Dépendance sexuelle

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Bonjour à toutes et à tous,

J'ai 30 ans, cela fait des années que je suis dépendant. J'avais réussi un sevrage de presque 2 ans vers 20-22 ans, mais j'ai fini par rechuter... Il n'a suffit que d'une fois à aller sur un site X. Je ne pense pas que j'étais réellement sevré car je m'étais simplement interdit l'accès à internet, sans guérir vraiment mes pulsions intérieures.

Depuis c'est un enfer car je vais de rechutes en rechutes, mon record dépasse rarement 3 mois.

L'objet de mon inscription à ce forum, c'est que j'ai la nette impression que ma vie va de plus en plus de travers à cause de cette addiction. Et j'aimerais savoir si d'autres personnes ont cette impression.

Je m'explique. Mon sentiment est qu'un mécanisme inconscient s'est mis en place dans mon cerveau et me pousse à choisir toujours la voie qui me causera le plus d'emmerdes. Comprenez bien qu'il ne s'agit pas de sexe ou de quoi que ce soit d'illégale ; il peut s'agir par exemple de choix professionnels, immobiliers, etc. Je pense que c'est à force du dégoût suite aux rechutes continues, ai-je généré une auto-suggestion extrêmement négative contre moi-même ? Ma colère devient immense, j'en suis à présent à penser de façon de plus en plus récurrente au suicide.

Je ne souhaite pas donner plus de détails sur ma vie et ces fameuses mauvaises voies que je choisis en permanence et qui m'apportent toujours plus d'emmerdes : mes proches me reconnaîtraient facilement mais ils ne sont a priori pas au courant de mon addiction - dont j'ai honte.

Tout cela conduit ma volonté de sevrage particulièrement délicate car le lot d'emmerdes qui me persécute constamment me rend fragile. Une fois devant mon PC, je lutte difficilement contre le porno, comme pour avoir au moins un peu de réconfort dans cette vie de con. Par contre après, quelle haine... 1 an que je lis périodiquement le site d'Orroz, mais je n'arrive pas à décrocher.

Cela fait 3 ans que mes emmerdes sont vraiment croissantes. Je vais de déconvenues en déconvenues, de plus en plus graves, et je me sens coupable d'entraîner ma femme et mes 3 enfants vers la déroute. Je ne maîtrise plus rien de ma vie, j'ai l'impression d'être le jouet des événements, un papillon dans un réacteur d'avion. Grâce à Dieu personne de ma famille n'est encore touché par un problème de santé, mais ça viendra sûrement.

Et encore une fois, tout ça, tous ces problèmes, j'ai la nette impression que c'est lié à mon addiction... Superstition ou réalité ?

J'espère que ce 1er message n'est pas trop confu... Merci à ceux qui ont eu la patience d'aller jusqu'au bout.
as-tu cherché à te faire aider par une tierce personne ? (psy,sexologue ?)
sinon je vais te dire comment je vois les choses,je me le permets car il y a plusieurs de tes traits de vie qui ressemblent à la mienne
l'envie de suicide je connais,cela ne fait que qqs mois que je n'y songe plus ,auparavant c'était récurrent.je n'ai jamais eu de pb avec le porno (je suis femme de dépendant) mais tout de même tendance à la dépendance affective et sinon mes trucs c'était me réfugier ds mon lit (sans mauvais jeu de mot) et la nourriture (aujourd'hui surpoids de 30 kgs)
les mauvais choix de vie je connais aussi,j'en étais à me demander si je n'étais pas maniaco-dépressive.(trouble bipolaire)car depuis des années je naviguais entre des périodes d'envie de suicide (le "ça rendra service à tout le monde" je connais) et des périodes où mon ambition était irrationelle ,me faisant faire des choses complètement dingue ! et comme j'étais très persuasive j'arrivais à mes fins... ce qui nous vaut aujourd'hui d'être endetté pour de nombreuses années encore.
et puis on a souvent l'impression que la vie et les gens sont contre nous,que l'on a jamais de chance et que la somme de nos erreurs fait que l'avenir nous semble fade,ternit voire de mauvaise augure...
Mais ce que je pense,c'est que même si certains sont plus chanceux que d'autres,c'est indéniable,nous sommes aussi pour beaucoup sur notre destin.Biensûr cela dépend de nos choix,bons ou mauvais,mais pas seulement,je crois que cela dépend aussi simplement de notre façon de voir les choses. voir son verre à moitié plein au lieu de le voir à moitié vide.
Je crois qu'il faut arrêter le fatalisme et prendre son courage à 2 mains pour affronter une bonne fois pour toute les choses,se relever les manches pour reprendre sa vie en main et non plus la subir.je ne connais pas tous tes choix de vie alors je vais t'illustrer mes dire par mes propres exemples...
j'en étais arrivée à ne plus aller sur mes comptes bancaires car voir le découvert me donnait envie de crever,et comble de malheur,voir que l'on manquait d'argent me donnait encore plus envie de dépenser.(pb d'achat compulsif).Et puis j'étais à la fois au fond du gouffre et enragée de voir toutes ces factures qui continuaient d'arriver.Aujourd'hui je me dis que les factures c'est le lot de tout le monde,je relativise (pas de pile de factures en retard),j'assume (je retourne sur mes comptes),j'essaie de positiver (il va y avoir des rentrées d'argent) et puis je fais en sorte de reprendre un peu les choses en main : prise de décision de donner mes moyens de paiement à mon homme comme ça moins de tentations,prise d'une boite où l'on dépose des petites sommes dès que possible (ce qui a le double avantage d'être là si besoin mais aussi d'apaiser l'esprit),décision d'organiser un peu (courses à tel moment,si possible une liste et s'y tenir) etc...
tout ceci pour but de limiter le stress du pb argent et de limiter les dégâts sur le compte bancaire ,alors on se rend compte qu'on est capable de faire des choses (remontée d'estime),on se sent un peu moins angoissé (donc moins de possibilité pour la dépendance),et c'est une bonne chose de se sentir un peu plus maitre de la situation,de ne plus se contenter de subir et de vivre ds la peur.
l'argent peut se transposer au porno.Prendre des décisions comme mettre un controle parentale (donner ses moyens de paiement) etc...c'est bien.Mais une addiction ne se resout pas par une simple privation.ça ne marche qu'un temps.Je peux transposer à mon pb avec la nourriture : j'essayais parfois de me faire violence et de controler mon alimentation ,parfois ça marchait qqs jours,quelques semaines.Victoire,j'ai perdu 2 kilos,et c'est super ne plus se sentir comme la grosse vache qui ne peut pas s'empêcher de se goinfrer !Et puis voilà on craque et c'est repartit...en moins de temps qu'il a fallu pour perdre les 2 kilos j'en reprend 3 ou plus.Le problème ?
je me suis contentée de me faire violence au lieu de chercher à comprendre.J'ai mis un pancement sur une maladie qui ronge comme un cancer mais un pancement ça cache,ça ne guérit pas !Et le cancer on ne s'en débarasse qu'à coup de longue chimio, de prise récurente de médicaments...
Jusqu'ici tu as mis des pancements,peut-être serait-il temps de chercher plus loin,quitte à avoir recours à un médecin qui trouvera la chimio qui te correspond ?(hypnose, suivi psychologue ou psychiatre ou même sexologue...)
Citation :L'objet de mon inscription à ce forum, c'est que j'ai la nette impression que ma vie va de plus en plus de travers à cause de cette addiction. Et j'aimerais savoir si d'autres personnes ont cette impression. (...)
Et encore une fois, tout ça, tous ces problèmes, j'ai la nette impression que c'est lié à mon addiction... Superstition ou réalité ?
quand j'étais bien emmanché dans le porno, je me disais que j'étais un artiste maudit, ... après je me suis rendu compte que je n'étais que maudit, et encore, que par ma femme :lol:
c'est évident que la honte et la culpabilité conséquentes à la conscience de ton addiction et des échecs passés de tes sevrages, qui auraient tendance à se rematérialiser au présent, ça peut pas t'aider à te sentir un winner... mais tu sais, le train du changement s'arrète tous les jours devant ta maison, pourquoi ne pas monter dedans aujourd'hui ? nos témoignages révèlent nos difficultés mais aussi nos succès. Tes idées récurrentes de suicide, je les ai eues aussi devant le tas de boue qu'était ma vie, aujourd'hui je les interprète comme la façon qu'avait mon inconscient de me dire "bon, soit tu te fous en l'air, soit tu trouves comment cesser cette compulsion, parce que vraiment la résignation c'est un suicide au quotidien..."
de toute façon, la seule façon de savoir si pour toi la croyance que le porno t'entraine du coté obscur de la Looze est fondée ou non, c'est d'arréter le porno, et de voir les conséquences.
En fait, y'a que la peur et l'humiliation des échecs passés qui te freine. Si tu connais orroz, applique ses conseils, et y'a pas de raison que ça marche pas pour toi comme ça l'a fait pour nous, je veux dire que le plus petit dénominateur commun des membres du forum c'est leur désir sincère de stopper cette compulsion, et nos outils de prédilection c'est l'honnèteté, l'humilité (substituée à l'humiliation) et la prudence.
Bon courage à toi pour aujourd'hui !
Je ne sais pas mais j'ai une envie monstrueuse de me branler, je suis actuellement en train de telecharger des video porno.

J'ai plusieurs sentiments qui se melent, je me dis faut pas le faire, ou ca va me détendre.

J'ai voulu supprimer mais sa telecharge toujours.

J'ai des problème dans mon couple, je suis au bout du rouleau, je pense au gamin ,avec ma femme ca va pas trop.

non seulement je me branle et en plus je bois comme un gamin ma femme est partie avec les gosses, mon 1er reflexe telecharger.

J'ai pas envie de faire autre chose.

sous l'euphorie de l'alcool je me dis qu'après tout.

Merci de m'avoir ecouter.
Je m'excuse de répondre tardivement sur un forum aussi actif, mais j'ai préféré ne pas toucher au PC ces jours-ci.

Merci à roul, d-h et John Warsen pour leurs réponses. A hibou_67 je n'ai pas grand'chose à te dire, étant moi-même au bout du rouleau... si ce n'est t'affirmer ma certitude que tenir des jours et des jours sans le X, c'est un plaisir qu'on savoure à chaque instant, on se sent bien, c'est presque une transformation qu'on ressent.

Bref depuis mon post du 4 juillet je tiens, mais il n'y a pas trop de mérite pour une durée aussi courte... Par contre je suis content, il est 1h42 du matin, et j'ai surfé depuis minuit pour des trucs divers de GPS sans être tenté par du X (j'ai réussi à lutter sans difficuté contre toute pensée tentatrice). Tenir dans ces conditions nocturnes, pour moi c'est presque gagner une bataille... Pour moins d'une semaine de sevrage ce n'est pas très difficile, la prochaine bataille me fait peur d'avance...

A roul, ta question "l'addiction est-elle responsable de tout" est intéressante. J'ai bien sûr envie de dire oui car ça me rassurerait. En évitant toutes considérations superstitieuses ou psychologiques sur lesquelles je risque de raconter n'importe quoi, il faut quand même reconnaître que cette addiction est au moins responsable d'un manque de sommeil chronique. Et le manque de sommeil, ça ne permet pas de réfléchir convenablement même si on ne s'en aperçoit pas consciemment. Je suis capable de dormir entre 3 et 4h de sommeil par nuit pendant plusieurs jours d'affilée, et ça pendant des semaines... mais alors quel zombie en journée... Pas de quoi être fier...

A d-h, tu es la 1ère femme de dépendant à qui je peux m'adresser (après ma propre femme bien sûr, qui ne le sait pas a priori). Je comprends que c'est très difficile à vivre pour toi. En tant qu'homme, vis-à-vis de ma femme c'est extrêment pénible : tous ces souvenirs de fantasmes immondes et inavouables, j'ai honte vis-à-vis d'elle d'avoir pu arriver aussi bas et ma tristesse est grande de savoir que je ne pourrai pas oublier ces images. Pourtant Orroz le démontre parfaitement: il existe une mécanique mentale, toujours la même, qui m'entraîne dans le X. Ca le fait malheureusement à tout les coups et les méthodes de désamorçage ne sont pas toujours suffisantes. C'est comme si ma volonté ne répondait plus à mon âme, elle répond à quelque chose d'autre qui me pousse très fort jusqu'à me faire tomber avant même que j'aie pu m'en apercevoir. Ca fait un peu schizo mais c'est pourtant ça qui me fait rechuter à chaque coup au bout des 3 mois. 3 mois à partir de maintenant ça m'emmène au 4 octobre, vigilance extrême à ce moment-là...

Je rêve de pouvoir parler ouvertement de ça avec ma femme, mais en aurai-je un jour le courage ?

Je dois reconnaître qu'il existe 1 seul point positif de mon addiction sexuelle : avant, je jugeais assez dûrement les gens qui n'arrivaient pas à décrocher d'une habitude (la cigarette, la nourriture pour citer les plus communes). Maintenant, je comprends leurs difficultés... et je les partage...

d-h, ta comparaison avec les pansements et ma façon de gérer mon addiction est tout-à-fait juste. Consulter un psy, c'est bien sûr un souhait très fort ; ça m'aiderait en plus à exorciser les autres difficultés que j'ai dans ma vie. Seulement, même si j'ai constaté que ma femme est consciente de ma tendance à la déprime, il est très difficile d'aborder ce sujet en couple. Je fait mon possible pour la ménager car elle aussi subit les emmerdes dans lesquelles je nous entraîne, elle-même n'est pas loin de déprimer... Ce qui fait que la plupart du temps, j'intériorise... Cela dit, le processus de guérison aux addictions sexuelles, expliqué par Orroz, me permet de garder espoir.

John Warsen, "y'a que la peur et l'humiliation des échecs passés qui te freine" : c'est complètement vrai. Aujourd'hui je suis à 4 jours de sevrage, c'est rien comparé aux 3 mois que j'ai déjà réussi à faire quelques fois ; rien que d'y penser, ça me donne le vertige. Mais je m'arme de courage car les vacances ne sont plus très loin et sont souvent propices à l'anti-addiction (pas de PC, pas d'internet et pleins de câlins avec ma femme :love2: ).

A bientôt
Franchement je pense qu'il te faut réagir et te faire suivre, surtout si tu sens que ça commence à nuire à ta femme.Trouve le prétexte que tu veux mais franchement je pense que tu n'as pas trop le choix.
Pour ce qui est d'avouer ou non à ta femme toi seul peut prendre la décision,je ne sais pas ce qui est mieux même si je pencherais peut-être plus pour ne rien dire...
D'un côté il y a un soucis d'honnêteté et le fait que ta femme puisse être un soutien et de l'autre le risque de fragiliser ton couple et de faire souffrir ta femme.Si on part du fait que cette addiction est avant tout ton problème et que le travail c'est à toi de le faire je trouve que c'est prendre des risques que d'en parler aujourd'hui.
Je serais toi j'aborderais le sujet une fois que l'orage soit passé,pas avant.
mais en tout cas je pense qu'une aide extérieur s'impose.Ce n'est pas être fou qu'aller voir un psy,c'est faire preuve de maturité et d'humilité,prendre conscience que nous ne sommes pas des sur-hommes ,prendre la décision de guerir plutôt que subir
Eh bien, j'en suis à présent à 18 jours et j'arrive toujours à lutter, même pas une masturbation. Pas facile car "ça pique" souvent. Il suffit d'attendre que ça passe, d'être patient, comme une forte migraine. Ce n'est pas très long pour que les pulsions se dissipent, mais ces instants sont critiques. Je vois bien que c'est là que ma volonté pourrait un jour fléchir, il faut alors que je trouve très vite quelque chose d'autre à faire. J'ai l'impression qu'un tigre m'observe en permanence et est près à fondre sur moi dès que ma lucidié fléchit... Si je pouvais me protéger d'un bouclier plus fiable que ma volonté...

Je suis donc extrêmement vigilant. Mais j'ai peur que ces pulsions deviennent insistantes avec le temps, en risquant de me faire rechuter. Le pire ce sont les rechutes "par surprise", celles où je ne contrôle quasiment plus rien, mon électro-encéphalogramme passe alors à zéro sans m'en rendre compte et il me faut ma dose de X. Je pense que c'est ce qui m'a fait plonger à chaque fois que j'atteignais les 3 mois de sevrage, mais je ne me rappelle plus très bien.

A présent, par rapport à ces autres fois, je m'interdis toute masturbation, même occasionnelle. Il me semble que c'est ça qui rend les sevrages instables. Très dur... L'exercice de Mantak Chia (cf. orroz.net) marche très bien pour faire baisser la pression. Le plus dur est d'avoir la volonté de le faire plutôt que de sombrer dans la facilité dépravante. J'arrête aussi complèment les sites d'histoires érotiques : même s'il y a un côté déculpabilisant du fait de l'absence de photo (je vois ça un peu comme un substitut), ils génèrent des pensées immondes et complètement incontrôlables qui conduisent toujours au même résultat.

Ce qu'il y a de nouveau aussi, c'est que j'ai quitté une phase de déprime intense peu après le début du sevrage. Donc ma lutte contre le X est à présent consciente et a lieu tous les jours à chaque instant. Les fois d'avant, les 2 premiers mois étaient finalement assez faciles car, croûlant sous les événements et la déprime, le X passait naturellement en deuxième. Ca ne "piquait" pas tant que ça, d'où une certaine fragilité lorsque les pulsions réapparaissaient.

Je n'ai pas parlé de tout ça à ma femme, et merci à d-h pour son conseil de rester discret à ce sujet malgré ma honte. Et avant d'aller voir un psy, j'attends de voir ce que donne ce nouvel essai de sevrage personnel.

La suite dans quelques jours...
C'est cool que tu vienne partager ça ici, ça fait réellement du bien de lire les autres s'en sortir, disons que ça motive dans les mauvais moments.

Courage !
Addict, je te remercie à mon tour pour ton message qui, l'air de rien, m'a fait beaucoup de bien et m'a donné du courage. En effet hier soir, ça a été très dur et j'ai bien cru que j'allais encore rechuter. Je voyais ma volonté défaillir, je sentais à nouveau ma faiblesse m'envahir, toujours de façon quasi-imperceptible. Les images érotiques et/ou immondes de mon triste passé me talonnaient et refaisaient surface en permanence dans ma mémoire... C'était vraiment un moment désagréable.

Heureusement j'ai pu maintenir suffisamment de lucidité et au bout d'environ 10-15 minutes, ça s'est un peu calmé. Je suis resté devant mon PC pendant 1 heure encore, à jouer à des jeux vidéos (normaux) pour me changer les idées (et surtout diriger mes pensées ailleurs avant le dodo)... puis au lit, l'esprit à peu près clair. Une bataille gagnée, mais à quel prix...

Aujourd'hui ça va mieux, je n'ai pas eu à lutter contre des pulsions aussi fortes. Il y a quand même eu une certaine envie de masturbation ce soir après que ma femme est partie se coucher mais ça s'est passé sans trop de difficulté...
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