18-03-2010, 13:35
Mondom, Je découvre ton post à l'instant parceque j'étais en train de te répondre sur ton nouveau topic. donc ma réponse est là bas. pour ce qui est des points plus perso me concernant moi directement... Oui j'oscille, sans arret même, entre ce qui me semble évident parfois et le contraire le lendemain. j'ai toujours avancé comme ça et c'est fatiguant. Mais je suis turlupinée depuis le début par la même question que deapici... dépendance ou non? Si j'écoute ce qui est dit ici : oui dépendance, si je l'écoute lui : non pas dépendance, hédonnisme, jeu etc... Si je lis ailleurs : c'est normal, tous les hommes le font et les femmes sont des emmerdeuses à vouloir s'immiscer dans leur intimité... Si j'écoute la seule amie à qui j'ai osé me confier : c'est un monstre, il faut que je le foute dehors... Si j'écoute ma psy, c'est un comportement un peu déviant mais je ne dois pas y voir qqchose de grave, je dois dédramatiser, c'est son imaginaire à lui... Et si je m'écoute moi? Ben je doute à mort parceque tout n'est pas si simple et qu'on ne peut pas forcemment tout ranger dans des cases. Le fondement de mes doutes, c'est que, contrairement aux inscrits et aux témoignages de co-dep que je lis ici, nous avons une vie sociale, des rires, des sorties, du dehors et que cette dépendance ne régit pas sa vie, elle occupe ses moments d'inactivité. Parceque je sais qu'à chaque séance de "matage" ou de téléchargement ne correspond pas necessairement de masturbation, parceque je sais aussi que depuis des années de pratique, il télécharge toujours les mêmes choses et recherche toujours les mêmes choses, du "porno classique" si je puis dire, rien de trash, rien de déviant en soi si ce n'est des scènes de cul "basiques" pour ce genre de film. Alors oui, je continue de m'interroger et parcequ'aussi ma nature est ainsi faite que je me remets toujours en question et évite d'avoir des jugements tranchés. je suis une femme, je ne sais pas bien comment les hommes fonctionnent en fait mais je sais qu'on fonctionne pas pareil, je me demande juste jusqu'où ce postulat est valable dans le respect de nos différences. Après, non, je ne me voile pas la face, je sais que ce qu'il fait n'est ni franchement sain, ni "normal", je me demande juste "jusqu'où c'est anormal, dans quelle mesure" et je tente d'en évaluer les conséquences réelles pour lui, pour moi, pour nous. Seulement parfois aussi, comme en ce moment, je tente juste de capituler parceque je n'y peux rien et que si je ne peux pas lui enlever ces idées de la tête, je peux sûrement les faire sortir de la mienne. et puis parceque j'en ai marre de passer mon temps à me reluquer le nombril devant ma psy ou seule à tenter de comprendre pourquoi moi, je souffre alors que le problème ne vient pas de moi. J'ai juste envie de passer à autre chose.Tu as donc là, peut-être, une explication de ce que toi, tu appelles mes revirements. Je ne sais pas si je suis dans le vrai ou non mais en fait, je n'espère rien mais ne desepère plus non plus. je veux juste être bien, être moi, être libre...Nina