Dépendance sexuelle

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Merci Burrhus pour ton post. 

Je ne me retrouve pas dans ces femmes et je trouve que c'est tant mieux. Ca veut dire que je n'en suis pas encore à ce stade. Maintenant, c'était une lecture nécessaire car elle m'a permis de comprendre à quel point mon addiction peut avoir un impact sur mon couple mais aussi sur le bien- être de mon compagnon. Il m'est précieux et pour rien au monde je ne le blesserais.

Il a enfin accepté que j'avais un vrai problème d'addiction sexuelle. Il ne le prend plus comme une plaisanterie et souhaite m'aider et m'épauler. Nous allons mettre en place un certain nombre de choses pour nous aider et je pense qu'un sexologue va venir compléter tout ça. Le dialogue est je pense primordial dans l'affaire.

Après des années et des mois à m'avoir entendue quémander du sexe sans arrêt, monsieur s'est braqué et à l'impression que je vais le lui en demander, même quand je viens juste chercher un simple câlin.
Je vais donc arrêter de quémander et de le culpabiliser quand il refuse mes avances et je vais surtout arrêter ma castration psychologique avec des insultes du genre "nous sommes un couple de vieux", "à notre âge nous ne faisons pas assez l'amour" "c'est moi le mec et toi la fille vu que je suis plus demandeuse que toi" etc. Je ne fais que le faire douter dans son rôle d'homme et je renforce le problème. 

Nous allons mettre en place des jeux érotiques sans pénétration, comme ça, j'aurais quand même mon petit shoote plus souvent, du coup moins de frustration, moins de d'énervement, moins d'engueulade, et donc sûrement moins de porno...


Thump2 et Pikmin,

Non, non, les médicaments, très peu pour moi!
Ancienne dépressive à répétition et très très grosse anxieuse et angoissée, j'en ai "bouffé" pendant des années et ok, les médocs, quand on peut pas s'en sortir sans, j'accepte. J'ai accepté d'en prendre malgré les effets secondaires atroces et j'en paie toujours le prix des années après. Sans parler de l'accoutumance et du manque, parce que oui, c'est de la vraie merde et quand vous arrêtez trop brusquement ou que votre ordonnance n'est pas renouvelée à temps, vous ressemblez à une grosse toxico... Alors si je peux éviter cette fois, j'éviterai avec plaisir. [Image: wink.gif]

Ce n'est pas moi non plus. Je ne su

Ce n'est pas moi non plus, je ne supporte pas la violence.
Ca fait un moment que je ne suis pas passée par le forum. Je pensais qu'il y avait un mieux dans mon état. Plus de pornos pendant un moment et moins de frustrations. Mais à présent je passe des heures à regarder des pornos et je n'y trouve plus de soulagement. Je vais de plus en plus loin dans mes recherches car j'ai de plus en plus de mal à y trouver de l'excitation. C'est vraiment une pourriture ce truc. Un vrai merdier. Je me dégoute à regarder ça maintenant que j'ai conscience de ce qu'endurent ces meufs derrière la caméra. Et pourtant je regarde. Et je zappe et regarde encore. Et je ne ressens rien. Ni excitation ni rien. Juste du dégoût de moi. 
Salut Rainydy,

c'est le principe et la définition même d'une addition : ne pas vouloir d'une chose et y retourner malgré tout, malgré toutes les intentions contraires que l'on a de ne pas y aller.
Y'a déjà une évolution dans ton approche par rapport à ton 1er message ou tu disais ne pas te préoccuper des actrices que l'on voit sur ces videos.

Au delà de l'aspect moral ou pas au sujet du porno, il faut essayer de voir et de mesurer les aspects nuisibles que cela peut avoir sur son comportement, en solo, en couple, sur ce temps perdu, sur cette manière que le porno a d'anésthésier les sentiments profonds, sur cette recherche sans fin de plaisir etc...

Il faut vraiment essayer de se resituer par rapport à tout ça et prendre consciences que ça n'apporte rien de bon et c'est tout un travail.

En tout cas ton inscription sur ce site est un 1er pas fait sur ce travail à effectuer.

Asmyr.
Je suis complètement perdue.. Le porno me plaisait tellement. Ça me calmait et me permettait de ne pas être trop frustrée sexuellement. Donc quelque part je trouvais que c'était salutaire. J'ai beau chercher je ne vois pas tous ces points négatifs que vous évoquez tous. A part que maintenant le porno perd de son pouvoir excitant sur moi et que du coup je suis obligée d'y passer encore plus de temps. Et que ça me dégoûte de me rabaisser à observer des individus souffrir. Le pire c'est que je ne ressens rien,  quand je suis devant ces trucs. Je passe des heures à trouver un site avec un truc à peu près potable. J'en regarde des dizaines et des dizaines, complètement blasee. Et parfois j'en ressors choquée et dégoûtée par ce que j'ai vu et ça brise mes fantasmes. Suis je la seule à ressentir ça? Je me sens tellement isolée. 
Non tu n'es pas la seule à ressentir cela. Le porno est une spirale sans fin. Dans mes phases de consommation effrénée, il n'y avait plus de limite, je devais toujours aller plus bas, dans le plus glauque et il n'y avait même plus de jouissance. Cela devenait de la consommation pour la consommation, et une recherche toujours plus intense. J'avais besoin d'intensité, de reproduire ce que je voyais, de rechercher ce qui me ferait flamber. D'y repenser me met mal à l'aise, j'essaie de comprendre le déclic qui fait qu'un jour tu te dis: STOP.
Il faut briser cette spirale infernale. Je trouve le message de Dexter bon à lire. Il y a cette idée de déclic.
http://www.dependance-sexuelle.com/sujet...ge?page=72 (message 716). Il m'a fait beaucoup réfléchir.
Tu es suivi par un psy, il y a tout ce travail sur soi, sur tes angoisses. Le porno n'est là que pour combler un problème plus ancien.
Ne pourrais-tu pas essayer de diminuer tes pratiques masturbatoires et tes visionnages de porno ? Essayer de réenclencher une dynamique ? L'hygiène de vie est importante, prendre soin de soi. Se mettre à faire du sport, passer du temps avec ton compagnon, lui préparer des bons petits-plats (et en profiter avec lui), sortir ensemble (ciné, marche...), à compléter...
Je ne sais pas si mon message t'aidera. Simplement non tu n'es pas la seule à ressentir ce que tu décris. Essaie de reprendre un peu le contrôle.
Bon courage à toi et n'hésite pas à venir sur le forum.
Merci pour ton message. Je ne manquerai pas de lire la discussion de Dexter quand j aurai accès à mon ordinateur privé. 
Jaimerais bien diminuer le porno, mais j'ai peur que ça me plonge dans un état de manque. J'ai peur de demander encore plus de sexe à mon compagnon et que donc ça en devienne insupportable pour lui. Ça peut paraître être une excuse, mais je ne sais pas comment faire autrement... 
Salut Rainyday,

il est probable que tu ressentes du manque, c'est même la "marque" du sevrage...Nous sommes dépendants, donc quand nous n'avons pas accès à notre "produit", il nous manque, physiquement ou psychiquement, ou les deux, ou plutôt, psycho-somatiquement, c'est à dire que notre cerveau embué, embrumé, embourbé dans son besoin de "shoot", envoie des messages de manque au corps pour qu'on reprenne une dose !!

Mais, il se pourrait aussi que tu aies une bonne surprise, que finalement, le porno ne te manque pas tant que ça ( ça peut arriver !! )...

Pour ce qui est de tes "besoins" sexuels avec ton conjoint, si tu lui expliques, il pourra comprendre que tu demandes plus, cette discussion pourra vous faire comprendre à tous les 2 que ce n'est pas parce que tu demandes que tu auras forcément, lui ça lui enlèvera de la pression, et toi, tu auras pu exprimer un besoin et une frustration, sans que peronne ne soit blessé...

Sinon, va à la piscine, va faire 2, 3 ou 5 kilomètres, tu verras, ton corps ne réclamera plus grand chose après !! et ça permet de réfléchir pas mal...

Courage et merci !

Trust
Bonjour à tous,

TRuST a écrit :Pour ce qui est de tes "besoins" sexuels avec ton conjoint, si tu lui expliques, il pourra comprendre que tu demandes plus, cette discussion pourra vous faire comprendre à tous les 2 que ce n'est pas parce que tu demandes que tu auras forcément, lui ça lui enlèvera de la pression, et toi, tu auras pu exprimer un besoin et une frustration, sans que peronne ne soit blessé...

Sinon, va à la piscine, va faire 2, 3 ou 5 kilomètres, tu verras, ton corps ne réclamera plus grand chose après !! et ça permet de réfléchir pas mal...

Je suis entièrement d'accord avec ces deux points de TRuST. Le premier me semble aussi important parce que j'ai l'impression que dans l'image qu'on a de la sexualité, qui est fortement biaisée par le rapport de domination masculine qui est prégnant dans notre société, c'est normal qu'un homme soit demandeur et qu'une femme se doive de contenter son partenaire masculin, mais l'inverse (qu'un homme puisse ne pas vouloir, qu'une femme soit elle-même demandeuse) est beaucoup moins « socialement acceptable » et concevable. Mais les deux sont normaux, ça dépend de chacun... Et qui que ce soit, homme ou femme, n'est censé céder à tous les coups aux avances de son partenaire.
Le deuxième me semble aussi important parce que c'est bien d'avoir des activités pour « décompresser », surtout sous les coups d'une poussée d'envie. Le sport est un bon moyen d'expulser tout cela efficacement, et de retrouver (un peu) de sérénité.

Bon courage en tout cas, tu peux y arriver !
Merci pour vos messages. J'ai discuté de mes besoins sexuels avec mon conjoint il y a quelques temps et ça a changé pas mal de choses en bien. Je suis moins demandeuse et lui me donne plus. On a réussi a trouver à peu près un équilibre. Et justement j'ai peur que ce sevrage de porno vienne tout basculer. Mais quelque part, vu que je ne jouis plus devant du porno, je n'ai plus de shoot, donc, au final, ça ne va pas m'enlever grand chose de ce côté là. Donc je vais tenter un sevrage.

Point négatif, j'ai vu des amis de mon compagnon. J'étais la seule femme de la soirée. J'ai bu un verre et là, et ça m'a révélée... Je suis devenue ce que je suis au plus profond: une câtin. J'ai pas arrêté de parler de sexe. J'étais quand même très lucide et n'arrêtais pas de me dire que j'allais regretter le lendemain. Je ne me suis pas trompée. Mais j'ai continué car j'adore parler de sexe et de porno. Et je voulais qu'on m'entende. Je voulais qu'on me remarque. Je voulais qu'ils me trouvent désirable. Quelle conne! Et il y avait ce mec. Celui dont je vous ai parlé. Et je lui ai balancé que je le trouvais à mon goût. Devant mon mec. J'ai même discuté avec lui et touché son bras à plusieurs reprises. Bref, la parfaite salope. Je suis une vraie merde. Je suis quelqu'un de sérieux. Quelqu'un qui réfléchit un minimum et qui ne couche pas avec n'importe qui. Et je fais quoi? Je me fais passer pour la pire des putes. Et je n'ose même pas penser ce qu'ils pensent de mon mec.

Ekeiloh

Bonjour Rainyday,

Je comprends (du moins j'essaie) ta souffrance car je suis dépendante aussi, avec des passages dans le même genre, à vouloir me faire remarquer par des paroles crues et des allusions à ma culture sexuelle en public. Je connais le dégout et la culpabilité du lendemain, voire même du moment même, mais une dépendance reste une dépendance, au moment du shoot on sait que ça n'ira pas mieux, mais on en a besoin, c'est automatique. 

Mais des choses ont changées: dans ton couple apparemment ça va mieux de ce côté là, tu parles même d'équilibre, c'est génial ! tu as décidé de toi-même de tenter un sevrage parce que tu t'en sens prête. La aussi, il y a de l'amélioration. Alors oui, après une rechute, je pense qu'on se sent toujours mal. Mais tu n'as pas non plus couché avec toute l'assistance. En plus dans ton message, malgré les remords et la faible estime de toi (ça aussi ça remontera, avec le temps) tu n'as pas de doutes par rapport à ton homme mais plutot par rapport à ses amis. C'est fantastique! Il y a une confiance entre vous, qui est plus importante que toutes les rechutes. 

Tu vas y arriver. Le forum est là pour te soutenir, tu en as la volonté, ton homme est là, et ses amis ben... moi finalement le temps a fait son office, auprès des autres. Rien n'est oublié, je n'ai pas une vie sociale "normale", mais la confiance est telle qu'il n'a pas honte de moi, et à une soirée, une femme légèrement éméchée s'est frottée à beaucoup d'hommes, et d'habitude j'ai un pincement au coeur en me disant que si je me laissais aller ça serait MOI qu'on regarde. Mais pas cette fois là.

Tout ça pour te dire que tu peux apprendre à exister autrement. A lire tes messages je vois bien que tu n'es pas une coquille vide. Tu as d'autres choses à révéler que le sexe. C'est un cheminement parfois long et douloureux, mais tu peux le faire. Bon courage !
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