Dépendance sexuelle

Version complète : Prenez le temps de lire mon histoire je vous en prie
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Nous sommes avec toi tania, et j'espère que ça s'arrangera pour toi. Bonne chance et à bientôt.Mahdica 
Mouais, aimer celui qui te fait souffrir et ne pas pouvoir aimer celui qui te respecte...A mon avis, ça sent aussi le problème interne tout ça. Je ne connais ni Tania, ni son histoire, mais de manière générale je pense que les histoires de dépendances sont aussi un jeu à deux (voire plus). Les co-dépendantes ou co-dépendants sont parfois dans une problématique qu'ils arrosent avec les dépendants. Se faire, ou les faire passer pour des victimes n'aide pas. Certes il y a souffrance. Dans tous les cas. 
Courage Taniaje comprends ce que tu ressent. Une vide après une fort et long combat , suite de fort sentiment d'amour perdue,  est suivie par de sentiment de  " froideur"  sans trop de sourir même quant tu devait aller bien .... Comme une incapacité d' être heureuse à nouveaux. Reste le manque .....  Le manque d' une autre vie .... Vie passé .... Manque de l'autre qui est encré en nous, une manière indélébile ....? J' espère pas. Pour ma part je me sent en sevrage , sevrage de lui de cette autre vie de mes sentiments pour lui . Je lutte comme dépendante . C'est très étrange . Contente que tu nous a donnée de tes nouvelles. Ça va aller, le temps t'aidera.sois confiante. Tu apprendra à aimer à nouveaux. Pour le moment les sentiments de l'amour comme anesthésier en nous, processus normal. Ça va s'arranger avec le temps. Moi personnellement laissée " des plumes" je pense toi aussi?!?sois heureuse autrement. Une autre vie qui s'offre a toi, te souhaite de la vivre plainnemeent.trzia  
(08-12-2011 14:48)tania a écrit : [ -> ]Bonjour,Voici ma petite histoire:J'ai rencontré l'année dernière en juin un mec sur un site de rencontre et j'en suis tombé follement amoureuse. Faut se dire qu'il savait s'y prendre. Cet amour était reciproque puisque pendant trois mois c'était une très belle histoire qui avait débuté. Des projets sont vite nés de la part des deux. Il m'a presenté à sa famille etc. Un jour je regarde ses messages, en savant que j'allais rien y trouver, des message plus ou moins érotique envoyés à trois femmes differentes leur disant qu'il voulait les voir etc... Gros scandale on a failli rompre mais il ma assuré que c'était sans aucune arrière pensé qu'il ne les avait jamais rencontré ces filles, jamais trompé et c'est vrai il n'y avait aucune preuve, donc j'ai pardonné (larmes, limite à genoux, j'ai crauqé). Notre histoire est repartie des plus belles sauf que niveau sexuel ce n'était pas top, une fois par mois et encore il s'endormait il y pensait jamais il bandait pas. A noel je regarde son portable et là encore des messages du type : "je viens lecher tes seins et ta chatte ce soir" et elle qui lui dit oui tu peux venir. J'appel la fille elle m'assure qu'elle ne la jamais vu que depuis TROIS ans il n'est jamais allé la voir mais c'est la troisieme fois qu'il provoque des rencontres sans aller jusqu'au bout...Que penser de tout ça mon dieu ma vie est ruiné, lui en parler alors que je lui avais promis de plus le surveiller? Je me suis éteinte petit à petit, perdu le sourir l'appetit, il ne me touchait pas quand je lui faisait des scenes pour le faire parler il pleurait, il se renferme sur lui et veut faire une pause. On fini par se quitter en février! Mai il revient avec un nouveau boulot très sur de lui, me disant qu'il m'a jamais remplacé, jamais oublié, qu'il m'aime et qu'il veut faire son avenir avec moi... Je le crois je reviens sur notre histoire et en juin une nouvelle belle histoire qui commence. Je ne lui fait pourtant pas confiance et je fouille son ordi. Pendant les mois ou on était pas ensemble j'ai chopé tout plein de photos de filles classés dans des dossiers bien séparés. Des photo d'imprime écran des filles en chat en live, ou qu'elles lui avaient envoyés. Une horreur.. Je ne lui ai pas parlé car j'ai vu qu'il n'avait PLUS rien fait depuis le mois de juin. Et ce jusqu'en aout où on part ensemble en vacance. Tout se passe bien mais niveau sexuel ça redescent d'aussitot il m'explique que c'est la fatigue.. J'en ai souffert, j'en pleurais en silence...En octobre je decide de faire un tour sur badoo pour le trouver et là je le trouve sous un autre pseudo une autre photo!une fois en contacte sous un faux profil on s'échange les adresses msn mais là il découvre que c'est moi donc il supprime le compte. Me fait une scéne de jalousie sur un ami à moi, me fait l'amour comme plus depuis très longtemps, des promesses d'avenir d'appartement etc...Jusqu'au jour où n'en pouvant plus de ces mensonges je lui ai dit pour Badoo, pour tous les textos. Que pour moi il était malade et qu'il a besoin de suivi!que tous les deux on besoin de suivi! Et là il a pleuré comme pas possible en me disant qu'il a honte de lui il se sent sale!Je l'ai quitté depuis 2 semaines et là il me rappel en pleurant encore pour me dire qu'il est "dependant sexuel" qu'il a lu des histoires qu'il se reconnait dans toutes ces addictions.. Qu'il peut en parler à personne à part moi. Il se renferme sur lui, le boulot ça ne va pas du tout. Il dort la journée, pleure la nuit..Je veux l'aider mon dieu c'est un mec bien aimable prêt à rendre service à tous ces amis aimant sa famille.. Mais je ne sais pas comment!Je lui ai dit que c'est déjà bien qu'il puisse se l'avouer à lui qu'il est malade et moi qui en avait tant besoin aussi!Quel type de médecin doit il rencontrer psychiatre, sexologue je ne sais pas...Aidez moi je vous en prie!Et moi?Je suis téllement forte généralement, téllément forte jsuqu'à maintenant à porter tous ça sur mes épaules. Je suis qu'un bout de femme prête à aider le mec qu'elle aime :'(

Je m'adresse à Tania et aux autres filles qui entretiennent une relation avec des hommes dits : sex addict.
Les filles ! J'ai découvert les travers de mon mari à 34 ans. J'en ai 60 ; je suis restée car je ne voulais pas rompre la sérénité de la famille ; nous avons un enfant qui a fait des études et je ne voulais pas perturber sa vie car il était très attaché à nous deux. En dehors de ses frasques il était l'homme le plus gentil de la terre, le plus prévenant et un père exceptionnel. Nous nous entendions parfaitement mais il manquait le principal : la confiance. Il a passé sa vie à faire des promesses non tenues. J'ai passé la mienne à le surveiller, le fliquer, je ne faisais que ça. Il a toujours crié haut et fort qu'il m'aimait.  Ca semblait vrai mais de cet amour je m'en fou pour tout vous dire.
Aurais-je dû fermer les yeux ? Ca n'est pas mon genre et je n'ai pas pu. La vie a passé. Aujourd'hui, j'ai 60 ans, je suis amère ; j'ai un nouveau doute qui date de 15 jours. Cette fois, il dit que je me fais des films, que je suis mytho, que je crois les histoires que je me raconte. Je n'ai pas de preuve mais pour bien le connaître....
Avant il pleurait, à présent, il a tellement peur que je le plaque qu'il tente le tout pour le tout en essayant de me persuader que je rêve. Si vous saviez les mensonges que j'ai subis ! J'étais plus perturbée par les mensonges que par l'acte car il ne respectait pas mon intelligence. Exemple : un jour il arrivait de la salle à manger car il en avait profité pour téléphoner pendant que je me trouvais aux wc. Je le vois donc arriver, en face de moi et il me dit en pleine figure qu'il sort de la chambre. J'ai cru que j''étais entrain de perdre la raison car je ne pouvais pas imaginer que l'on puisse prendre les gens pour des cons à ce point. Dans la panique, il a raconté cette aberration et s'y est tenu et a fini par dire : je devais être dans les nuages, je pensais sortir de la chambre... J'ai toujours vécu avec l'angoisse de mensonges car nous nous sommes fait des prises de tête à y laisser le cerveau. Je suis devenue obcessionnelle. Je souffrais et restais. J'ai manqué de cohérence. J'avais choisi de rester j'aurais dû désamorcer et faire en sorte de ne plus me prendre la tête ou bien j'aurais dû partir à toutes jambes. Je ne comprenais pas ses récidives, je voulais comprendre, toujours comprendre. Il m'aime et me fait souffrir ? Me disais-je ; c'était à me taper la tête contre le mur. Ce n'est que récemment que j'ai compris que c'était une pathologie. Quoiqu'il en soit, on n'est pas obligé de subir cela. L'égo est trop mis à contribution. Comment aimer un type qui va ailleurs.... même s'il est malade. Nous ne sommes pas des Mères Thérésa. Les filles partez ! Ne vivez pas dans l'illusion ; même s'il y a des moments d'accalmie ils recommenceront à la moindre occasion et votre psychisme sera ébranlé. C'est comme cela que naissent les cancers. Une tête d'épingle et votre coeur se serrera. Je ne vous dis pas de les abandonner; aidez les si vous voulez mais en amie.  Quittez les, n'espérez pas une vie amoureuse avec eux. Je ne mérite pas ce que j'ai subi. Il me dit aujourd'hui qu'il était malade et que depuis qu'il a pris la retraite et qu'il est sans arrêt avec moi il s'est guérri. C'est FAUX. Il ne fait plus rien physiquement car nous sommes toujours ensemble mais si vous saviez comme il mâte les femmes ! Je chope des crises. Je ne suis pas une jalouse maladive, croyez moi mais lorsque vous êtes avec votre mec et que vous le voyez faire presque du rentre dedans derrière votre dos il vous vient des envies de meurtre. Quelquefois c'est devant moi car il semble qu'il ne puisse pas s'en empêcher : il compulse. Des hommes vont lire mon message, je sais et j'en suis désolé car les plus honnêtes sont certainement en souffrance ! Mais Messieurs, ayez pitié de vos compagnes. Si vous les aimez, faites un bel acte d'amour : acceptez la séparation. Ma vie fut un enfer et l'est encore. Je suis belle, je l'étais encore davantage à 34 ans et malgré tout il allait ailleurs, nous ne pouvions sortir sans qu'il ne mâte. Aujourd'hui, lorsqu'on doit aller quelque part, ou que ce soit, dès qu'on sort de la maison je me demande toujours dans quel état je vais revenir. Si on rencontre une brebis galeuse je suis foutue. Les femmes devraient faire preuve d'un peu plus de solidarité entre elles vous ne croyez pas ? Elles devraient ignorer les types qui regardent en présence de leur femme. En tous cas c'est ce que je fais. Les hommes qui me regardent alors que leur femme est à côté me dégoutent, je les ignore. Faites comme moi les filles ! J'étais ce que l'on appelle : un petit canon ! Et n'y voyez pas de prétention. Ca ne l'empêchait pas de regarder ailleurs, d'essayer d'attirer les regards etc... je ne me suis jamais laissée faire, je lui faisais la misère mais il recommençait sans cesse. Mon Dieu ! J'aurais dû partir ! Le 9 mars dernier j'ai exigé qu'il parte, j'étais prête et je m'étais conditionnée. Il est parti une heure et demie et est revenu complètement désorienté m'a promis juré qu'il voulait vivre tranquille avec moi, que ce qui l'intéressait c'était notre famille, notre maison etc... je ne suis pas dupe mais je l'ai laissé rester. Nous venons de partir quelque jours et je l'ai surpris entrain de faire une cachotterie. Je passe sur les détails mais je le connais et je sais quand il ment. Le pire c'est que je ne sais pas ce qu'il fabrique. Je n'ai pas la preuve mais je le piège avec mes questions. C'est trop long à raconter. Ne pas savoir ce qu'il fait est la pire des choses pour moi. Je préfère une cruelle vérité qu'un mensonge et le doute me tue. Il m'a semble le voir remettre  dans ma trousse un stylo précipitamment. Je n'en suis pas sûre. J'ai vu la fin d'un geste. Il nie Ca n'est pas la première fois qu'il a besoin de stylo en cachette. Entretien t il une relation ? Qu'a t il fait avec ce stylo ? A qui a t il écrit. Est ce un numéro qu'il a relevé ? Toutes ces interrogations me tuent. Et il dit que je suis parano.
Voila ce que fut ma vie. Je veux vivre, j'aime la vie. Si toutefois un homme veut me répondre j'en serais ravie. Je n'ai rien contre vous, Messieurs, comprenez ma souffrance aussi.
Bonjour Georgette. Les "on devrait", "il faudrait", on les connait tous. Je suis dépendante sexuelle et je ne peux m'empecher de me considérer parmi les hommes que tu decris. Or on n'est pas tous pareils ! Pourquoi tant de haine? Pourquoi rester avec lui si tu ressens un tel degout? 
Et une vraie question, sans jugement, qu'attends-tu du site?
Merci tout d'abord pour ta réponse Ekeiloh ! Je crois savoir que tu ne vis pas avec un co-dépendant donc si tu fais une démarche c'est d'abord pour toi et je t'en félicite.
Moi, je vis avec quelqu'un de dépendant que j'ai toujours aidé et je me suis rendue compte qu'il abusait de mes "services". Il est mon mari depuis 40 ans et nous avons un enfant de 35 ans qui est toute notre vie. C'est son attitude minable relative certainement à son addiction que je déplore. Je dis relative à son addiction mais en fait je pense qu'il n'est pas honnête fondamentalement. Pour se sauver il ment sans relâche. Oui, je pense tout de même qu'il ment à cause de son addiction bien qu'il ne fait rien physiquement du fait qu'il est avec moi H24. Il mâte sans cesse lorsque nous allons quelque part et je chope des crises. Il me fait mentir et dit que je suis mytho et que je m'invente des histoires.
Pour répondre à ta question j'attends du site quelques réponses à mes questions telles que :
-il a 64 ans, est dans le déni, malgré le fait qu'il a reconnu avoir été malade avant de "s'enfermer". Il pense qu'il est guéri du fait du sevrage.
Penses tu que notre situation peut s'améliorer dans ces conditions ?
J'aurais aimé avoir quelques conversations avec des internautes afin de discuter de notre vécu, car je me suis sentie isolée durant de nombreuses années. Je voudrais savoir comment elles ont vécu, si elles ont été victimes de mensonges, si elles ont fliqué et fliquent encore car moi je ne peux m'en empêcher. Je me sens malade à mon tour je suis comme alinée de ne pouvoir me retenir de fliquer. Je suis toujours sur le qui-vive. Je suis malade à l'idée d'un nouveau mensonge gros comme une maison ; j'ai l'impression qu'il ne respecte pas mon intelligence. J'ai besoin de connaître un peu le parcours des gens et comment gérer cette situation. Je suis heureuse de ne pas me sentir seule. Pour le moment je bavarde et je me rends compte que les messages sont anciens au point que je tapote dans le vide. Je n'ai manifestement à faire qu'aux modérateurs... je viens de prendre connaissance du fonctionnement par Barrhus.
J'attends du site d'être soutenue et comprendre ce cancer qui gangrenne ma vie.
Ce serait intéressant que tu me parles un peu de toi, si tu l'acceptes, comment ça te prend, et jusqu'où serais tu capable d'aller si tu étais en couple (mentirais tu ou pas)?
Ce que j'ai du mal à comprendre c'est que lorsqu'on est en couple on a la possibilité de faire quelques folies avec son partenaire. Alors pourquoi aller voir ailleurs ? Ca ne me paraît pas du même ordre que l'alcool, la drogue et le jeu puisqu'une fois enlevés ces derniers manquent évidemment. Mais en ce qui concerne le sexe, on a la possibilité de faire avec la partenaire..
Bonne nuit et merci d'avance pour les réponses si réponses il y a car je suis fatiguée.
(19-12-2011 15:47)corvus a écrit : [ -> ]Hatt et Nuage on raison...Il ne te reste pas grand chose avec lui...Je ne crois pas que tu aimmes perdre ton temps, sinon tu n'aurais pas fait toutes ces recherches.Tu es intelligente aussi...le piéger...Tu n'es pas sotte.Tu te dis belle...alors reste celle séduisante pour une personne qui te rendra heureuse.J'ai gaché la vie de ma conjointe...J'étais encore plus discrêt que ton ex-copain...Je ne te dis pas...Je me fesais pas piéger...je ne rencontrait pas...Mais dès que j'étais en boisson...le passage à acte se fesait...Donc c'était des moyens...Je n'ai pas le gout de jaser de ceci (va me lire si tu veux)...un an de démarche intense.Je m'excuse pour lui et ta souffrnace...Ma conjointe était enceinte de ma fille quand elle m'a pèger...Le 3 janvier passé...Depuis, je me suis mis en démarche. J'ai rechuté...j'ai eu mal...j'ai eu espoire, désespoire...et me voilà bien aujourd'hui. Mais j'avais déjà un an de thérapie il y a 5 an...Et en se moment 2 jours de térapie semaine plus sessions SA mensuellement.Je ne te décourage pas...on est unique. Mais reste droite...respecte toi. Il t'as souillé. OOui peut-être sans méchanceté...mais pas égoisme. Il y a eu bien des moments dans ma vie depuis l'age de 8 ans ou j'aurais pu prendre la décision d'être heureux et libre...J'ai toujours imiter ma mère et ses fantasmes et mensonges...Ironiquement...elle a aussi changé depuis...On change ensemble...Quite le...pleure un coup.Passe Noel avec tes amies, amis et famille. Raconte ton histoire, faits-toi consoler. Repars en neuf pour 2012.Pas d'enfant, pas de maison avec lui...que des problèmes.Je lui souhaite par l'entremise de DIEU de se guérir...comme moi.Mais je te le jure...pour une personne lucide comme moi...5 ans de démarches...intensives...minimum.Je te décourage...bien tant mieux. Protège toi des dépendants maladifs...car ceux-ci t'empoisonne la vie.Je m'excuse pour lui...il ne sait pas qu'elle souffrance il fait vivre aux autres pour combler ses pulsions personelles. Alex

Corvus ! Ton dernier message date d'il y a plusieurs années. Je suis nouvelle sur le forum et j'ai pu apprécié ta générosité et ta lucidité. Où es tu ? J'aimerais disculter avec toi. Fais moi un signe si toutefois tu reviens sur ce site.
Georgette
J'ai du mal à trouver le sommeil.... mais n'ai je pas le droit de dire que je me sens victime ? N'est ce pas une réalité ? Je suis nouvelle sur le forum et j'ai décris ma situation, exprimant mon ressenti. Il est évident que si je parlais pendant 6 mois et que je ne parle que de mon statut je comprendrais que vous me repreniez mais là, j'ai besoin de vous dire ce que je ressens. Et pourquoi n'aurais-je pas le droit de vouloir être reconnue comme victime ? Vous entendez aussi bien que moi les gens, à la sortie des tribunaux, suite à un procès, sont soulagés d'être reconnus comme victime. Ce n'est pas pour que l'on nous plaigne, c'est pour éprouver un certain soulagement par rapport aux accusations de fabulation qu'on m'a mis sur le dos. Il m'est arrivé de me sentir coupable tellement il me reprochait de mettre la pagaille lorsque nous sortions et qu'il mâtait devant mon nez, pour ne parler que de cela. Il m'est arrivé de m'en vouloir de rompre "la sérénité". Il est évident que si l'on subit sans rien dire il n'y a pas d'histoires.
J'aurais une question à vous poser : si vous étiez tombés sur des conjoints dépendants comme vous, comment pensez vous que vous auriez gérer cette situation ? C'est une question sérieuse.
J'aimerais que vous me fassiez un peu partager votre monde pour mieux comprendre les actes de mon mari. Vous parlez souvent de pornographie, d'endroits un peu glauque, mais est il possible, lorsque l'on est addict de faire des rencontres avec des femmes "normales" ? Je veux dire en dehors des clubs X etc... j'avais une conception de la chose dans le glauque mais lorsque je le vois mâter dans la rue c'est Madame tout le monde qu'il regarde. Concevez tout de même que ça coupe toute complicité lorsque l'un des deux regarde ailleurs. Avant nous étions complices lorsque nous voyions une jollie femme par exemple, nous la regardions ensemble mais c'est quand je l'ai vu regarder au-dessus de mon épaule ce fut une autre histoire. De plus, nous pratiquions l'échangisme à ce moment là. Pour moi, c'était pour "servir" le couple, c'était la cerise sur le gâteau, c'était pour ne pas être victime de tromperie ; pour moi il y avait des règles qu'il fallait respecter. Imaginez le sentiment de trahison ! Vous allez dire que je me plains encore. Et bien oui, quelquefois on a besoin de déverser sa souffrance.
Fabrice tu m'as demandé ce que je voudrais : et bien je voudrais qu'il ne soit plus addict, vivre aux côtés de mon mari tranquille, vieillir avec lui, le soigner s'il est malade et le chérir.
Si cela est impossible aidez moi à m'en sortir, moi.
Bonne nuit.
Bonjour Georgette, je t'ai posté une réponse sur ton sujet, clique sur le lin en dessous pour la lire.

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