Dépendance sexuelle

Version complète : Suivi de sevrage de Mars0007
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Pourquoi dis tu que ce sera difficile de le cacher à ta compagne ?

La mienne ne sait pas mais pourtant j'y vais. Je le règle en espèces et quand je recevrai la feuille de remboursement, je la garderai pas et puis voila ...

personnellement, j'ai travaillé avec un psychiatre, qui consultait au sein d'une antenne d'addictologie (discipline émergeante qui regroupe ce qu'on appelait avant toxicomanies mais essaye d'intégrer les nouvelles conduites addictives comme les notres)et j'ai fait des pitites thérapies à côté quand j'en avais besoinje raconte tout ça en long, en large et en travers sur mon topic "partagé sur le partage (le retour) " qui fait suite à "partagé sur le partage" que j'avais entamé sur le forum d'orroz.  Bravo pour ton refus de perpétuer l'esclavage.
Bonjour. Tu peux consulter un psy sans rendre compte précisément ou meme pas dutout du motif de ta consultation à ton conjoint. C'est une affaire "privée" entre le medecin et toi, c'est ta bulle d'oxygène, ton mirroir, ton jardin secret. Tu peux évoquer un surmenage professionnel ou une difficulté de plein épanouissempent pour justifier cette béquille. bon courage. Ne te crée pas d'obstacles inutiles. amitiés.
Merci à tous. Ces jours passés ont été moyens : j'en ai oublié mon sevrage. Absorbé par mon boulot et des objectifs irréalisables et absurdes, j'ai sombré quasiment tous les soirs dans la pornographie, comme d'autres peuvent sombrer devant une bouteille de whisky la fin de journée arrivée. J'ai réglé mon problème professionnel, n'étant pas épanoui dans cet emploi, je n'avais aucune force physique ou mentale pour lutter contre ma dépendance qui augmentait avec mon stress. Je me sentais mal dans ma peau, tout m'échappait. J'ai enfin pris mon courage à deux mains, je me suis simplement comporté en homme. C'est maintenant réglé. Je prends aujourd'hui un nouveau départ, un nouveau départ global : Personnel, professionnel etc ... J'ai de beaux projets, qui pourraient changer ma vie. J'en ai déjà eu, mais souvent j'ai tout foutu en l'air pour diverses raisons, souvent liées à ma dépendance. Je m'en rend compte avec du recul ... Je ne me cherche pas une excuse, c'est bel et bien réel. Une forte dépendance à la pornographie a des impacts sur tout ce qui nous entoure, vraiment tout ...

J'atterris, je pense ... J'ai enfin pu prendre le temps de me poser les bonnes questions, de faire une rétrospection de ma vie, de mes réussites, de mes échecs. Je compte bien tout mettre en œuvre pour réussir mes nouveaux projets, j'ai besoin de changer de vie, c'est indispensable pour moi. Je me laisse une "dernière" chance pour arrêter "seul" (je compte être plus actif sur ce forum, pour aider les autres, et me sentir soutenu), si j'éprouve trop de difficultés je me rapprocherai d'un psy.

C'est plutôt encourageant, mars.Le seul conseil que j'ai envie de te conner, c'est de profiter de ce moment plein d'énergie, gorgé d'envie de changer et tout.Et de prendre le rv avant d'attendre. Au fond de toi, tu dois bien te douter que d'une, si tous ceux qui sont inscrits ici pataugent, surtout avant de prendre cette décision-là, et qu'aucun n'en revient sans dire "P... j'aurais dû y aller plus tôt!", de deux, cela ne te fera pas un trou là où tu en as déjà un et cela ne peut que te faire du bien, alors pourquoi t'en empêches-tu, sinon pour ne pas t'en sortir trop efficacement, ce qui est en totale contradiction avec ce que tu viens d'écrire...?
Il est vrai que c'est contradictoire ... Je vais tenter de t'expliquer : je ne sais pas pourquoi, mais au fond de moi j'ai, pour l'instant, envie de m'en sortir "seul", j'ai besoin de me prouver que j'y arriverai. Peut-être l'appréhension d'en parler de vive voix se greffe à cette décision, je sais pourtant que le psy est là pour ça, et qu'il en a entendu des vertes et des pas mûres ...Je me sens aussi tellement plein d'énergie et sûr de moi que je suis intimement persuadé que j'ai acquis assez de maturité et de recul face à ma dépendance pour, au moins, faire un grand pas en avant moi même. Je ne dis pas que je ferai 100% de mon sevrage sans psy, mais, j'ai envie de faire le plus gros du travail ... ou au moins le début. Fixer mes limites, mes règles. Si je patauge trop, ou quand je ferai carrément du sur place, je décrocherai le téléphone pour franchir ce pas supplémentaire. Tu peux en être certain.
C'est très proche de julufu, ta position. Et ma remarque est la même. Aujourd'hui, le poids de cette décision, "te prouver quelque chose à toi-même", que cela dissimule l'appréhension ou non, est tout simplement plus important que le poids des désagréments que tu reconnais vraiment que te fait subir ta dépendance. Tu attends sagement que cela s'inverse, c'est-à-dire que cela empire, pour y aller, c'est très clairement ce que tu exprimes puisque tu dis toi-même que tu es à peu près conscient que tu en auras besoin à un moment ou à un autre parce que cela ne marchera pas tout seul. C'est un peu navrant, de pouvoir songer que ça donne envie d'espérer que les choses vont empirer le plus vite possible pour que tu prennes conscience le plus vite possible qu'il faut utiliser les moyens qui existent...Sache que, avec ou sans psy, ce n'est pas "le plus gros" du travail, mais la totalité que tu feras tout seul. le psy n'est qu'un outil, une aide. Il ne va pas te faire des passes magnétiques sur le front ou sur le bas-ventre et dire "voilà, c'est réglé, j'ai retiré la compulsion branlatoire, ça fait xx euros".

On en recause dans quelques jours, semaines, mois...

Bonjour,La suite de mon parcours : je suis confronté à un nouveau problème. Mon chemin vers un sevrage total me fait me rendre compte qu'après toutes ces années d'addiction, je ne sais plus qui je suis. Depuis mon adolescence (plus ou moins), je passais presque tout mon temps libre à mater du porno,  draguer des filles/femmes même étant en couple, ou fréquenter des prostituées.

Maintenant que je veux couper avec tout ça, je ne sais plus qui je suis. Avant je le savais, j'étais addict aux sites X, client de prostituées et dragueur invétéré (sachant pertinemment que tout cela me faisait du mal), en gros ma vie et mes choix tournaient autour et pour le sexe. C'était ma "personnalité", sans tout ça, j'ai l'impression de ne plus exister ... Cette addiction fait partie de ma vie presque depuis les débuts de ma vie sexuelle, je ne pensais jamais être confronté à ça ... Je suis perdu.

Eh bien, tu vois, tu avances.Et, tu vas me prendre pour quelqu'un qui rabâche ou radote... Tu te rapproches du salutaire cabinet de consultation!!!Je veux dire, tu ne peux pas imaginer à quel point moi aussi, et tout le monde sans doute inscrit ici, s'est posé ces questions, "Mais qui suis-je donc? Je ne me connais pas/plus, je suis perdu avec moi-même" etc...Le psy n'a pas la réponse, et y aller n'est pas être une sous-merde bien sûr. Figure-toi que la réponse est peut-être bien moins éloignée que tu ne penses. Et qu'en t'aidant des moyens qui sont à ta portée, tu peux la trouver, ou t'apercevoir que la question en fait ne se passe pas en tant que telle, en dissimule d'autres, que tu peux en tous cas ne plus te la poser de cette façon et trouver des réponses tout à fait satisfaisantes!

Selon moi, ce n'est pas "un problème nouveau", c'en est un qui se pose à toi depuis pas mal de temps, et tu l'occultais par ton comportement sans doute... Cela permet de voir, et ce grâce au sevrage qui permet d'ouvrir un peu les yeux, que le problème n'est pas "que sexuel" et qu'il faut, qu'il suffit parfois, de creuser ailleurs...

Désolé trompé de rubrique... ^^
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