Dépendance sexuelle

Version complète : Sevrage de Thump
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Début de mal de crâne et fatigue. C'est reparti pour un tour. 
Bon si je ne rechute pas à nouveau, les symptômes devraient cesser d'ici à deux semaines. 
Bonjour Thump4
Ne te desespere pas après une rechute, relativise et dit toi que tu fait de ton mieux et que tout les efforts que tu fais sont deja tres positif, garde le morale et fait comme si de rien etait ne te focalise pas sur la rechute et ignore la, elle a rien d important, fait dans la continuité comme si tu n avais pas rechuté, garde le morale.
Merci Perchiste, 

Hélas ça ne fonctionne pas ainsi pour moi. 

Lors d'une rechute, les circuits neuronaux de l'addiction sont réactivés : la fréquence et l'intensité des envies augmentent. En outre une barrière psychologique vis-à-vis de la pmo est tombée : j'ai à nouveau bafoué mes limites...L'inhibition psychologique lentement construite en résistant chaque jour en est considérablement affaiblie. 

Donc pour résister, il faut faire appel aux ressources de la volonté directe...qui souvent dépend de l'état de forme physique et nerveuse. Et bien évidemment, la compulsion pmo diminue les forces nerveuses. D'où la difficulté à éviter qu'un faux pas ne se transforme en rechute de longue durée. 
salut Thump,

Je pense comme Burrhus que ce n'est pas grave dans l'absolu mais il serait souhaitable, pour reprendre le chemin de la sobriété,que tu trouves rapidement les causes de ta rechute.
Tu es peut être à un noeud au niveau de ton développement personnel.
Je pense que la réponse est dans ton rapport aux femmes.Le rapport(rapport qui commence de façon interne à la personne,je pense) que nous avons,les hommes ,peut, en lien avec nos pulsions, provoquer de la colère plus ou moins contrôlée/exprimée.Si nous avons des problèmes avec cette colère,ou si nous ne voulons pas la voire,nous les dépendants au sexe virtuel,nous pouvons rechuter.Je ne dis pas que c'est ce qui t'arrive,c'est juste une piste a laquelle je pense maintenant.
J'ai appris que, lors d'un développement sain et sans entraves,les premières pulsions sexuelles(même prépubertes)provoquent chez l'adolescent de grosses frayeurs psychiques,à cause de la peur de l'inconnu,et des fantasmes/cauchemards violents peuvent survenir.
Je pense que par ailleurs le machisme ,en tant que défaut, peut être une protection par rapport à ces peurs.

Bon,mon post n'est pas très clair et mal construit mais c'était juste pour jeter quelques idées qui auraient pu t'aider.Je te souhaite beaucoup de courage ,de cran, et de détermination pour bien gérer cette rechute,rechute qui _comme tu l'as dit dernièrement_n'est jamais anodine,et qu'il ne faut pas prendre à la légère mais sans non plus faire un blocage.

A plus
Fait toi aider comme moi par le tercian la premiere semaine apres la rechute si tu dois pas te lever tôt, c est pas le top mais au moins ca refroidi et c est toujours mieux que rien pour l immediat et l envie d aller matter les sites ensuite arrete quand tu sera dans la bonne routine.vois avec un medecin ou un psy.
je te souhaite de trouver la force de t'abstenir.
@ Hippocus : Effectivement, je dois travailler mon rapport aux femmes.J'ai actuellement besoin de cesser de fuir les relations. Ce qui fut nécessaire au début du sevrage doit maintenant faire place à quelque chose de plus souple, plus apaisé. Il me reste à trouver une approche qui me permette de draguer sans que l'addiction n'en soit à chaque fois réactivé. J'ai fait ce sevrage de quelques mois grâce à une tactique qui réduisait au maximum l'excitation. Mais j'en arrivait à m'isoler pour y parvenir.  C'est vrai que parler avec des femmes et immédiatement projeter une convoitise sexuelle...C'est pas terrible. Bref il y a du travail. Mais j'ai confiance : je vais beaucoup mieux depuis ces sevrages rapproché de 3 mois et 5 mois...Et même si je passe encore par des moments très éprouvants, je crois qu'il y a de l'espoir. 

@ perchiste : j'essaie d'éviter les médicaments psychotropes autant que faire se peut. Le max que je prends est une petite dose de Xanax, le plus rarement possible. Je reste plusieurs mois sans en consommer maintenant. Les médocs m'ont fait du mal...Je veux éviter de m'appuyer sur eux.  En outre, pour une guérison au long terme, je crois qu'il est nécessaire de faire face aux envies et de les surmonter. Bien sûr, ça ne doit pas devenir un sport ...Mais développer une capacité de résistance face aux envies et à la frustration est nécessaire. Après bien évidemment, il ne s'agit pas de s'exciter puis de résister ou de vivre dans la frustration et d'avancer 'malgré tout'. Non il s'agit simplement de rester fort même lorsque c'est difficile (que ce soit rarement !). Bien sûr, Perchiste je ne parle que de mon cas particulier. Ce qui est vrai pour moi peut se révéler faux pour un autre. 
Fort, fort,y a que le grand satan et le dieu qui sont fort, nous et les animaux avons vite nos limites, faut le reconnaitre aussi mais c est le mieux d eviter les medoc, moi aussi je les deteste.
Quand je dis fort c'est à mon échelle, sans prétention.
Si tu sais qu'il te faut par exemple 10 jours, tu n'as qu'à faire des traits sur un papier, comme un détenu qui prend son mal en patience. Enfin je dis cela avec un sourir bien sur.
Ton corps doit aussi apprendre à avoir ces petits schoots aucasionnels, car quand tu seras en couple il y aura des moments sans sexe qu'il faudra vivre.
Mais là vraiment c'est toi qui te connais, personne d'autre que toi ne peux mesurer cela.
En tout cas t'as le moral, c'est un excellent carburant.
C'est assez complexe.
Si "j'ai le moral ?"....Je suis actuellement dans un moment de souffrance aiguë. Pour moi cela implique un ressenti de désespoir, de culpabilités et de peurs. En même temps à ces émotions, je ne leur donne plus crédit. Pour les avoir vécues à répétition, je sais qu'elle ne procèdent pas d'une conclusion logique ou d'une appréhension intuitive de l'avenir mais d'un "bug" de ma sensibilité.

Et peu à peu, je suis en train de faire confiance à Dieu. Enfin c'est dit maladroitement. 
J'essaie de ne pas trop écrire sur la spiritualité, sur Dieu ici. C'est un sujet qu'il m'est difficile de partager sur un forum. Toutefois, c'est une partie importante de ma vie et de mon être que je passe sous silence. Mais je préfère ça. Je crains toujours que quelqu'un ne galvaude ce que je pourrais en exprimer ici. Ou alors d'être mal compris. Ou alors de me laisser aller à débattre sur le sujet.

Bravo pour tes 6 mois de sevrage.
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