29-03-2016, 19:11
Hello Selmarin !
J’ai lu tes derniers postes et je sais à quel point c’est difficile de se voir rechuter. Il faut essayer d’examiner les causes de tous les côtés. Fr-Ed a raison quand il dit qu’il faut surtout essayer de se concentrer sur le moment où les choses basculent. Deviens le propre détective de ta vie, cette attitude allège la recherche qui vise à comprendre… !
Mais tu parles d’un élément important dans ton avant dernier message : L’ANXIETE. Qu’est-ce que c’est que cette anxiété chez toi ? Une peur de quoi, comment s’exprime-t-elle ? Elle se produit durant des moments de solitude ? Ou est-ce une anxiété plus globale ?
La peur des moments de solitude et des moments de « vide » parle de notre relation aux autres. Quels sont les liens sociaux que tu as en dehors de ton travail (ou de tes études,… je ne sais plus, si tu travailles ou étudie encore).
Parle de tes moments d’anxiété. J’ai moi-même refusé de prendre des anxiolytiques, mon psy m’en avait prescrit en octobre, mais j’en ai pris qu’en janvier quand je n’avais vraiment plus le choix, sinon j’aurais carrément craqué à mon travail. L’avantage de ce médicament est qu’on peut le prendre à la demande. Sinon, il y a des médicaments homéopathiques qui aident aussi assez bien, du moins pour se détendre un peu.
Tu as dû lire que nous sommes assez nombreux à pratiquer la méditation ou des hypnoses guidées sur le net. Je pratique cela activement depuis quelques semaines et j’en ressens les bénéfices petit à petit… C’est une façon de se relaxer d’abord physiquement, puis mentalement. Ensuite, des méditations thématiques permettent de « gratter » un petit peu là, où nous pensons avoir des fragilités… J’ai travaillé sur mon anxiété, le contrôle de mes pensées obsessionnelles.
Ayant à la base une forte tendance à la dépression je me suis aussi mis à rechercher des méditations sur « l’enfant en moi », puis des hypnoses sur « d’anciens traumatismes », sur « des traumatismes récents » et « des habitudes négatives »… Beaucoup de choses sont remontées chez moi, j’ai eu des crises de larmes très fortes, mais elles m’ont plutôt « lavé » ! Ça a fait un bien fou ! Depuis un certain temps je suis beaucoup plus calme, mes crises d’angoisses ont cessé, et surtout depuis les dernières hypnoses un nouveau mécanisme est enfin en place chez moi : Je n’arrivais pas à contrôler le moment où je basculais vers des pensées obsessionnelles de sex ou quand j’allais me connecter sur un réseau pour trouver un rapport sexuel. Je me surprenais plutôt quand j’y étais et c’était alors trop tard, sans pouvoir déterminer le moment exact, où la bascule se faisait. Depuis peu donc, dès que je veux basculer, une voix intérieure en moi dit tout de suite « STOP ! NON, je ne veux pas ! JE NE VEUX PAS ! », et par la respiration et les méthodes apprises par la méditation je me calme assez vite.
Tout n’est pas réglé chez moi, loin de là, mais je sens un avancement net ! Reste à déterminer ce qu’on met à la place dans les moments où on craque : Que fait-on de ces heures ? Rien d’extraordinaire a besoin de s’y nicher, il me semble qu’il faut apprendre que notre vie simple, une soirée de lecture, de visionnage d’un film, une sortie avec des amis, des contacts renoués avec d’anciens amis… c’est aussi du bonheur !
Pardon, j’ai été un peu long et j’ai surtout parlé de moi en exemple… Bon courage, comme toujours !
Jan
J’ai lu tes derniers postes et je sais à quel point c’est difficile de se voir rechuter. Il faut essayer d’examiner les causes de tous les côtés. Fr-Ed a raison quand il dit qu’il faut surtout essayer de se concentrer sur le moment où les choses basculent. Deviens le propre détective de ta vie, cette attitude allège la recherche qui vise à comprendre… !
Mais tu parles d’un élément important dans ton avant dernier message : L’ANXIETE. Qu’est-ce que c’est que cette anxiété chez toi ? Une peur de quoi, comment s’exprime-t-elle ? Elle se produit durant des moments de solitude ? Ou est-ce une anxiété plus globale ?
La peur des moments de solitude et des moments de « vide » parle de notre relation aux autres. Quels sont les liens sociaux que tu as en dehors de ton travail (ou de tes études,… je ne sais plus, si tu travailles ou étudie encore).
Parle de tes moments d’anxiété. J’ai moi-même refusé de prendre des anxiolytiques, mon psy m’en avait prescrit en octobre, mais j’en ai pris qu’en janvier quand je n’avais vraiment plus le choix, sinon j’aurais carrément craqué à mon travail. L’avantage de ce médicament est qu’on peut le prendre à la demande. Sinon, il y a des médicaments homéopathiques qui aident aussi assez bien, du moins pour se détendre un peu.
Tu as dû lire que nous sommes assez nombreux à pratiquer la méditation ou des hypnoses guidées sur le net. Je pratique cela activement depuis quelques semaines et j’en ressens les bénéfices petit à petit… C’est une façon de se relaxer d’abord physiquement, puis mentalement. Ensuite, des méditations thématiques permettent de « gratter » un petit peu là, où nous pensons avoir des fragilités… J’ai travaillé sur mon anxiété, le contrôle de mes pensées obsessionnelles.
Ayant à la base une forte tendance à la dépression je me suis aussi mis à rechercher des méditations sur « l’enfant en moi », puis des hypnoses sur « d’anciens traumatismes », sur « des traumatismes récents » et « des habitudes négatives »… Beaucoup de choses sont remontées chez moi, j’ai eu des crises de larmes très fortes, mais elles m’ont plutôt « lavé » ! Ça a fait un bien fou ! Depuis un certain temps je suis beaucoup plus calme, mes crises d’angoisses ont cessé, et surtout depuis les dernières hypnoses un nouveau mécanisme est enfin en place chez moi : Je n’arrivais pas à contrôler le moment où je basculais vers des pensées obsessionnelles de sex ou quand j’allais me connecter sur un réseau pour trouver un rapport sexuel. Je me surprenais plutôt quand j’y étais et c’était alors trop tard, sans pouvoir déterminer le moment exact, où la bascule se faisait. Depuis peu donc, dès que je veux basculer, une voix intérieure en moi dit tout de suite « STOP ! NON, je ne veux pas ! JE NE VEUX PAS ! », et par la respiration et les méthodes apprises par la méditation je me calme assez vite.
Tout n’est pas réglé chez moi, loin de là, mais je sens un avancement net ! Reste à déterminer ce qu’on met à la place dans les moments où on craque : Que fait-on de ces heures ? Rien d’extraordinaire a besoin de s’y nicher, il me semble qu’il faut apprendre que notre vie simple, une soirée de lecture, de visionnage d’un film, une sortie avec des amis, des contacts renoués avec d’anciens amis… c’est aussi du bonheur !
Pardon, j’ai été un peu long et j’ai surtout parlé de moi en exemple… Bon courage, comme toujours !
Jan