Dépendance sexuelle

Version complète : Lutter conter les sites X
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Et quand on sait à quelle symbolique Freud estimait que l'argent renvoyait...;-) 
mouaaahhhh!!! ouais lolllll [img]http://www.dependance-sexuelle.com/uploads/smil3dbd4dbc14f3f.gif"[/img][img]http://www.dependance-sexuelle.com/uploads/smil3dbd4dcd7b9f4.gif"[/img]
Ben, ouais, c'est aussi pour ça que le dépendant peut très bien associer son "plaisir" à sa dépense de $$... La boucle est bouclée. La voilà la croissance tant attendue! Une politique de porno bien menée (mieux qu'à l'heure actuelle, quoi)

Ah, je me goure de topic peut-être? Bon, il va falloir ouvrir "faire proliférer les sites X pour redresser l'économie du pays"...

Citation : Mondom a écrit: Ah, je me goure de topic peut-être? Bon, il va falloir ouvrir "faire proliférer les sites X pour redresser l'économie du pays"...

J'aime pas trop les conspirationnistes, je trouve que d'une part ils manquent d'arguments quand il s'agit de prouver que les "hommes politiques", les "scientifiques", les "franc-maçons", les "sionistes", les "Juifs" etc... le font exprès, et que d'autre part ils en oublient souvent que si le système tourne ainsi, c'est en partie de leur faute. Ben oui, c'est simple pourtant : comment écarter pour de bon la pornographie ? C'est une industrie, ça marche au fric : il suffit donc d'arrêter d'en consommer. Que moi, toi, nous, vous, ils, tout le monde arrête d'en consommer. Et ça commence donc par soi-même. Que vont-ils faire, les pornographes et pornocrates associés, si plus personne n'achète de leur came ? Si plus personne ne va dans les bars à strip-tease, si plus personne ne visite leurs sites internet, si plus personne n'achète leur magazines de mes deux, si on se met à boycotter les marques qui se servent du cul pour vendre ( ça va en faire un paquet, je sais ), si on cesse de mater les programmes orientés cul à la téloche ( quant à moi j'ai quittéma télé il y déjà un certain temps, m'enfin bref ), si le premier samedi du mois ne rapporte plus autant, si la chaîne xxl commence à être déficitaire, si on nous cessons d'entretenir l'industrie pornographique en achetant des sex-toys ( ce sont souvent les mêmes qui vendent les "jouets" et produisent des "films" ), et si nous nous chargeons d'éduquer les générations à venir au sujet du respect que l'on doit à tout être humain, au sujet de la sexualité partagée, des dangers de la dépendance ...Si tous ces "si" se réalisaient, auraient-ils d'autre choix que de celui de disparaître ?

Salut a tous je vais certainement me faire déminer , mais j'ai mon avis la dessus. Voila je voudrais déjà être clair que toutes vos tentatives mèneront a rien car l'argent rapporté par cette industrie est plus importante que quelques vies brisées. Et surtout en voulant la combattre , vous restez en contact avec. Je vais juste vous poser la question suivante , quand vous étiez dépendant , a fond dedans , si un petit groupe serrais venus vous dire " c'est mal , arrêtez sa toute de suite " vous auriez dis quoi ? Même si leurs arguments sont bétons , pour un dépendant en phase de dénie sa n'a pas d'effet. Moi j'aurais dis " rien a faire ". Vous comprenez mon point de vue ? on stoppe pas une industrie qui rapporte plus que le film et la musique par ans car c'est mauvais. C'est un combat perdue d'avance , autant se concentré sur le combat qui est le sevrage.Je me rappelle quand j'étais a fond dans les sites porno américains , quand je lisais les commentaires , je peut vous dire que pour eux c'est toutes leurs vie le porno. C'est triste mais réel. Ces gens la font le choix d'être d'éternel lèche vitrine. Un exemple aussi , sur les sites ou les vidéos pornographiques sont gratuites tout les jours , le matin ici elle sont à 200 vues par exemple et le soir dans les 200 000 donc y'a aussi une énorme demande.Voila mon point de vue , je ne vais pas combattre ce qui pendant un temps à était ma seule raison de vivre , même si je réalise mon erreur, on forcera pas des gens à arrêter et vous le savez. Sa viendra que d'eux de vouloir dire non.
Arf, il est embêtant ton point de vue, bien qu'il fallait bien que dans la réflexion on en revienne à cette problématique là. Evidemment ouvrir les yeux à un dépendant c'est comme l'envoyer de force chez le psy : tant qu'il n'est pas prêt il n'ira pas, n'ouvrira pas les yeux. Faut-il donc laisser tomber ? Je vois plusieurs choses :- d'une part, à mon sens, la pornographie crée des dépendants : il est donc impératif d'éduquer pour tenter de limiter l'apparition de nouveaux dépendants. Bien sûr ce n'est pas qu'une question d'éducation ; mais enfin je pense que, même sans problème psychologique lourdingue de fond, on peut faire tomber quelqu'un là-dedans et l'enfoncer jusqu'à ce qu'il ait donné tout son fric. Beaucoup ont des antécédents : mais la compréhension, le partage, le dialogue, auraient sans doute aidé à arranger ce que le contact ( il faut avouer, très facile de nos jours ) avec la pornographie n'a fait qu'amplifier. Bien sûr ce point reste discutable, mais l'idée, c'est qu'avant même de guérir, on peut prévenir. - d'autre part, il faut regarder un peu l'histoire. C'est vrai, je renvoie souvent à l'exemple des lobbies anti-tabac. N'avaient-ils pas les mêmes raisonnements au début ? Ne se disaient-ils pas qu'il était inutile de lutter contre une machine à fric pareil ( parce que l'industrie du tabac aussi ça rapporte, et pas qu'un peu ! ) ? Il ne faut en aucun cas se dire que ce que nous pouvons faire en dehors de notre sevrage est inutile : c'est bien simple, si personne ne fait rien, nous savons ce vers quoi nous allons. Sans doute toujours plus de banalisation, de pornodépendants, et au final des troupeaux entiers d'êtres déshumanisés, sans goût de vivre, qui s'avilissent chaque jour un peu plus, "à l'insu de leur plein gré". En revanche, commencer à lutter peut amener autre chose. Ce n'est pas certain, rien n'est certain, mais on sait que ça vaut le coup d'essayer. - tu dis qu'en voulant la combattre nous restons en contact avec, et c'est juste. C'est aussi ce que me disait John une fois, comme quoi tout ce que la pornographie méritait c'était mon indifférence. Alors d'accord ça marche pour l'individu, et c'est vrai qu'à lutter contre un monstre comme l'industrie porno, on risque de dépenser pas mal d'énergie. On pourrait donc dire que dans un premier temps, il vaudrait mieux se concentrer sur le sevrage, et qu'une fois passé pas mal d'étapes, une fois qu'on a accumulé un peu d'énergie de côté, on peut se mettre à aller plus loin. Mais bon dieu, si nous ne le faisons pas, qui le fera ? La coupe n'est-elle pas déjà pleine ? Peut-on encore attendre longtemps ? Y'a un paquet de questions morales là-dessous, il s'agit de savoir si il est ou pas de notre devoir de nous mettre en marche contre ce truc là, ne serait-ce qu'à notre petite échelle. Une fois qu'on a tranché plus ou moins net pour les questions morales, reste à trouver les outils nécessaires pour avancer, doucement mais sûrement. Et les idées ne manquent pas, ça c'est sûr.
Combattre le porno est évidemment illusoire. Nous ne pouvons qu'espérer participer de notre mieux à l'évolution de notre culture, en étant chacun un maillon, et à notre niveau à chacun en effet dire "non" au porno.L'enjeu financier est indiscutablement plus fort que toutes les considérations morales, je crois qu'il n'y a pas à tergiverser là-desus, d'ailleurs "enjeu financier" et "morale" ne jouent tout simplement pas dans la même cour alors essayer de conjuguer les deux est totalement sans objet.Le danger que représente la pornographie dans la société, le gouffre financier pour le consommateur, les valeurs morales, ne constituent pas (du moins aujourd'hui, qui sait dans quelques générations si ce sera pire ou mieux, on ne peut qu'avoir sa propsective individuelle...) des arguments de taille à participer d'une question ou d'un semblant de décision sur une attitude à adopter.Le nombre de dépendants est pour le moment encore méconnu et sans doute relativement faible, sans oublier que leur propre dépendance est encore énormément méconnue des gens qui sont eux-mêmes atteints.Cependant il augmente sans doute assez rapidement, et si la connaissance du problème augmente également en proportion, on va peut-être un jour arriver à un changement des attitudes. Encore de la prospective. Je crois plus aux actions qui visent à accompagner ou catalyser cette évolution vers une reconnaissance, une connaissance et une prise en compte de la dépendance et de la dérive, qu'à celles qui visent à essayer d'enrayer le mammouth siliconé.Si la dépendance devient reconnue mais ne concerne qu'une proportion relativement faible, on pourra au mieux espérer voir émerger des messages d'alerte sur les produits, des messages du type "méfiance-dépendance". La société d'aujourd'hui n'en est pas à éradiquer un truc lucratif et auquel des tas de gens tiennent pour éviter de mettre une minorité en danger... Mais elle est éventuellemnt capable d'aménager des mises en garde, comme pour les allergies (alimentaires: "contient de traces de gluten"...), peut-être un message sur les films "normaux" du genre "avertissement: peut contenir des traces d'érotisme"...?
ha la la! On n'en finira pas de faire couler de l'encre sur de tels sujets. alors, maintenant, ca va être de notre faute!

On veut plus de porno, ya qu'à pas les regarder et yen aura plus! On veut plus de tabac? Ya qu'à plus fumer! On veut plus bouffer de poulet degueu? ya qu'à boycoter le poulet! et ainsi de suite...alors, oui, en ce cas, seuls quelques initiés, quelques rares élus ont le courage de fermer leur télé, de cultiver leur jardin pour bien manger, de choisir eux mêmes leurs lectures et leurs écoles pour leurs enfants, de tenter de mieux vivre, de pas gaspiller leur chauffage, de construire écolo pour sauver la planète, de travailler dans la sérénité, de comprendre leur couple et de le faire évoluer dans le bon sens, chacun des deux étant "sages" et réfléchis, de cultiver notre spiritualité, de pas toujours acheter le dernier portable qui brille plus... oh oui,sûr, qu'on est là dans  l'élite de la population en quelque sorte.  hum!et tous les autres? les 90% autres? Peut être en fin de compte les plus intéressants, les plus humains, ceux qui cèdent aux sirènes  et qui le savent, sans doute, et qui sourient de leurs faiblesses. Qu'est ce qu'on peut faire? Le peuple, quoi! qui fait l'histoire.alors tant pis pour moi si je n'en fais partie, de cette élite... mais je ferai quand même des efforts pour m'en sortir.

Salut yannyann : je ne vois pas trop en quoi mon propos pouvait porter à l'élitisme, mais soit, je ne sais pas tout le temps ce que je dis. Le but était de souligner qu'en fin de compte, la meilleure arme que nous ayons contre l'industrie pornographique, c'est encore notre porte-monnaie. Et ça serait bien inutile si il n'y avait qu'une élite donnée pour ne pas se planter, parce que retirer les 10% que tu soulignes de leurs bénéfices ça ne leur causera pas tant que ça de dommages. Je trouve cela curieux que tu t'insurges : "c'est de notre faute, ben c'est la meilleure ?!" alors qu'à un post de koala tu réponds :
Citation : ca n'a rien à voir avec une quelconque dépendance créée de tout pièce par un éleveur.
A qui la faute, donc ? Pour moi il est imprudent de trancher d'un côté ou de l'autre. Pour ce qui est du droit, nous sommes responsables de nos actes, et donc si nous nous masturbons 15 fois par jour sur du contenu pornographique, c'est bien de notre responsabilité, donc, quelque part, de notre faute. Nous pourrions, dans le droit également, faire autre chose, comme refuser notre argent aux pornographes. Soit, mais on oublie la dimension psychologique. A l'age adulte on aurait ( à tort ) tendance à croire que l'individu est sûr de lui, a des bases plus solides que jamais, sait ce qu'il veut etc... or on voit bien à quelles failles nous sommes en nous-mêmes confrontés. Nous avons, pour la plupart, un problème à régler, et la dépendance ne s'est pas créée de toute pièce à partir du contact avec le produit : il y avait des facteurs facilitants. Seulement on peut tout aussi bien rétorquer, et cela me paraît juste, qu'il n'y a pas de toxicos sans dealer ; qu'il n'y a pas de porno-dépendants sans porno, surtout si celui-ci est banalisé et facile d'accès. On ne peut nier le caractère addictogène de la pornographie, enfin, je crois, et de là on peut conclure qu'il est possible que le simple contact avec le produit ( quel que soit le profil psychologique ) présente des risques pour l'individu.De là cela nous donne la légitimité nécessaire pour défendre à la fois notre groupuscule de dépendants, mais aussi tous les dépendants potentiels futurs qui sont en ce moment même en train de se camer, c'est-à-dire la plupart des consommateurs de pornographie, si l'on considère bien que la pornographie est addictogène. Enfin, il s'agit de trouver des outils pour combattre ce fléau, avant tout, tenter de faire reculer la pornographie tant elle devient omniprésente serait déjà un bon point. Mais son omniprésence signifie aussi la floraison de son commerce : si on veut la faire régresser, il faut avant tout lui couper les vivres, et là la solution est toute trouvée. Ses vivres ? Notre porte-monnaie, sans lequel nul économie ne peut fonctionner. Que ce soit de notre faute ou pas, les pornocrates s'en contre-fichent, à la rigueur cela les arrange bien que tu sois dépendant : ça fait de toi un gros consommateur. Donc ne pas compter sur eux pour avoir une conscience morale : on parle à une industrie, pas à une personne. Donc, à qui la faute ? Là n'est pas la question. Ce qu'il faut c'est trouver les moyens d'atteindre nos buts ; et le moyen le plus simple, le plus à notre portée, auquel nous contribuons d'ailleurs en nous sevrant, est de cesser d'acheter leur merde, de consulter leurs sites ( avec les pubs je suppose que ça peut leur rapporter pas mal ), d'appeler leurs numéros surtaxés de téléphone rose, etc... Sans notre argent, que peuvent-ils bien faire ?
Pour moi combattre la diffusion de la pornographie peut bien entendu servir à guérir ceux qui en sont accros mais beaucoup plus à préserver tous les autres et en particuliers les jeunes qui pourraient d'autant plus facilement tomber dedans.
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