06-05-2008, 11:14
Salut yop1234,
Nous sommes parfaitement d'accord. Mais le probléme, c'est que ta démarche, elle aussi, passe obligatoirement par ton mental.
Pour voir que l'addiction n'existe pas, tu dois d'abord en faire le constat intellectuel.
Ce que tu avances, c'est donc bien que cette pensée est suffisante pour transformer toute les couches de l'être en profondeur, de façon radicale et définitive.
Sur ce point nous sommes aussi d'accord.
Par contre, je pense que cette opération de conversion du regard doit être réguliere pour agir en profondeur, et que la transformation ne se produit que progressivement.
Aie ! Si l'origine de l'addiction provient d'une croyance fictive, le problème c'est que l'énergie mise dans cette croyance est bien réele.
Et l'addiction est aussi réelle que les connexions cérébrales construite, les habitudes nerveuses, psychologiques et hormonales.
La maison d'un dépressif possède une sinistre atmosphère, lourde, et cette énergie est perceptible même en l'abscence du propriétaire.
Il est étrange de constater que les nouveaux habitants puissent presque toucher cette tristesse, et qu'elle les influence, sans même qu'ils soient au courant des problèmes de l'ancien maitre des lieux.
Peut importe que l'ancien proprétaire dépressif n'avait pas de raison réelle d'être aussi triste.
C'est arrivée.
Et manger une feuille de salade n'annule pas le fait d'avoir avaler 8 macdo (comme un éclat de rire ne balayera pas l'atmosphère lourde de la maison précédente).
Tu vois, je ne " crois " pas en ces choses, mais je les connais. L'habitude, l'énergie d'un acte ou d'un ensemble d'actes, produisent des choses tangibles (les schémas nerveux eux-même en sont modifiés par la répétition de l'acte). Ce n'est pas de la pensée magique.
En bref, je suis parfaitement d'accord avec la méthode que tu avances, mais je sais qu'elle n'est pas aussi foudroyante et radicale que ça.
Par des années de méditation, je sais observer ma pensée, cesser de penser, et même, dans une certaine mesure, percer la nature illusoire des images, et pourtant, je ne suis pas encore assez conscient pour briser totalement le cycle de mes faiblesses...
Seule une lente maturation (pas masturbation hein) est capable d'assez préparer le terrain pour que
"la réalité" puisse toucher en profondeur.
Toutes les transformations radicales subites, ne sont pas si subites que ça. Un chemin très long existe derriere, même si nous l'ignorons.
Que tu ais fait ce chemin, c'est heureux, si ta victoire est devenue sans "désespoir de retour".
amicalement.
Code :
Ce qui nourrit ce n'est pas le discours sur la nourriture mais l'acte de manger.
Idem ce qui met fin à l'addiction c'est de voir qu'elle n'existe pas,
ce n'est pas de dire ou de penser qu'elle n'existe pas.
Nous sommes parfaitement d'accord. Mais le probléme, c'est que ta démarche, elle aussi, passe obligatoirement par ton mental.
Pour voir que l'addiction n'existe pas, tu dois d'abord en faire le constat intellectuel.
Ce que tu avances, c'est donc bien que cette pensée est suffisante pour transformer toute les couches de l'être en profondeur, de façon radicale et définitive.
Sur ce point nous sommes aussi d'accord.
Par contre, je pense que cette opération de conversion du regard doit être réguliere pour agir en profondeur, et que la transformation ne se produit que progressivement.
Citation :Cet attachement se dissimule sous les pensées que tu mentionnes comme celle de la force des habitudes, du terrain fertile dans lequel elles prennent racines et se nourrissent, etc.
C'est comme si tu voulais combattre un adversaire fictif. Ton combat sera d'autant plus difficile que ton imagination le peint comme redoutable. Pourtant il suffit d'ouvrir les yeux pour constater qu'il n'y a personne en face.
Aie ! Si l'origine de l'addiction provient d'une croyance fictive, le problème c'est que l'énergie mise dans cette croyance est bien réele.
Et l'addiction est aussi réelle que les connexions cérébrales construite, les habitudes nerveuses, psychologiques et hormonales.
La maison d'un dépressif possède une sinistre atmosphère, lourde, et cette énergie est perceptible même en l'abscence du propriétaire.
Il est étrange de constater que les nouveaux habitants puissent presque toucher cette tristesse, et qu'elle les influence, sans même qu'ils soient au courant des problèmes de l'ancien maitre des lieux.
Peut importe que l'ancien proprétaire dépressif n'avait pas de raison réelle d'être aussi triste.
C'est arrivée.
Et manger une feuille de salade n'annule pas le fait d'avoir avaler 8 macdo (comme un éclat de rire ne balayera pas l'atmosphère lourde de la maison précédente).
Tu vois, je ne " crois " pas en ces choses, mais je les connais. L'habitude, l'énergie d'un acte ou d'un ensemble d'actes, produisent des choses tangibles (les schémas nerveux eux-même en sont modifiés par la répétition de l'acte). Ce n'est pas de la pensée magique.
En bref, je suis parfaitement d'accord avec la méthode que tu avances, mais je sais qu'elle n'est pas aussi foudroyante et radicale que ça.
Par des années de méditation, je sais observer ma pensée, cesser de penser, et même, dans une certaine mesure, percer la nature illusoire des images, et pourtant, je ne suis pas encore assez conscient pour briser totalement le cycle de mes faiblesses...
Seule une lente maturation (pas masturbation hein) est capable d'assez préparer le terrain pour que
"la réalité" puisse toucher en profondeur.
Toutes les transformations radicales subites, ne sont pas si subites que ça. Un chemin très long existe derriere, même si nous l'ignorons.
Que tu ais fait ce chemin, c'est heureux, si ta victoire est devenue sans "désespoir de retour".
amicalement.