Dépendance sexuelle

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Pas de quoi Chuck, c'est normal de poster ici pour s'entraider, ce forum est fait pour ça ;-)
C'est bien joué de ta part en tout cas d'avoir résisté à ça ! Faut savoir laisser passer l'orage. Je dis "savoir" parce que ça s'apprend, chacun a sa propre technique. Personnellement j'ai trouvé la solution pour les courts moments de solitude qui pourraient me faire rechuter. Maintenant il me reste à trouver comment combler les périodes plus longues.

Roul, tes posts me font toujours sourire ! :-) Le mode d'emploi tu l'as en toi ! La solution tu va la trouver, t'inquiète !
Citation :l'obsession,sacrée mecanique qu'il faut sans doute apprendre a demontée ..
Peut-être que le truc c'est d'être moins mécanique justement ?
Je suis content. Nous sommes le 7 août et mon sevrage a débuté le 4 juillet : cela fait plus d'1 mois :-)

Par contre c'est dur. Je vous rappelle que pour ce Nème sevrage, je tente une nouveauté : l'arrêt total des masturbations (pas 1 fois depuis le début de mon sevrage). En effet, en analysant les causes de mes précédentes rechutes, j'ai eu la nette impression que le cercle vicieux qui conduit à l'addiction ne se rompt pas totalement si je continue les masturbations.

Ce soir j'ai encore bien cru que ça allait planter ; sur le coup on dirait que c'est insurmontable tellement l'envie est forte, mais les minutes passent et au bout d'un moment c'est terminé. Là par exemple j'en parle, et absolument plus aucune envie de masturbation (ni de sites X).

Je suis inquiet car je pars bientôt en vacances. J'ai toujours rechuté quelques jours après le retour à la maison. Vigilance extrême car malheureusement, les souvenirs immondes sont toujours là et refont surface régulièrement...

Pourvu que ça dure... :zen2:

PS : Désolé si je ne participe pas aux autres topics du forum : je préfère rester perso pour l'instant car je me sens vraiment fragile.
Sage décision concernant la'arrêt total de la masturbation. Et puis étant marié, c'est bien mieux et finalement normal quand on y réfléchis. Et surtout c'est possible. Tu n'es pas le seul, il y a au moins Bruno et moi et pour l'instant ça se passe très bien ainsi.

Pour les pulsions, tu décris parfaitement la situation quand tu dis "sue le coup on dirait que c'est insurmontable [...] au bout d'un moment c'est terminé". J'ajouterai juste que si tu as été capable de résister un fois tu le seras aussi les autres fois.

Et ne t'inquiète pas pour ton retour de vacances, là aussi c'est un vieux raisonnement qui n'est plus valable maintenant que tu es un homme neuf et sobre.

Bon courage.

:-)
Bonjour à tous,

Quelques nouvelles de mon sevrage... J'ai eu quasiment 3 semaines calmes, malheureusement ça recommence à être très dur depuis 1 semaine, mais alors vraiment dur. Mes vielles et affreuses pulsions refont surface régulièrement. Elles me talonnent et m'appellent comme des sirènes, je me sens sur le point de plonger de plus en plus souvent... Je mène une lutte au jour le jour, d'instants en instants ; mais je ressens une forte frustration car je vis à présent ça comme la privation d'un plaisir qui m'appelle et que j'aime, fort et agréable (cependant je sais qu'en cas de rechute, la haine et la colère suivront instantanément : c'est ça qui m'a permis de conserver le cap jusqu'à maintenant). Mon esprit vagabonde alors plus ou moins vers ce côté immonde de mes souvenirs, là où je dois bien reconnaître que ça fait du bien de m'y balader à défaut d'autre chose. Jusqu'à maintenant je surmonte ces phases en m'imposant de penser à quelque chose qui m'est cher ou qui me passionne, mais ce réflexe n'arrive pas tout de suite ce qui me laisse le temps d'être parfois très excité. Je dois donc, en plus de ne plus y penser, me calmer seul, simplement, en particulier sans masturbation.

Ce que je vis vraiment mal, c'est la récurrence de ces pulsions, et les combats que je mène dans mon for intérieur. Franchement, arrêter la masturbation, j'en peux plus... toutes ces années derrière moi, presque 20 ans de cette habitude compulsive, pas évident de s'en défaire...

Dans 2 jours, je vais atteindre 2 mois de sevrage total de masturbation + porno. Il paraît que le seuil du 3ème mois est difficile à franchir. Si mon cerveau fonctionne conformément à cette observation, ça risque de devenir insoutenable d'ici 1 mois...

J'ai très peur, et puis 3 mois, c'est la durée que je n'ai encore jamais réussi à dépasser :-( .

Pour tenir je me répète souvent la dernière phrase du post de Polo, "maintenant que tu es un homme neuf et sobre". Je continue de m'accrocher et d'y croire, je pense aussi beaucoup à ma femme et à mes enfants, ainsi qu'à ce forum (sur lequel je n'ai pas envie d'annoncer une rechute).

Si vous avez des conseils à partager pour m'aider à surmonter cette épreuve...

Merci de m'avoir lu, à bientôt pour la suite... et bon courage aux autres en cours de sevrage...
Citation :Dans 2 jours, je vais atteindre 2 mois de sevrage total de masturbation + porno. Il paraît que le seuil du 3ème mois est difficile à franchir. Si mon cerveau fonctionne conformément à cette observation, ça risque de devenir insoutenable d'ici 1 mois...
J'ai très peur, et puis 3 mois, c'est la durée que je n'ai encore jamais réussi à dépasser :-( .
c'est arrivé à beaucoup d'entre nous d'avoir la pétoche en pétant leur précédent score... en fait, je te dirai que la peur n'empèche pas le danger :lol: , et que si je n'ai pas su éviter la rechute à 4 mois (il suffit d'une heure de dérapage pour penser qu'on fout le travail acharné de plusieurs mois en l'air, alors qu'en fait si on remonte tout de suite sur le vélo, on se rappelle qu'on savait en faire !) tu n'es pas obligé de satisfaire à cette croyance.
Il faut que tu t'interroges toi-même :
-que m'apporterait une rechute ?
(ton post y répond)
-donc comment m'en protéger ?
(surtout si tu programmes le seuil d'insoutenabilité pour dans un mois)
Je vais te dire que tu peux faire l'économie de cette rechute.
Personne ne t'y oblige.
je te mets en lien un best of des réponses d'orroz sur le forum, tu verras ce que je veux dire
http://orroz.forumactif.com/search.forum...ults=posts

keep serring les miches®, ça va passer ! ;-)
Oui, ça ne sert à rien de compter, c'est un jour de sobriété à la fois, un objectif tout à fait réaliste. Et puis ça dépend des personnes. Alors il n'y a vraiment pas de quoi te tracasser pour rien, pose-toi plutôt les questions de John, tu connais déjà les réponses.

Une rechute c'est au mieux quelques heures de surf compulsif (avec la honte et la culpabilité en prime) pour quelques secondes d'illusion de plaisir sans parler des mois qui suivent à tenter d'oublier toutes ces images dans la douleur. Est-ce que ça en vaut le prix à payer ?

Vraiment si tu es convaincu des bénéfices de la sobriété et que tu as entrepris le sevrage pour toi-même alors le cap des trois mois ne doit vraiment pas te faire peur. Le temps n'a aucune importance. En cas d'urgence il y a toujours ce gros bouton sur l'ordinateur, 4 secondes de pression et c'est le bonheur assuré de la non-rechute (avec la fierté d'avoir gagné quelque chose et la satisfaction de l'homme libre de ses actes). Et au pire un écran bleu au redémarrage, pendant que tu répares au moins tu ne vas pas sur des sites pornographiques :lol:

Courage et patience.
:-)
En fait depuis que j'ai mis par écrit mes sensations et mes angoisses dans le forum, ça m'a nettoyé l'esprit et ça va beaucoup mieux.

Vous avez complètement raison, cependant il est clair que le plus dur est - et restera - la lutte et le maintien de la lucidité, lorsque le cerveau commence à ne plus tourner rond. Dans mon cas c'est vraiment comme ça que je le ressentais lors de mes précédentes rechutes : rien à faire pour penser à autre chose et quitter le PC, c'est presque un pétage de plombs jusqu'à l'instant fatidique. Oui c'est ça : ça ne tourne plus rond. Donc en sevrage, je dois faire un véritable effort de volonté pour conserver la voie que j'ai décidé de suivre. Et c'est clair que là, le fait d'avoir plusieurs mois de sevrage derrière soi, ça aide au maintien de la lucidité dans les moments difficiles. Mais ce n'est pas toujours suffisant, d'où ma peur.

Personnellement, je m'interdis absolument toute suggestion érotique sur le PC ou la TV. Lorsque je tombe malencontreusement sur des images X, je zappe au plus vite. Pas toujours évident parce que les programmes TV ne nous aident pas. Idem avec la masturbation, interdication totale : là c'est difficile mais je me suis déjà étendu sur le sujet.

Par contre John, je n'arrive pas à accéder à ton lien. Ca me ramène vers la page du forum des dépendants avec le message "ERREUR: Sujet non sélectionné!".

Courage à vous aussi....
Citation :...le fait d'avoir plusieurs mois de sevrage derrière soi, ça aide au maintien de la lucidité dans les moments difficiles.
Voilà quelque chose d'important. Je dis souvent qu'il ne faut pas compter, le but étant d'être sobre le jour présent, mais ça n'empêche pas d'avoir à l'esprit notre parcours, une belle réussite quand même. Le temps, c'est de l'expérience, même dans le sevrage. Au début on rechute bêtement sur un clic, après on est moins idiot, on apprend tout ce qu'il ne faut pas faire. Avec le temps le sevrage se transforme en simple tâche de fond. Rester vigilent à l'égard de choses anodines du quotidien, à priori sans aucun risque, mais à éviter.

Le sevrage ce n'est pas un combat, car combattre la bête en nous c'est lui accorder trop d'importance. C'est plutôt une éducation, notre propre éducation à revoir. Prendre conscience, accepter nos faibleses, ne plus attacher d'importance à la bête en nous pour qu'elle nous quitte. C'est peu-être égoïste, mais ça va dans le sens qu'il faut se sevrer pour soi et pas pour son entourage. Et en devenant "meilleur" on le devient aussi pour nos proches, ouf !

:-)
Citation :chuckmuche a écrit:
Par contre John, je n'arrive pas à accéder à ton lien. Ca me ramène vers la page du forum des dépendants avec le message "ERREUR: Sujet non sélectionné!".
C'est réparé, deux sujets plus haut et ici :
http://orroz.forumactif.com/search.forum...ults=posts
Ce matin, j'ai couru deux heures, ça m'a bien nettoyé aussi.
Bon dimanche !
Bien le bonjour à tous,

Mes précédents posts de début septembre montraient une montée de la pression, ça s'est malheureusement terminé par 2 masturbations vers le 15 septembre. Niveau XXX sur le net, j'ai limité la casse au maximum, rien de bien méchant. Je ne remets donc pas mon compteur de moisiversaire à zéro, j'estime avoir passé ainsi le cap des 3 mois même si ça n'a pas été très glorieux. Par contre une nouvelle tuile s'est à abattue dans ma vie privée peu après cet épisode, une bien merdique pour pourrir plus que jamais ma vie et celle de ma famille ; ça m'a calmé, mais je vais finir par me poser des questions sur la causalité des événements !

Depuis pas grand'chose à signaler, le calme plat. La remarque de Polo, 2 posts plus haut, sur le fait que le sevrage n'est pas un combat mais plutôt une éducation : eh bien oui, sous cet angle ça rend la tâche moins pénible. Le travail psychologique se fait donc différemment. De plus je ne me laisse plus aller dans des pensées de fantasmes affreux, pour ne pas retomber dans le piège qui a abouti aux 2 masturbations précédentes.

Donc le 4 novembre prochain : 4 mois de sevrage quasi sans faute :zen2:

Finalement j'ai tendance à considérer que pour l'instant mon sevrage se passe bien, d'autant plus que je retrouve une vie sexuelle de couple plus épanouissante et mes rapports sociaux sont globalement meilleurs, ainsi que ma capacité de réflexion. Rien que le fait d'arrêter de se coucher à pas d'heure, après 4 ou 5 heures de surf XXX, ça aide...

Malheureusement derrière ce positivisme apparent, j'ai des idées extrêmement noires. Mes envies de suicide sont de plus en plus affirmées et j'éprouve toujours un dégoût profond pour moi-même (et un peu aussi pour le monde qui m'entoure). Il m'est arrivé récemment de me réveiller en pleine nuit, genre à 4h30, et de passer plus d'une heure en état semi-conscient à imaginer que je me fais couper la tête par tous les moyens possibles, ou en train de me faire défoncer le crâne à coups de masse, ou en train d'agoniser avec du sang partout... Rares et bénies sont les journées où ces idées de mort ne me traversent pas l'esprit ne serait-ce qu'une fois. Ce qui me maintient en vie, c'est que je n'ai pas envie d'être un pleutre égoïste vis-à-vis de ma femme et de mes enfants, ne pas les abandonner lâchement. J'ai encore de l'amour à leur donner, mais resterai-je lucide jusqu'à l'heure de ma mort naturelle ?

En ce moment mon moral est meilleur mais je sais que ça rechutera d'ici quelques jours. C'est en dents de scie.

Est-ce que les sevrés de quelques mois subissent des épisodes dépressifs aussi intenses, ou bien est-ce une difficulté psychologique qui m'est propre ?
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