle, en contradiction avec des résistances intérieures, n'est pas la vraie volonté...
<!--[if gte mso 9]> Normal 0 21 false false false MicrosoftInternetExplorer4 st augu est sympa! (mais quelle lourdeur de style!). ce qu'il dit en gros (je l'explique à ma façon) c'est que l'énergie psychique véritable, le shen, l'esprit saint, est "ce qui est agissant". C'est la vraie volonté (vraie parce qu'adossée à celle du ciel -à la super énergie en connexion avec le tout, avec toutes les choses et tous les êtres-). C'est la seule volonté qui puisse produire un résultat dans la transformation de soi-même." l'idée de volonté ", partielle, en contradiction avec des résistances intérieures, n'est pas la vraie volonté... cette volonté de l'ego n'est qu'un petit morceau qui se bat contre d'autres morceaux et qui ne pourra pas gagner la guerre, car elle fait partie de ce qu'elle combat.Le but du travail sur soi, de la méditation, des exercices énergétiques, respiratoires, est de produire cette qualité d'énergie à l'intérieur de soi, qui ne soit pas une illusion de l'ego mais une chose réelle et agissante…Bonne méditation à tous !

<!--[if gte mso 9]> <style> /* Style Definitions */ table.MsoNormalTable {mso-style-name:"Tableau Normal"; mso-tstyle-rowband-size:0; mso-tstyle-colband-size:0; mso-style-noshow:yes; mso-style-parent:""; mso-padding-alt:0cm 5.4pt 0cm 5.4pt; mso-para-margin:0cm; mso-para-margin-bottom:.0001pt; mso-pagination:widow-orphan; font-size:10.0pt; font-family:"Times New Roman"; mso-ansi-language:#0400; mso-fareast-language:#0400; mso-bidi-language:#0400;} </style>
Belle manière de résumer ce passage de St Augustin avec ta propre vision Fritzecat. Je pense aussi que la Volonté est de le vouloir pleinement, mais pour nous, empreint de nos mauvaises habitudes, cette volonté n'est encore que partielle car elle est en conflit avec nos résidus de pulsion infantile. Et c'est la volonté de cet égo infantile qui lutte avec notre volonté de nous sevrer. On aimerait tant éprouver indéfiniment cette jouissance qui nous rend insouciant de la réalité extérieur mais qui nous ramène finalement toujours à nos propres angoisses. Mais n'est-ce pas humain finalement d'avoir ses angoisses ? Mais l'égo, "l'instinct du tambour major" chez Martin Luther King nous fait défaut à nous porno-dépendant car il est sans-cesse à osciller quand nous sommes en relation avec notre environnement. Nous ne sommes pas souverain. Alors comment faire pour éduquer cette égo qui devrait être beaucoup plus stable, et devrait être là pour servir notre dignité humaine ? J'ai pas encore trouvé le chemin qui mène à ça. Et je me demande si je le trouverais un jour mais je cherche. Mais si vous avez des pistes je suis preneur. Déjà s'en remettre à quelque chose de supérieur à nous. Pour éprouver notre propre faiblesse et que nous ne sommes pas omnipotent comme l'est un nourrisson à la naissance. Une autre question sous-jacente s'est sur la maturité affective et pour ma part c'est le plus gros du travail. Le Je suis, cette part qui est à moi, mon sens d'identité.A bientôt,

 

Qu'est-ce qu'une angoisse au fond qu'une sorte d'émotion ressentie quand on se projette au loin dans une sorte d'infinie où il n'y a pas de fond qui nous sécurise. Un inconnu fait d'élément non-palpable mais projeter avec des choses familières venue d'un passé connu. Donc nous répétons à l'infinie pour nous rassurer. Alors que le futur n'est pas comme le passé. Je trouve que finalement l'angoisse est irrationnel, une peur passé non-gérer sans auto-conscience avec ses anciennes croyances projeter dans un futur sans borne et qui surgit à des moments de vide de nos existences. Un vide qui est défini plus comme un moment où il faudrait faire quelque chose mais où l'on ne fait rien. Bref, en tant que dépendant affectif nous voyons un peu tout et ressentons beaucoup les choses avec un sens démesuré. Alors il faut se dépassionner, lâcher prise on dira, sans prendre les choses à la légère mais avec légèreté, sans excès et sans hypersensibilité. Tout nous touche de trop près et le porno comme toute addiction nous désensibilise. Mais si on a un caractère trop sensible, profitons-en pour être créatif. Aussi pour passé de ce monde connu à un monde inconnu oublié ses vieilles habitudes pour en adopté de nouvelles. Puisque tout meurt finalement. Désolé de réfléchir "tout haut".

Bonne nuit,

Bonjour,Coup de déprime en ce moment, je ne trouve pas de travail, je suis hébergé gratuitement mais j'ai un ultimatum d' un mois pour quitter cette appartement. Bref, si quelqu'un propose du travail sur Lyon je suis preneur. Le point positif malgré tout ce stress c'est que je n'ai pas envie de rechuter pour calmer ses angoisses. Ca c'est cool. Donc pas de compulsion. Je suis bien plus solide au bout de 2 mois et demi de sevrage pour ne pas me sentir happer par la spirale du porno. L'autre chose c'est que je vais voir un psy jeudi prochain pour la première fois de ma vie. On verra bien. Courage à tous.
Bonjour,Voilà, il se trouve que j'ai rencontré ma grand-mère pour la première fois il y a quelques semaines. La mère de ma mère qui elle-même je n'ai pas connu. Elle a perdu tôt ses enfants et sont mari, et elle est atteinte de la sclérose en plaque depuis ses cinquante ans (elle en a presque 90 aujourd'hui). Une rencontre émouvante mais sans beaucoup de mots. Bref, puisqu'il est bon d'être créatif dans nos moments, je lui ai composé un petit poème. Je le partage ici, Le voici:  

La Foi, ce temple du cœur dans lequel se repose

Le chagrin accueilli dans un jardin de rose ;

La crainte et le doute comme des lots nécessaires

Troublant notre calme mais jamais mortifères,

Y viennent, y demeurent puis s'effacent comme la nuit

A la venue d'un jour nouveau, d'une nouvelle vie.

Grande Dame, souveraine, tenant fière ta courbure ;

Reine des mères, affligée sous ta noble stature,

Telle je t'ai vu, bien que durant quelques heures,

Elles ont suffi à connaître le pouvoir de la foi,

A mon cœur sceptique de cette ineffable loi.

Toi, grand-mère si coquette parée de ses couleurs,

Qui reflètent ta dignité et recouvrent l'usure,

Tu la portes grâce-ment délaissant tes blessures.

Car les vicissitudes auraient pu de ta vie

Maintes et maintes fois faire vaciller durement

Ce pont fragile menant tout droit au firmament.

Et bien qu'assise sur ce fauteuil de la maladie

Tu te tiens, debout tel un monument d'alors,

Emprunt de cette douce fierté des âges passés.

Et pour ne pas se briser sur le roc de la douleur,

Tu éclaires comme un phare nos vies embarquées.

Mon triste cœur, aujourd'hui heureux de connaître

Celle qui a donné vie à cette inconnue de moi

Que mes songes d'enfant chérissaient tant de fois,

Dans mes nuits obscurcies sans cette lumière terrestre

Bien qu'au plus profond de moi son amour je ressens

Car ce qui s'offre une fois jamais ne se reprend.

Évanouie dans les années de ma vie muette,

Je t'ai vu maintenant et peut t'appeler Paulette.

Ô toi, trop tard connue et adorée de moi,

Quand ton tour sera venu à rejoindre le ciel

Porte ce message avec la douceur du miel :

A Elle, trop tôt partie et aimée de moi,

Disparue sans connaître ce qui est né de son sein,

Dis-lui que je l'aime et que je vais bien.

Et qu'en moi ton image ne puisse jamais mourir ;

Bien que furtive et noyée dans le silence des yeux,

Une image qu'on aimerait être dans le souvenir

Attendri de son futur nous portant en eux ;

Que ce qu'on donne et transmet aux autres de bien

Non pour un écho qui à son tour tend la main,

Mais comme un message porté d'un Âge à un autre

D'une montagne à une autre, et d'un Être à l'autre.

 
Pages : 1 2 3 4 5 6
URLs de référence
  • Dépendance sexuelle: http://www.dependance-sexuelle.com/index.php
  • :